Mort de trouille, tome 1 : Le vampire des marais – Mauricet & Virginie Vanholme

Le vampire des maraisTitre: Le vampire des marais
Saga: Mort de trouille, tome 1
Scénariste: Virginie Vanholme
Illustrateur: Mauricet
Éditeur: Casterman
Nombre de pages: 46
Résumé: Consultant en cachette les dossiers médicaux de son père, médecin légiste, Robin découvre la photo d’un homme dont le corps est percé de centaines de trous. Persuadés que cette mort est l’œuvre d’un vampire, Robin et Max se lancent sur les traces du présumé meurtrier.

Cette BD fait parti du panier Tremblez mortels ! emprunté à la médiathèque. Je dois bien avouer que s’il n’avait pas été dans le lot, je ne l’aurais jamais lu principalement déjà parce que la couverture ne me bottait pas du tout, le résumé pas davantage…

Le scénario est très basique, la chute malheureusement prévisible – si ce n’est les causes de la mort du cadavre percé de trous.
Je n’ai pas des masses accroché aux personnages. Si Robin passe à peu près, Max m’a saoulée, il exagère vraiment. En espérant que cette petite aventure lui ait servi de leçon, mais pas sûr. Dans tous les cas, je les ai trouvés un peu trop stéréotypés.

Mort de trouille 1 p20Pour les dessins, c’est spécial, il n’y a qu’un seul illustrateur, pourtant, on retrouve à plusieurs moments trois styles différents :
-le premier est comme la couverture, assez classique, qui suit les personnages principaux
-le second est plutôt de type fantasy utilisé pour les vampires (cf ci-contre), j’ai beaucoup aimé leur character design
-le troisième, employé pour les programmes télé du genre super héros carré à la Batman des années 90
Ça casse la monotonie des illustrations, j’ai apprécié ça.

Cette BD s’est lue rapidement, ce n’était pas transcendant mais ça s’est laissé lire et je ne m’y suis pas ennuyée.

Magic 7, tome 1 : Jamais seuls – Kid Toussaint & Giuseppe Quattrochi

Magic 7Titre: Jamais seuls
Saga: Magic 7, tome 1
Scénariste: Kid Toussaint
Illustrateur: Giuseppe Quattrochi
Éditeur: Dupuis
Nombre de pages: 56
Quatrième de couverture: Ils sont sept. Sept jeunes mages aux pouvoirs immenses.
Ensemble, ils peuvent sauver le monde… ou le détruire !
Mais pour l’instant, leur principale mission est d’arriver à l’heure au cours.

Je vous avais déjà parlé de cette bande-dessinée lorsqu’elle est parue en juin 2015 dans le Spirou magazine 4026 et suivants. Je savais depuis un moment qu’il devait sortir en BD, j’attendais donc ça avec beaucoup d’impatience, d’autant que j’avais malheureusement loupé quelques numéros du Spirou donc au bout de 4 épisodes (y avait un double dans le tas), je n’avais pas pu continuer ma lecture – c’était pour le moins frustrant.

J’ai trouvé les dessins bien plus beaux dans ce format-là : déjà, les pages sont glacées c’est donc bien plus agréable au toucher ; ensuite, les couleurs sont bien plus chaudes, on détecte bien mieux les nuances notamment au niveau des cheveux des personnages mais pas que ; de plus, les illustrations sont forcément plus grandes en raison du format de la bande-dessinée.
Du coup, j’ai eu l’impression de redécouvrir Magic 7 et c’était un vrai plaisir.

Spirou 4028 p08 Magic 7 Magic 7 p31

Pour le récit, il est toujours aussi bien ficelé et excellent point : à la fin, on a bon nombre de réponses qu’on se pose quant à l’enchainement des événements – et oui, peu de place aux coïncidences dans ce premier tome et tant mieux, ça dénote une parfaite maîtrise du scénario.
Léo est toujours aussi sympathique comme héros, mais, même si au début, je m’étais dit que ses pouvoirs seraient les plus intéressants, ouvrant le plus de possibilités, finalement, pas tant que ça. Mais cela n’ôte rien au plaisir de découvrir chacune des célébrités qui gravitent autour de lui.
J’apprécie toujours autant Hamelin, il reste un peu à l’écart, j’espère qu’il prendra plus d’ampleur par le suite et ne sera pas seulement le faire-valoir de Léo.
Pour Farah, dans les Spirou, je n’avais pas accroché, elle faisait des coups en douce contre les chipies de l’école, donnait une piètre impression d’elle, ne valant tout compte fait pas mieux que les pestes à qui elle s’attaque subrepticement. Par la suite, le personnage s’améliore grandement : elle ajoute un peu de fraicheur à l’histoire de par son dynamisme. Et puis j’aime bien son style, elle a la classe, donc heureusement qu’elle passe mieux.

Magic 7 p6C’est un coup de cœur pour ce premier tome de Magic 7, j’attends avec beaucoup d’impatience la suite – heureusement, on n’a pas longtemps à attendre, elle sort en juin 😀
Donc je vous retrouve dans un mois et demi pour ma chronique du second tome.

Sorcières sorcières, tome 2 : Le mystère des mangeurs d’histoires – Joris Chamblain & Lucile Thibaudier

Sorcières sorcières 2 - le mystère des mangeurs d'histoiresTitre: Le mystère des mangeurs d’histoires
Saga: Sorcières Sorcières tome 2
Auteur: Joris Chamblain
Illustrateur: Lucile Thibaudier
Éditeur: Kennes
Nombre de pages: 48
Quatrième de couverture: Pamprelune est un petit village où tous les habitants sont des sorciers et des sorcières et où magie et sortilèges font partie du quotidien.
Alors qu’elle mène une enquête de routine, Harmonie découvre un mystère bien plus dangereux : les enfants du village sont contaminés par une étrange maladie.
La fillette va devoir agir vite pour tenter de les sauver tous !

J’espérais trouver ce second tome à la bibliothèque : j’avais adoré le premier, il me fallait donc la suite.
Entre la parution des deux volumes, il s’est passé 3 ans. Dans l’histoire, on ne sait pas trop mais quand on voit les deux couvertures et l’évolution des character-design, on imagine aisément que le même nombre d’années s’y est écoulé.

En ce qui concerne les illustrations, j’ai nettement moins aimé, elles semblent moins travaillées comme si cela avait été dessiné à la va-vite. Il n’y a que les citrouilles qui sont toujours aussi mignonnes, seulement, on les voit nettement moins… Dommage !
Par contre, j’ai tout autant aimé l’harmonie des couleurs qui ajoute à la féérie de l’histoire.

Sorcières sorcières tome 2 p8Pour le récit, je l’ai trouvé aussi sympathique que le premier, seul bémol : le titre. Il donne une trop grande indication sur le mal qui frappe les enfants de la ville, du coup, le seul intérêt à cette énigme en est la solution que l’académie et l’école des sorciers élaborent pour lutter contre les mangeurs d’histoires.
Par contre, j’ai aimé retrouver Miette et Nini, j’ai tout autant aimé en découvrir un peu plus sur les camarades de l’aînée des deux fillettes, Alcide et Pluton.

Au final, ça a été une bonne lecture, j’ai passé un relativement bon moment. Il faudra que je me procure le roman : j’avais préféré ce support pour le premier que j’avais trouvé plus complet, ce sera peut-être également le cas pour ce second tome… à voire.

Holly Ann, tome 2 : Qui arrêtera la pluie ? – Kid Toussaint & Servain

Holly Ann 2 qui arretera la pluieTitre: Qui arrêtera la pluie ?
Saga: Holly Ann, tome 2
Auteur: Kid Toussaint
Illustrateur: Servain
Éditeur: Casterman
Nombre de pages: 48
Quatrième de couverture: Ne croyez pas tout ce que l’on vous raconte au sujet de la Nouvelle-Orléans.
La plupart du temps, il ne s’agit que de fadaises pour attirer les touristes…
Parfois, ce sont plutôt des mensonges destinés à cacher une vérité plu atroce.
Depuis la mort du dernier Natchez, considéré comme le Maître des saisons, toute la Nouvelle-Orléans se demande qui arrêtera la pluie.
Holly Ann, elle, se demande uniquement qui a tué l’Indien.

J’attendais avec beaucoup d’impatience ce second tome et ça valait le coup d’attendre, il est absolument génial.
Je l’ai préféré au premier principalement parce qu’on en apprend bien plus sur les personnages : le passé commun entre Saphira et Holly Ann, les relations qui ont lié l’héroïne à l’inspecteur Loyola, l’histoire familiale du flic, etc.
On suit les anciens personnages, ceux qui gravitent autour de Holly et on en découvre de nouveaux, notamment Diane que j’ai beaucoup aimé : je l’ai trouvé fascinante et le character design est très joli, j’aurai pu passer des heures à la regarder, à passer les contours de son charmant visage typé amérindien.

Par rapport au premier, l’ambiance est différente – bravo au scénariste qui a réussi, dès ce second tome, à se renouveler.
Si dans le volume précédent l’histoire tournait autour du vaudou, une religion souvent pratiquée dans le bayou et célèbre à travers le monde.
Dans celui-ci, on aborde un thème bien moins connu : les derniers indiens issus de la tribu natchez.

Holly Ann tome 2 - p6Si j’ai aimé l’histoire de ce second tome, j’y ai aussi préféré les illustrations. Le style en est toujours le même, pourtant, je les ai trouvées plus travaillées et nettement plus beaux, allez savoir pourquoi !
Les couleurs changent également surtout dans les décors : il m’a semblé que la dominance en était le bleu qui rappelle la pluie et cadre parfaitement à l’atmosphère.

C’est un coup de cœur pour ce second tome ! Je me demande ce que nous réservera le prochain volume…

La petite mort, tome 1 – Davy Mourier

La petite mort 1 - Davy MourierTitre: La petite mort, tome 1
Auteur: Davy Mourier
Éditeur: Delcourt
Nombre de pages: 96
Quatrième de couverture
: La Petite Mort vit des jours heureux avec Papa et Maman Mort. Il va à l’école, tombe amoureux d’une fille de sa classe et essaie de se faire des amis. Bref, à quelques détails près, la Petite Mort est un enfant comme les autres, si ce n’est qu’il a un avenir tout tracé : quand il sera grand, il reprendra le travail de Faucheuse de son père. Ce qui tombe mal, car la Petite Mort veut être fleuriste !

Ma Barbouille m’a offert cet album (ainsi que le second) pour mon dernier anniversaire. J’ai profité du week-end à 1000 pour le lire. J’aurai bien aimé pouvoir employer le verbe « dévorer », mais ce n’est pas le cas : j’étais bien trop occupée à rire pour avancer rapidement dans cette lecture. Je n’ai pas forcément ri sur tous les strips ou sur toutes les planches principalement parce que certains sont quand même d’un goût douteux… glauques et parfois même dérangeants. N’empêche, c’était très drôle.

J’ai adoré le personnage de la petite mort, elle est tellement attachante : elle vit les mêmes choses que les enfants normaux sauf qu’elle ne l’est pas, son avenir est tout tracé, elle remplacera Papa Mort et la tragédie est qu’elle devra emporter chacun de ses copains de classe à un moment ou un autre. Alors on a beau en rire toutes les fois ou la petite mort refuse de se lier d’amitié avec Ludo, un camarade atteint de leucémie, condamné d’ici quelques mois, et qui insiste pour faire connaissance, c’est nettement moins drôle lorsqu’on arrive au dénouement. Oui, la fin m’a crevé le cœur – je ne dirai pas en quoi, je vous laisse découvrir par vous-même cette triste et surprenante conclusion.
La petite mort, tome 1 p7Je me suis également énormément attachée au chat de la petite mort, Sephie, je l’ai trouvé amusant à faire toutes ces bêtises félines qui nous font au mieux sourire. Le monstre sous le lit m’a tout autant éclatée. Je pourrais encore en énumérer et je finirai par citer tous les personnages… ou presque.
Bref, j’ai adoré tout ce qui rajoutait du réalisme au monde de la famille mort.

Le petit plus, ce sont les courtes vidéos de réalité augmentée qu’a tourné et mis en ligne l’auteur : ce sont des explications qui portent sur certains de ses choix. Elles ne sont pas nécessaires pour comprendre l’histoire, mais je les ai trouvées intéressantes.
En conclusion, je dirais que j’ai adoré cette lecture, ce personnage de la petite mort et son univers ; j’ai passé un excellent moment. J’ai hâte de lire la suite.