La gargouille qui partait en vadrouille – Joris Chamblain & Lucile Thibaudier

Enola et les animaux fantastiquesTitre:  La gargouille qui partait en vadrouille
Saga: Enola et les animaux extraordinaires, tome 1
Auteur: Joris Chamblain
Illustrateur: Lucile Thibaudier
Éditeur: Editions de la Gouttière
Nombre de pages: 32
Quatrième de couverture: Une gargouille malicieuse se plaît à arroser les gens qui traversent le parvis de l’église, église dont elle est censée décorer la façade. Ce qui a le don d’agacer le curé de la paroisse qui envisage de détruire la statue incommodante.
Heureusement, Igor, le sonneur de cloches, parvient à convaincre le saint homme qu’une vétérinaire peut certainement les aider, eux… et cette pauvre gargouille qui a forcément ses raisons d’importuner son monde.

Le style de Lucile Thibaudier est tellement reconnaissable que lorsque j’ai vu cette bande-dessinée dans le bac de la bibliothèque, je me suis précipitée dessus et combo gagnant, c’est Joris Chamblain au scénario, et si ça ne vous parle pas, ils sont les auteurs de Sorcières Sorcières que j’avais adorées. J’avais donc particulièrement envie de découvrir cette nouvelle série.

La gargouille qui partait en vadrouille p 12Cette BD n’a que 32 pages pourtant, elle est aussi épaisse que si elle en avait eu 50 : la raison en est simple, elles sont épaisses et c’est à la fois étrange parce que rare et très agréable.
L’histoire est sympathique, un peu prévisible de par sa conclusion (la raison pour laquelle la gargouille part en vadrouille) mais le cheminement en est surprenant quand même (l’endroit  ; on sent vraiment que cette série est faite pour un jeune public, impression renforcée par le fait qu’il n’y a pas beaucoup de dialogues et les cases – donc les illustrations – sont grandes et peu nombreuses sur chaque planche ce qui n’est pas déplaisant au final, seulement, l’histoire est traitée rapidement les personnages sont traités rapidement et on n’a que peu le temps de s’y attacher.

Donc l’histoire est sympathique mais un peu courte à mon goût. Je pense qu’il y a toutes les chances pour que ma fille aime puisque les illustrations comme les couleurs sont chouettes, de plus, elle devrait aimer autant que moi le character design des animaux extraordinaires, surtout son chat Maneki.
Bref, j’ai bien aimé, c’était divertissant.
La gargouille qui partait en vadrouille, p8

Noob, tome 1 : Tu veux entrer dans ma guilde ? – Fabien Fournier et Philippe Cardona

Noob bd tome1Titre:  Tu veux entrer dans ma guilde ?
Saga: Noob, tome 1
Auteur: Fabien Fournier
Illustrateur: Philippe Cardona
Éditeur: Soleil
Nombre de pages: 38
Quatrième de couverture: Horizon 1-1 est un jeu vidéo en ligne à la mode. Chaque jour, des millions de joueurs arpentent le monde virtuel d’Olydri, et vivent des aventures épiques sans bouger de leur fauteuil.
Parmi eux, Arthéon le guerrier tente désespérément de mener ses compagnons jusqu’au très convoité niveau cent. Une tâche bien difficile lorsqu’on doit gérer la désastreuse guilde Noob, composée par Gaea l’invocatrice, manipulatrice et vénale, Omega Zell l’assassin, macho et égocentrique, sans oublier le pire de tous, Sparadrap, le prêtre naïf et simplet. Dans ce jeu basé sur la cohabitation entre joueurs, ils devront se supporter pour accomplir de nombreuses quêtes, explorer des donjons, parcourir des régions, peaufiner leur équipement et affronter de terribles monstres pour augmenter leurs niveaux. Une affaire bien mal embarquée…

J’ai fait découvrir il y a quelques mois la série télé Noob à mes enfants : ils ont tout de suite accroché. J’ai donc acheté ce premier tome à mon grand puisqu’il est difficile de le faire lire ces derniers temps, donc mieux vaut des BD que rien du tout.
Il a adoré ce premier volume et me poussait depuis quelques jours à le découvrir. J’avoue y être allé à reculons, la dernière fois que j’ai lu une BD tirée d’un média que j’adorais, ça a été la grosse déception, principalement parce qu’entre les sketchs oraux et le support dessin, il n’y avait aucune différence – et sans les voix, c’était bien moins drôle.

Noob, tome 1 - Tu veux entrer dans ma guilde p5Heureusement, pour Noob, ça n’a pas été le cas, ça a même été une grosse surprise : ils ont réussi à se renouveler. D’accord, il y a une cohérence avec la série télé, les personnages, leurs caractères, leurs défauts, tout y est, on les reconnait sans soucis, mais on vit d’autres situations et c’est très très drôle : que ce soit les courses-fuites pour éviter que le mob de 20 levels de plus que toi ne te rattrape et ne te bute, que ce soit le PK qui s’amuse à tuer tous les low level et qui se retrouve face à des joueurs levels max qui ont sorti leurs gros pour venger la mort de leur reroll, etc. Tant de situations vécues par de très nombreux joueurs de MMORPG, bref, un sujet inextinguible, des centaines de références quand on a derrière soi des années de jeu.

Ça, c’est pour l’histoire. Les dessins me plaisent bien, ils ont un côté SD (Super Deformé) qui rend cette bande-dessinée encore plus fun. Parfois, les personnages font de ces têtes ! C’était trop drôle ! Et ne parlons même pas du contraste personnage IRL (In Real Life) et IG (In Game) où ils sont souvent en tenue décontractée, les cheveux en bataille, aucune classe contrairement à leurs avatars.
Noob, tome 1 p22Et gros plus : si on fait attention aux détails et surtout aux autres PJ (personnages joueurs) en arrière fond, on se rend compte que ce sont des personnages imaginaires célèbres que ce soit de comics (Colossus, Gambit, Malicia, etc.), de mangas (Parn et Deedlit, Vitalis et Rémi sans famille, Satan Petit Coeur et Krilin, etc.), de jeux vidéos (Vincent de FF VII), de séries typiquement geeks (Perceval et Caradoc de Kaamelott). Bref, on y retrouve plein d’allusions qui m’ont éclatée et fait sourire.

Bref, c’est un coup de cœur pour cette BD et si vous aimez la série télé Noob, je ne peux que vous conseiller de lire ce premier tome, vous ne serez pas déçus.

Pour une mine de diamants – Alwett, Moretti & Boccato

Princesse Sara 1 pour une mine de diamantsTitre: Pour une mine de diamants
Saga: Princesse Sara, tome 1
Scénario: Audrey Alwett
Illustratrice: Nora Moretti
Coloriste: Claudia Boccato
Éditeur: Soleil
Collection: Blackberry
Nombre de pages: 48
Quatrième de couverture: Sara, qui a toujours vécu aux Indes, est envoyée dans un pensionnat à Londres pour parfaire son éducation. Elle devient rapidement la star du pensionnat, d’autant que son père lui envoie des lettres surprenantes où il raconte ses investissements dans des mines de diamants. La directrice tente de gâter et flatter son élève jusqu’au jour où deux avoués annoncent la mort du père de Sara.

Cet été a eu lieu une opération BD. Parmi les titres proposés, il y avait ce titre-ci et étant donné que j’ai toujours aimé l’histoire de Princesse Sara, j’ai eu envie de la découvrir à travers ce support. Et puis, il faut bien le dire : la couverture est vraiment sympathique – les couleurs en sont harmonieuses, et j’aime beaucoup la façon dont le personnage est présenté, immobile et pourtant les cheveux et les rideaux évoquent le mouvement.

Princesse Sara, tome 1 p13Il est facile de comprendre que j’ai bien aimé les illustrations. J’ai eu un peu de mal à me faire à la tête des personnages : ils ont de grands yeux style manga et la colorisation rend le character-design étrange, mais malgré tout très plaisant.
J’ai aimé le souci du détail que l’illustratrice met dans ses planches : les robes sont magnifiques, les décors le sont tout autant et j’ai aimé la manière dont sont dessinés les automates.

Princesse Sara, tome 1 p34Car oui, il y a des automates du nom de Live-dolls dans cette BD dont l’atmosphère est quand même très steampunk sur les bords. L’histoire semble respecter ce que je connais de l’histoire originale avec quand même quelques largesses sur l’univers mais pas tant que ça.
Le personnage de Sara est un peu moins énervante que dans mon souvenir, elle est gentille sans l’être trop, les méchancetés des autres la touche quand même. Par contre, pour Lottie, elle me saoule tout autant : comme si elle était la seule à ne plus avoir de maman, pas une raison pour piquer ses colères. Les super vilaines, Lavinia et Melle Minchin sont atroces, bien pires que ce dont je me souvenais surtout pour la rivale de Sara – les gifles qu’elle donne à Lottie m’ont choquée, elle est super méchante et violente.

J’ai adoré ce premier tome, il va falloir que je me procure les prochains, je ne peux pas rester sur cette fin, même si je connais la suite, j’ai hâte de la découvrir en image.

Opération omelette – Collectif

Angry Birds 1Titre: Opération omelette
Saga: Angry Birds tome 1
Scénario & dessin: Collectif
Éditeur: Le Lombard
Nombre de pages: 48
Quatrième de couverture:
Vous les avez fait voltiger via votre téléphone portable, vous avez ri à en perdre toutes vos plumes en regardant leurs épisodes explosifs en dessins animés… Le temps des sérieux délires est venu !
Préparez_vous pour une œufventure exceptionnelle ! Plus furieux et hilarants que jamais, les Angry Birds débarquent en BD ! Que l’Opération Omelette commence !
(Et cochon qui s’en dédit !)

 Entrons sans plus attendre dans le vif du sujet : j’ai détesté. J’ai trouvé que ce n’était pas drôle, ça ne m’a même pas fait ne serait-ce que sourire. Chaque histoire a été écrite et dessinée par des scénaristes et dessinateurs différents, mais j’avoue que ça ne se sent pas en ce qui concerne l’histoire ; enfin, histoire, c’est un grand mot, un semblant serait plus exact ! Quant aux character design des angry birds comme des piggies, ils sont si semblables qu’on ne devinerait jamais que c’est du collectif, sûrement la raison pour laquelle les illustrateurs ont été choisis.

Niveau scénario, il y a une base, la même que dans le jeu à priori -enfin, personnellement, j’ignorais totalement l’histoire du jeu, pour moi, c’était des z’oziaux cinglés et dangereux qui voulaient rentrer dans le lard de cochons trop stupides pour les éviter – bref, ça me semblait logique : cela donnait entièrement raison aux ornithophobes et je ne vise personne, hein -_- !
Angry Birds 1 p40A priori, ce ne sont que des oiseaux qui, désirant protéger leurs trois pauvres œufs, pètent une pile chaque fois que les vilains cochons essaient de voler leur progéniture pour en faire des omelettes. Ce n’est pas très glorieux, mais ça aurait pu être une base solide… une sorte de Worms en BD… mais non, c’est assez calme comme lecture, ça ne part pas dans tous les sens et c’est dommage, ça aurait dû être du grand délire mais ce n’est que lent et ennuyeux.

Allez, on termine sur une petite note positive : ça se lit vite… mais ça ne sauve pas.

Trois (petites) histoires de monstres – Tarek, Ivan Gomez-Montero, Lionel Chouin et Aurélien Morinière

Trois (petites) histoires de monstresTitre: Trois (petites) histoires de monstres
Auteur: Tarek
Illustrateurs: Ivan Gomez-Montero, Lionel Chouin et Aurélien Morinière
Éditeur: EP Jeunesse
Nombre de pages: 32
Quatrième de couverture: Quand le monde des ogres, des loups-garous et des ectoplasmes en tout genre croise celui de jeunes amateurs de sciences occultes : frissons et sensations fortes garantis !
Ces trois histoires de monstres mêlent le monde réel et celui des contes. Elles permettent à l’enfant de faire appel à ses propres références livresques et télévisuelles.

Cette courte bande-dessinée se compose de trois (petites) histoires -comme l’indique le titre :

-la première se situe dans un univers médiéval-fantasy : une prise de forteresse par un monstre humanoïde dont la tête est recouverte de dizaines d’yeux, palais défendu par le roi, un magicien et un apprenti.
J’ai beaucoup aimé les dessins, je les ai trouvés beaux, colorés -pas autant que le laisse à penser l’image ci-dessous. Le scénario passe, par contre la chute est sympa et m’a fait sourire.

Trois (petites) histoires de monstres p9-Je n’ai pas accroché à la seconde histoire : elle se compose de petits sketchs mettant en scène l’agence de Depan Monster. Des espèces de ghostbusters à la petite semaine qui parfois parviennent à chasser les monstres et d’autres fois, arnaquent les gens et sont ainsi responsables de la présence des créatures.
Les dessins ne sont pas terribles (cf ci-dessous), mais s’allient correctement avec l’histoire. Le scénario ne m’a pas plu.

Trois (petites) histoires de monstres p14-La troisième petite histoire est excellente : presque le même principe que la précédente – en nettement mieux à mon sens-, l’agence Aucun Risque composée des 7 nains chasse les monstres de contes de fées qui ont réussi à sortir de leurs livres. On a droit à tout : loups, ogres, dragons, etc…
Les dessins sont sympas même si le character design des nains fait davantage penser au père Noël qu’à des nains. Le scénario m’a éclatée, seul bémol, cette petite bande-dessinée était trop courte.

Trois (petites) histoires de monstres p26

Un avis plutôt mitigé, en demi-teinte. Une bonne lecture sans plus.