Pour une mine de diamants – Alwett, Moretti & Boccato

Princesse Sara 1 pour une mine de diamantsTitre: Pour une mine de diamants
Saga: Princesse Sara, tome 1
Scénario: Audrey Alwett
Illustratrice: Nora Moretti
Coloriste: Claudia Boccato
Éditeur: Soleil
Collection: Blackberry
Nombre de pages: 48
Quatrième de couverture: Sara, qui a toujours vécu aux Indes, est envoyée dans un pensionnat à Londres pour parfaire son éducation. Elle devient rapidement la star du pensionnat, d’autant que son père lui envoie des lettres surprenantes où il raconte ses investissements dans des mines de diamants. La directrice tente de gâter et flatter son élève jusqu’au jour où deux avoués annoncent la mort du père de Sara.

Cet été a eu lieu une opération BD. Parmi les titres proposés, il y avait ce titre-ci et étant donné que j’ai toujours aimé l’histoire de Princesse Sara, j’ai eu envie de la découvrir à travers ce support. Et puis, il faut bien le dire : la couverture est vraiment sympathique – les couleurs en sont harmonieuses, et j’aime beaucoup la façon dont le personnage est présenté, immobile et pourtant les cheveux et les rideaux évoquent le mouvement.

Princesse Sara, tome 1 p13Il est facile de comprendre que j’ai bien aimé les illustrations. J’ai eu un peu de mal à me faire à la tête des personnages : ils ont de grands yeux style manga et la colorisation rend le character-design étrange, mais malgré tout très plaisant.
J’ai aimé le souci du détail que l’illustratrice met dans ses planches : les robes sont magnifiques, les décors le sont tout autant et j’ai aimé la manière dont sont dessinés les automates.

Princesse Sara, tome 1 p34Car oui, il y a des automates du nom de Live-dolls dans cette BD dont l’atmosphère est quand même très steampunk sur les bords. L’histoire semble respecter ce que je connais de l’histoire originale avec quand même quelques largesses sur l’univers mais pas tant que ça.
Le personnage de Sara est un peu moins énervante que dans mon souvenir, elle est gentille sans l’être trop, les méchancetés des autres la touche quand même. Par contre, pour Lottie, elle me saoule tout autant : comme si elle était la seule à ne plus avoir de maman, pas une raison pour piquer ses colères. Les super vilaines, Lavinia et Melle Minchin sont atroces, bien pires que ce dont je me souvenais surtout pour la rivale de Sara – les gifles qu’elle donne à Lottie m’ont choquée, elle est super méchante et violente.

J’ai adoré ce premier tome, il va falloir que je me procure les prochains, je ne peux pas rester sur cette fin, même si je connais la suite, j’ai hâte de la découvrir en image.

Opération omelette – Collectif

Angry Birds 1Titre: Opération omelette
Saga: Angry Birds tome 1
Scénario & dessin: Collectif
Éditeur: Le Lombard
Nombre de pages: 48
Quatrième de couverture:
Vous les avez fait voltiger via votre téléphone portable, vous avez ri à en perdre toutes vos plumes en regardant leurs épisodes explosifs en dessins animés… Le temps des sérieux délires est venu !
Préparez_vous pour une œufventure exceptionnelle ! Plus furieux et hilarants que jamais, les Angry Birds débarquent en BD ! Que l’Opération Omelette commence !
(Et cochon qui s’en dédit !)

 Entrons sans plus attendre dans le vif du sujet : j’ai détesté. J’ai trouvé que ce n’était pas drôle, ça ne m’a même pas fait ne serait-ce que sourire. Chaque histoire a été écrite et dessinée par des scénaristes et dessinateurs différents, mais j’avoue que ça ne se sent pas en ce qui concerne l’histoire ; enfin, histoire, c’est un grand mot, un semblant serait plus exact ! Quant aux character design des angry birds comme des piggies, ils sont si semblables qu’on ne devinerait jamais que c’est du collectif, sûrement la raison pour laquelle les illustrateurs ont été choisis.

Niveau scénario, il y a une base, la même que dans le jeu à priori -enfin, personnellement, j’ignorais totalement l’histoire du jeu, pour moi, c’était des z’oziaux cinglés et dangereux qui voulaient rentrer dans le lard de cochons trop stupides pour les éviter – bref, ça me semblait logique : cela donnait entièrement raison aux ornithophobes et je ne vise personne, hein -_- !
Angry Birds 1 p40A priori, ce ne sont que des oiseaux qui, désirant protéger leurs trois pauvres œufs, pètent une pile chaque fois que les vilains cochons essaient de voler leur progéniture pour en faire des omelettes. Ce n’est pas très glorieux, mais ça aurait pu être une base solide… une sorte de Worms en BD… mais non, c’est assez calme comme lecture, ça ne part pas dans tous les sens et c’est dommage, ça aurait dû être du grand délire mais ce n’est que lent et ennuyeux.

Allez, on termine sur une petite note positive : ça se lit vite… mais ça ne sauve pas.

Trois (petites) histoires de monstres – Tarek, Ivan Gomez-Montero, Lionel Chouin et Aurélien Morinière

Trois (petites) histoires de monstresTitre: Trois (petites) histoires de monstres
Auteur: Tarek
Illustrateurs: Ivan Gomez-Montero, Lionel Chouin et Aurélien Morinière
Éditeur: EP Jeunesse
Nombre de pages: 32
Quatrième de couverture: Quand le monde des ogres, des loups-garous et des ectoplasmes en tout genre croise celui de jeunes amateurs de sciences occultes : frissons et sensations fortes garantis !
Ces trois histoires de monstres mêlent le monde réel et celui des contes. Elles permettent à l’enfant de faire appel à ses propres références livresques et télévisuelles.

Cette courte bande-dessinée se compose de trois (petites) histoires -comme l’indique le titre :

-la première se situe dans un univers médiéval-fantasy : une prise de forteresse par un monstre humanoïde dont la tête est recouverte de dizaines d’yeux, palais défendu par le roi, un magicien et un apprenti.
J’ai beaucoup aimé les dessins, je les ai trouvés beaux, colorés -pas autant que le laisse à penser l’image ci-dessous. Le scénario passe, par contre la chute est sympa et m’a fait sourire.

Trois (petites) histoires de monstres p9-Je n’ai pas accroché à la seconde histoire : elle se compose de petits sketchs mettant en scène l’agence de Depan Monster. Des espèces de ghostbusters à la petite semaine qui parfois parviennent à chasser les monstres et d’autres fois, arnaquent les gens et sont ainsi responsables de la présence des créatures.
Les dessins ne sont pas terribles (cf ci-dessous), mais s’allient correctement avec l’histoire. Le scénario ne m’a pas plu.

Trois (petites) histoires de monstres p14-La troisième petite histoire est excellente : presque le même principe que la précédente – en nettement mieux à mon sens-, l’agence Aucun Risque composée des 7 nains chasse les monstres de contes de fées qui ont réussi à sortir de leurs livres. On a droit à tout : loups, ogres, dragons, etc…
Les dessins sont sympas même si le character design des nains fait davantage penser au père Noël qu’à des nains. Le scénario m’a éclatée, seul bémol, cette petite bande-dessinée était trop courte.

Trois (petites) histoires de monstres p26

Un avis plutôt mitigé, en demi-teinte. Une bonne lecture sans plus.

Mélusine, tome 1 : Sortilèges – Clarke et Gilson

Melusine tome-1 - sortilegesTitre: Sortilèges
Saga: Mélusine, tome 1
Auteur: François Gilson
Illustrateur: Clarke
Éditeur: Dupuis
Nombre de pages: 48
Quatrième de couverture: Petite sorcière mignonne à croquer, Mélusine est jeune fille au pair dans un château de Transylvanie. La maîtresse de maison est une fantôme au sale caractère, son mari un vampire plutôt cool et le valet de pied une sorte de créature de Frankenstein à l’intellect passablement limité. Bref, rien que de très normal…

Ça fait un moment que je voulais lire ce premier tome, histoire de découvrir cette série que ma fille adore depuis maintenant un an. Je m’y étais déjà essayée cet été, mais sans grande conviction, j’avais abandonné au bout de 5 pages trouvant que cela manquait d’un fil conducteur.

Cette fois-ci, je suis allée jusqu’au bout. Au fil des pages, une trame de fond se développe davantage : Mélusine, sorcière de 119 ans, étudiante de 2ème année à l’école de sorcellerie, travaille dans un château en échange du gîte et du couvert.
Certains personnages sont forcément récurrents : la mamie complètement fêlée me fait rire, la dame fantôme est stricte et parfois chiante, le monsieur vampire m’a fait sourire -il est complètement hors des événements du château par moment-, Cancrelune qui est une camarade de Mélusine et est totalement nulle en magie, le loup garou amoureux, etc…
Dans l’ensemble, j’ai trouvé que dans ce premier tome, il leur manquait quelque chose pour qu’ils soient réellement attachants, ce petit quelque chose qu’il y aura au fil des volumes -je le sais parce que j’ai lu certains passages avec ma fille et qu’elle m’a spoilé certains événements-, j’ai bien apprécié Mélusine mais sans plus.

Melusine tome 1 - sortileges p3

Ce premier tome est composé de petits sketchs drôles, certains d’une page, d’autres davantage. Ça m’a fait sourire plus que rire, en fait.
Les dessins ne sont pas exceptionnels : parfois les personnages sont mimis d’autres nettement moins -ça fait un peu dessiné à la va-vite-, mais il ne faut pas oublié que cette BD est parue pour la première fois en 1995 et les illustrations font quand même très années 90+ quand même.

Bref, ce n’était pas une lecture géniale, ça s’est laissé lire, sans plus.

Sorcières sorcières, tome 1 : le mystère du jeteur de sorts – Chamblain & Thibaudier

Sorcières sorcières - BDTitre: Le mystère du jeteur de sorts
Saga: Sorcières sorcières, tome 1
Auteur: Joris Chamblain
Illustratrice: Lucile Thibaudier
Éditeur: Bac@BD
Collection: Ôtalents
Nombre de pages: 40
Quatrième de couverture: Quand trois petites sorcières sont victimes de mauvais sorts, tous les regards se posent sur Harmonie, la principale suspecte.
Mais elle est innocente!
Et pour le prouver, elle devra mener l’enquête et découvrir qui est ce mystérieux jeteur de sorts.

 Lorsque j’ai lu en novembre dernier le livre Sorcières sorcières, je n’ai eu qu’une envie : lire la bande-dessinée ; tout simplement parce que c’était un coup de cœur et la curiosité de comparer les deux était donc très forte.

L’histoire est la même -zut, aucune surprise de ce côté-ci ! :p
La mise en scène ne diffère pas des masses : le livre est forcément plus développé, surtout sur les sentiments des personnages (la peine d’Harmonie face à l’injustice des accusations y est plus vibrante) mais la BD a également ses bons côtés (le harcèlement des 3 méchantes sorcières à l’encontre de Miette y est plus douloureux, la bêtise de Norbert est bien plus compréhensible et plus amusante illustrée)

Sorcières sorcières 1 p6

J’ai été ravie de retrouver Miette et Harmonie en image, j’ai préféré le roman mais la bande dessinée est plus abordable pour de jeunes lecteurs de par sa forme, c’est sûr que 40 pages, c’est plus rapidement lu que 187.
J’ai adoré le character design des personnages, les citrouilles boîtes-aux-lettres m’ont toujours autant fait trippée – je les trouve trop belles – les balais sont également plus sympathiques dans cette version. Les couleurs sont harmonieuses, même le rose des cheveux de Mirabelle ne jure pas avec l’orangé de sa tête de potiron ^_^

Sorcières sorcières 1 p11

J’ai bien entendu préféré la version romancée, mais j’ai malgré tout adoré la bande-dessinée et ma fille a décrété qu’elle faisait partie de ses lectures favorites, maintenant il ne nous reste plus qu’à la lui acheter ^_^