Ennemis, tome 1 : Noir – Kid Toussaint & Tristan Josse

Titre : Noir
Saga : Ennemis, tome 1
Scénario : Kid Toussaint
Illustrations : Tristan Josse
Éditeur : Bamboo (Grand angle)
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Juin 1862. Virginie. L’armée de l’Union fait face à celle du Général Lee, retranchée à Yorktown. Le Confédéré JEB Stuart et sa cavalerie, en reconnaissance, tournent autour des troupes du nord pour y déceler une faille éventuelle et affaiblir leurs lignes-arrières. Devant l’inertie de son général, le nordiste Philip St George Cooke monte un escadron qu’il envoie à la poursuite de Stuart…mais sept hommes, mi bras cassés, mi têtes brûlées face à une compagnie faite des meilleurs cavaliers du sud, c’est peu…

J’ai hésité à emprunter cette bande-dessinée en raison du thème qui ne m’intéressait pas trop : la guerre de Sécession. Ce qui m’a décidé, c’est que le scénariste est Kid Toussaint ; il y avait donc de fortes chances pour que j’aime cette histoire et c’est le cas.

Le lieutenant Kane est chargé par le colonel Cooke de mener une troupe de cinq soldats contre l’escadron de Jeb Stuart, un confédéré qui fait la misère aux nordistes. Il est loin d’avoir reçu des combattants d’élite, ils ont tous un grain.
Alors je ne vais pas les répertorier afin de laisser la surprise à ceux qui désirent lire ce premier tome.
Et parmi ce groupe hétéroclite, on apprend au fil des pages qu’il y a un traître, mais qui ?
Avant la fin, on sait qui il est, personnellement, j’avais voté pour lui. Sauf que, c’est rarement si simple avec les scénario de Kid Toussaint… et si le traître n’était pas le seul ?

En ce qui concerne les dessins, j’ai eu du mal : je ne me suis pas attardée sur les illustrations, vaguement les visages des personnages afin de les jauger. Le character design correspond tout à fait et colle au style et à l’ambiance globale du récit.
J’ai beaucoup aimé ce premier tome, il faudra que je me procure le second.

La sentinelle du petit peuple, tome 2 : Les larmes du dragon – Charline Forns, Carbone & Véronique Barrau

Titre : Les larmes du dragon
Saga : La sentinelle du petit peuple, tome 2
Scénario : Carbone & Véronique Barrau
Illustrations : Charline Forns
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Élina, qui se prépare à fabriquer un nouveau pot de pommade de fée, découvre avec effroi qu’il lui manque un ingrédient crucial : des larmes de dragon… Et sans cette pommade, impossible pour elle de continuer à voir ses amis du Petit Peuple, dont elle est devenue la gardienne ! Après une discussion avec sa prédécesseure, sa grand-mère Adélaïde, une seule solution se dessine : partir à la chasse au dragon, dans la célèbre forêt bretonne de Brocéliande… Inscrite dans une colonie de vacances explorant ce haut-lieu de la magie, du fantastique et des contes celtiques, Élina, accompagnée du lutin Llyam et de la fée Nelvyna, va se faire de nouveaux amis et apprendre de fascinantes légendes grâce aux monos de la colo ! Mais sans jamais perdre de vue sa mission : trouver ce terrible dragon dont elle a tant besoin…

Quand j’ai vu ce second tome, j’ai hésité à l’emprunter. Le premier ne m’avait pas convaincue, pourtant j’ai décidé de donner sa chance à cette bande-dessinée et j’ai bien fait, parce que ce second tome est indéniablement mieux.

Les effets de la pommade de fées est en train de se dissiper et Elina voit de moins en moins bien les créatures magiques. Elle décide de fabriquer un nouvel onguent, malheureusement, elle n’a pas assez de larmes de dragon. Elle se tourne donc vers sa grand-mère qui lui conseille de chercher parmi les légendes de Brocéliande.

J’ai beaucoup aimé l’ambiance qui se dégage de ce second tome. Les lieux ont aidé : le Val-sans-retour et les mythes qui le cheminent. Ce n’est pas très développé, mais suffisant pour me plaire.
L’histoire est intéressante. Je me suis laissé porter par le récit et je n’ai pas pu arrêter ma lecture tant qu’elle n’était pas terminée.

J’ai mieux apprécié les personnages que j’ai trouvés sympathiques. Lyam et Nelvyna sont complémentaires et forment une bonne équipe, pas aussi bonne que Lyam et Elvyna, mais quand même.
Les dessins sont toujours un peu spéciaux, mais comme je m’y attendais, c’est bien passé. Par contre, les couleurs sont harmonieuses et donnent du cachet aux illustrations. Le dragon est magnifique, j’ai pris un plaisir fou à le détailler : les écailles, le reflet de la lune, etc. J’adore.

J’ai beaucoup aimé ce second tome et je lirai volontiers le troisième quand je le trouverai.

Sixtine, tome 1 : L’or des Aztèques – Frédéric Maupomé & Aude Soleilhac

Titre : L’or des Aztèques
Saga : Sixtine, tome 1
Scénario : Frédéric Maupomé
Illustrations : Aude Soleilhac
Éditeur : la Gouttière
Nombre de pages : 78
Quatrième de couverture : Depuis la disparition de son père, Sixtine vit seule avec sa maman…et trois pirates fantomatiques qui veillent sur elle ! La collégienne est tiraillée entre l’envie de savoir d’où elle vient et la peur de blesser sa mère qui fait face à des soucis financiers. Le jour où la classe de Sixtine se rend au musée pour admirer le trésor des Aztèques, la jeune fille et ses acolytes montent un plan quelque peu risqué…

Une fois de plus, j’ai été surprise par ma lecture. Je n’avais pas lu le résumé, et en me basant sur la couverture, je m’étais imaginé un univers fantasy entre pirates des caraïbes et l’île au trésor. Ben pas du tout, ça se déroule à notre époque.

Sixtine vit seule avec sa mère depuis neuf ans, depuis le décès de son père, quoi !
Elle peut voir les fantômes et copine avec trois pirates qui veillent sur elle. Ils l’entraînent même au sabre. Elle vit une existence tranquille, mais elle est à un âge où elle s’interroge sur ses origines, notamment la famille paternelle qu’elle ne connaît pas. Sa mère a des difficultés financières, ce qui complique les choses, mais cela se corse surtout après la visite au musée où est conservé le trésor des Aztèques.
Tout est un peu prévisible, mais comme c’est cohérent avec l’histoire ou le caractère des personnages, ça ne m’a pas dérangée et je me suis volontiers laissé porter par le récit.

J’ai bien aimé les personnages :
Sixtine est sympathique, un peu con-con quand même… enfin, c’est surtout qu’elle ne voit pas plus loin que le bout de son nez.
– j’ai apprécié les trois pirates, ils sont amusants.
les amis de Sixtine ont un peu plus de jugeote qu’elle, surtout Martin, et la canalisent.

Je n’étais pas certaine que les illustrations passent. Je ne suis pas fan du character design de Sixtine. Mais finalement, les dessins étaient chouettes : les couleurs sont harmonieuses et les décors joliment détaillés. Ça a contribué à ce que ça me plaise.
J’ai beaucoup aimé cette lecture et je compte bien emprunter la suite à la médiathèque dès qu’ils l’auront.

Samuraï, tome 01 : Le Cœur du prophète – Jean-François Di Giorgio & Frédéric Genêt

Titre : Le Cœur du prophète
Saga : Samuraï, tome 01
Auteur : Jean-François Di Giorgio
Illustrations : Frédéric Genêt
Éditeur : Soleil
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Devenu samuraï, Takeo se sent de taille à affronter son passé…
Aux confins du Japon, se trame un terrible complot : le général Akuma, l’une des personnalités les plus influentes de l’Empire, semble décidé à trahir l’Empereur, à son unique profit. Pourtant, un terrible secret enchaîne les deux hommes : le XIIIe prophète.
De son côté, Takeo, samuraï, espère découvrir qui il est. Pourquoi a-t-il grandi dans un monastère ? Et pourquoi a-t-il été abandonné par son frère, il y a dix ans ? Sa quête l’immergera bientôt au cœur d’une incroyable tourmente, et il se verra finalement mêlé au sombre destin de l’Empire et du XIIIe Prophète…

Je ne sais pas trop quoi dire sur cette bande-dessinée, je cherche depuis une demi-heure et rien ne me vient.

Takeo est samouraï. Lui et son « compagnon » Shiro veulent se rendre sur l’île sans nom à la recherche de quelqu’un. Ils s’arrêtent dans le village de Guma, tombe sur un groupe d’hommes qui s’en prend à une famille coréenne, et défend les agressés. Pour le remercier, ils l’invitent à boire un coup. À la taverne, la petite Natsumi réussit à résoudre un casse-tête en libérant le cœur du prophète. Un exploit qui la met en danger : les hommes de Nobuo et d’Akuma se lancent à sa poursuite.

J’ai eu du mal à entrer dans l’histoire et à retenir les détails de la trame secondaire. Une fois que Takeo et Shiro rencontrent la famille de Natsumi, ç’a été plus simple. Je pense que le souci vient du fait qu’il y a beaucoup de mystère et peu d’os à ronger pour titiller ma curiosité, donc ça ne m’a pas donné plus envie que ça de découvrir les dessous de l’affaire.

Le character design est sympathique.
Takeo me fait penser sous bien des aspects à Wolverine (l’époque de Madripoor) et quand il se bat, il est aussi poseur que lui.
Natsumi et Kinu sont fort jolies et j’ai aimé m’attarder sur les planches où elles apparaissent.
Celui qui m’a saoulée, c’est Shiro. Il est un peu lourdingue.
Quant aux cavaliers qui les poursuivent, ils m’ont fait une forte impression lorsqu’ils quittent leur base. Ils sont classes et un brin effrayants.

Finalement, j’ai laissé tomber la rédaction de ma chronique pour la journée et quand j’ai repris, ça roulait tout seul et j’ai fini par trouver l’inspiration.
Je conclurai en disant que c’est un premier tome introductif que ce soit pour les personnages ou l’histoire principale aussi bien que secondaire.
Ça s’est laissé lire, et rapidement en plus. J’ai aimé ce premier tome, il faudra voir ce que donne la suite.

Momoko une enfance japonaise – Kotimi

Titre : Momoko une enfance japonaise
Auteur : Kotimi
Éditeur : Rue du Monde
Nombre de pages : 162
Quatrième de couverture : Huit histoires relatant l’enfance de l’auteure à Tokyo. Élevée dans une famille modeste avec sa sœur handicapée, elle évoque les jeux dans la rue, le marchand de poissons rouges, l’agitation du marché et la cérémonie du thé chez sa grand-mère.

Une amie m’a prêté cet album qu’elle avait emprunté pour son fils.
L’autrice nous raconte sa propre histoire et a choisi 8 histoires issues de son passé et qui l’ont marquée.

Mon inoubliable entrée en CP : Momoko doit faire sa rentrée au CP, malheureusement, des boutons de varicelle apparaissent et elle est contrainte de rester chez elle, mais elle nous partage ce qu’elle sait de ce premier jour de rentrée.
C’est l’occasion de découvrir la tradition des rentrées scolaires : la cérémonie, le premier jour d’école et surtout le matériel que les enfants reçoivent (brassard, chapeau, protection pour le cartable tout de couleur jaune, et la boîte de mathématiques qui a titillée ma curiosité).

Le dimanche où j’ai découvert papa : le papa de Momoko travaille beaucoup et ne la voit quasiment pas. Le dimanche, il va jouer au golf et ce jour-là, il emmène sa fille.
Je m’attendais à ce que le papa joue sur un green, comme on le voit souvent dans les séries américaines et pas du tout. C’était surprenant et chouette de découvrir ainsi ce sport.

La journée de monsieur Poissons Rouges : une tranche de vie de Momoko. Petit-déjeuner, visite d’un chat errant, cache-cache entre enfants et enfin la rencontre avec le vendeur de poissons rouges.
Une petite histoire sympathique qui nous plonge dans l’ambiance toute nippone avec le repas typique, le décor du terrain de jeu des enfants, et les fameux poissons rouges qu’on retrouve souvent dans les mangas lors de festivals d’été.

Minako, ma petite sœur : on découvre la vie avec Minako, cadette d’un an de Momoko, et qui souffre d’un retard.
Un sujet loin d’être évident à traiter pour des enfants, mais l’autrice a su en parler de manière simple.

La visite des parents à l’école : le titre du chapitre en dit long. La maman de Momoko vient avec Minako et cela ne se passe malheureusement pas bien.
C’est sympa de découvrir l’envers du décor : les parents doivent venir, tout est préparé à l’avance et répété en amont. Un chapitre qui rend aussi le personnage de Momoko plus attachant.

La cérémonie du thé chez ma grand-mère : une cérémonie très ritualisée au Japon, un peu long pour la petite Momoko.
Pour avoir déjà assisté à une cérémonie du thé, je sais que le rituel est strict, mais intéressant. On découvre les gestes que doit faire celui qui reçoit le thé, mais pas comment il est préparé… c’est dommage.

C’est l’heure du repas : ça se passe à l’école. On connaît tous les repas bento, mais dans cette histoire, il n’y en a pas. Le repas se prend dans les classes, les tables sont bougées. Et ce sont des élèves qui se déplacent avec les chariots de nourriture et qui servent.
Je savais que les élèves participaient au ménage, j’ignorais qu’il en allait de même pour le service cantine.

Ce jour de marché que je n’oublierai jamais : pendant que leur mère file faire des courses au milieu des étals du marché, Momoko et Minako doivent l’attendre devant l’échoppe du vendeur de taïyakis. Tandis que Momoko observe la fabrication des gâteaux poissons, sa sœur cadette se fait la malle.
Une petite histoire sympathique qui me rappelle des souvenirs personnels.

On termine cet album avec trois petites surprises, mignon mais sans plus.
J’ai trouvé cette lecture intéressante du point de vue du récit : un décor dépaysant, mais des histoires universelles d’enfants – chacun pourra s’y retrouver.
Le seul bémol en ce qui me concerne, ce sont les dessins. Un enfant de six ans aurait pu les faire – remarquez, c’est peut-être l’effet recherché afin que les enfants se reconnaissent dans ce style de dessin, ça rend peut-être les histoires plus authentiques pour eux, mais j’ai eu du mal.
J’ai bien aimé et j’ai passé un bon moment.