Queen Betsy, tome 01 : Vampire et célibataire – MaryJanice Davidson

vampire-et-celibataire-queen-betsy-tome-1Titre: Vampire et célibataire
Saga: Queen Betsy, tome 01
Auteur: MaryJanice Davidson
Éditeur: Milady
Format: Ebook
Nombre de pages: 337
Quatrième de couverture
: Elle voulait juste être la reine du bal…
Elle va devenir la reine des vampires !
À son réveil à la morgue, Betsy Taylor découvre qu’elle est un vampire. Même si sa nouvelle condition possède de nombreux avantages, elle a bien du mal à s’habituer à son régime à base de liquide. Et même si sa mère est ravie d’apprendre que la mort ne lui empêchera pas de lui rendre visite, ses nouveaux amis nocturnes, eux, ont la conviction ridicule qu’elle est la reine annoncée par la prophétie.

Je suis plus que partagée quant à cette lecture :
– d’un côté, j’ai trouvé que c’était très frais, loin d’être prise de tête ; ça m’a fait sourire, parfois même rire.
– de l’autre, l’héroïne m’a saoulée, je l’ai trouvée très conne et j’avais très envie de lui foutre des claques chaque fois qu’elle ouvrait la bouche et se montrait superficielle – et ça arrivait très souvent.
J’avoue que mon ressenti faisait constamment des montagnes russes en fonction de mon humeur du jour, de ma fatigue qui mettait mes nerfs à rude épreuve, et de ma patience du moment.

Je ne suis pas fan des personnages, ils sont stéréotypés à mort :
Betsy a tout de la blondasse grande, belle, folle de chaussure, pudibonde comme pas deux (mais ça ne l’empêche pas de zieuter une partie de jambe en l’air). Son amie Jennifer m’a laissé indifférente au même titre que Tina, Denis ou Marc le pote homosexuel.
Ne parlons pas du ténébreux beau gosse Sinclair et de son harem.

Entre le début du livre et la fin, il se passe peu de temps chronologiquement parlant (à peine plus d’une semaine). Betsy meurt, écrasée par une voiture, et se transforme en vampire – le comment du pourquoi, on le comprend assez vite et même bien avant son décès. On suit son périple qui devient rapidement un apprentissage des règles de non-vie qui régissent la société des buveurs de sang jusqu’à la lutte finale des dernières pages.
L’histoire ne casse pas trois pattes à un canard, de plus, elle est assez prévisible. Pas des masses de bons points.
Par contre, j’ai bien aimé le style d’écriture de l’auteure ; c’était amusant, ça se lit vite et bien.

Je n’ai pas pensé grand chose de cette lecture. Ça s’est laissé lire, sans plus.

Challenge - Coupe des 4 maisonsChallenge Coupe des 4 maisons :
3ème année : Dolores Ombrage – un livre de chick-lit et/ou à la couverture rose – 15 points

Sans forme – Gail Carriger

sans-forme-gail-carrigerTitre: Sans forme
Saga: Le protectorat de l’ombrelle, tome 2
Auteur: Gail Carriger
Éditeur: Le livre de poche
Collection: Orbit
Nombre de pages: 445
Quatrième de couverture: Un jour qu’elle se réveille de sa sieste, s’attendant à trouver son époux gentiment endormi à ses côtés comme tout loup-garou qui se respecte, elle le découvre hurlant à s’en faire exploser les poumons. Puis il disparaît sans explication… laissant Alexia seule aux prises avec un régiment de soldats non humains, une pléthore de fantômes exorcisés, et une reine Victoria qui n’est point amusée du tout.
Mais Alexia est toujours armée de sa fidèle ombrelle et des dernières tendances de la mode, sans oublier un arsenal de civilités cinglantes. Et même quand ses investigations pour retrouver son incontrôlable mari la conduisent en Écosse, le repaire des gilets les plus laids du monde, elle est prête !

En commençant ma lecture, j’ai eu un peu de mal à me plonger dans les premières pages principalement parce que, si je me souvenais très bien des grandes lignes du premier tome, j’avais oublié certains détails comme ce qu’était la fonction de muhjah par exemple. Du coup, ça m’a un peu ralenti, et j’ai du faire un sacré travail de mémoire.

Lorsque le second tome commence, on découvre qu’Alexia et Conall sont mariés depuis quelques mois et leur existence est bien rodée : cette ellipse n’est en rien problématique, l’auteure réussit parfaitement à insérer le lecteur dans cette nouvelle vie sans qu’il ne ressente un manque.
Les relations entre Lord et Lady Maccon sont quasiment identiques au premier tome et c’est juste du bonheur : je redoutais que cela ne change, qu’ils soient plus romantiques l’un envers l’autre – j’entends romantique dans le genre neuneu. A leur façon, ils ont un côté tendre mais conservent leur personnalité et n’hésitent pas de s’envoyer des piques dès que l’occasion se présente. J’ai juste un peu de mal avec les petits mots d’amour qu’ils se lancent : « femme ! », « mari ! », etc.

Contrairement au premier tome – oui, je compare régulièrement les volumes d’une même saga -, j’ai trouvé que l’enquête semblait bien plus simple, le lecteur reçoit beaucoup d’indices qui le lancent sur la voie des coupables ; par contre, Alexia est faible sur ce coup-là ! Elle a un sacré temps de retard ; de mon côté, je savais rapidement que l’épidémie d’humanisation avait un rapport étroit avec l’ancienne meute de Conall, que cela venait plutôt d’un objet que d’une maladie (ça aidait : l’hypothèse de la contagion n’était franchement pas plausible), etc.
Dans la case prévisibilité, il y a aussi la révélation finale à laquelle je m’attendais mais absolument pas à la réaction que cela a provoqué chez les différents personnages ; ça m’a laissée sans voix. J’ai grandement hâte de lire la suite.

Ce que j’aime dans cette série, hormis le caractère bien trempé d’Alexia (seul bémol, elle est réellement très froide… le stéréotype-même de l’anglaise), c’est que les héros ne sont pas figés dans une situation, ça évolue (par exemple, dans le premier, je ne m’attendais pas si vite au mariage, là, il en va de même pour le final.)
J’ai adoré cette lecture, j’ai passé un très bon moment et il m’était difficile de m’arrêter.

Challenge - Coupe des 4 maisonsChallenge Coupe des 4 maisons :
2ème année : Greyback – un livre de bit-lit – 10 points

La marque du fleuve – Mercy Thompson 6 – Patricia Briggs

Mercy Thompson, tome 6 - La marque du fleuveTitre: La marque du fleuve
Saga: Mercy Thompson, tome 6
Auteur: Patricia Briggs
Éditeur: Milady
Nombre de pages: 378
Quatrième de couverture:
Avec toutes leurs responsabilités, Mercy et Adam n’ont pas une minute à eux. Alors quand ils parviennent enfin à prendre quelques jours de vacances dans ce charmant camping au bord de la Columbia, ils n’ont qu’une idée en tête : être au calme et ensemble.Mais le repos est de courte durée pour les amoureux, car une menace rôde dans les eaux troubles du fleuve et Mercy est la seule à pouvoir la contrer.
Une mission qui pourrait bien jeter une lumière nouvelle sur les origines de la jeune femme…

Depuis le premier tome, je suis une grande fan de la saga Mercy Thompson. Chaque fois que je commence un nouveau tome, je le dévore rapidement, genre en trois ou quatre jours maximum. Là, il m’en a fallu six. Pour la première fois, c’est une déception, pour plusieurs raisons.

La première, et la moins dérangeante même si ça ralentit la lecture, est que, tout au long du récit, on trouve un nombre impressionnant de répétitions proches les unes des autres c’est-à-dire à deux ou trois lignes d’intervalle, des mots simples pourtant, facile à remplacer mais non… Je n’ai pas le souvenir qu’il y ait eu ce genre d’erreurs dans les précédents, ou peut-être n’y ai-je pas fait attention.

La seconde est que je me suis ennuyée.
Ce qui est étonnant vu que ça commence bien : on retrouve Mercy qui se décide enfin à rendre visite à Stefan – j’ai bien apprécié le retour du vampire, il a bien morflé et le changement est assez impressionnant. Ensuite, il se passe un événement marquant – oui, on évite les spoilers comme on peut – puis, elle part en vacances avec Adam… et à partir de là, ça prend du temps avant de démarrer. Et même quand je suis entrée davantage dans l’histoire et dans les événements, je n’ai pas trouvé cela passionnant.
Avec la couverture, on imagine aisément que le sujet va porter sur les légendes amérindiennes. Je dois bien avouer que je m’attendais à être transportée dans cet univers Merveilleux comme l’auteure a réussi à le faire pour celui des fae, des vampires ou des démons : nous plongeant dedans tout en nous laissant sur notre faim avec un certain nombre d’interrogation. Bref, des milieux loin d’être complets mais suffisamment étayés pour qu’on s’y retrouve.
En l’occurrence, j’ai trouvé que la plongée dans les légendes amérindiennes est très superficielle comme si l’auteure n’avait pas osé aller jusqu’au bout. On a bien une ébauche à la fin avec certains des esprits, mais c’est une partie relativement succincte.
Peut-être est-ce aussi dû à l’absence des personnages secondaires que j’aime beaucoup et qui ajoute une touche sympathique au récit.

Bref, je pensais passer un bon moment, ben non… malheureusement ce fut une déception.
Ce qui ne m’arrêtera pas pour lire les prochains, hein !

Challenge - Coupe des 4 maisonsChallenge Coupe des 4 maisons :
J’avais prévu de récupérer l’item Miroir à double sens – un roman éponyme
Finalement, je préfère valider l’item
7ème année : Filet du diable – un livre que vous pensiez aimer, mais qui est une déception – 60 points

Sans âme – Gail Carriger

Sans âme - Gail CarrigerTitre: Sans âme
Saga: Le protectorat de l’ombrelle, tome 1
Auteur: Gail Carriger
Format: E-book
Nombre de pages: 425
Quatrième de couverture: Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales. Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire et fille d’un père italien, mort. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui, défiant la plus élémentaire des politesses, ne lui avait pas été présenté. Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau et compliqué, Écossais et loup-garou à ses heures – est envoyé par la reine Victoria pour enquêter sur l’affaire. Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Découvrira-t-elle ce qui se trame réellement dans la bonne société londonienne ? Qui sont vraiment ses ennemis, et aiment-ils la tarte à la mélasse ?

J’ai vu tourner ce livre pendant un moment sur les blogs mais même si je trouvais la couverture sympathique, je n’avais pas osé tenter cette lecture. Cela fait un moment qu’une amie me parlait de la saga Le protectorat de l’ombrelle, qu’elle avait beaucoup aimé au passage, mais j’ignorais tout de cette série jusqu’à ce que je me penche dessus pour en savoir plus ; je me suis alors rendue compte que c’était ce livre, Sans âme. J’ai donc décidée de suivre son conseil et de lire ce premier volume en 2016 et j’en suis plus que ravie.

Je ne savais pas trop quoi en penser dans les premières pages pourtant, rapidement, le personnage d’Alexia Tarabotti m’a bien plue : elle est franche et ne mâche pas ses mots, elle a un côté fashion victime, une passion pour la mode et le bon goût vestimentaire tout aristocratique qui contrastent grandement avec sa façon d’être un peu brusque et son franc-parler. Je l’ai trouvée absolument géniale. Pour Lord Maccon, j’ai eu un peu plus de mal, son côté dominateur Alpha m’a un peu saoulée au début, je préférais nettement le professeur Lyall qui est plus calme, plus posé, moins rentre-dedans et qui a surtout un répondant tout sarcastique.
Finalement, la relation entre Alexia et le chef du BUR est à la fois particulière, étonnante et intéressante ; elle rend les personnages attachants, et l’histoire captivante. Et puis, ce que j’ai également apprécié, c’est que ça ne stagne pas, même si étonnamment, ça prend rapidement de l’ampleur après des années d’accointance distante et mouvementée.
J’ai également bien aimé le vampire Lord Akeldama, il est complètement barré, un original qui en sait long mais je ne m’étalerai pas sur le sujet.

En plus des personnages, le gros point fort de cette série est l’atmosphère. Ça se passe à l’ère victorienne, époque où la science fait ses premiers pas balbutiants… ce récit est emprunt d’un petit air de Steampunk sans que ce soit trop… J’ai trouvé ça parfait puisque du coup, ça conserve un brin de réalisme.

Bref, j’ai adoré ce premier tome. Lire la suite sera une obligation même si j’ignore encore quand mon emploi du temps me le permettra.

Le Grimoire d’Argent – Mercy Thompson 5 – Patricia Briggs

Mercy Thompson 5 - Le grimoire d'argentTitre: Le Grimoire d’Argent
Saga: Mercy Thompson, tome 5
Auteur: Patricia Briggs
Éditeur: Milady
Nombre de pages: 383
Quatrième de couverture:
Mercy ne cracherait pas sur quelques jours de vacances. Après avoir passé les derniers mois à tenter d’échapper aux griffes de la Reine des Vampires, elle découvre que le grimoire des faes est tombé dans de très mauvaises mains : les secrets qu’il renferme sont sur le point d’être révélés. Ce qui n’est pas du goût de tout le monde. Non contente de devoir régler cette crise majeure, Mercy a des problèmes personnels : sa maison a brûlé, son ami Samuel file un très mauvais coton et on lui reproche les dissensions apparues au sein de la meute. Elle va devoir faire preuve de la plus grande diplomatie… pas facile quand on est sous pression !

 Presque une année depuis ma lecture du précédent tome de Mercy Thompson. Bon sang ! J’avais presque oublié à quel point j’aimais cette saga ! Et cela fait du bien de commencer l’année avec un tel coup de cœur.

Le résumé de la quatrième de couverture n’est pas totalement exact : le fameux grimoire n’est pas tombé dans de mauvaises mains puisque c’est Mercy qui l’a en sa possession, emprunté dans un des tomes précédents au libraire Phin, ami de Tad le fils de Zee – oui, ça pourrait commencer à devenir compliqué, mais non, c’est relativement simple. Par contre, ce grimoire des faes est recherché par des gens mal intentionnés. Mais jusqu’à la moitié du bouquin, ce n’est pas cette crise majeure qui occupe l’héroïne : elle a bien d’autres chats à fouetter avec le mal être extrême de Samuel et les tensions au sein de la meute qui menace de faire éclater le groupe d’Adam.

Voilà, ça, c’est pour replacer l’histoire. Dans ce tome, l’atmosphère est un peu moins pesante que pour le précédent, ce qui est bien normal puisque les actes de Tim ont, certes, toujours laissé leur marque mais l’héroïne ne s’appesantit que peu dessus – en même temps, elle est trop occupée pour se laisser déprimer. On la retrouve un peu comme elle était avant ce drame : vive, avec du mordant autant que du répondant. Donc ça a fait un bien fou.
Quant à l’ambiance, l’auteure nous plonge davantage dans le monde des faes, ces créatures issues des contes de fées mais loin d’être comme on les connait. C’est super agréable parce que c’est un univers très complet et complexe : et surtout, Patricia Briggs n’a nullement besoin de s’appuyer sur des histoires existantes déjà, ça reste un background léger, elle parvient à renouveler ces êtres fabuleux en les plaçant et en les faisant évoluer dans notre monde.
On en apprend également davantage sur le passé de Bran et Samuel et j’ai trouvé la façon dont leur histoire est rapporté est super intéressant – même si, dans ce volume, le coloc de Mercy a eu tendance à m’énerver au début, je ne peux pas dire en quoi exactement, à moins de spoiler un bout d’histoire.

Bref, ça a été un coup de cœur pour ce cinquième tome : j’ai eu peu de temps au début pour avancer dans ce roman mais il est finalement tellement passionnant que j’en ai dévoré 70% dans la journée d’hier. En tout cas, je ne compte pas attendre une année de plus pour lire le sixième qui m’attend dans ma bibliothèque.