Titre: Sans forme
Saga: Le protectorat de l’ombrelle, tome 2
Auteur: Gail Carriger
Éditeur: Le livre de poche
Collection: Orbit
Nombre de pages: 445
Quatrième de couverture: Un jour qu’elle se réveille de sa sieste, s’attendant à trouver son époux gentiment endormi à ses côtés comme tout loup-garou qui se respecte, elle le découvre hurlant à s’en faire exploser les poumons. Puis il disparaît sans explication… laissant Alexia seule aux prises avec un régiment de soldats non humains, une pléthore de fantômes exorcisés, et une reine Victoria qui n’est point amusée du tout.
Mais Alexia est toujours armée de sa fidèle ombrelle et des dernières tendances de la mode, sans oublier un arsenal de civilités cinglantes. Et même quand ses investigations pour retrouver son incontrôlable mari la conduisent en Écosse, le repaire des gilets les plus laids du monde, elle est prête !
En commençant ma lecture, j’ai eu un peu de mal à me plonger dans les premières pages principalement parce que, si je me souvenais très bien des grandes lignes du premier tome, j’avais oublié certains détails comme ce qu’était la fonction de muhjah par exemple. Du coup, ça m’a un peu ralenti, et j’ai du faire un sacré travail de mémoire.
Lorsque le second tome commence, on découvre qu’Alexia et Conall sont mariés depuis quelques mois et leur existence est bien rodée : cette ellipse n’est en rien problématique, l’auteure réussit parfaitement à insérer le lecteur dans cette nouvelle vie sans qu’il ne ressente un manque.
Les relations entre Lord et Lady Maccon sont quasiment identiques au premier tome et c’est juste du bonheur : je redoutais que cela ne change, qu’ils soient plus romantiques l’un envers l’autre – j’entends romantique dans le genre neuneu. A leur façon, ils ont un côté tendre mais conservent leur personnalité et n’hésitent pas de s’envoyer des piques dès que l’occasion se présente. J’ai juste un peu de mal avec les petits mots d’amour qu’ils se lancent : « femme ! », « mari ! », etc.
Contrairement au premier tome – oui, je compare régulièrement les volumes d’une même saga -, j’ai trouvé que l’enquête semblait bien plus simple, le lecteur reçoit beaucoup d’indices qui le lancent sur la voie des coupables ; par contre, Alexia est faible sur ce coup-là ! Elle a un sacré temps de retard ; de mon côté, je savais rapidement que l’épidémie d’humanisation avait un rapport étroit avec l’ancienne meute de Conall, que cela venait plutôt d’un objet que d’une maladie (ça aidait : l’hypothèse de la contagion n’était franchement pas plausible), etc.
Dans la case prévisibilité, il y a aussi la révélation finale à laquelle je m’attendais mais absolument pas à la réaction que cela a provoqué chez les différents personnages ; ça m’a laissée sans voix. J’ai grandement hâte de lire la suite.
Ce que j’aime dans cette série, hormis le caractère bien trempé d’Alexia (seul bémol, elle est réellement très froide… le stéréotype-même de l’anglaise), c’est que les héros ne sont pas figés dans une situation, ça évolue (par exemple, dans le premier, je ne m’attendais pas si vite au mariage, là, il en va de même pour le final.)
J’ai adoré cette lecture, j’ai passé un très bon moment et il m’était difficile de m’arrêter.
Challenge Coupe des 4 maisons :
2ème année : Greyback – un livre de bit-lit – 10 points