Harmony, tome 1 : Memento – Mathieu Reynès

Titre: Memento
Saga: Harmony, tome 1
Auteur: Mathieu Reynès
Éditeur: Dupuis
Nombre de pages: 56
Résumé: Lorsque la jeune Harmony se réveille, amnésique, dans une cave inconnue, elle ne dispose que de peu d’informations pour comprendre sa situation : le nom de son logeur, de mystérieuses voix dans sa tête et un don nouveau pour la télékinésie.
Mais il va falloir que la mémoire de l’adolescente se débloque et que tout lui revienne enfin (ses pouvoirs, sa relation avec son hôte, l’existence des autres enfants, le camp d’entraînement) pour contrer les forces de l’armée, déjà à sa recherche. Beaucoup de questions restent en suspens, et le combat ne fait que commencer…
Dans cette nouvelle saga fantastique, Mathieu Reynès nous entraîne dans un univers entre réalité scientifique et croyances ancestrales, pour une aventure pleine de rebondissements !

J’ai pu découvrir cette bande-dessinée grâce à Masse Critique Babelio. Je tiens donc à remercier Babelio ainsi que Dupuis pour leur confiance.

Ce premier tome est vraiment un tome d’introduction. Il ne s’y passe pas grand chose si on exclut les deux premières pages et les cinq dernières. On découvre une jeune fille enfermée dans une cave qui se réveille. Très vite, son geôlier entre en scène mais si sa carrure est impressionnante, il ne semble pas menaçant. Assez rapidement, elle devine son nom : Harmony, et cela grâce aux voix qu’elle entend dans sa tête. Elle fait semblant de prendre ses cachets et ses pouvoirs se réveillent – ce n’est pas un véritable spoil, la couverture en dit tout aussi long.
Bref, l’histoire ne casse pas trois pattes à un canard, on sent bien que c’est encore une histoire de manipulation en laboratoire – un truc genre Akira, Dark Angel ou le Caméléon – ce que nous confirme un peu la quatrième de couverture que je n’ai sciemment pas recopié cette fois. Cependant, le prologue nous laisse deviner qu’il doit y avoir autre chose derrière mais dans ce premier tome, on n’en sait pas davantage.

Je n’arrive pas à me décider quant au character design : me plait-il ou pas ? Une grosse tête, un corps fin, un mélange entre comics pour enfants et manga. Parfois, certaines planches sont réussies, d’autres pas (heureusement, elles sont rares). Parfois, Harmony a des airs de Buffy, d’autres fois de Zorya (dans l’épée de cristal de Crisse et Goupil) et des fois des airs d’elle-même. Bref, tout ça est assez perturbant.
J’ai bien aimé les décors et notamment les petits détails. Les couleurs m’ont également bien plu.

En ce qui me concerne, le gros plus de cette BD, qui la rend à part et qui fait que je l’ai bien apprécié, c’est la bande musicale qui va avec. On peut l’écouter gratuitement ici. Les morceaux sont séparés en fonction des pages. Il y en a 10. Dans l’ensemble, elles sont relativement bien goupillée niveau timing, peut-être deux ou trois qui étaient trop longues ou trop courtes, mais rien de dramatique. Ça met bien dans l’ambiance et elles sont agréables à entendre, en lisant ou même en dehors.

J’ai bien aimé dans l’ensemble même si je trouve dommage que ça n’ait pas avancé un peu plus ou qu’on n’ait pas eu davantage d’indices donnant envie de connaître la suite.

Sisters Red – Jackson Pearce

sisters-redTitre: Sisters Red
Auteur: Jackson Pearce
Éditeur: Le livre de poche jeunesse
Nombre de pages: 428
Quatrième de couverture: Scarlett March ne vit que pour chasser les Fenris, les loup-garous sanguinaires qui ont attaqué sa famille sept ans plus tôt et marqué à jamais son visage. Ce jour-là, Scarlett a sauvé sa sœur Rosie, qu’elle protège depuis. Mais si Scarlett est une guerrière, Rosie rêve d’une existence plus facile, où les loups ne rôderaient pas dans le noir et où elle serait libre. Jusqu’au jour où Rosie tombe amoureuse de Silas, le seul à connaître le secret des sœurs March. Silas voudrait offrir à Rosie la vie normale qu’elle désire. Mais peut-elle abandonner Scarlett et la traque des Fenris ?

J’aime beaucoup la couverture, je la trouve très jolie – je pourrais d’ailleurs passer des heures à la regarder sans me lasser.
Ce roman est un conte revisité du chaperon rouge.
Le début sonne tout à fait ainsi, du moins dans l’atmosphère – l’auteur a cependant pris la liberté de développer deux personnages féminins ce qui n’est nullement dérangeant : deux sœurs, l’une défigurée par les Fenris du nom de Scarlett, ce qui a stimulé sa rage et son besoin de chasse et l’autre plus jeune, mignonne qui n’est pas aussi attachée au désir de se débarrasser des loups.
J’ai adoré les cent cinquante premières pages lorsqu’on découvre les héroïnes dans un milieu connu : le village d’Ellison et le cottage dans lequel elles vivent. Ça avait vraiment un fort côté petit chaperon rouge ce qui était particulièrement plaisant.

Malheureusement, ça ne dure pas. Elles décident avec leur comparse Silas de se rendre à Atlanta, grande ville qu’elles ne connaissent pas et où elles n’ont aucun contact, dans le but de traquer les meutes de Fenris qui s’y rassemblent… Euh… comment dire ? Ça ne semble pas être une bonne idée… Et à partir de là, c’est devenu chiant !
Les loups sont là pour trouver le Potentiel dont nos héros ne connaissent rien, ils ignorent même comment les Fenris se transforment. En surprenant une conversation, ils se lancent dans la recherche d’un probable potentiel – c’était tellement passionnant que je n’arrive plus à me rappeler comment cela les mène jusqu’à la rubrique nécrologique : un ado de quatorze ans qui serait déjà un Fenris puisqu’il se fait remarquer par ses frasques violentes et qui aurait été enterré en petit comité (passons cela, ça n’a aucun intérêt)… mouais, enfin le Potentiel n’est pas censé être un futur loup ? Donc il y a toute une explication abracadabrante, assez incompréhensible (j’ai relu certains passages à plusieurs reprises pour être sûre de bien comprendre) et totalement incohérente par rapport à ce qu’on en apprend dans les pages précédentes.
Puis, l’auteur fait un tour des superstitions par le biais de Rosie (les vampires, les fantômes, les septièmes fils, etc.)… et là… l’évidence m’a sauté aux yeux ! J’ai su comment les Fenris étaient choisis, et qui était le Potentiel. Du coup, l’histoire perd tout son charme pour n’être que prévisibilité…

Bref, c’est une grosse déception. Si le début m’a emballée au point de lire très rapidement les cent cinquante premières pages, les suivantes ont juste été laborieuses. Je suis soulagée que ce soit terminé.

Challenge - Coupe des 4 maisonsChallenge Coupe des 4 maisons :
1ère année : Maisons de Poudlard – un livre aux couleurs de ta maison (Gryffondor : rouge) – 5 points

L’appel des étoiles – Ken Follett

lappel-des-etoilesTitre: L’appel des étoiles
Auteur: Ken Follett
Éditeur: Robert Laffont
Collection: R Jeunesse
Nombre de pages: 120
Quatrième de couverture: Les jumeaux Price en ont assez de devoir s’occuper de leur petit cousin enquiquinant. L’été promet d’être long. Mais un oncle sorti de nulle part leur propose bientôt des vacances inoubliables à l’autre bout de la galaxie…

J’ai découvert ce roman jeunesse grâce à Masse Critique Babelio que je remercie grandement, ainsi que les éditions Robert Laffont pour la confiance qu’ils ont placée en moi.
Je ne savais pas trop si je pouvais le lire avec ma fille jusqu’à ce que je lise le petit mot de Ken Follett en première page qui invite le lecteur à partager cette histoire avec ses enfants. On s’est donc lancée et ça a été une bonne chose parce que la puce a adoré, pourtant, il n’y a pas des masses d’action dans l’histoire.

On suit trois enfants, les jumeaux Ricky et Helen ainsi que leur plus jeune cousin Bouly. Ils rencontrent leur oncle Grégorien qu’ils ne connaissent pas encore et vont passer quelques jours dans sa ferme, histoire de libérer leur chambre – je vais éviter de tout vous raconter, j’en dévoile suffisamment ainsi. Il s’avère que ce fameux parent les mène dans une autre galaxie afin qu’ils les aident à régler un conflit. Bon, j’ai trouvé que ce détail était plutôt abracadabrant, difficile de croire que des enfants aient été choisis pour ce rôle, ils sont jeunes et loin d’être suffisamment mûrs, et ce, même si Grégorien bidouille un truc qui les change irrémédiablement.
Finalement, ça fonctionne bien. Et le récit est si bien construit que c’est cohérent malgré toutes les appréhensions que la situation soulevait. J’avoue que je me suis presque sentie conne face à Ricky, je n’ai pas compris ce qui se passait jusqu’à ce qu’il révèle le fin mot de l’histoire et pourtant, je me suis triturée les méninges, mais rien… D’ailleurs, il est le véritable héros de l’histoire, les autres font un peu potiches à côté, surtout Bouly qui ne sert pas à grand chose ni avant ni après leur arrivée sur Palassan.

Ma puce a adoré et elle était dégoûtée quand on devait arrêter la lecture sous prétexte de l’heure tardive.
En ce qui me concerne, j’ai bien aimé, ça avait de légers accents de Doctor Who en bien plus gentillet, bien sûr – c’est surtout la conclusion qui m’y a fait penser.

Le collège Lovecraft, tome 1 : Professeur Gargouille – Charles Gilman

college-lovecraft-le-professeur-gargouilleTitre: Professeur Gargouille
Saga: Le collège Lovecraft, tome 1
Auteur: Charles Gilman
Éditeur: Bayard Jeunesse
Nombre de pages: 173
Quatrième de couverture: C’est la rentrée au collège Lovecraft. Mattéo ne connaît que Glenn Torkells, son ennemi. A peine arrivé, des choses inquiétantes se produisent. Il trouve un vieux grimoire écrit dans une langue inconnue. Deux filles de la classe disparaissent. Mattéo découvre des portails menant vers un monde parallèle…

La première chose qui saute aux yeux quand on regarde ce livre, c’est indéniablement la couverture. Vu comme ça, vous me direz qu’elle ne paie pas de mine, pourtant, selon qu’on la regarde d’un sens ou dans l’autre la tête du professeur Gargouille change : elle est soit humaine, soit monstrueuse (un petit aperçu ci-dessous).
Ajoutons qu’elle est semi-rigide, mais seulement d’un côté, ce qui rend la lecture délicate au début : j’ai eu peur de l’abîmer en l’ouvrant trop grand.

C’est un livre qui s’est lu très vite. La mise en place est un peu longue, mais ce n’est pas particulièrement choquant. Je dirais même que c’est bien normal puisqu’il fallait présenter les personnages – enfin surtout Mattéo et Glenn puisqu’ils ne connaissent personne d’autre dans ce tout nouveau collège – et il fallait également découvrir l’école, en quoi sa construction était nécessaire de par sa modernité, les matériaux utilisés, etc.
professeur-gargouille-2-versionsMatteo est sympathique mais sans plus, c’est un gamin effacé, il est gentillet et manque foncièrement de courage face au tyran qu’est Glenn – même lorsqu’un des professeurs s’en rend compte, il n’ose pas le dire.
J’ai bien aimé Karina au début surtout, malheureusement, on ne la voit pas des masses.
Inutile de m’étendre sur Glenn, son sort était un peu couru d’avance.
Quant aux autres, ce n’est pas leur vague apparition qui me permet de développer le sujet.

L’histoire en elle-même n’est pas super originale mais elle a le mérite de ne pas être plus prévisible que cela. Pas de grosses surprises mais pas de déception non plus.
Ça s’est bien lu et dans les derniers chapitres, ma fille a même insisté pour qu’on continue la lecture mais il était bien trop tard. Elle a aimé mais a trouvé que cela manquait d’action – de mon côté, je dirais plutôt que ça manquait de rythme.

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3ème année : Champs de citrouilles – un livre terminé le jour d’Halloween – 15 points

Miss Peregrine et les enfants particuliers, tome 1 – Ransom Riggs

miss-peregrine-et-les-enfants-particuliersTitre: Miss Peregrine et les enfants particuliers, tome 1
Auteur: Ransom Riggs
Éditeur: Bayard
Nombre de pages: 432
Quatrième de couverture
: Jacob Portman, 16 ans, écoute depuis son enfance les récits fabuleux de son grand-père. Ce dernier, un juif polonais, a passé un partie de sa vie sur une minuscule île du pays de Galles, où ses parents l’avaient envoyé pour le protéger de la menace nazie. Le jeune Abe Portman y a été recueilli par Miss Peregrine Faucon, la directrice d’un orphelinat pour enfants « particuliers ». Selon ses dires, Abe y côtoyait une ribambelle d’enfants doués de capacités surnaturelles, censées les protéger des « Monstres ».
Un soir, Jacob trouve son grand-père mortellement blessé par une créature qui s’enfuit sous ses yeux. Bouleversé, Jacob part en quête de vérité sur l’île si chère à son grand-père. En découvrant le pensionnat en ruines, il n’a plus aucun doute : les enfants particuliers ont réellement existé. Mais étaient-ils dangereux ? Pourquoi vivaient-ils ainsi reclus, cachés de tous ? Et s’ils étaient toujours en vie, aussi étrange que cela paraisse… 

Je suis loin d’être fan de la couverture, je la trouvais trop colorée, et puis, c’est dommage d’y retrouver les personnages du film alors que la couverture initiale en noir et blanc était si jolie. C’est probablement ce qui m’a fait hésiter à le prendre.
Finalement, quand je l’ai commencé, je me suis rapidement rendue compte que ce n’était qu’une sur-couverture et qu’en-dessous se cachait celle que j’aimais tant. (cf ci-dessous)

ce-qui-se-cache-sous-miss-peregrine
J’en avais entendu beaucoup de bien et je n’ai pas été déçue.
Dans un premier temps, ce qui saute aux yeux, c’est la typographie choisie, elle est aérée et les interlignes sont larges ce que j’ai beaucoup aimé. Il en va de même pour le numéro des pages et le petit design séparatif qui les entoure. Ça rend la lecture très agréable.
De plus, le récit est jonché de vieilles photographies, un peu comme dans celles qu’on pourrait trouver lors de foires aux monstres. D’ailleurs, je m’attendais un peu à une ambiance du genre (comme dans la série la caravane de l’étrange). L’histoire laisse entrevoir qu’à une époque ce fut probablement le cas, mais Jacob vient d’une ère bien trop moderne. Dommage.

Mais cela ne m’a pas empêchée d’en apprécier le roman.
Les personnages sont sympathiques et attachants même lorsque les enfants particuliers s’en prennent à Jacob.
miss-peregrine-et-les-enfants-particulier-tome-1-p142Par contre, je n’ai pas aimé la façon dont l’auteur amène son héros ou le narrateur à se poser des questions sur les estres ou la boucle : il utilise Enoch qui balance des bribes d’informations puis bizarrement, il s’arrête parce qu’il n’a pas le droit de révéler la vérité au petit nouveau – ben alors tais-toi ! On a droit à ça sur tout un chapitre (oui, j’ai bloqué sur celui-là) mais si tu ne peux rien divulguer, ta gueule ! Ça m’a prodigieusement énervée, il y avait pourtant une façon simple et surtout plus subtile de nous lancer sur les méchants : quand Emma a fait prisonnier Jacob en le prenant pour un estre, ça aurait pu être le point de départ surtout qu’elle a clairement énoncé le nom de la créature, mais non… au lieu de ça, on se tape Enoch et ses demi-mots !
C’est le seul bémol que je mets.

J’ai adoré cette lecture, j’ai passé un excellent moment, j’ai hâte de lire le second tome et de voir ce que l’auteur nous réserve.

Challenge - Coupe des 4 maisonsChallenge Coupe des 4 maisons :
1ère année : Plume à papote un livre dont tu entends parler depuis longtemps – 5 points

Challenge LEAF Le Manège de PsylookChallenge LEAF : 14/50