Sorceline, tome 3 : Au cœur de mes zoorigines – Sylvia Douyé & Paola Antista

Titre : Au cœur de mes zoorigines
Saga : Sorceline, tome 3
Scénario : Sylvia Douyé
Illustrations : Paola Antista
Éditeur : Vents d’ouest
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Maintenant que tout le monde sait enfin qui transformait les êtres vivants en statues de verre, on se demande bien comment le coupable a procédé. Tandis que Willa tente d’éclaircir les zones d’ombres qui planent encore au-dessus de ce mystère, Sorceline part à la conquête de ses origines en cherchant à découvrir d’où vient cet étrange animal qu’elle est la seule à voir. Malgré tout, il faut aussi s’occuper des créatures en détresse. Justement, l’arrivée d’un nouveau malade et la découverte de sa véritable nature vont jeter un voile trouble sur la ténébreuse île de Vorn…

Bon, j’avais bien dit que je n’arriverais pas à tenir et que je n’attendrais pas avant de lire le troisième tome. Voilà, donc j’ai craqué cet après-midi !

On avait découvert que finalement, ce n’était pas Sorceline la responsable de la métamorphose de ses camarades en verre, mais plutôt Alcide. En ce qui me concerne, quelque chose ne collait pas avec cette version et je tablais plutôt pour un autre coupable.
La question se pose toujours sur les origines de Sorceline, heureusement ce point est en partie réglé à la fin et la révélation est de taille ! Notre héroïne s’interroge également sur sa santé mentale… bien normal quand on voit une créature que personne d’autre ne ne peut voir.

Certains points sont prévisibles mais comme c’était cohérent et bien amené, ça ne m’a pas dérangé. On a pas mal de révélations qui m’ont surprise, dommage qu’on n’ait pas encore droit au fin mot de l’histoire… espérons que ce soit dans le prochain.
Pour les personnages, si Tara continue à me gonfler, j’ai bien apprécié Arlène dont les talents se révèlent progressivement, son comportement a aussi changé et elle s’avère plus sympathique que dans le premier.

Pour les dessins, je les ai trouvés moins beaux et moins travaillés que dans le second tome… c’était un peu semblable au premier tome, du moins en ce qui concerne le character design des personnages (les yeux pas forcément symétriques, moins de détails dans les traits du visage, etc). Les couleurs sont tout aussi féériques que dans le précédent.. Du coup, je me suis davantage concentrée sur le récit que sur les illustrations.

J’ai aimé ce troisième tome et j’espère que je trouverai le quatrième la prochaine fois que j’irai à la médiathèque fin décembre.

Sorceline, tome 2 : La fille qui aimait les animonstres – Sylvia Douyé & Paola Antista

Titre : La fille qui aimait les animonstres
Saga : Sorceline, tome 2
Scénario : Sylvia Douyé
Illustrations : Paola Antista
Éditeur : Vents d’ouest
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Les élèves poursuivent leur stage de fantasticologie chez le professeur Archibald Balzar. Mais Sorceline est rongée par la culpabilité. En effet, comme elle pense être responsable des disparitions de ses camarades, elle peine à se concentrer en classe et perd toutes ses capacités. Il lui est alors de plus en plus difficile de cacher ses états d’âme surtout face à Alcide qui est un peu trop prévenant, Willa, trop curieuse, ou Mérode… décidément très étrange. Pourtant Sorceline n’est pas la seule à faire des cachotteries. Et d’ailleurs quand sonnera l’heure des révélations, personne ne sera épargné par la stupéfaction !

Quand j’ai vu le tome deux et trois de Sorceline à la médiathèque, je n’ai pas hésité un seul instant à les emprunter, parce que ça fait des mois que je zieutais la série et jusqu’à présent, je n’avais jamais vu plus d’un tome à la fois.

À la fin du premier tome, Sorceline est persuadée que c’est elle qui est responsable de la transformation de ses camarades en verre… une conclusion logique : chaque fois qu’elle a maudit quelqu’un, le terrible sort l’a frappé. Le seul à connaître cet atroce secret, c’est Mérode ce qui déplaît autant à Alcide qu’à Willa (mais pas pour les mêmes raisons).
Dans ce second tome, l’énigme fantastocologique qui accapare le professeur Balzar et ses stagiaires est celle d’un bébé dragon que les gentilles Lullabis ont attaqué. Étrange comportement…

J’avais adoré le premier tome, mais celui-ci est encore mieux. Les stagiaires ne sont plus que quatre et c’est appréciable parce qu’on a le temps de les découvrir eux et leurs talents secrets, de suivre leurs échanges et de les apprécier… ou pas.
L’histoire est prenante et j’ai eu la bonne idée de la lire d’une traite, donc pas de frustration… que du bonheur. Je ne pensais pas que le récit prendrait cette tournure, ni que le second tome serait mieux que le premier, pourtant, c’est le cas.

Les illustrations sont superbes, les couleurs harmonieuses. Les décors et les créatures fabuleuses sont magnifiquement dessinés. Je suis super enthousiaste, mais c’est parce que j’ai pris un plaisir énorme à m’arrêter sur chaque planche et à contempler les dessins.

C’est un coup de cœur pour cette lecture et je suis ravie de pouvoir lire rapidement le tome suivant.

L’école des mauvais méchants, tome 1 – Stephanie S. Sanders

Titre : L’école des mauvais méchants, tome 1
Auteur : Stephanie S. Sanders
Éditeur : Nathan
Nombre de pages : 253
Quatrième de couverture : Être méchants ça s’apprend!
Élève : Rune Drexler
Niveau : Fourbe
Vous devrez exécuter les tâches ci-dessous en une semaine, soit sept jours, à partir de la nuit de la pleine lune :
1. Kidnapper une princesse.
2. Voler un bébé.
3. Trouver un homme de main et en faire votre esclave.
4. Renverser un royaume et placer sur le trône le souverain de votre choix.
Si vous étiez amené à échouer, ne serait-ce que dans une de ces missions, vous vous verriez aussitôt exclu du Centre de Redressement pour Méchants Récalcitrants. Si vous réussissez, vous accéderez au grade de Félon.
Vous avez le droit de choisir deux conspirateurs pour comploter avec vous.

Pour ce roman, c’est surtout la couverture qui m’a attirée et m’intriguait. Et puis les personnages qui sont dessus ont la classe… enfin pas tous, mais la majorité. Bref, ça me donnait bien envie de découvrir  cette lecture, même si le titre “mauvais méchants” me faisait tiquer et est beaucoup moins parlant que l’ancien nom de l’école : centre de redressement pour méchants récalcitrants.

Ceux qui sont envoyés dans ce pensionnat sont les rejetons de méchants célèbres (Dracula, le grand Méchant Loup, etc.), sauf qu’ils sont trop gentils ou une honte pour leur famille : Jez la vampire préfère siroter du chocolat que du sang, Désiré est le fils de la sorcière d’Hansel et Gretel mais il est nul comme sorcier et ne sait qu’enchanter des pâtisseries, pour ne citer qu’eux.
Le héros, Rune Drexler, est le fils du directeur de l’école. Il est trop serviable et cela fâche son père au point que ce dernier monte un stratagème pour se débarrasser de son boulet de gamin. Il lui donne un complot à réaliser : il a sept jours pour le réaliser et quand on voit les quatre tâches qui lui échoient, on se dit qu’il fait vraiment tout pour le virer de sa vie.
Rune peut être aidé par deux co-comploteurs et ils doivent : voler un bébé, s’allier un homme de main, kidnapper une princesse et renverser un royaume. Autant dire qu’en si peu de temps, c’est mission impossible.
Sauf que là, du début à la fin, ils ont une chance monumentale ! Tout se goupille trop bien, du coup ce n’est pas très amusant et la conclusion de chaque mission est prévisible. C’est un peu dommage.

Malgré ça, j‘ai passé un très bon moment, ça se lit très vite et c’était un plaisir de découvrir l’univers. C’était surprenant dans le sens où la tournure que prennent les événements est étonnante… je ne peux malheureusement pas en dire plus sans spoiler.
J’ai relativement bien aimé les personnages, surtout le cynocéphale que j’ai trouvé touchant et un brin marrant.
Je ne sais pas trop quoi penser des autres : je crois que Jez m’a saoulée avec sa jalousie maladive, Loup n’est pas assez présent pour que je puisse m’en faire une idée, Rune m’a laissée indifférente, je suis partagée quant à Désiré.
Le seul bémol pour moi est que c’est trop gentillet. Avec des méchants dans l’histoire, même récalcitrants, je m’attendais à un peu de fourberie… même les adversaires de Rune et son groupe sont nuls à chier ! C’est un peu lamentable.

Malgré ça, j’ai aimé cette lecture et je lirai assurément le second pour voir si nos héros sont moins mauvais.

 

ABC Imaginaire 2021 – lettre S :
24/26

 

Coupe des 4 maisons :
Felix Felicis (chasse aux potions) – l’autrice a la même initiale pour son prénom et son nom40 points

Cold Winter Challenge :
Magie de Noël
– Danse de la fée dragée (fée, univers onirique, fantasy, fantastique)

Klaw, tome 09 : Panique à Détroit – Antoine Ozanam & Joël Jurion

Titre : Panique à Détroit
Saga : Klaw, tome 09
Scénario : Antoine Ozanam
Illustrations : Joël Jurion
Éditeur : Le Lombard
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : On se souvient tous avec une précision étonnante de l’instant qui a précédé un grand bouleversement dans nos vies. L’instant où tout a basculé. Pour Ange, « l’impact » qui détruisit la moitié de Detroit est lié à jamais à sa rencontre avec l’Archiviste, cet inconnu qui semble pourtant tout connaître de l’univers des Dizhis.

J’avoue que je n’étais pas très motivée pour lire ce neuvième tome, mais c’est normal puisque je n’avais pas aimé le huitième. Mais heureusement, dès les premières pages, ça pète et ça m’a donné envie de découvrir ce numéro.
Bon, la première page, ça n’a pas été ça : on débute avec une ellipse, mais sans que ce ne soit précisé ce qui m’a fait douter : “était-ce bien le 8 que j’ai lu précédemment ?”

Cette fois encore, ça part dans tous les sens, pourtant tous les dizhis prennent la même direction : celle de Détroit, ville où s’est réfugié Ange et qui est détruite par… un éclair, un rayon… on ne sait pas trop, du moins au début.
Notre héros s’en prend, une fois de plus, plein la tronche et c’est l’Archiviste qui le sort des décombres. Si vous voulez savoir qui est ce nouveau personnage, il faudra lire ce neuvième tome. En tout cas, j’ai bien aimé les passages où il est et je ne peux m’empêcher de me demander dans quel camp il est… après tout, cela fait un petit moment que chaque dizhi finit par trahir le groupe qu’il a choisi d’aider pour son petit profit personnel, alors pourquoi ne serait-il pas aussi égoïste ?
Paula tient à nouveau une place plus importante… avec de la chance, elle est en train de terminer sa crise d’adolescente – oui, elle m’a un peu saoulée depuis qu’elle a larguée June blessée et son père.

J’ai aimé le scénario, ça bouge bien et on n’a pas le temps de s’ennuyer. J’ai pris plaisir à passer d’un personnage à l’autre, de tous les voir converger dans la même direction.
Les dessins sont chouettes, et m’ont bien plu dans ce neuvième tome, alors que ce n’était pas forcément le cas dans les deux précédents.
Je n’ai plus grand-chose à dire : j’ai bien aimé cette lecture qui clôture le troisième cycle et je me demande comment va tourner la suite.

Les pierres du cauchemar, tome 1 – Dooms, Sora & Dreamy

Titre : Les pierres du cauchemar, tome 1
Scénario : Dooms & Sora
Illustrations : Dreamy
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Les youtubeurs Dooms et Sora se retrouvent prisonniers de la malédiction des Pierres du Cauchemar…
Dooms et Sora n’avaient pas prévu d’être projetés à travers les dimensions, mais c’est pourtant bien ce qui est arrivé. Peut-être auraient-ils dû se méfier en ouvrant ce vieux coffre déterré dans les bois… Mais la question n’est plus là. Les pierres magiques qu’il contenait les ont téléportés dans un monde parallèle. Embarqués dans la découverte de cet autre univers à la fois fascinant et flippant, ils n’ont qu’un seul objectif : trouver comment rentrer chez eux. Pour cela, ils seront obligés d’explorer d’étranges endroits qui portent des noms familiers : Instadram, Ouiquipedya, Wishneyland… Que vont-ils découvrir et surtout vont-ils pouvoir retrouver le chemin de leur réalité ?
Ce récit drôle et captivant, sublimé par la dessinatrice Dreamy dans un style manga, séduira autant les trois millions d’abonnés de Dooms et Sora que tous les amateurs d’aventures fantastiques délirantes.

Cette bande-dessinée est sortie en juin et elle a fait un carton ! Au point qu’au bout de quelques jours seulement, on ne la trouvait plus nulle part. Je l’ai achetée pour ma fille : elle suit les youtubeurs Dooms et Sora et ils ont pas mal teasé la sortie des pierres du cauchemar.

Sora et Dooms se rendent au parc afin de promener leurs chiens qui déterrent un coffre. Ils emmènent le trésor chez eux et quand ils l’ouvrent des pierres volantes font apparaître un portail et nos héros sont projetés dans un monde parallèle où internet (et surtout les réseaux sociaux) semble être la vie réelle : ainsi, Médissimo apparaît à chaque bobo et écoute les symptômes pour conclure par une erreur de diagnostique ; Gougueule redirige nos héros vers les lieux qui les aideront à sortir de là puisque leur but est quand même de rentrer chez eux ; Ouiquipedya est une bibliothèque, etc.

J’ai bien aimé le principe du monde virtuel détourné, les jeux de mots sur les noms de sites m’ont fait sourire. Pour moi, ce qui pêche, ce sont les transitions : je les ai trouvées abruptes et maladroites.
Je n’ai pas non plus accroché à la relation entre Sora et Dooms : on sent qu’il y a une complicité entre eux, ils se taquinent (plus ou moins violemment) à tout bout de champ, du coup ça perd un peu de naturel. Il est probable que lorsqu’on connaît les youtubeurs, ça paraisse normal, mais c’est pas mon cas, donc c’était too much.
Les dessins sont sympathiques, j’ai surtout aimé les grimaces que font les personnages et surtout leur transformation en chibi. Pas grand-chose de plus à en dire.

En conclusion, de mon côté ça s’est laissé lire sans plus.
Par contre, ma fille a adoré et elle lira assurément le prochain tome quand il sera paru.