Les Royaumes invisibles, tome 1 : La Princesse maudite – Julie Kagawa

Titre : La Princesse maudite
Saga : Les Royaumes invisibles, tome 1
Auteur : Julie Kagawa
Éditeur : Harlequin
Nombre de pages : 412
Quatrième de couverture : Ethan a disparu… A la veille de son seizième anniversaire, Meghan découvre qu’on a enlevé son petit frère. Dans le même temps, elle apprend qu’elle est une fille fée, la princesse maudite d’un royaume invisible dont il lui faut franchir la porte si elle veut retrouver Ethan. Prête à tout, Meghan accepte de passer de l’autre côté du miroir au risque de sa vie. Et, sitôt transportée dans la forêt magique, elle voit se dresser en travers de sa route le prince Ash, le plus dangereux des êtres dangereux qui peuplent les royaumes invisibles…

Cette lecture m’a paru ne pas finir. J’étais en vacances cette semaine donc j’avais prévu du temps pour lire, mais je n’ai pas réussi à avancer… ce qui est étonnant parce que l’histoire me plaisait bien.
Bon, OK, le début n’est pas terrible : Meghan vit dans les bois avec sa mère, son beau-père et son demi-frère Ethan qui voit des monstres dans son placard. Comme toutes les adolescentes, elle va au lycée avec son meilleur ami Robbie. Tout se déroule aussi bien que possible à cet âge jusqu’à ce que le frère de l’héroïne est enlevé et remplacé par une créature qui lui ressemble mais qui est aussi flippante que mauvaise.
Assez rapidement, on apprend que Meghan est une demi-fée, fille d’Obéron (oui, celui de Songe d’une nuit d’été) et son meilleur ami n’est autre que Puck qui est chargé depuis des années de la protéger.
Elle décide de traverser l’un des portails qui mènent au pays des fées afin de libérer Ethan. Et c’est à partir de là que le récit devient plus intéressant.

Il y a des passages que j’ai adorés : les descriptions sont féeriques, je n’ai eu aucun mal à m’immerger dans l’atmosphère instaurée, les dialogues entre les personnages (j’avoue que c’est surtout les moments avec Puck qui m’ont éclatée, il m’a fait rire).
Malheureusement, il y a de nombreuses scènes qui m’ont ennuyée : ça n’avançait pas, les héros passaient à côté d’évidences grosses comme un troupeau d’éléphant (seul Grimalkin set montrait malin, mais comme c’est un chat, personne ne l’écoute et tout le monde s’en méfie), certains détails étaient prévisibles.

Dans l’ensemble, j’ai bien aimé l’univers, même si certains points m’ont fait tiquer :
– c’est une énième version de Songe d’une nuit d’été et de l’histoire de la cour d’Obéron – j’ai lu la pièce et je ne l’ai pas interprétée de la même manière, c’est plus proche des adaptations cinématographiques que j’ai vues.
– la Faërie, le glamour, la vulnérabilité au fer… des éléments qui m’ont trop fait penser à Mercy Thompson – je n’ai jamais cherché à savoir si cela faisait vraiment partie du folklore des fées ou si tout avait été inventé par Patricia Briggs.

En ce qui concerne les personnages, ce n’était pas ça : ils m’ont laissée indifférente à part Puck qui m’a amusée… Quant à Grim, je ne sais pas trop quoi en penser : parfois j’ai apprécié sa présence et son charisme et d’autres fois, je l’ai trouvé très/trop effacé.
Le gros point fort est que l’intrigue de ce premier tome a une fin : Ethan a été enlevé, Meghan trouve le coupable et l’histoire est bouclée.
Certes, ça se termine par un cliffhanger, mais si je décide de ne pas lire la suite, je ne me sentirai pas frustrée.
J’avoue que je suis curieuse de savoir ce que nous réserve l’auteure dans le tome suivants, donc je pense lire les trois prochains, mais j’ignore quand…

ABC Imaginaire 2021 – lettre K :
03/26

Foxcraft, tome 1 : Les possédés – Inbali Iserles

Titre : Les possédés
Saga : Foxcraft, tome 1
Auteur : Inbali Iserles
Éditeur : Albin Michel
Nombre de pages : 229
Quatrième de couverture : Isla et Pirie sont deux renardeaux qui vivent en marge de la ville avec leur famille. Dans leur tanière, ils sont à l’abri des sans-fourrures qui les considérent comme des vermines. Mais un jour, alors qu’Isla cherche à rentrer chez elle, elle découvre que son terrier a pris feu. Sa famille a disparu et des renards inconnus rôdent dans les environs, poussant la jeune femelle à fuir en direction du monde froid et hostile des sans-fourrures. Seule, affamée et inquiète, Isla cherche sa famille, en vain. Alors qu’un énorme chien s’apprête à la dévorer, un renard nommé Siffrin la sauve in-extremis. Siffrin est lui aussi à la recherche du frère d’Isla. Il aurait un rôle important à jouer dans un conflit qui menace le monde des renards…

Enfin !!! Je l’ai enfin terminé ! J’ai cru que je n’arriverais jamais à la fin.
Oui, ce n’était pas terrible comme lecture. C’est dommage parce que l’histoire aurait pu être sympa ; il y avait de bonnes choses, mais je n’ai pas aimé la façon dont elles étaient introduites.

Isla et Pirie sont deux renardeaux qui vivent à la lisière de la grande ville avec leurs parents et leur grand-mère. Le jour où ils décident de changer de terrier, les jeunes, habitués à n’en faire qu’à leur tête, s’éloignent et sont séparés (alors pourquoi ou comment ? Je suis incapable de m’en souvenir tellement j’ai trouvé ça inintéressant). Quand Isla retourne chez elle, une meute de renard est là : il semblerait qu’ils s’en sont pris à sa famille, ils recherchent son frère Pirie et en ont après elle. Elle réussit à s’enfuir, aidé par Siffrin, un messager envoyé par les Anciens et qui maîtrise le Foxcraft. Malheureusement, il lui cache des informations importantes et cela va rapidement poser problèmes.

Jusqu’à la page 70 environ, j’ai bloqué et impossible de lire plus d’un chapitre par jour. Pour deux raisons :
– sur bien des points, le début ressemble trop à la guerre des clans, mais version renard, que ce soit des bribes de l’histoire ou de par l’ambiance. Heureusement, par la suite, ça s’en éloigne et c’est pour ça que je n’ai pas abandonné.
– les descriptions faites par la narratrice Isla ont rendu la lecture laborieuse. L’auteur s’est mis dans la peau de la renarde et décrit les objets de la ville comme si elle n’en connaissait pas les noms, donc les voitures deviennent des broyeuses… certaines explications ou dénominations sont claires et d’autres absolument incompréhensibles… c’est ce qui fut problématique dans cette lecture.

Mais le plus ennuyeux, c’est clairement le personnage d’Isla, je ne l’aime pas. Son caractère me déplaît, je la trouve chiante, surtout avec Siffrin… à essayer de percer ses mystères à la con, alors qu’ils se connaissent à peine, c’est sûr qu’il ne va pas raconter à une parfaite inconnue ses plus sombres secrets : elle joue les bulldozers et pose des questions au lieu de la jouer finement, de le suivre tout en restant vigilante… ben non, elle est trop conne pour ça ! Sans compter qu’elle prend la mouche constamment… les relations je t’aime 5 minutes puis je te hais… ça me saoule.

C’était une lecture très moyenne et c’est dommage parce que le principe du Foxcraft était vraiment sympa (et ce, malgré un nom aussi pourri), j’ai aussi apprécié le Foxlore, ça avait un petit quelque chose du kitsune, des légendes sur les renards – d’ailleurs, ça aurait été mieux si l’auteur s’était davantage appuyé sur les mythes… je me dis que c’est peut-être le cas par la suite puisqu’Isla quitte la Grande Rumeur.
Malheureusement, je ne suis pas certaine de lire le tome 2, à moins que je ne l’achète à ma fille, en admettant qu’elle aime ce premier tome… affaire à suivre.

ABC Imaginaire 2021 – lettre I :
01/26

Malenfer, tome 3 : Les héritiers – Cassandra O’Donnell

Titre : Les héritiers
Saga : Malenfer, tome 3
Auteur : Cassandra O’Donnell
Éditeur : Flammarion jeunesse
Nombre de pages : 247
Quatrième de couverture : Après avoir combattu et vaincu la part sombre de Malenfer, Gabriel et Zoé doivent faire face à une nouvelle épreuve : les deux enfants découvrent le terrible secret qui entoure leur naissance. Ils vont bientôt prendre une décision qui changera à tout jamais leur destin et celui des terres magiques… Gabriel et Zoé perceront-ils enfin les mystères de la forêt magique Malenfer ?

Ça fait longtemps que je voulais lire ce troisième tome et je l’aurais volontiers fait tout de suite après la lecture du 2, mais ma fille était dessus donc je l’ai laissé finir et elle a pris un temps fou à le terminer… ce qui est énervant parce que non seulement, ça se lit super vite, mais elle a beaucoup aimé.
Pourquoi un tel empressement à poursuivre alors que j’ai l’habitude de mettre des mois et des mois entre deux tomes d’une même saga ? Tout simplement parce que le 2 termine sur une sacrée fin : Gabriel a vaincu la source en joignant ses pouvoirs à ceux de Zoé, mais cela a des conséquences dramatiques, ce qui fâche la jeune fille.
On pourrait croire que, maintenant que la forêt de Malenfer est détruite, ce serait l’occasion pour Batavius d’emmener nos deux héros sur les terres magiques afin d’entraîner son apprenti, mais ce n’est pas pour ce tome-ci. Parce que là, ils vont d’abord devoir sauver leur ville de l’assaut des sourciens, de farouches créatures à la recherche de ce qui a attiré Malenfer.

On a des explications supplémentaires sur la naissance de Gabriel et Zoé. Mais celle qui m’a le plus enchantée, c’est la raison qui a poussé Elzmahr à se lier au jeune sorcier-lune, événement plus qu’inhabituel pour un dragon sauvage. C’est également l’occasion d’en connaître un peu plus sur lui : son passé, son rôle parmi les siens et ce qu’il s’est passé entre lui et Batavius (je ne me rappelle pas si cela avait été révélé dans un des tomes précédents).
Si j’ai adoré les personnages dans les tomes précédents, c’est moins le cas de Gabriel qui m’a saoulée à agir sans réfléchir aux conséquences de ses actes… bon, faut aussi dire qu’on ne lui donne pas toutes les explications qui lui permettraient de tout comprendre et surtout d’user de prudence, donc on ne peut pas lui en vouloir, mais y a des évidences qui auraient dû le mettre sur la piste. Zoé est plus jeune que lui et a plus de jugeote que son frangin sur bien des points.

J’ai bien aimé cette lecture : j’ai passé un bon moment dans cet univers entêtant et ça s’est lu rapidement.

Grands enfants (Livre jeunesse)

L’Épouvanteur, tome 08 : Le destin de l’Épouvanteur – Joseph Delaney

Titre : Le destin de l’Épouvanteur
Saga : L’Épouvanteur, tome 08
Auteur : Joseph Delaney
Éditeur : Bayard
Nombre de pages : 307
Quatrième de couverture : L’épouvanteur, Tom et Alice partent dans le sud de l’Irlande pour fuir la guerre qui ravage le comté. La seule chose qui protège Tom et Alice est la fiole de sang. S’ils s’éloignent de trop ou si la fiole est brisée, ils seront à la merci du diable.
Pendant ce temps, Tom est recruté pour faire face à une alliance maléfique de mages, et prend possession de la Lame de l’Épouvanteur. Une épée avec une face sombre et qui a soif de son propre sang … C’est la seule arme qui a une chance de battre le Diable en combat. Mais d’abord, Tom a besoin de s’entrainer, et la seule personne qui peut l’aider est Grimalkin, la sorcière assassin. Viendra-t-elle ?

Ça m’a fait du bien de reprendre cette saga, même si j’apprécie moins le fait que ça se passe hors du Comté. Le bon côté, c’est que c’est dépaysant et permet au lecteur de découvrir d’autres légendes comme celle de Cuchulann connu sous le pseudonyme du chien de Culann. Je connaissais le personnage de par les jeux de rôle, mais j’en ignorais les détails.

L’épouvanteur, Tom et Alice arrivent en Irlande où ils découvrent une nouvelle créature de l’obscur, le jaboteur. Alors qu’ils débarrassent Dublin de ces esprits tourmentés, ils sont contactés par de riches propriétaires terriens afin de lutter contre les mages caprins qui veulent invoquer le dieu Pan.
Ça a l’air simple raconté comme ça, mais c’est une galère sans nom. Non seulement Morrigan est lancée à la poursuite de Tom (j’en tairai la raison pour des raisons évidentes), mais la fiole protégeant l’apprenti épouvanteur ainsi qu’Alice se fissure, ce qui permet au Malin de se rapprocher d’eux et on comprend aisément que ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne mette la main sur les deux ados.

Heureusement que Grimalkin est là… je sais bien qu’elle fait partie de l’obscur et que c’est un monstre, une meurtrière pernicieuse à la solde des sorcières du clan Malkin, n’empêche que je l’aime bien et je suis ravie qu’elle fasse partie de l’aventure : elle a la classe que ce soit son apparence ou sa façon d’être, et surtout, elle n’y va pas par quatre chemins, elle fait ce qui doit être fait sans se ménager  et sans ménager les autres non plus.
Plus d’une fois, j’ai stressé pour nos héros, ils prennent cher dans ce huitième tome. Parfois, je me suis énervée après Tom : il se laisse piéger connement, mais ce que je lui reproche, c’est qu’il ne couvre pas ses arrières alors qu’il se méfie du truc. Il nous a habitués à être plus malin, c’est d’ailleurs ce qui l’a souvent sauvé… or là, ça a failli lui être fatal sans l’intervention d’autres protagonistes.

J’ai adoré cette lecture, j’ai eu beaucoup de mal à l’interrompre parce que je mourrais d’envie de savoir ce qui allait arriver à Tom ou à Alice.
Le prochain tome annonce enfin un retour dans le Comté et j’ai hâte de découvrir ce qui attend l’épouvanteur… hormis sa maison et sa bibliothèque à reconstruire.

Frissonner sous un plaid (Horreur, épouvante, thriller, suspense)

Le cycle d’Alamänder, tome 2 : La citadelle de nacre – Alexis Flamand

Titre : La citadelle de nacre
Saga : Le cycle d’Alamänder, tome 2
Auteur : Alexis Flamand
Éditeur : Leha
Nombre de pages : 542
Quatrième de couverture : Partez pour Alamänder. Vous n’en reviendrez pas. Toujours vivant ? Vous n’êtes pourtant pas au bout de vos peines. A Kung-Bohr, les Xéols investissent la capitale et donnent vie à leurs effroyables projets. Quant aux Mehnzotains, ils profitent de la faiblesse de la capitale pour lancer leur redoutable puissance thaumaturgique à l’assaut du pouvoir. Pendant ce temps, à bord d’un énorme vaisseau filant à travers le champ carnivore, Jon et ses compagnons sont engagés dans une course poursuite contre un implacable adversaire en pièces détachées.
Sur leur route, obstacles et révélations s’accumulent, qui risquent de changer à jamais la face d’Alamänder. Comme l’ouvrage précédent, celui-ci peut être à l’origine de désordres neurologiques irréversibles. Il est encore temps de reculer.

Comme souvent quand j’espace les tomes de deux ans, j’ai eu beaucoup de mal à entrer dans ma lecture. Pourtant, l’univers est tellement entêtant que je pensais que ça glisserait tout seul… encore aurait-il fallu que je me souvienne des événements finaux du premier tome. Finalement, je me suis rendue compte que je me rappelais sans problème de Jon, Retzel, Vance ou même de Ernst, mais pas des autres. Pareil, certains détails ou évènements me revenaient, malheureusement, j’ai zappé la trame centrale… c’est ballot !
Donc j’ai mis 6 jours à lire les deux premiers chapitres et à essayer de me remémorer comment c’était terminé le premier tome.

Fresnel a subi un coup d’état, Massette et ses partisans en sont responsables. Ernst, l’officier Edrick et leurs hommes tentent de reprendre le pouvoir tandis que Jon et Vance pourchassent l’assassin Sémiant qui se dirige vers le Anquidiath, tout en luttant contre les Gretchen. Oui, c’est un sacré foutoir, mais s’il n’y avait que cette partie, ça irait.
Une fois ces histoires réglées, nos héros n’ont pas le temps de souffler. Les Mehnzotains entrent dans la danse et comme si le combat n’était pas assez ardu, les Xéols s’en mêlent et bordel, eux, ils font mal.
Je peux difficilement en dire plus sans spoiler… et puis il se passe tellement de choses que je n’aurais pas assez de ma journée pour tout lister. J’ai même trouvé que c’en était éprouvant… et un brin épuisant aussi, il faut bien l’avouer.

Je vais faire un petit tour d’horizon des personnages parce que ça manquait dans ma chronique du premier tome.
J’ai adoré retrouver Jon et Retzel, mais on voit moins le démon, c’est presque dommage parce que, même s’il est ultra lourd (et je pèse mes mots en disant cela), je ne peux pas m’empêcher de rire quand il est là… surtout lors des dialogues échangés avec le questeur.
Je ne me souviens plus de ce que je pensais de Vance, en tout cas, dans ce tome-ci, j’ai été incapable de me faire une idée plus précise sur elle.
En ce qui concerne Edrick, je ne me rappelais pas de son existence pourtant ça m’est revenu au fil des pages et je l’apprécie bien… même s’il est un peu increvable dans ce second tome, c’en serait presque agaçant… ou pas. A voire le sort qui lui est réservé dans le prochain.
Comme le personnage précédent, j’avais oublié Rachelle. Elle m’a énervée au contact de Vance (je suis bien incapable de dire laquelle des deux me faisait le plus grincer des dents) et parfois, je la trouve trop vénale, pourtant, je l’aime bien.
Ernst est brillant et le prouve encore… jusqu’à son plan final qui, de ce que l’auteur nous en révèle, est loin d’être un succès. N’empêche qu’il est futé et je kiffe la façon de manipuler tout le monde à son avantage. Un autre personnage, ça m’aurait sûrement gonflée, mais il fait souvent ça avec un tel cynisme, un tel naturel que ça m’éclate… Je n’arrive même pas à lui en vouloir d’être un connard.
Mon souvenir de Fédéhul dans le premier tome tendait à être négatif… j’ai gardé la sensation que c’était un homme obtus, engoncé dans ses idées toutes faites (oserai-je dire un militaire dans tout ce qu’il y a de pire) et inutile par bien des points, à se demander pourquoi le roi s’acharne à le garder à ses côtés, mais là, avec la défense contre les Mehnzotains je l’ai découvert bien différent : au combat, il est tout autre, un esprit plus vif.
Voilà, je pense avoir fait le tour des personnages les plus présents. Il y en a beaucoup trop pour que je m’étale davantage.

Maintenant, passons au scénario. Comme je l’ai dit plus haut, il est chargé et même en temps que lecteur, on n’a pas le temps de souffler. Habituellement, j’aime beaucoup les scènes d’action, mais dans cette saga, ce ne sont pas les passages que j’aime le mieux. Par moment, j’ai eu  du mal à m’imaginer ce qu’il se passait, peut-être parce que j’attendais avec impatience les passages plus stratégiques qui dévoilent tout le brio de la trame, les dialogues entre les personnages qui les rendent si humains et si attachants.
J’ai adoré ce second tome qui se termine en apothéose… avec une révélation que j’avais senti venir dès que nos héros sont arrivés à YArkanie et surtout dès que le nom de Jason a été prononcé. J’ai prévu de lire la suite et fin de cette saga dans l’année donc je ne serai pas confrontée aux mêmes problèmes d’immersion.

Danse de la fée Dragée (Rêve, univers onirique, fantasy, fantastique)