Les Aventuriers de la Mer, tome 7 : Le Seigneur des Trois Règnes – Robin Hobb

Titre: Le Seigneur des Trois Règnes
Saga: Les Aventuriers de la Mer, tome 7
Auteur: Robin Hobb
Éditeur: J’ai Lu
Nombre de pages: 376
Quatrième de couvertureUne fois encore, les femmes de la famille Vestrit sont au coeur de toutes les polémiques : Ronica, la matriarche, se dresse seule face à ceux qui accusent les siens d’être à l’origine du chaos régnant à Terrilville ; sa fille, Althea, toujours à bord du Parangon, traque la Vivacia, la vivenef familiale devenue le vaisseau amiral de la flotte pirate de l’impitoyable Kennitt ; et sa petite-fille, Malta, a disparu dans le tremblement de terre qui a détruit la cité des Anciens, sur les rives du fleuve du Désert des Pluies. Mais le fiancé et le frère de cette dernière, piégés alors même qu’ils s’étaient lancé à sa recherche, pourraient bien bénéficier d’un petit coup de pouce inattendu…

Ça fait plus d’un an que j’ai lu le tome 6 des Aventuriers de la mer et j’avoue que la reprise fut dure : si je me souviens d’un certain nombres de passages marquants, les détails sont un peu plus flous.
Quand le livre a commencé avec les souvenirs récents de Celle-Qui-Se-Souvient et notamment la manière dont Hiémain l’a libérée, j’ai eu comme un flottement. Pareil avec l’après-réveil de Tintaglia. Mais comme à chaque fois, Robin Hobb distille tout au long du récit les références des tomes précédents, ce qui m’a permis de progressivement me rappeler les événements importants oubliés. Ouf !

Dans ce volume, j’ai énormément apprécié le fait que les chapitres font comme une boucle des différents lieux : chaque chapitre est consacré à un endroit donc aux personnages qui y évoluent et on fait le tour de tous avant de reprendre. Du coup, ils ont tous droit au même nombre de chapitres et c’était moins frustrant que dans d’autres volumes.
À Trois Noues : Malta a réussi à survivre au tremblement de terre qui a englouti la cité des Anciens. Elle a sauvé le gouverneur Cosgo ainsi que Keki, mais ils se retrouvent dans un radeau sur le fleuve des Pluies. On a vu mieux comme bon plan.
Pendant ce temps, Reyn et Selden ont libéré Tintaglia mais sont coincés dans la grande salle et sont sur le point de mourir noyés.
J’aime de plus en plus le personnage de Malta, elle en prend plein la tête et se révèle au lecteur. Les passages du temps passé de Tintaglia m’ont un peu saoulée.
À Terrilville : La Compagne Serille essaie de prendre le pouvoir et de sauver ce qui peut l’être du port marchand en proie à une « guerre civile », mais elle est tellement paralysée par la peur et les horreurs vécues qu’elle fait n’importe quoi, ne réfléchit plus et se fait une ennemie de Ronica Vestrit.
J’aimais beaucoup Serille avant, mais là, elle se montre faible et stupide. Elle contraste rudement avec Ronica qui, malgré les coups durs, possède la volonté et la force de se reprendre et de réfléchir posément à la situation.
Sur le Parangon : Althea y est lieutenant. Elle observe et analyse les comportements des uns et des autres. Elle se méfie du second Lavoy mais ne peut le dire ouvertement, elle comprend Brashen qui n’approuve pas les faits de son second mais ne peut rien dire de peur de saper son autorité et de provoquer une mutinerie.
Ce sont mes chapitres préférés, il ne s’y passe pas grand-chose… quoique… mais l’ambiance instaurée de méfiance rend la lecture aussi captivante que stressante et on a envie de savoir l’ultime saloperie que prépare Lavoy, à n’en pas douter ça finira mal, et surtout la décision que prendra Brashen pour se sortir de l’impasse dans laquelle il est… ne parlons pas de Parangon, vivenef bipolaire et légèrement schyzo.
Sur Vivacia : Hiémain est entre la vue et la mort à cause du venin de Celle-Qui-Se-Souvient, et n’oublions pas que ce poison sert au serpent pour raviver la mémoire des siens…
Quelle conséquence cela a-t-il eu sur le jeune homme relié à la Vivenef ? Les autres personnages sont égaux à eux-mêmes, je n’ai rien à en dire.

J’ai adoré ce septième tome. Et je compte bien terminer cette saga avant ma fin de l’été pour profiter pleinement des Aventuriers de la mer.

Le voleur de magie, livre 1 – Sarah Prineas

Titre: Le voleur de magie, livre 1
Auteur: Sarah Prineas
Éditeur: Gallimard
Nombre de pages: 328
Quatrième de couverturePar quel prodige Conny n’est-il pas foudroyé sur-le-champ lorsque, un soir de brouillard, il dérobe la locus magicalicus, la précieuse pierre appartenant au magicien Nihil Fugacious. Intrigué, celui-ci prend le jeune voleur sous son aile et décide d’en faire son apprenti. Mais Conny joue-t-il-un rôle dans les évènements étranges qui inquiètent les habitants de la ville de Wellmet ?

La chose qui saute immédiatement aux yeux et qui a arrêté mon regard, c’est la couverture. Je la trouvais très jolie avec ses dorures. La quatrième de couverture ne m’a pas attirée plus que cela, et heureusement que je ne me suis pas basée dessus, je ne l’aurais jamais acheté autrement et je serais passée à côté d’un premier tome génial. Ç’aurait été dommage.

Dès les premières pages, j’ai été happée par l’univers instauré. Il n’y a pas beaucoup de descriptions, mais le récit est suffisamment bien mené pour nous plonger dans une atmosphère pleine de magie.
Connwaer, un jeune voleur, tente de dérober la pierre magique ou locus magicalicus du sorcier Nihil. Elle aurait dû détruire le vaurien mais il n’en a rien été. Ce qui intrigue Nihil qui décide de le prendre à son service en tant que domestique ce qui ne plaît pas au héros du roman ; en effet, le jeune garçon est persuadé d’être l’apprenti du magicien. De son côté, Nihil n’a que peu de temps à consacrer à Conny parce qu’il est chargé de découvrir la raison pour laquelle la magie décline dangereusement à Wellmet.

Le scénario n’a rien d’extravagant, pourtant, j’ai adoré ce roman. J’ai eu l’impression de voyager, de suivre Conny à travers ses périples. C’était aussi dépaysant que l’a été la saga Rose de Holly Webb.
De plus, les dessins qui parsèment les pages rendent l’immersion plus facile. J’ai trouvé cela super agréable au début, par contre, au bout d’un moment, les illustrations reviennent en boucle, c’est un peu dommage !
Ç’a été une lecture attractive à souhait. J’ai eu beaucoup de mal à m’arrêter et à l’heure actuelle, j’ai autant de difficultés à ne plus y penser tant cet univers est entêtant.
Oui, vous l’aurez compris, c’est un gros coup de cœur pour ce premier tome. J’ai le 2 dans ma bibliothèque et je viens de m’acheter le trois pour avoir la collection complète.

La guerre des clans, cycle 1, tome 1 : Retour à l’état sauvage – Erin Hunter

Titre: Retour à l’état sauvage
Saga: La guerre des clans, cycle 1, tome 1
Auteur: Erin Hunter
Éditeur: POCKET Jeunesse – Best Seller
Nombre de pages: 306
Quatrième de couvertureDepuis des générations, fidèles aux lois de leurs ancêtres, quatre clans de chats sauvages se partagent la forêt.
Mais le Clan du Tonnerre court un grave danger, et les sinistres guerriers de l’Ombre sont de plus en plus puissants. En s’aventurant un jour dans les bois, Rusty, petit chat domestique, est loin de se douter qu’il deviendra bientôt le plus valeureux des guerriers…

Mon grand est fan de cette saga. Cela fait quelques mois qu’il est plongé dedans et il en est déjà au cycle III. Depuis plusieurs semaines, il me tannait afin que je m’y mette également. Juste avant moi, il a eu sa sœur à l’usure : elle qui ne lit que rarement des livres seule s’est lancée dans l’aventure et en moins de trois semaines, elle l’a terminé. J’ai commencé peu après elle, l’ai rapidement rattrapée et à partir du milieu, on a lu ensemble. C’était super sympa de pouvoir en discuter tous les trois, de supposer le futur de chaque personnage.

On suit les aventures de Rusty, jeune chat domestique qui s’interroge sur son avenir. Il est attiré par la forêt qui borde le quartier humain qui l’a vu grandir. Malgré les avertissements de son voisin, Ficelle, il y pénètre. Il rencontre alors un jeune apprenti du clan du Tonnerre, Nuage Gris, avec lequel il se bat bravement sous l’œil attentif de deux matous plus âgés dont le chef du clan. Il finit par les rejoindre. La vie de chat sauvage n’est pas aussi romantique que Rusty, nouvellement nommé Nuage de feu, a pu se l’imaginer : il y a des règles stricts qu’il doit suivre, il doit apprendre à chasser et parfois, la famine fait rage. Mais malgré tout, il est heureux de faire parti du groupe. les choses se corsent lorsque l’un des clans voisins décident de conquérir tous les territoires adjacents au leur.

Quand je repense à cette histoire, je trouve qu’il ne s’y passe pas grand chose. Pourtant, je ne me suis ennuyée à aucun moment. Ce fut une lecture agréable, addictive. Les héros sont sympathiques et attachants que ce soient les apprentis ou certains guerriers – j’adore Étoile Bleue ; les méchants sont mauvais, subtils et vicieux ; au milieu, il y a ceux qu’on n’arrive pas à placer dans une catégorie, et ce, jusqu’à ce qu’on arrive dans les dernières pages.
J’ai beaucoup aimé ce premier tome et je n’aurai pas à attendre longtemps pour la suite puisqu’on a déjà commencé le second volet…

Challenge Coupe des 4 maisons :
7ème année : Hominum Revelio
– un livre dans lequel il n’y a pas d’humains – 80 points

Malenfer, tome 1 : La forêt des ténèbres – Cassandra O’Donnell

Titre: La forêt des ténèbres
Saga: Malenfer, tome 1
Auteur: Cassandra O’Donnell
Éditeur: France Loisirs
Nombre de pages: 216
Quatrième de couvertureMalenfer, la forêt maléfique, grandit et s’approche chaque jour davantage de la maison où vivent Gabriel et sa petite sœur Zoé. Seuls depuis le départ de leurs parents, partis chercher de l’aide en terre de Gazmoria, les enfants doivent faire face aux ténèbres qui recouvrent lentement Wallandar. Mais aussi à un tout nouveau danger : ni les visions de Zoé, ni les ses pouvoirs magiques ne parviennent encore à l’identifier.

Je n’avais pas prévu de le lire maintenant mais dans le challenge Coupe des 4 maisons, la sixième année compte double si on valide des items, il me fallait donc des lectures rapides. C’est la raison pour laquelle j’ai commencé ce bouquin et j’en suis ravie.

Je n’étais pas certaine d’aimer cette histoire en raison de l’âge des protagonistes. Gabriel a douze ans et Zoé, dix. Leurs parents sont partis pour deux semaines, mais quand le récit commence, ils sont absents depuis déjà un mois et on ignore ce qui leur est arrivé. En parallèle, la forêt maléfique de Malenfer dont les arbres dévorent les gens se rapproche rapidement et dangereusement de la maison de nos jeunes héros.
Malgré tout, ils continuent à mener une vie normale, ou presque : ils vont à l’école et l’aîné y retrouve ses amis. Pour la cadette, les choses sont plus difficiles parce qu’elle est différente des autres enfants qui la mettent à l’écart ; et ce qui accentue encore le malaise, c’est que cette dernière a des visions qui lui permettent de découvrir les secrets des enseignants de son école mais également de rester sur ses gardes et d’orienter ses amis vers le monstre qui s’en prend à leurs camarades.

C’était une lecture plaisante. Pas aussi sombre que ce que le titre laissait présager pourtant, l’auteur a su instiller une angoisse oppressante quand on parlait de Malenfer. De plus, quand Zoé parle, elle a des mots qui sonnent justes, un peu trop mature pour son âge, néanmoins c’est prononcé de façon suffisamment simple pour que cela reste plausible, genre « c’est pas parce qu’on refuse de regarder une chose qu’elle n’existe pas » pour ne citer que ce passage.
Les personnages sont attachants comme tout que ce soient nos deux héros ou les amis de l’aîné, Morgane, Ézéchiel… un peu moins Thomas, j’avoue.
Chaque chapitre commence par une illustration en noir et blanc, certaines plus simples et épurées que d’autres mais un certain nombre sont chouettes et j’ai adoré m’y attarder.

C’est un coup de cœur pour ce premier tome. J’ai le second dans ma Pile à Lire, et je compte bien l’en sortir rapidement.

Challenge Coupe des 4 maisons :
6ème année : Champifleur – un livre avec un troll dans l’histoire – 60×2 = 120 points

 

Artemis Fowl, tome 1- Eoin Colfer

Titre: Artemis Fowl, tome 1
Auteur: Eoin Colfer
Éditeur: Folio Junior
Nombre de pages: 364
Quatrième de couvertureUn nouveau héros est né. Il a douze ans, est le dernier rejeton d’une dynastie de voleurs irlandais. Il vit dans un château, auprès de sa mère dont l’esprit a flanché lors de la disparition de son mari. La fortune des Fowl est au plus mal. Mais Artemis est un petit génie escorté d’un serviteur tout dévoué et doté d’une force peu commune. Voilà des atouts de poids pour faire aboutir un projet fou, qui ne pouvait germer que dans la tête d’un enfant : s’emparer de l’or des fées…

Pour ce début d’année, j’avais envie d’une lecture agréable, rapide et fluide. Dès les premières pages, j’ai accroché au style de l’auteur.
Je redoutais cependant une chose : le héros. Ce que je craignais, ce n’était pas qu’il soit un anti-héros – ce type de personnage ne m’a jamais fait peur, du moment qu’il est fidèle à ses convictions – mais qu’il soit bien trop intelligent pour son jeune âge. Il a douze ans et c’est un génie. On le constate dès le début : il a un plan pour rendre à sa famille sa richesse d’antan. Il se met en quête de trouver une fée, de lui emprunter son grimoire et de découvrir toutes les règles du monde souterrain. Grâce aux informations récoltées, il parvient à enlever un membre des FARfadets.

Je dois dire que j’ai été bluffée au début : la mise en œuvre de son projet est simple mais brillant. Seulement, rapidement, on perd de vue Artemis. On suit les agents des FAR, Holly et Root puis d’autres.
A partir de ce moment-là, j’ai trouvé que le roman perdait de son intérêt. Artemis est toujours aussi intelligent au point qu’il sait tout contrecarrer donc inutile de le suivre plus avant : les événements se déroulent et sa clairvoyance lui permet d’avoir toujours un à deux coups d’avance, néanmoins le lecteur est complètement exclu de sa réflexion contrairement au début, ce qui m’a fortement déplu.

Et puis, j’ai trouvé que le protagoniste principal était fadasse à côté des personnages secondaires tel que Butler ou Mulch. J’ai presque eu la sensation que l’auteur lui-même avait abandonné son héros pour des personnages plus intéressants et qui au final, sont devenus plus attachants et plus captivants.

J’ai été déçue par cette lecture. Je m’attendais à passer un bon moment, c’est raté.

Challenge Coupe des 4 maisons :
6ème année : Drago Malefoy – un livre où le héros principal est un anti-héros –  60 points