Harry Potter et la coupe de feu – J.K. Rowling

Harry Potter et la coupe de feuTitre: Harry Potter et la coupe de feu
Saga: Harry Potter, tome 4
Auteur: J.K. Rowling
Éditeur: Folio Junior
Nombre de pages: 764
Quatrième de couverture: Harry Potter a quatorze ans et entre en quatrième année au collège de Poudlard. Une grande nouvelle attend Harry, Ron et Hermione à leur arrivée : la tenue d’un tournoi de magie exceptionnel entre les plus célèbres écoles de sorcellerie. Déjà les délégations étrangères font leur entrée. Harry se réjouit… Trop vite. Il va se trouver plongé au cœur des événements les plus dramatiques qu’il ait jamais eu à affronter.
Fascinant, drôle, bouleversant, ce quatrième tome est le pilier central des aventures de Harry Potter.

 Ceci est également une relecture, comme c’est le cas de toute la saga, d’ailleurs. Les fois précédentes, lorsque je lisais ce quatrième volume, j’étais assez souvent déçue et je ne lui prêtais pas toute l’attention qu’il méritait ; en effet, étant donnée que le troisième était mon préféré, un vrai coup de cœur – j’adore le professeur Lupin autant que Rogue donc la « confrontation » des deux était juste du bonheur-, disons-le, celui-ci me paraissait forcément moins bien.
C’était un tort parce que ce tome-là est probablement un des plus importants de la saga.

En effet, il marque un tournant capital, voire même plusieurs, dans l’univers de Harry Potter. Voici en quoi selon moi :

  • par rapport au dernier volume, il fait pratiquement le double de pages (461 pour le 3 contre 764 pour le 4)
  • 21% du livre se déroule avant l’arrivée à Poudlard, d’abord au Terrier chez les Weasley puis lors de la Coupe du Monde de Quidditch
  • on découvre un peu mieux les relations Moldus-Sorciers et surtout comment ces derniers doivent gérer le secret de leur existence. Le Ministère de la Magie ouvre davantage ses portes au lecteur et plusieurs départements y sont révélés : si on connaissait celui dans lequel travaille Arthur Weasley, le père de Ron, le Service des détournements de l’artisanat Moldu, on touche d’un peu plus près celui de la coopération magique international dirigé par Barty Croupton ainsi que le Département des jeux et sports magiques dirigé par Ludo Verpey.
  • les sujets traités y sont aussi plus importants voire même graves comme l’esclavage des elfes de maison qu’Hermione tente de combattre seule contre le monde entier en créant sa S.A.L.E – personnellement, je préfère la version de Ron : le Front de Libération des Elfes de Maison, ça fait nettement plus super-héros mais ça a également une connotation plus violente à mon sens qui peut passer pour les Gobelins et leur révolte, moins pour les elfes de maison pour qui la liberté est une hérésie autant qu’une honte. On retrouve également une réflexion sur le journalisme actuel qui tend davantage à déformer la vérité pour faire de l’audimat à la façon des journaux à scandales avec l’affreuse Rita Skeeter.
  • Au niveau de l’histoire à proprement parler, certains changements s’effectuent également : les élèves de quatrième années ont beaucoup plus de travail que les années précédentes. Le ton devient bien plus grave notamment avec une fin en apothéose : la mort d’un de leur camarade et le retour de Voldemort aka Le Seigneur des Ténèbres.

Harry Potter and the goblet of fireC’est à partir de ce tome-ci que les élèves de Poudlard perdent une bonne partie de leur insouciance. Les choses sérieuses commencent.

J’ai mis pas mal de temps à le lire, surtout parce que l’envie de me plonger dans un livre n’était pas là avec la canicule qui nous a frappé de plein fouet (38°, ça donne juste envie de dormir). De plus, j’attendais avec beaucoup d’impatience un épisode important qui a un peu tardé : la partie sur la Pensine, une bassine de pierre qui permet aux sorciers d’y déverser le trop plein de pensées qu’ils ont et d’y revoir leurs souvenirs, un principe que j’adore et j’ai tout autant hâte de la retrouver dans les prochains volumes.

Bref, j’ai vraiment adoré ce tome que j’ai redécouvert avec bien plus de plaisir que tous les autres. Voyons ce que donne la suite ^_^

Potterhead forever

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La quête d’Ewilan, tome 1 : D’un monde à l’autre – Pierre Bottero

La quête d'Ewilan, tome 1 : d'un monde à l'autreTitre: D’un monde à l’autre
Saga: La quête d’Ewilan, tome 1
Auteur: Pierre Bottero
Éditeur: Rageot
Nombre de pages: 281
Quatrième de couverture
: « Quand Camille vit le poids lourd qui fonçait droit sur elle, elle se figea au milieu de la chaussée. Son irrépressible curiosité l’empêcha de fermer les yeux et elle n’eut pas le temps de crier… Non, elle se retrouva couchée à plat ventre dans une forêt inconnue plantée d’arbres immenses.
-Te voici donc, Ewilan. Nous t’avons longtemps cherchée, mes frères et moi, afin d’achever ce qui avait été commencé, mais tu étais introuvable… »

Ça fait un moment que j’avais envie de commencer cette saga dont j’ai entendu beaucoup de bien mais j’ai chaque fois remis à plus tard. Lorsque la blogueuse Psycho Boook a lancé une proposition de duo-binôme, je me suis lancée. On devait se choisir chacune un livre dans la PAL (Pile A Lire) de l’autre et j’ai opté pour le premier tome de la Quête d’Ewilan me disant qu’elle pourrait me donner envie de commencer cette trilogie. Finalement, elle m’a proposé une LC (Lecture Commune) que j’ai accepté avec beaucoup de plaisir.

Je vais simplement commencé par la couverture. Je possède l’édition de 2008 de chez Rageot qui est celle ci-dessus. Et j’avoue que je la trouve réellement très laide, n’ayons pas peur des mots, les couleurs se marient mal, quant à la tronche des personnages, n’en parlons pas… Depuis, d’autres sont sorties bien plus jolies que ce soit celle du Livre de Poche ou les dernières de Rageot que vous trouverez toutes deux ci-dessous, elles me plaisaient tellement que je tenais absolument à les présenter.

La quête d'Ewilan d'un monde à l'autre - le livre de pocheLe livre se compose en 2 parties :
-la première du nom de Ewilan nous fait découvrir le personnage principal, Camille, et son voyage d’un monde à l’autre c’est-à-dire jusqu’à Gwendalavir.
-la seconde du nom de Akiro ramène sur Terre notre héroïne ainsi que son acolyte Salim qui doivent accomplir une mission.
Je ne ferai pas le lien entre ces deux personnages et vous laisserez découvrir ce qui les lie.
Si la première partie nous fait découvrir les protagonistes de l’histoire et le monde inventé par l’auteur, la deuxième n’a que peu d’utilité, c’est un coup pour rien, alors d’accord, Camille découvre une autre facette de ses pouvoirs mais elle aurait pu le faire près de Duom.
Alors oui, la fillette de 13 ans a des pouvoirs : elle est une dessinatrice de grand talent qui parvient à matérialiser ce qu’elle désire en le dessinant dans le monde de l’Imagination (j’ai beaucoup aimé le principe du Dessin et j’aurai adoré ça plus jeune). Bien sûr, il faut bien une raison d’être à cette puissance et à son utilisation, elle se retrouve donc au milieu d’une guerre entre humains et T’sliches, et fait ce qu’elle peut pour aider Gwendalavir.

La quête d'Ewilan d'un monde à l'autre - nouvelle couv rageotEn ce qui concerne les personnages, j’ai relativement bien aimé Camille même si je trouve qu’elle ne se comporte pas du tout comme une gamine de 13 ans et du coup, l’histoire perd un peu de sa crédibilité; alors vous me direz que c’est une surdouée, c’est normal -_- Mouais ben c’est que vous ne fréquentez pas beaucoup de jeunes de 13 ans. Aussi doués, aussi malins soient-ils des ados n’ont pas et n’auront jamais la maturité de l’héroïne, si elle avait eu deux ans de plus, ça aurait été plus crédible.
Salim me laissait assez indifférente au début, par la suite, je l’ai vraiment apprécié : il est drôle, sarcastique -là encore pour 13 ans, ça le fait moyen mais bon, son histoire à lui fait que c’est presque plausible… – il arrive à dédramatiser une situation et à calmer l’héroïne.
Je ne savais pas quoi penser d’Edwin sans pour autant me méfier de lui, j’ai rapidement accroché.
Par contre, je me suis posée des questions sur Duom, je m’en pose encore d’ailleurs. Quand je lis, je n’ai aucun doute quat à son camp mais lorsque je ne suis pas plongée dans l’histoire, je doute de lui, j’ignore pourquoi…

J’ai bien aimé ce premier tome qui finalement reste une introduction… A voir la suite.

Voici l’avis de ma binômette :
Bannière Psycho Boook

Cygne l’intégrale – Patricia A. McKillip

Cygne l'intégrale - Patricia A. McKillipTitre: Cygne l’intégrale
Auteur: Patricia A. McKillip
Éditeur: Mnémos
Nombre de pages: 430
Quatrième de couverture
: Corleu était différent des autres errants avec ses cheveux couleur lune et sa fascination pour les légendes : celle du Cygne, du Roi d’or dans sa maison noire, de l’Aveugle qui voit à travers son anneau du temps, de la danseuse des rêves et son ours blanc…
Alors qu’il se promenait en lisière de la forêt, au milieu des marais, il franchît la porte interdite et se retrouva au plus profonds des mystères, perdu dans les légendes de son enfance…

Je tiens à remercier chaleureusement le site Babelio ainsi que les éditions Mnèmos qui m’ont permis de découvrir cette œuvre onirique.
Déjà lorsque je l’ai reçu, j’ai été très étonnée par la couverture, d’accord, je connaissais l’image mais je ne m’attendais pas du tout à ce qu’elle soit cartonnée et je trouve que même s’il en est plus lourd, c’est bien agréable de tenir un livre qui ne se corne pas si on a le malheur de le poser un peu vite.

Cette intégrale se compose de deux livres que je vais chroniquer séparément.

La Sorcière et le Cygne
J’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire. Dans le premier chapitre, on retrouve Corleu enfant, il est différent des autres, se passionne pour les contes qu’il raconte merveilleusement au passage ; il évolue parmi le Peuple des Errants qui sont évidemment des nomades et tout ce premier chapitre le voit grandir rapidement, devenir ami avec ses persécuteurs, développer ses dons de conteur, etc… Le soucis que j’ai eu, c’est que ça se passe trop vite, on ne découvre pas sa vie parmi les Errants -il manque ce côté terre-à-terre qui sécurise même si on sent bien que c’est fait exprès, c’en est déroutant-, et on est brusquement plongé dans les légendes des différentes Tenures, d’ailleurs il faudrait que je le relise juste pour mieux comprendre ce que j’ai loupé de ces mythes. J’ai trouvé ça un peu violent quand même ; on finit par s’y habituer mais au début ça fait un choc.

C’est un récit très entêtant, un univers dont on a du mal à se défaire pour passer à la réalité, une épopée onirique qui m’a ravie même si cette lecture m’a pris beaucoup de temps et d’énergie parce qu’on sent bien que chaque détail a son importance ; on voit d’ailleurs très vite que si on a le malheur de penser à autre chose le temps de ne serait-ce que deux lignes, ça peut nous perdre. Le style d’écriture de l’auteur en est clairement responsable, un style très beau que j’ai adoré découvrir. Le petit point noir, c’est que cela rendait le récit parfois confus surtout lors de scènes d’action.
De mon côté, j’ai très vite su ce que le Roi d’Or voulait en réalité lorsqu’il envoie Corleu chez l’Aveugle ou l’endroit ou ce qu’étaient les entrelacs du cygne: j’ai également rapidement pressenti qui était le cygne mais rien de tout cela ne m’a dérangée parce que dans cette œuvre, on sent que ce qui importe davantage est la manière dont le récit est conté. D’ailleurs si on aime les contes et légendes, on ne peut qu’aimer ce premier livre.

Pour les personnages, si Corleu est au centre dès le début, il ne le reste pas ; assez vite d’autres personnages prennent de l’importance.
Corleu est jeune et assez sympathique, j’aime le fait qu’il ne se laisse pas abuser par l’étameur, il fait ce qu’il lui demande uniquement parce qu’il n’a pas le choix pour sauver sa compagnie et qu’il perçoit ce que d’autres ne verraient même pas.
J’ai beaucoup aimé Nyx, j’aurai aimé qu’elle soit plus développée, on la sent torturée sans réellement en avoir le cœur net. Elle fait ce qu’il y a à faire poussée par un besoin irrépressible de savoir, elle est la sorcière à mauvaise réputation -réputation fondée quand même, elle torture de pauvres bêtes pour ses expériences- et on ne peut s’empêcher de se demander si c’est une méchante ou une gentille. Un détail qui n’est pas dit sur elle et qui m’a enquiquinée : son âge. Sa description est vague, on ne sait pas trop si elle est jeune ou vieille et ça m’a titillée.
Pareil pour Meguet, si ce n’est que grâce à elle, on arrive quand même à situer l’âge des filles de Lauro Ro : un certain nombre d’années sont évoquées, du coup, ça m’a tranquillisée. Elle aussi est un personnage que j’ai bien apprécié, notamment de par sa relation avec Hew.

Par contre, la fin est frustrante, on n’a pas d’explication sur les motivations des personnages légendaires, on peut juste subodorer les raisons qui les ont poussés à ça -oui, oui, dur de s’exprimer sans révéler la moitié du dénouement. Du coup, je vais lire la suite et j’espère vraiment avoir un semblant d’explication sur ce qu’il s’est passé.
La suite… tout de suite.

Le cygne et l’oiseau de feu

 Si la première partie m’a énormément enthousiasmée malgré la confusion des actions, ça n’est malheureusement pas le cas de cette seconde partie, je me suis essoufflée au point de m’arrêter à 78% du roman. Habituellement, surtout lorsque c’est un partenariat comme c’est le cas-là, je me force à le terminer, or, pas cette fois-ci : j’aurai certes pu finir ces 20 petits % mais j’ai préféré conserver cette agréable sensation que m’a laissée la première moitié.

Le point positif est qu’on retrouve Nyx et Meguet tout de suite après la Sorcière et le Cygne – la cadette de Lauro Ro est bien différente du début, elle m’a un peu déçue, je pensais qu’elle avait un côté un peu sombre, un passé douteux qui la poussait à être ce qu’elle est… finalement non, il semblerait que ce n’est qu’une lubie, une curiosité excessive d’une princesse capricieuse qui n’en fait qu’à sa tête et trop gâtée. Corleu a disparu du décors, c’est bien dommage, j’avais espéré le retrouver au fil des pages, mais au niveau où je me suis arrêtée, ce n’est pas le cas. De plus, on n’a malheureusement pas d’explications sur la fin de la précédente partie, ça reste frustrant même si j’ai réussi à me contenter de ma propre explication.

J’ai trouvé que les scènes d’action étaient moins poétiques sans être pour autant plus compréhensibles, c’est certes un peu moins chaotique mais ce n’est pas encore ça. Je pensais que ça m’irait mieux mais finalement, le récit perd vachement.
Le gros point noir qui fait que j’ai nettement moins aimé est la perte du côté conte. Le point fort du début est que des légendes issues des traditions orales ont réussi à prendre vie sous la plume de l’auteur, ici, c’est un détail qui a pratiquement disparu : on voyage dans une autre contrée, on a vaguement des allusions aux dragons, des tentatives de lier le passé, la genèse de Draken, mais c’est trop superficiel, on n’est pas suffisamment baigné dedans pour que c’en soit passionnant.

Bref, une grosse déception pour cette seconde partie.

Si je dois résumer, je dirai que la première partie, tout en nécessitant beaucoup de concentration, est vraiment géniale, un récit poétique liant admirablement les contes et légendes au monde créé. Ce n’est malheureusement pas le cas de la seconde partie qui m’a laissée un amer goût de déception.

Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban – J.K. Rowling

Harry Potter 3 - le prisonnier d'Azkaban - JK RowlingTitre: Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban
Saga: Harry Potter, tome 3
Auteur: J.K. Rowling
Éditeur: Folio Junior
Nombre de pages: 461
Quatrième de couverture: Sirius Black, le dangereux criminel, qui s’est échappé de la forteresse d’Azkaban, recherche Harry Potter. C’est donc sous bonne garde que l’apprenti sorcier fait sa troisième rentrée. Au programme : des cours de divination, la fabrication d’une potion de ratatinage, le dressage des hippogriffes… Mais Harry est-il vraiment à l’abri du danger qui le menace ? Un livre époustouflant qui vous emportera dans un tourbillon de surprises et d’émotions.

Waouh, j’ai mis une semaine à relire ce troisième tome, c’est une grande première… Habituellement, il ne me faut pas plus de 3 jours pour les premiers et 4 pour les derniers… Mais pas là, rien d’étonnant avec la semaine que j’ai passée – avec des journées de boulot de 11 à 12h, si j’arrivais le soir à tenir 10 pages de lecture sans m’endormir, c’était énorme.

Ce tome est de loin mon préféré. Je le trouve très complet, on en apprend beaucoup sur les parents de Harry et on rencontre même de leurs anciens amis.
J’ai adoré beaucoup de choses dans ce volume :
-déjà les Détraqueurs, ils sont flippants, et la description de leur présence est particulièrement bien écrite. L’effet qu’ils ont sur Harry est angoissant même pour le lecteur et leur description finale : le visage sous la cagoule… Roh lala, impressionnant !
Harry Potter and the prisoner of Azkaban-Remus Lupin, mon seul reproche quant à ce personnage, c’est son nom qui révèle malheureusement et bien trop rapidement ce qu’il est. Sinon, pour moi, il est et restera le meilleur professeur de Défense contre les Forces du Mal que Poudlard ait jamais eu… Il est pédagogue, il est calme, il connait son métier.
-le passé des parents d’Harry, le fin mot de l’histoire sur la manière dont Voldemort les a trouvés et tués. On plonge un peu plus dans le monde des sorciers avec notamment les différentes créatures (épouvantard, détraqueurs, hippogriffe, pitiponk, etc…), les objets (le Retourneur de temps) ou les sort (Gardien du secret ou le patronus).

Si j’ai aimé en savoir plus sur le passé de Rogue, je dois bien avouer que dans ce tome, il perd son sang froid et il m’a plutôt énervée.
Les cours de Sybille Trelawney m’ont ennuyée, et ne parlons pas de ceux d’Hagrid.
La querelle entre Ron et une Hermione épuisée par la quantité de cours et de travail qu’elle accumule est un peu lassante même si je l’ai trouvée d’une grande justesse : elle s’aggrave au fur et à mesure des pages et chacun a ses torts même si connaissant la fin, j’étais davantage du côté de la demoiselle.

J’ai toujours pris autant de plaisir à lire certains passages qui en disent long, et comme à chaque fois, je suis contente de connaître la suite, ça me permet d’en comprendre les sous-entendus et les non-dits et d’apprécier toute l’amplitude de l’histoire.

Challenge LEAF Le Manège de PsylookJe passe à 04/50

La conquête de la liberté – Les aventuriers de la mer 3 – Robin Hobb

La conquête de la liberté - Robin HobbTitre: La conquête de la liberté
Saga: Les aventuriers de la mer 3
Auteure: Robin Hobb
Éditeur: J’ai Lu
Nombre de pages: 379
Quatrième de couverture: Perdu à Jamaillia, Hiemain s’apprête à affronter son destin. Dans sa fuite, l’apprenti prêtre va retrouver Vivacia pour subir avec elle les événements les plus douloureux de leurs jeunes existences. Son père, le capitaine Kyle, de plus en plus violent et humiliant, leste la vivenef d’esclaves, attirant les serpents de mer.
Quant à Malta, elle entre progressivement en conflit avec ses aïeules et leur procure bien des tourments. Les Vestrit se déchirent de l’intérieur…
Pendant ce temps, Kennit le pirate, affaibli et mutilé à l’issue d’un terrible abordage, sent la chance le quitter. Posséder une vivenef devient pour lui une priorité, un impératif audacieux mais quasi suicidaire…

Je commencerai déjà par la couverture. Des trois de cette collection, c’est celle que j’aime le moins, ses teintes sont moins bleutées, elles restent harmonieuses, mais la dominante brune donne une sensation de fadeur.

Des trois volumes des aventuriers de la mer, c’est également celui que j’aime le moins, pourtant, à la fin du deux, j’avais hâte de découvrir la fuite de Hiémain mais elle est longuette, ça stagne pour un résultat déprimant et pitoyable : il déambule dans les rues de Jamaillia et termine dans le marché aux esclaves. Ça donne le ton de ce que va vivre la Vivacia lors du transport d’esclave, cependant, c’est le genre d’atmosphère et de lieu auxquels je n’accroche pas ; cette partie m’a ennuyée surtout que la fin de sa fuite était prévisible. Et ne parlons pas du transport d’esclave sur Vivacia, un carnage.

J’ai retrouvé le plaisir de suivre Althéa et Brashen, même s’il est dommage qu’ils aient une part moins grande dans ce volume.
J’ai tout autant apprécié les moments passés à Terrilville ou l’on retrouve les femmes Vestrit chargée de gérer au mieux la débâcle financière de la famille. Ronica tente toujours de tenir la barre des affaires familiales malgré que le bateau prenne l’eau mais elle perd progressivement de sa force et de sa poigne, la lassitude la gagne. Keffria commence à prendre un peu plus d’assurance, elle devient un peu plus intéressante même si elle m’énerve encore à refuser de voir le vrai visage de Kyle ou de sa fille, Malta. Parlons un peu de cette dernière. C’est une enfant puérile et gâtée qui cumule les vices : menteuse, voleuse, indiscrète qui écoute aux portes, etc…  Une gamine qui joue au grande, refuse d’entendre raison et qui accuse les autres de tous ses maux alors qu’elle est fautive des décisions que sa mère et sa grand-mère doivent prendre pour son avenir. Elle est comme son père et tous deux creusent leur tombe tout au long des trois volumes.

La conquête de la liberté - Robin Hobb - pimentComme pour les autres, mes moments préférés restent les passages aux côtés des vivenefs Parangon et Vivacia. On commence d’ailleurs à entrevoir tout doucement les raisons qui ont poussé la première à sombrer dans la folie plusieurs fois de suite sans forcément avoir la certitude que ce soit bien cela, plusieurs hypothèses s’offrent à nous.
On découvre également une troisième vivenef : Ophélie, très différente des deux autres de par son comportement et pourtant tout aussi attachante.
Quant aux serpents – ils donnent toujours aussi froid dans le dos, ceux-là – on parvient doucement à faire le lien entre eux et les navires en bois-sorcier. Ces parties-là m’ennuient toujours mais comme elles ne sont pas longue, ça passe.

J’ai beaucoup aimé, moins que les précédents et l’envie de lire les suivants n’est pas là mais je continuerai quand même, je désire trop connaître les secrets des Peuple du Désert, des vivenefs et de l’avenir des personnages que j’apprécie.

Challenge ABC2015Je passe à 15/26