Les chevaliers d’Emeraude

Et voilà, je viens d’entamer le premier volume des Chevaliers d’Émeraude (Le feu dans le ciel) d’Anne Robillard. Et… j’arrive pas à me faire une idée sur cette série. Certes, c’est facile à lire, mais j’accroche très moyen. C’est très gentillet pour le moment, les personnages principaux sont à la limite du niais, je trouve! Et puis il leur manque un passé, quelque chose qui pourrait les montrer attachant au lecteur… Sans compter que ce premier volume n’est qu’un prologue.. Un prologue de 350 pages, ça peut être sympa s’il y a un fond… Là, c’est un peu vide, ça traine en longueur et il manque ce côté attachement des personnages qu’on n’a pas pour le moment. Personnellement, j’ai davantage apprécié les personnages secondaires: les Écuyers. Bon, ça ne m’empêchera pas de lire le second volume, la curiosité me poussant à voir ce qu’elle va faire des Écuyers, j’arriverai peut-être à me faire une idée un peu plus précise et soit je lirai, à ce moment-là, la collection complète, soit j’abandonnerai… à voir!

Résumé: L’Empereur Noir, Amecareth, a levé ses armées monstrueuses pour envahir les royaumes du continent d’Enkidiev. Bientôt, le terre de Shola subit les attaques féroces des sinistres dragons et des impitoyables homme-insectes. Pourquoi les troupes d’Amecareth reviennent-elles sur le continent après des siècles de paix, mettant à feu et à sang le royaume glacé de Shola?
Les sept Chevaliers d’Émeraude -six hommes et une femme- sont els seuls à pouvoir percer ce mystère, inverser le destin et repousser les forces du Mal. ils devront pour cela accomplir l’étrange prophétie qui lie Kira, une petite fille de deux ans, au sort du monde.
ANNE ROBILLARD est acclamée par les médias comme « la J.K. Rowling québécoise ». Les Chevaliers d’Émeraude l’ont hissée au sommet du hit-parade des auteurs de littérature fantastique. Après 1 million d’exemplaires vendus au Québec et des traductions dans 15 pays, les Chevaliers d’Émeraude arrivent enfin en France.

Lavinia

Ça y est, j’ai déjà fini Lavinia d’Ursula Le Guin. Bon, ça n’a rien d’étonnant, c’était tellement bien! ^^ bref, vous l’aurez compris, j’ai vraiment aimé.  J’ai vu qu’on l’avait classé dans la catégorie Fantasy… J’avoue que je comprends difficilement ce choix. Certes, c’est une histoire imaginaire qui présente quelques faits irrationnels, mais c’est un livre qui puise sa source dans le bouquin l’Enéide de Virgile, une suite sans vraiment l’être à la guerre de Troie. Sans compter que l’auteur s’est inspiré de rites et de croyances anciennes latines avec ce qu’on en sait et suppose, bref, un contexte plus ou moins connu. En tout cas, ce n’est pas de la fantasy comme j’ai l’habitude d’en lire.

Ça ne m’a pas empêché de vraiment apprécier ce roman, j’ai aimé m’obliger à me rappeler les histoires que j’en ai  lu dans l’Enéide puisque par moment, cela retrace le périple des Troyens et d’Enée jusqu’au Latium, même si j’ai vraiment trouvé cela bizarre que ce livre s’encre dans un autre. L’histoire était lente, mais nullement longue. Les combats sont vus de loin par la narratrice… une femme, qui vit la guerre à ses portes mais de loin, qui lutte et évolue dans un monde dirigé par les hommes, et qui malgré tout remplissait son rôle de fille, de femme puis de mère dans la maison.

J’avais hâte de lire ce livre puisqu’il m’a été offert par une bonne amie. Hi hi! C’est son  ami, Genkis, qui a fait l’illustration, il m’a même signé le livre! Ça m’a trop fait plaisir d’autant qu’elle est trop belle! Donc comme dit, j’avais hâte de le lire, mais maintenant, je suis presque déçue de l’avoir déjà fini; même s’il aurait difficilement pu être plus long. Bref, il est vraiment parfait tel qu’il est ^^

Résumé: « Comme Hélène de Sparte j’ai causé une guerre. La sienne, ce fut en se laissant prendre par les hommes qui la voulaient ; la mienne, en refusant d’être donnée, d’être prise, en choisissant mon homme et mon destin. L’homme était illustre, le destin obscur : un bon équilibre. »
Dans l’
Énéide, Virgile ne la cite qu’une fois. Jamais il ne lui donne la parole. Prise dans les filets du poète qui n’écrira l’épopée des origines de Rome que des siècles plus tard et sans avoir le temps de l’achever avant sa mort, Lavinia transforme sa condition en destin. De ce qui sera écrit elle fait une vie de son choix. Et cela dans la douceur amère et la passion maîtrisée que suscite son improbable position : elle se veut libre mais tout est dit.
Lavinia a obtenu le Locus Award 2009, le prix de la plus prestigieuse revue américaine consacrée au domaine de l’imaginaire.
C’est, en dit le critique, « certainement le meilleur ouvrage pour adultes de l’auteur depuis des décennies ».