Magic, tome 1 – Jed MacKay, Ig Guara & Arianna Consonni

Titre : Magic, tome 1
Scénario : Jed MacKay
Dessins et encrage : Ig Guara
Couleurs : Arianna Consonni
Éditeur : Black River
Nombre de pages : 152
Quatrième de couverture : À travers le vaste multivers, certains peuvent puiser dans la puissance brute de la magie et voyager à travers les réalités : ce sont des Planeswalkers.
Lorsque des tentatives d’assassinats coordonnées contre trois maîtres de guilde ébranlent la ville de Ravnica et que la vie d’un quatrième est en jeu, une menace s’abat non seulement sur ces trois guildes, mais toute la dimension. Le trio doit désormais former une alliance pour découvrir pourquoi les cibles des assassins sont toutes des Planeswalkers…

Je remercie la masse critique Babelio ainsi que les éditions Black River qui m’ont accordé leur confiance pour ce partenariat.

Kaya, Vraska et Ral Zarek, trois maîtres de guilde sont attaqués dans le hall de leur congrégation. Ils parviennent à capturer vivant l’un de leurs assaillants, mais au moment de l’interrogatoire télépathique, Beleren qui est le mage en charge de l’enquête subit une attaque qui le terrasse. Nos trois héros le connaissent bien. De plus, sur les dix maîtres de guilde, ils sont les trois seuls à être des Planeswalkers.
Qui est la véritable cible de ces attentats ? Beleren qui est le seul à être tombé ? Les Planeswalkers ? Le pacte des guildes qui les unit toutes les dix ? Ou simplement la ville de Ravnica ?

Je ne connais pas grand-chose à l’univers de Magic, si ce ne sont les cartes à jouer (et aucun rapport avec ce comics), je ne pouvais donc pas faire d’hypothèses ni sur les raisons de ces attaques ni sur les responsables de ce bazar. Je sais qu’il y a eu d’autres comics dont le récit se situe avant cet épisode, des romans sur le monde de Magic the gathering, mais je n’en ai lu aucun et l’histoire est suffisamment bien faite pour que je ne ressente aucun manque face à ma méconnaissance. Je me suis donc laissé porter par l’histoire, j’ai découvert l’univers de Magic et c’était bien plaisant.

Les personnages m’ont plu :
Raya et Vraska sont loin d’être sympathiques. Elles ont toutes deux un caractère bien tranché et vont droit au but. Elles ne s’encombrent pas de scrupules inutiles et n’hésitent pas à se débarrasser de leurs adversaires. Elles finissent par se distinguer l’une de l’autre au fil des pages et quelques subtilités apparaissent dans leur tempérament mordant.
Ral est plus posé, plus terre à terre. Ses pouvoirs de foudre sont phénoménaux et il pourrait facilement tout détruire, pourtant, il se montre tempéré et n’agit pas sans réfléchir… si ce n’est après son rêve révélateur – franchement, la réaction des trois a été débile et venant de lui, c’était presque décevant.

Les illustrations sont très chouettes, je me suis attardée sur bon nombre d’entre elles. Je suis fan du character design de Vraska, elle a la classe sans être toutefois belle… son charisme doit y être pour beaucoup.
On découvre au fil des pages de nouveaux paysages que j’ai trouvés très beaux : l’immensité de la ville de Ravnica, les citerraines, Zendikar, etc.
Les couleurs sont aussi chaleureuses qu’harmonieuses. Et à la fin, on a toute une galerie de couvertures et certaines sont magnifiques.

J’ai adoré ce comics, je suis ravie d’avoir découvert cette série et il faudra absolument que je me procure la suite qui est déjà sortie !

La Bête du Bois Perdu – Nina Gorlier

Titre : La Bête du Bois Perdu
Auteur : Nina Gorlier
Éditeur : Magic Mirror
Nombre de pages : 337
Quatrième de couverture : « La Bête est insaisissable. Elle se glisse dans les sous-bois quand tombe silencieusement la nuit. Elle rampe, rugit d’une rage sourde, prête à ravager les alentours de sa fureur meurtrière. Et nul ne la rencontre sans en mourir.
La Bête n’a pas d’ombre. Elle ne laisse aucune trace après son passage, si ce n’est que le corps massacré de sa pauvre victime. Dans la pâle lumière du soir, sa fourrure se marie à l’absence de couleurs. »
Depuis qu’elle a décimé sa famille, Sybil n’a qu’une obsession : tuer la Bête et trouver enfin la quiétude dans la vengeance. Moins coquette que ses sœurs, moins prompte à se marier que les autres filles de son âge, la belle, éprise de liberté, préfère s’exercer aux arts de la chasse et manie l’arbalète avec courage.
Retenue au village par l’amour qu’elle porte à son père défaillant, elle finit par répondre à l’appel obsédant de la forêt le jour où la Bête frappe de nouveau.
Sait-elle qu’elle vient de poser le pied au cœur d’un labyrinthe inextricable fait de roses dorées, de contes oubliés et d’illusions démentes ?
Les rêves et les cauchemars, les histoires et les réalités se mélangent dans ce bois perdu où les reines mangent les cœurs des jeunes filles et où les princes cachent des monstres …

Je m’attendais à ce que ce soit une réécriture de conte de la Belle et le Bête… alors oui, mais pas seulement, ça en mélange plusieurs et c’est plutôt surprenant.

Sybil est comme Belle, elle vit avec ses deux sœurs et avec son père rendu fou après l’assassinat de sa femme par la Bête, quelques années auparavant. La jeune femme veut se venger du monstre qui tue des femmes depuis des dizaines années. Pour ce faire, elle la traque dans la forêt, sauf qu’elle va trop loin et s’y perd.

Ce roman est divisé en quatre parties.
J’ai adoré la première : le passé de Sybil, ses relations avec les membres de sa famille, la chasse de la Bête ; c’était passionnant.
En ce qui concerne les deux parties du milieu, je n’ai pas accroché : c’était long ; tant que Sybil rencontre des habitants, c’était plaisant, mais quand elle se perd dans la forêt et commence à oublier, je me suis ennuyée. J’avais l’impression que ça tournait en boucle.
La quatrième partie conclut l’histoire et c’était super intéressant : on a la version des faits d’Espérance et je crois qu’il m’a presque semblé sympathique.
J’ai beaucoup aimé le personnage de Sybil, il est très complet et elle est attachante. Rose est tout aussi chouette, même si on ignore tout de son passé.

Le seul bémol, ce sont les coquilles. Habituellement, je ne le relève pas dans mes chroniques parce qu’il peut arriver qu’en corrigeant, on passe à côté de certaines, mais là il y en a quand même beaucoup, plusieurs par pages ou toutes les deux ou trois pages puis plus rien pendant des dizaines de pages pour revenir en block… entre les mots oubliés, ceux qui ont une consonance proche mais ne veulent pas du tout dire la même chose (genre « réprimander une nausée », etc.) et j’en passe, c’était perturbant. C’est dommage, parce que j’ai adoré la plume de l’autrice, malgré une légère inégalité elle est fluide et un brin poétique, néanmoins tant d’erreurs cassait complètement le rythme.

C’était un récit dense avec un solide contexte.
J’ai bien aimé cette lecture et je m’essaierai à d’autres romans de cette maison d’édition.

Automne douceur de vivre
Chante-moi une chanson Sassenach (mythe et légende, voyage)

Fablehaven, tome 1 : Le sanctuaire secret – Brandon Mull

Titre : Le sanctuaire secret
Saga : Fablehaven, tome 1
Auteur : Brandon Mull
Éditeur : Pocket (Jeunesse – Best seller)
Nombre de pages : 352
Quatrième de couverture : Depuis des siècles, les créatures fantastiques les plus extraordinaires se cachent dans un refuge secret, à l’abri du monde moderne. Ce sanctuaire s’appelle Fablehaven. Kendra et Seth ignorent tout de ce lieu magique, dont leur grand-père est pourtant le gardien. Un jour, ils découvrent l’incroyable vérité : la forêt qui les entoure est peuplée d’êtres fabuleux – fées, géants, sorcières, monstres, ogres, satyres, naïades…
Aujourd’hui, l’avenir de Fablehaven est menacé par l’avènement de puissances maléfiques. Ainsi commence le combat des deux enfants contre le mal, pour protéger Fablehaven de la destruction, sauver leur famille… et rester en vie.

Ça fait un moment que je voulais lire ce premier tome. J’avais plutôt prévu de le lire en été et en effet, ça aurait été une bonne période. Mais ça ne s’est pas fait comme prévu.

L’histoire se passe en juin. Kendra, 14 ans, et Seth, son frère de 11 ans, sont obligés d’aller chez leurs grand-parents Sorenson pour y passer deux semaines. Une situation qui ne plaît à personne. Leur grand-mère n’est pas là et c’est au grand-père de s’occuper d’eux. Il est aidé par Dale et Léna. À eux trois, ils s’occupent d’un grand domaine que Kendra et Seth n’ont pas le droit de visiter. Ils doivent rester cantonner à la maison et au jardin. Mais c’est sans compter la curiosité de Seth qui transgresse les règles.
On pourrait se dire que sans sa désobéissance, il n’aurait pas découvert ce que cachait son grand-père, ben ce n’est pas le cas parce que le vieux homme leur avait laissé des indices pour les mener à la vérité.

Du coup, Seth a juste foutu la merde… et un beau bordel ! C’est un personnage insupportable qui se voile la face et excuse ses conneries par sa trop grande curiosité : rien n’est de sa faute ! C’est facile de se cacher derrière sa soif de savoir, tout ça pour ne pas avoir à assumer ses responsabilités.
J’ai mieux aimé Kendra, elle est déjà plus réfléchie et a bien compris qu’en se pliant aux règles, elle en apprendrait plus sur Fablehaven sans se mettre en danger; ni elle ni les siens. Son comportement est plus appréciable que celui de Seth, sauf lors de l’épreuve du troll, je l’ai quand même trouvée très/trop trouillarde.

Les autres personnages sont tout aussi attachants.
Le grand-père garde une certaine distance avec ses petits-enfants, mais c’est compréhensible, c’est dû au poids des responsabilités qui l’accablent.
J’adore Léna, elle est douce et s’occupe vraiment bien des enfants. Son passé la rend intéressante.
On ne sait pas grand-chose de Dale, ce qui le rend intrigant, mais pas particulièrement attachant.

L’univers est génial. J’ai adoré cette balade à travers le sanctuaire de Fablehaven. C’était aussi dépaysant que fabuleux. Et puis la couverture des PKJ qui me plaît bien illustre parfaitement l’atmosphère féerique qui se dégage de ce récit.
J’ai adoré ce premier tome, ça aurait été un coup de cœur si Seth ne m’avait pas tellement exaspérée. J’espère que cette aventure lui aura servi de leçon et qu’il sera plus prudent dans le prochain tome.

Automne de l’étrange
La cueillette des champignons (forêt, Petit peuple)

La Moïra, tome 1 : Le chemin de la louve – Henri Loevenbruck

Titre : Le chemin de la louve
Saga : La Moïra, tome 1
Auteur : Henri Loevenbruck
Éditeur : Le Livre de Poche (Jeunesse – Fantasy)
Nombre de pages : 253
Quatrième de couverture : Aléa, une jeune orpheline de treize ans, hérite, sans le vouloir, d’un don étrange et unique.
Est-elle devenue le Samildanach, annoncé par la légende comme le sauveur des peuples de l’île ? Obligée de fuir sa ville natale pour des petits larcins qu’elle a commis, Aléa va devoir faire face à de redoutables ennemis : les fanatiques soldats de la flamme, ou le conseil des druides, qui lui envient son pouvoir. Dans l’ombre, tel le reflet d’un miroir, une louve solitaire vit une aventure étrangement parallèle à celle de la jeune orpheline.
Leur avenir est encore flou, mais une destinée unique attend la louve et l’enfant.

Ça fait très longtemps que j’ai ce premier tome dans ma PàL et s’il n’y avait pas eu les items éphémères Spooky Boo du challenge coupe des 4 maisons, je ne l’aurais probablement pas sorti avant un moment.

On suit plusieurs personnages :
Aléa est orpheline et doit se débrouiller pour survivre. Elle trouve dans la lande le cadavre d’un vieillard. Quand elle le touche, elle est soufflée par une mystérieuse force. Elle récupère sa bague et fuit vers le village pour prévenir le capitaine.
Phelim, un druide qui tente d’en savoir plus sur le corps qu’a trouvé Aléa, ce qui effraie la jeune fille.
Imala, une louve prête à mettre bas, et qui s’est mise à dos sa meute.
Mjolln, un nain que rencontre Aléa après avoir fui le village.

Il y a plein d’autres personnages, notamment les méchants, l’apprenti druide William, les Thuathann, etc. En fait, on passe de l’un a l’autre et c’est assez désagréable.
Les passages qui me plaisaient le mieux étaient ceux avec Aléa et ça se lisait tout seul, mais régulièrement, c’était entrecoupé par les autres récits ; ça cassait le rythme et j’avais beaucoup de mal à reprendre.

J’ai adoré la relation que notre jeune héroïne entretient avec Mjolln, le nain est un poète dans l’âme : certains de ses discours étaient empreints de lyrisme. Et puis, il est drôle.
J’aimerais pouvoir dire qu’il a sauvé cette lecture, mais ce n’est pas le cas. Ça m’a paru long et les constantes interruptions m’ont empêchée de rentrer dans l’histoire. Ce roman m’a laissée indifférente. Dommage parce qu’il y avait beaucoup de points positifs !

Coupe des 4 maisons :
Canons de Chudley (item éphémère Spooky Boo) – lire un livre à la couverture orange80 points

Le Terrible Seigneur des Ténèbres, livre premier – Diana Wynne Jones

Titre : Le Terrible Seigneur des Ténèbres, livre premier
Auteur : Diana Wynne Jones
Éditeur : Ynnis
Nombre de pages : 448
Quatrième de couverture : Les Oracles ont parlé : c’est le pauvre sorcier Derk qui sera le Seigneur des ténèbres cette année. À lui de transformer sa ferme en château maléfique et de gérer l’arrivée des voyageurs venus d’un mystérieux univers parallèle : le nôtre.
Otages du redoutable businessman M. Chesney et de son démon, les habitants d’un monde fantastique sont contraints d’organiser des circuits touristiques de plus en plus complexes et destructeurs, les réduisant en esclavage. Alors que des accidents font dérailler les circuits et qu’une rébellion travaille dans l’ombre, Derk va devoir redoubler d’ingéniosité pour tenir son rôle et sauver sa famille de chair et de plumes de la terrible menace du malfaisant homme d’affaires…

Je ne sais pas trop par où commencer… je n’ai pas grand-chose à écrire sur cette lecture.
La période des Pèlerinages va commencer et le terrible M. Chesney impose aux sorciers de préparer la venue des pèlerins. Querida, l’ancienne Enchanteresse, doit choisir le Seigneur des ténèbres de cette année et ça tombe sur Derk, un sorcier pas comme les autres. Il crée des créatures aussi folles les uns que les autres : des moutons mangeurs de viande, des cochons volants, des chevaux ailés, etc.
Il a 7 enfants : Blade qui est un apprenti sorcier, Shona qui doit entrer à l’école des bardes et 5 griffons qu’il a créé à partir de cellules de sa femme et de lui.
Bref, tout le monde doit coordonner ses efforts pour fabriquer le mythe du Seigneur des ténèbres, mais ça se corse lorsque Derk est gravement blessé donc incapable de remplir son rôle.

Tout le premier tome est consacré à la préparation de l’arrivée des pèlerins. J’ai trouvé ça terriblement long. C’est souvent risible et ça aurait dû être drôle, mais ce n’est pas le cas. Je me suis ennuyée.
Comme souvent lorsqu’il s’agit de roman humoristique, je suis passée à côté. Il y a bien des passages qui m’ont fait sourire, mais pas des masses et c’était surtout lors de dialogues. J’adorais quand le dragon appelait les griffons « oiseau-chat », c’était tellement vrai et tellement chou.

Les personnages m’ont laissé indifférente. Ils sont tous sympathiques, c’est une famille unie et ils s’entraident. C’est très chouette, mais il manque quelque chose pour que la sauce prenne… je crois que le souci, c’est que ça m’a semblé superficiel.
Je n’ai pas mis très longtemps pour lire ce roman, en 3 jours et demi c’était plié, mais ça m’a semblé interminable.

Automne douceur de vivre
La maison Slanghsters (humour)

 

Coupe des 4 maisons :
Sortilège d’Extension Indétectable (Autre) – un livre ne pouvant rentrer dans aucun autre item 05 points