Ashrel, tome 1 : Dragon – Valp

Titre : Dragon
Saga : Ashrel, tome 1
Auteur : Valp
Éditeur : Delcourt (Terres de légendes)
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Pahn, un jeune palefrenier fuyant le royaume froid et enneigé d’Orwany, rencontre Ashrel, un garçon cynique et introverti. Ashrel possède un lourd secret qui lui gâche la vie au quotidien et lui fait perdre régulièrement son travail. Ensemble, ils se rendent dans la grande ville d’Acromby dans l’espoir d’y trouver un nouveau travail. Mais Chandras, la redoutable femme prévôt, y règne en maître. Et elle a justement pour mission de retrouver Pahn le jeune palefrenier pour une raison bien inattendue…

J’ai flashé sur la couverture et surtout sur le personnage d’Ashrel qui est dessus. Le ton est donné d’emblée, un peu à la Tim Burton ; ça me semblait être une lecture appropriée pour le mois d’octobre – je suis un peu en avance, tant pis…

Pahn est palefrenier et a volé le cheval de la reine. La prévôt, Chandras, le pourchasse, mais il parvient à s’échapper grâce à Ashrel, un ado recherché par des villageois pour avoir ressuscité son patron mort de froid, par simple toucher.
Ashrel et son oncle Bob hébergent Pahn, et le lendemain, ils vont à Acromby pour chercher du boulot aux deux jeunes gens. Malheureusement, ils ne sont pas les seuls à s’y rendre.

Je ne sais pas trop quoi penser de cette bande-dessinée.
J’ai bien aimé nos trois héros, ils sont sympathiques, mais sans plus. Les méchants manquent pour l’instant de profondeur, à voir ce que ça donnera dans les prochains tomes.
Les dessins sont bizarres, je crois que parfois, je les ai appréciés, d’autres pas.

Dans l’ensemble, ça s’est laissé lire. Il faudra que je lise le suivant pour me faire une idée plus précise de cette saga.

Les Sœurs Carmines, tome 1 : Le Complot des corbeaux – Ariel Holzl

Titre : Le Complot des corbeaux
Saga : Les Sœurs Carmines, tome 1
Auteur : Ariel Holzl
Éditeur : Mnémos (Naos)
Nombre de pages : 304
Quatrième de couverture : Merryvère Carmine est une monte-en-l’air, un oiseau de nuit qui court les toits et cambriole les manoirs pour gagner sa vie. Avec ses sœurs, Tristabelle et Dolorine, la jeune fille tente de survivre à Grisaille, une sinistre cité gothique où les mœurs sont plus que douteuses. On s’y trucide allègrement, surtout à l’heure du thé, et huit familles d’aristocrates aux dons surnaturels conspirent pour le trône.
Après un vol désastreux, voilà que Merry se retrouve mêlée à l’un de ces complots ! Désormais traquées, les Carmines vont devoir redoubler d’efforts pour échapper aux nécromants, vampires, savants fous et autres assassins qui hantent les rues…

Je ne sais pas trop par où commencer tant de choses m’ont plu dans cette lecture.

Les sœurs Carmines sont au nombre de trois, elles n’ont pas le même père :
Tristabelle, l’aînée qui est jolie et le sait. Elle en joue. Elle se montre superficielle et par moment, jalouse de sa cadette
Merryvère est une monte-en-l’air depuis peu. Comme sa mère n’est plus là et que sa grande sœur a utilisée sa dot pour les faire vivre, c’est à elle de subvenir à leurs besoins. Elle n’est pas très douée et sa dernière tentative ratée de cambriolage les ont mises ses sœurs et elle, dans l’embarras.
Dolorine est la plus jeune et elle est étrange : elle parle à son doudou monsieur Nyx, mais également aux fantômes. On comprend assez rapidement que son géniteur doit être un Sépulcre – c’est une des grandes familles de Grisaille, spécialisée dans la nécromancie.

Il y a 8 grandes familles, je ne les ai pas toutes retenues, toutes avec des pouvoirs qu’on ne connaît pas forcément : j’ai déjà parlé des Sépulcre, les Vermeil sont des vampires, les Forge-Rage ont une prédilection pour la mécanique, je ne spoilerai pas les capacité des Du Lys et il y a également les Tourmente dont j’ignore les dons.
Quant aux trois autres, ils ont dû être nommés à un moment où à un autre, mais je ne les ai pas retenus.
Complétons l’intrigue : Merry a foiré son cambriolage chez le patriarche des Sépulcre et n’est revenue qu’avec un coffre contenant une petite cuillère. Elle est loin d’imaginer que cet objet va la propulser au cœur d’un complot royal.

Pour l’instant, Tristabelle m’a laissée indifférente. Je l’ai trouvée plutôt désagréable ; elle veut constamment être le centre d’intérêt, ce qui m’énerve.
J’aime beaucoup Merry, elle est sympathique tout plein et vive que ce soit intellectuellement (elle a pas mal de répondant et ça me plaît) ou physiquement (elle passe de toits en toits avec une aisance déconcertante). Au cours de ce premier tome, il nous est suggéré qu’elle fait partie, du côté paternel, d’une des huit familles mais je ne dirai pas laquelle pour laisser la surprise.
En ce qui concerne Dolorine, je suis fan ! J’ai adoré le personnage, elle est jeune donc comprend les choses au sens premier et ça rend ses apparitions très drôle. J’ai adoré les chapitres qui traitaient de son journal, j’ai beaucoup ri. Monsieur Nyx lui parle : il a une personnalité bien à lui, ses interventions sont grinçantes et effrayantes, mais la naïveté de Dolorine et l’interprétation qu’elle en fait les rendent au final rafraîchissantes.

La plume de l’auteur est plaisante. J’ai eu du mal à mettre en pause ma lecture, même pour aller dormir parce que c’était passionnant. Il y a aussi beaucoup de jeux de mots, des termes transformés pour rendre l’atmosphère sombre, mais dont la consonance est proche du mot initial (genre démembre au lieu de décembre). C’était super bien joué !

Bref, vous l’aurez compris, cette lecture est un coup de cœur et je lirai volontiers le second tome dès que j’aurai le temps.

Automne frissonnant
Des Sakuma Drops au milieu des lucioles (sœurs)

 

Coupe des 4 maisons :
Maison de Poudlard (1ère année) – un livre aux couleurs d’une maison de Poudlard10 points

La sentinelle du petit peuple, tome 2 : Les larmes du dragon – Charline Forns, Carbone & Véronique Barrau

Titre : Les larmes du dragon
Saga : La sentinelle du petit peuple, tome 2
Scénario : Carbone & Véronique Barrau
Illustrations : Charline Forns
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Élina, qui se prépare à fabriquer un nouveau pot de pommade de fée, découvre avec effroi qu’il lui manque un ingrédient crucial : des larmes de dragon… Et sans cette pommade, impossible pour elle de continuer à voir ses amis du Petit Peuple, dont elle est devenue la gardienne ! Après une discussion avec sa prédécesseure, sa grand-mère Adélaïde, une seule solution se dessine : partir à la chasse au dragon, dans la célèbre forêt bretonne de Brocéliande… Inscrite dans une colonie de vacances explorant ce haut-lieu de la magie, du fantastique et des contes celtiques, Élina, accompagnée du lutin Llyam et de la fée Nelvyna, va se faire de nouveaux amis et apprendre de fascinantes légendes grâce aux monos de la colo ! Mais sans jamais perdre de vue sa mission : trouver ce terrible dragon dont elle a tant besoin…

Quand j’ai vu ce second tome, j’ai hésité à l’emprunter. Le premier ne m’avait pas convaincue, pourtant j’ai décidé de donner sa chance à cette bande-dessinée et j’ai bien fait, parce que ce second tome est indéniablement mieux.

Les effets de la pommade de fées est en train de se dissiper et Elina voit de moins en moins bien les créatures magiques. Elle décide de fabriquer un nouvel onguent, malheureusement, elle n’a pas assez de larmes de dragon. Elle se tourne donc vers sa grand-mère qui lui conseille de chercher parmi les légendes de Brocéliande.

J’ai beaucoup aimé l’ambiance qui se dégage de ce second tome. Les lieux ont aidé : le Val-sans-retour et les mythes qui le cheminent. Ce n’est pas très développé, mais suffisant pour me plaire.
L’histoire est intéressante. Je me suis laissé porter par le récit et je n’ai pas pu arrêter ma lecture tant qu’elle n’était pas terminée.

J’ai mieux apprécié les personnages que j’ai trouvés sympathiques. Lyam et Nelvyna sont complémentaires et forment une bonne équipe, pas aussi bonne que Lyam et Elvyna, mais quand même.
Les dessins sont toujours un peu spéciaux, mais comme je m’y attendais, c’est bien passé. Par contre, les couleurs sont harmonieuses et donnent du cachet aux illustrations. Le dragon est magnifique, j’ai pris un plaisir fou à le détailler : les écailles, le reflet de la lune, etc. J’adore.

J’ai beaucoup aimé ce second tome et je lirai volontiers le troisième quand je le trouverai.

Les Prélats de Faneas, tome 1 : Les Terres d’exil – Charlotte Abécassis Weigel

Titre : Les Terres d’exil
Saga : Les Prélats de Faneas, tome 1
Auteur : Charlotte Abécassis Weigel
Éditeur : Autoédité
Nombre de pages : 422
Quatrième de couverture : Astéria est une jeune femme énergique au caractère bien trempé qui vient d’emménager à Maleross avec sa cousine Cléora. Les deux jeunes femmes arrivent tout droit du mystérieux royaume de Faneas où la magie et les dieux n’ont rien d’imaginaire et où chaque jour recèle son lot de surprises. Elles ont fui leurs terres natales envahies par le royaume limitrophe d’Endor et sont venues se réfugier dans notre monde. Elles cherchent à présent les prélats de Faneas afin de regagner leur monde et de restaurer la paix, mais la tâche s’avère bien plus ardue qu’il n’y parait et les mystérieux prélats demeurent introuvables. Leurs actions finissent par attirer l’attention d’un jeune homme observateur portant le nom de Noctis. Avec l’aide de son ami Klay, il compte bien découvrir ce qu’elles cachent.

Ça fait très longtemps que je voulais commencer cette saga : j’en ai eu de bons échos et l’autrice fait un carton dans les salons.

Astéria, Cléora, Sora et Kellas leur tigre ailé ont fui Faneas, leur monde envahi par les Endorins. Elles ont un an pour chercher de l’aide : retrouver les deux prélats bannis dix ans auparavant. Après avoir parcouru la Terre, elles s’installent à Maleross, ville où la magie semble étrangement forte. Elles étudient à l’université la journée, ouvrent un troquet en soirée et se lient d’amitié avec deux étudiants : Noctis et Klay. Sora, quant à lui, va à l’école primaire, mais il doit se montrer discret ; ses tutrices le couvent et cachent son existence à leurs proches.

En ce qui concerne les personnages, Astéria m’énerve par moment, elle est impulsive et surtout colérique ce qui ne l’avantage pas. Je n’ai pas toujours compris pourquoi ses réactions parfois excessives prenaient de telles proportions.
J’ai bien mieux aimé Cléora. Elle se montre douce et réfléchie.
Sora est relativement effacé, il ne vit pas forcément bien sa vie cachée sur Terre, mais il fait contre mauvaise fortune bon cœur. Je l’apprécie beaucoup, autant que Kellas qui n’est pas assez présent à mon goût.
Noctis est sympathique et me plaît bien, ce qui n’est pas le cas de Klay.

Il y a peu de descriptions. Je préfère les histoires plus détaillées, mais ce n’est pas plus mal, ça laisse au lecteur tout le loisir de s’imaginer les lieux ou les vêtements comme il l’entend. Et ça n’a pas empêcher le récit d’être entêtant au point d’en être imprégné même lorsque je ne lisais plus.
Le seul bémol pour moi, ce sont les répétitions. J’ai trouvé qu’il y en avait beaucoup et ça m’a ralentie; mais comme le dit mon amie Laure pour me taquiner :  » mais toi, t’es une chasseuse de répétitions ! » Elle n’a pas tout à fait tort.

J’ai bien aimé ce premier tome et j’ai déjà le second qui m’attend dans ma PàL.

ABC 2022 – Lettre A

Coupe des 4 maisons :
Miroir du Risèd (1ère année) – un livre que vous désiriez lire depuis longtemps10 points

Le monde de Milo, tome 03 : La reine noire, partie 1 – Richard Marazano & Christophe Ferreira

Titre : La reine noire, partie 1
Saga : Le monde de Milo, tome 03
Scénario : Richard Marazano
Illustrations : Christophe Ferreira
Éditeur : Dargaud
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : C’est le monde à l’envers : Milo est invité de « l’autre côté » par le sorcier, le père de Valia, qui était, il y a peu, son ennemi et que, par ailleurs, il croyait mort ! Ce dernier a besoin de de l’aide du jeune garçon. La situation au village est désespérée : le poisson d’or est très malade, et surtout, les enfants, mais aussi Valia, ont été capturés par les araignées géantes de la Reine noire. Milo se lance à leur recherche et va de surprise en surprise…

Je n’étais pas super motivée pour lire ce troisième tome, j’ignore pourquoi, mais je ne le sentais pas.

Milo est rentré et il doit attendre les prochaines vacances pour repartir. C’est sans compter la réapparition du vilain sorcier des volumes précédents.
Il ramène Milo dans son monde pour sauver Valia qui est tombée sous la coupe de la reine noire. Au village, il apprend que le poisson d’or est mourant et que les enfants ont été enlevés. Notre héros part donc avec les hommes pour une mission de sauvetage.

Que dire sur cette lecture ? C’était un récit plat et sans surprise. Ce n’était pas déplaisant, mais lire ça ou un article de journal, ça me fait le même effet.
Le sorcier a repris ses esprits et n’est finalement pas si méchant que ça, je n’ai pas cru à sa rédemption – Attention, je ne dis pas qu’elle n’est pas sincère, je dis juste que c’est trop facile.
Jusqu’à présent, j’aimais bien les trois grand-mères, mais là, je les ai trouvées un peu lourdingues.

Les dessins sont toujours aussi sympas à la manière Ghibli, mais les couleurs sont trop ternes et ça pêche de ce côté-là.
Je pourrais continuer à blablater pour meubler, mais j’ai l’impression que peu importe ce que j’écris sur ce tome, c’est vide.
Donc je vais m’arrêter là et terminer en précisant que cette lecture m’a laissée indifférente.