Légendes de la garde, tome 2 : Hiver 1152 – David Petersen

Titre : Hiver 1152
Saga : Légendes de la garde, tome 2
Auteur : David Petersen
Éditeur : Gallimard
Nombre de pages : 173
Quatrième de couverture : En ce rude hiver 1152, la Garde doit faire face aux pénuries qui menacent l’existence des souris. Saxon, Kenzie et Lieam, trois gardes parmi les meilleurs, partent à travers les territoires recouverts de neige. Mené par le vieux Celanawe, ils font office de diplomates et tentent d’améliorer les relations entre les différentes cités et la Garde. Mais cet hiver-là pourrait bien être fatal à certains gardes.

Ça fait plus d’un an que j’ai lu le premier tome de cette saga. J’aurais pu emprunter celui-ci depuis longtemps, mais j‘attendais le mois de décembre afin de pouvoir profiter de cette ambiance hivernale.

Dommage que ça manquait d’un résumé du tome précédent, on en a bien un du dernier chapitre de l’automne 1152, mais ça ne retrace pas grand-chose. Heureusement, au fil des pages, les gardes nous rappellent ce qu’il s’est passé grâce à leur mission : trouver et ramener des vivres ainsi que des médicaments pour soigner Rand précédemment blessé dans les villages voisins ; c’est également l’occasion de remettre des invitations pour le sommet des chefs d’États.
Le retour ne se passe pas aussi bien que prévu : les gardes chargés de la mission tombent dans un trou… enfin seulement trois (Saxon, Kenzie et Sadie) sur cinq. Il s’avère que ce sont d’anciennes galeries creusées par les Darkheather, un clan de furet… et là, déception totale ! Le furet étant un animal exclusivement domestique et ne pouvant survivre en liberté, il est impossible que ce soit ce mustélidé.

Les dessins sont encore plus beaux que dans le précédent. Il suffit de voir l’apparence du hibou… il en va de même pour les statuts de furets ou les chauve-souris. Je n’ai pas pu m’empêcher de m’attarder dessus, j’y ai pris un plaisir fou et à cause de ça, j’ai bien failli ne pas réussir à écrire ma chronique à temps.
L’histoire est top, ça m’a tenue en haleine du début à la fin : les choses se compliquent… hormis la chute dans les souterrains, il s’avère qu’il y a un traitre à la solde de Minuit dans la cité de Lockhaven. Argh ! Et puis la fin est trop triste T_T

Un second tome bien plus intéressant que j’ai adoré. Je suis ravie de l’avoir lu.

Les chats des neiges ne sont plus blancs en hiver – Noémie Wiorek

Titre : Les chats des neiges ne sont plus blancs en hiver
Auteur : Noémie Wiorek
Éditeur : HSN
Nombre de pages : 406
Quatrième de couverture : Morz est la terre la plus au Nord du monde. Des siècles plus tôt, la neige a cessé de tomber et la glace a fondu, devenue une boue informe et immonde.
Il y a une ombre dans l’Est de Morz ; celle de Noir, un esprit maléfique prêt à tout pour provoquer la ruine du royaume. Sur ses talons court le Second, un guerrier prodigieux, plus cruel et féroce que tous les séides gravitant autour d’eux.
Il y a un enfant sur le trône de Morz : on attend de lui la ferveur de ses ancêtres pour maintenir le royaume dans la Lumière. Mais le prince Jaroslav doute de sa place, de son pouvoir et ne souhaite qu’une seule chose : vivre en paix.
Et dans le Nord, près des montagnes, ourdissent les sorcières, vengeresses, dévorées par le rêve incertain de refaire un jour tomber la neige sur leur monde déchu.

Je n’ai qu’une chose à dire : ce fut une lecture laborieuse !
J’avais besoin de lire ce roman pour pouvoir valider trois challenges dont un qui se finissait hier à minuit, du coup, je me suis obligée à le terminer et vite… au moins, ça a eu le mérite de ne pas prolonger trop longtemps le calvaire… cinq petits jours qui m’ont paru interminables.

Je vais essayer d’être aussi précise que possible sur ce qui m’a déplu… en commençant par un résumé qui a été super dur à rédiger parce que beaucoup de détails ne sont pas clairs, certains le deviennent au fil des pages, d’autres pas du tout ce qui m’a saoulée. Les non-dits, les sous-entendus qu’il faut deviner, ça peut passer occasionnellement, mais là, c’était constamment, ce qui était pénible. J’aime quand un récit est clair. Il peut y avoir des zones d’ombre, mais pas autant !
Là on est plongé dans un univers fantasy qui existe et on nous jette dedans comme si on le connaissait et qu’on avait toujours vécu dans ce monde imaginaire, avec quasiment pas d’explications si ce n’est deux prologues tout aussi opaques que le reste de l’histoire. C’était violent.

Je vais quand même essayer de résumer en gros ce que j’ai compris : deux factions « s’affrontent ».
– L’une est un groupuscule de résistants dirigé par Noir et le Second qui vit avec les N’dus dans des grottes souterraines et a pour but de détruire les membres de la Lumière afin de permettre le retour de la neige. Ils sont aidés par les sorcières.
– L’autre est la « nation dirigeante » de Morz qui adule le dieu Eldan et redoute Noir. Ils sont gouvernés par un gamin complètement dépassé par les événements et manipulé par ses courtisans.

Le récit est tellement obscur que j’ai mis 120 pages avant de comprendre et d’admettre qu’Agniezska et le Second n’était qu’une seule et même personne : choix volontaire de l’auteur de nous mettre le doute ? Je l’ignore, en tout cas, c’est loin d’être un cas isolé et ça a rendu le récit laborieux et ennuyeux.
Il a fallu attendre 45% pour avoir quelques rares passages intéressants : surtout ceux avec les sorcières… malheureusement, ça n’a pas duré longtemps, 10% plus tard j’en étais à nouveau à songer à abandonner cette lecture.

Pour les personnages, je n’ai pas réussi à m’y attacher que ce soient ceux du côté Lumière (Jaroslav, Tomislav, Aislen ou Honorata) ou du côté des ténèbres (Agniezska, Noir, Draka, Olle, etc). Ils sont tous aussi froids et antipathiques les uns que les autres. Je pense que ça n’a pas aidé.

C’est une déception pour cette lecture, un sentiment rendu plus vif en raison d’un résumé prometteur : Noir l’être maléfique ? Non, juste un personnage insipide. Le Second cruel et féroce ? Au début quand on ne la connaît pas oui, par la suite plus du tout… elle rechigne à aller au combat, elle laisse Mirek se montrer insolent sans broncher, etc. Le seul intérêt pour moi était les sorcières, mais elles n’étaient pas assez présentes pour rendre ma lecture ne serait-ce que potable.

ABC Imaginaire 2021 – lettre W :
25/26

Coupe des 4 maisons :
Des épines de porc-épic (Potion de Longue Décoction) – pour l’utiliser, lisez un livre avec un objet tranchant sur la couverture??? points

Cold Winter Challenge :
Marcher dans la neige
– Pôle Nord (froid, hiver, neige, pays froid)

Le monde de Milo, tome 02 – Richard Marazano & Christophe Ferreira

Titre : Le monde de Milo, tome 02
Scénario : Richard Marazano
Illustration : Christophe Ferreira
Éditeur : Dargaud
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Ce second épisode du Monde de Milo nous transporte de l’autre côté du lac. Milo et Valia y découvrent un drôle de village peuplé de gens tout petits. Leur arrivée ne passe pas inaperçue, et ils sont bientôt recherchés par un puissant sorcier. Ce dernier envoie des animaux fantastiques détruire le village. Les deux enfants, suivis par la petite Mindhi, doivent fuir, pourchassés par l’homme-crapaud et l’homme-aigle qui, apprend-on, sont à la solde du sorcier. Mais pourquoi Milo a-t-il tant d’importance de ce côté du lac ?

Quand on a quitté nos héros dans le premier tome, le village qui les avait capturés a été attaqué et détruit par les axolotl, des monstres à la solde du vilain sorcier.
Au début de cette bande-dessinée, les habitants sont furieux et chassent Milo ainsi que Valia. C’était sans compter la petite Mindhi qui les suit et qui se fait attraper par le crapaud à la solde du méchant de l’histoire. Son père, Zhong, suit les traces de sa fille jusqu’à nos héros. ces derniers le mènent au poisson d’or et à partir de là, tout se précipite.

Un second tome surprenant, pour deux raisons :
le nombre de révélations est énorme (la vérité sur la mère de Milo, qui sont les trois tantes, le passé du sorcier, les origines de Valia, etc.) Il y en a tellement que je ne peux pas toutes les citer.
l’ultime combat contre le sorcier a déjà lieu… étrange pour une saga qui compte dix tomes.

Les dessins sont toujours aussi sympathiques. Les couleurs sont toujours un peu sombres, pourtant là, je n’ai pas trouvé cela désagréable contrairement au premier, bien au contraire : ça fait le charme de ce second tome.
J’ai apprécié les personnages. Les trois tantes m’ont fait rire tant leurs conversations sont décalées. Milo a pris du galon, il prend plus de décision et m’a semblé moins effacé ce qui est moins énervant. Quant à Valia, je n’ai toujours pas réussi à me faire une idée plus précise malgré le fait d’en savoir plus sur elle.

J’ai adoré ce second tome et j’ai hâte de découvrir le troisième.

Blindsprings, tome 2 – Kadi Fedoruk

Titre : Blindsprings, tome 2
Auteur : Kadi Fedoruk
Éditeur : Hachette (Comics)
Nombre de pages : 128
Quatrième de couverture : Une saga magistrale où se mêlent la magie et l’aventure !
Après 300 ans de captivité, Tamaura, grande prêtresse de l’ordre royal, est plongée dans un monde moderne, bien différent de celui qu’elle a connu autrefois.
Un terrible constat s’impose : la magie disparaît peu à peu et les esprits se meurent. Tandis que l’Académicien Harris découvre un lourd secret sur ses origines, elle va devoir décider seule de l’avenir de la ville de Kirkhall…

J’ai lu le premier tome de Blindspringq il y a déjà six mois et je me souvenais bien de l’histoire… enfin c’est ce que je croyais, parce que lorsque j’ai commencé ce second tome, je ne comprenais rien :

Tammy vit dans une pension, avec Imogène et sa sœur aînée (j’ai su que c’était sa sœur dans la deuxième moitié de la bande-dessinée). Euh… on ne l’a pas rencontrée dans le premier ? Peut-être… aucun souvenir, pas plus que de la grosse bataille qui a mis la ville sens dessus dessous. C’est donc dans cette pension que la princesse orphique est obligée de se cacher.
En parallèle, Harris a une réunion avec la société des académiciens… enfin je crois. Et il rencontre l’ambassadrice Khalane qui lui fait des révélations surprenantes… enfin pour lui, parce qu’en ce qui me concerne, c’était aussi évident que logique

Bon, si je trouvais que le premier tome n’était pas terrible, que dire de celui-ci. Il ne s’y passe rien. C’était chiant à mourir. J’ai dû m’y reprendre à quatre fois pour le terminer parce que je m’ennuyais tellement que je m’endormais à chaque fois.
Si les dessins sont aussi beaux que dans le premier, ils sont cependant encore plus sombres, ce qui était pénible : je me suis esquintée les yeux à déchiffrer les illustrations.

Je ne vais pas m’éterniser : y a rien à ajouter, l’essentiel est dit.
En conclusion, j’ai détesté cette lecture, c’était une perte de temps.

La sentinelle du Petit Peuple, tome 1 : La pommade de fée – Carbone, Véronique Barrau & Charline Forns

Titre : La pommade de fée
Saga : La sentinelle du Petit Peuple, tome 1
Scénario : Carbone & Véronique Barrau
Illustrations : Charline Forns
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Il est temps pour Adélaïde, loin de chez elle, immobilisée en maison de repos, de léguer à sa petite-fille son plus grand secret. Elle est la sentinelle du Petit Peuple, la protectrice des êtres féeriques qui sont les garants de l’équilibre de notre Terre. Elle lui transmet la recette de la pommade de fée : à son tour, Élina pourra voir ce monde merveilleux et découvrir sa nouvelle mission. Car l’heure est grave. Au lac, l’ondine a disparu et le Petit Peuple a besoin de son aide. Pour protéger les humains et les êtres féeriques, en poursuivant son apprentissage auprès de sa grand-mère, Élina devra aussi dissimuler à sa mère ses nouveaux pouvoirs…

Je pense que ma chronique va être courte. J’ai beau y réfléchir depuis quelques minutes, je ne vois pas trop ce que je vais pouvoir dire sur cette bande-dessinée.
Commençons par le commencement : je l’ai emprunté parce que le titre me plaisait bien – pour une fois, ce n’était pas la couverture qui m’a attirée… elle n’est pas moche, mais je trouvais le character design des personnages déroutant : leur physionomie collait davantage à un genre humoristique que fantasy.
Et puis, l’apparence de l’humain m’a laissée perplexe, est-ce une fille ou un garçon ? J’avais opté pour un mec… loupé.
On découvre son sexe lorsque son prénom est cité pour la première fois : Elina.

On ne sait pas trop quel est son âge, mais la façon dont lui parle sa mère la rend jeune… peut-être premières années de collége.
Adélaïde, la grand-mère d’Elina est en maison de repos. L’héroïne doit aller la voir avec sa mère et pour faire plaisir à son aïeule, elle cueille des fleurs de son jardin dont l’une a l’apparence fort étrange. Quand la vieille voit ça, elle panique. Sa fille la croit folle à lier, elle n’a donc d’autre choix que de se tourner vers sa petite fille : le petit peuple a besoin d’aide et c’est Elina qui est chargée de leur porter secours. Pour cela, Adélaïde lui révèle ses secrets et les clefs pour mener à bien sa mission.

Au début, j’ai eu du mal avec les dessins, surtout l’apparence d’Elina. Puis au fil des pages, je m’y suis faite et n’y ai plus fait attention.
L’héroïne est sympathique, mais pas moyen de m’y attacher. Pas plus qu’à son coéquipier Lyam, ni à aucune fée, d’ailleurs.
L’histoire s’est laissé lire. C’était plaisant d’entrer dans l’univers du petit peuple, malheureusement, je n’ai pas réussi à m’imprégner de l’atmosphère… malgré la présence de créature féerique, l’ambiance magique n’était pas assez présente pour que je puisse plonger dedans à pieds joints.

Une lecture mitigée : je crois que ça m’a plu, mais je me suis un peu ennuyée.