Les orangers de Versailles – Annie Pietri

Titre : Les orangers de Versailles
Auteur : Annie Pietri
Éditeur : Bayard
Nombre de pages : 222
Quatrième de couverture : Marion, la fille d’un jardinier du château de Versailles, a été choisie pour servir la favorite du Roi-Soleil, Madame de Montespan.
La Marquise est exigeante et capricieuse ; il est bien difficile de la satisfaire.
Heureusement, Marion possède un don rare : elle sait créer des parfums extraordinaires qui plaisent à sa maîtresse.
Mais la Montespan a plus d’un vilain tour dans son sac. Bientôt, Marion découvre qu’un terrible complot se trame contre la Reine…

C’est un roman que j’aurais dû lire rapidement, mais ça n’a pas été le cas et cela, en raison d’un emploi du temps très chargé. Et les moments que je pouvais pour lire, j’ai préféré les passer à jouer à Hogwarts legacy.
C’était un peu frustrant, mais je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. D’autant que c’est une lecture fluide, la plume de l’autrice est super agréable et l’histoire intéressante.

Marion est la fille d’un des jardiniers du château de Versailles. Elle est choisie par Athenais de Montespan pour devenir l’une de ses demoiselles de compagnie. La jeune fille a plusieurs atouts dans sa poche, notamment un odorat très développé et un goût sûr en matière de parfum. Étant une fille, elle ne peut malheureusement pas exercer son art en tant que parfumeuse. Mais madame de Montespan compte bien de servir de ce don.
On découvre donc la vie de Marion auprès de la favorite du Roi-Soleil. Ça se complique quand notre héroïne se retrouve au milieu d’un complot… serait-ce les débuts de l’affaire des poisons ?
L’intrigue est bien ficelée et rondement menée.

Quant aux personnages, je les aime bien.
Marion est sympathique, on n’a aucun mal à s’y attacher. Pareil pour Lucie. Je n’ai cependant pas grand-chose à dire d’elles deux.
Madame de Montespan semble gentille et un brin maternelle dans les premiers chapitres où elle apparaît, mais ça sonne faux… peut-être parce que je me souvenais vaguement que c’était une intrigante et qu’elle était mêlée à des pratiques sataniques et autres crimes… où peut-être est-ce simplement mon instinct qui me soufflait de m’en méfier.
Il y a d’autres personnages plus ou moins importants comme Martin, le médecin du roi monsieur d’Aquin, Louis XIV ou sa femme Marie-Therese. Néanmoins, je ne compte pas m’étendre sur leur cas… peut-être dans le second tome, puisque j’ai vu que c’était une trilogie.

En conclusion, c’est une lecture que j’ai bien aimé. Je l’aurais davantage appréciée si je l’avais lu sans interruption.

Coupe des 4 maisons :
Niffleur (5ème année) – un livre où l’un des personnages est plein aux as50 points

Divergent, tome 3 : Allégeance – Veronica Roth

Titre : Allégeance
Saga : Divergent, tome 3
Auteur : Veronica Roth
Éditeur : Nathan
Format : E-book
Nombre de pages : 460
Quatrième de couverture : Tris et ses alliés ont réussi à renverser les Érudits. Les sans-faction mettent alors en place une dictature, imposant à tous la disparition des factions. Plutôt que de se plier à ce nouveau pouvoir totalitaire, Tris, Tobias et leurs amis choisissent de s’échapper. Le monde qu’ils découvrent au-delà de la Clôture ne correspond en rien à ce qu’on leur a dit. Ils apprennent ainsi que leur ville, Chicago, fait partie d’une expérience censée sauver l’humanité contre sa propre dégénérescence. Mais l’humanité peut-elle être sauvée contre elle-même ?

Je l’ai enfin fini ! Ce fut une lecture interminable ! Le second tome était déjà moyen, mais celui-là est nul ! D’une force !
Il ne se passe quasiment rien, ça n’avance pas : les événements auraient pu être contés en 100 pages, il y en a au moins 300 de trop.

Les sans-factions ont pris le pouvoir dans la ville et les différentes factions sont interdites, ce qui ne plaît pas à tous. Un groupe de loyalistes se forme. Tris, Tobias et certains de leurs amis quittent la ville pour découvrir ce qui se passe au-delà du mur d’enceinte.
Les révélations d’Edith Pryor sont-elles exactes ?
On le sait rapidement : ils découvrent un laboratoire remplis de scientifiques.

Il n’y a pas grand chose à dire de plus. Une histoire de guerre génétique qui revient en force, des inégalités entre déficients (attention, je n’ai pas dit divergents) et purs.
À peine arrivés, ils foutent déjà la merde. Ils ne connaissent pas le contexte historique ni social, mais ils se mêlent de ce qu’ils ne comprennent pas sur les dires de personnes qu’ils viennent à peine de rencontrer.
Que ce soit Tris ou Tobias, les deux m’ont gonflée. Leurs réactions sont à l’opposé l’une de l’autre et c’est un grand n’importe quoi au final.
Y a que les personnages secondaires qui m’ont plus, Uriah, Christine ou même Cara, mais ils sont peu présents.
Pas la peine de m’étaler. Je me suis ennuyée et j’ai détesté cette lecture.

Coupe des 4 maisons :
Gred et Forge (5ème année) – un livre avec une narration à deux voix50 points

Les sœurs Grimm, tome 2 : Drôles de suspects – Michael Buckley

Titre : Drôles de suspects
Saga : Les sœurs Grimm, tome 2
Auteur : Michael Buckley
Éditeur : Pocket
Nombre de pages : 276
Quatrième de couverture : Fini les vacances et les courses-poursuites avec des géants : Daphné et Sabrina Grimm doivent maintenant aller à l’école de Port-Ferries. Dès le premier jour, Daphné devient la préférée de Blanche Neige, sa maîtresse. Alors que sa sœur s’amuse comme jamais, cette rentrée est un vrai cauchemar pour Sabrina. Et quand le corps de son professeur est retrouvé suspendu dans une immense toile d’araignée,
elle comprend que l’école a un sérieux problème avec ses élèves Findétemps. Les enfants des créatures de contes de fées ont-ils un rapport avec ce crime ? Les sœurs Grimm mènent l’enquête…

Waouh ! Je ne m’attendais pas à une telle lecture ! Je me souvenais que j’avais adoré le premier que j’ai lu il y a plus de sept ans déjà, mais je redoutais que la suite soit moins bien, comme c’est souvent le cas d’habitude. Ce n’est pas le cas et j’en suis ravie.

Ça fait trois semaines que Sabrina et Daphné vivent chez leur grand-mère à Port-Ferries, et elles ne sont pas encore allées à l’école. Cela vient aux oreilles de celle qui s’occupait des filles au foyer (comment ? on l’ignore), elle vient pour reprendre ses pupilles. Finalement, ça ne se fait pas et les deux sœurs Grimm sont inscrites à l’école.
On découvre un pan différent de la ville avec des personnages plus jeunes puisqu’on rencontre les élèves, mais aussi les enseignants, quelques uns sont des Findétemps, mais pas la majorité.

J’aime toujours autant Daphné, par contre Sabrina m’a saoulée : elle est tout le temps en colère ce qui ne me pose pas de soucis compte tenu de la situation, ses parents ayant été enlevés et introuvables, mais elle se montre injuste et pire que tout, étroite d’esprit.
Puck est désagréable. Pour un Findétemps de quatre cents ans, il est puéril ; il est censé être facétieux, ce n’est pas le cas : non seulement il est lourd, mais il n’est pas drôle.

Cette fois encore le récit est fluide, l’intrigue est bien menée et la lecture rapide.
Je n’ai qu’un seul bémol : le peu de personnages apparaissant ne nous laisse pas beaucoup de possibilités quant aux suspects, ce qui a rendu la conclusion prévisible.
J’ai adoré cette lecture. La fin m’a laissée sans voix et il faudra que je lise rapidement la suite pour savoir ce qui se passe.

Nakatomi Tower (enquête)

Jack et la grande aventure du Cochon de Noël – J. K. Rowling

Titre : Jack et la grande aventure du Cochon de Noël
Auteur : J. K. Rowling
Éditeur : Gallimard (Jeunesse)
Nombre de pages : 339
Quatrième de couverture : Jack est très attaché à son cochon en peluche de petit garçon. Ils ont tout vécu ensemble, les bons comme les mauvais moments. Jusqu’à cette veille de Noël où arrive la catastrophe : le cochon est perdu !Mais la nuit de Noël n’est pas une nuit comme les autres : c’est celle des miracles et des causes perdues, où même les jouets peuvent prendre vie. Alors, Jack et le Cochon de Noël – une peluche de remplacement un peu agaçante – embarquent pour une aventure magique et périlleuse au pays des Choses perdues. Jusqu’où iront-ils pour sauver le meilleur ami que Jack ait jamais eu ?

L’an dernier, ma môman me l’a offert pour le Réveillon. Donc je ne voulais pas le lire tout de suite, la période de Noël étant terminée, mais j’avais prévu de le lire cette année et c’est fait.

Les parents de Jack ont divorcé, il a dû changer de ville et d’école. Le seul point stable dans sa vie, c’est LC, son doudou : un cochon usé jusqu’à la queue… les mois passent, sa mère se remarie, mais ça se passe mal avec Holly, la fille de son beau-père. Elle va jusqu’à jeter LC par la fenêtre de la voiture sur l’autoroute, et le pauvre disparaît. Elle tente de se rattraper en lui en offrant une autre peluche identique à celle perdue, le fameux Cochon de Noël, mais Jack ne veut rien savoir. Pourtant, le remplaçant de LC va s’animer grâce à la magie de Noël et proposer au garçon de partir pour le pays des objets perdus afin de trouver LC et de le ramener dans le monde des Vivants. C’est partie pour une grande aventure !

J’ai eu du mal à entrer dans l’histoire. La première partie place le contexte et s’étale sur plusieurs mois, tandis que le reste du récit se déroule sur une soirée, cette chronologie est un peu perturbante. Et puis, jusqu’à ce que Jack et le cochon de Noël arrivent sur la rocaille des Indéplorés, l’histoire m’a semblé trop enfantine, les décors étaient très succinct et les personnages secondaires peu dépeints. On découvre bien le background de certains ; j’ai trouvé ça chouette, ça m’a plu et ça a rendu l’univers plus intéressant, mais il manquait quelque chose, même si je suis incapable de savoir quoi.
Néanmoins, dès la cinquième partie, c’est devenu captivant sûrement parce que les personnages secondaires étaient plus intéressants et l’univers également. Bref, c’était dur d’arrêter ma lecture, ce qui a souvent été le cas puisqu’on était en période de fêtes.

Il y a pas mal d’illustrations et je trouve qu’elles se marient parfaitement avec le récit. Elles sont en noir et blanc et les textures sont travaillées. Je pense qu’elles auraient mérité d’être en couleur. J’ai quand même pris plaisir à m’y attarder.
J’ai bien aimé cette lecture, c’était idéal en cette période de Noël.

Un chant de Noël (conte)

Lulu et Nelson, tome 1 : Cap sur l’Afrique – Jean-Marie Omont, Charlotte Girard & Aurélie Neyret

Titre : Cap sur l’Afrique
Saga : Lulu et Nelson, tome 1
Scénario : Jean-Marie Omont & Charlotte Girard
Illustration : Aurélie Neyret
Éditeur : Soleil (Métamorphose)
Nombre de pages : 64
Quatrième de couverture : En 1964 à Naples, Lucia vit avec son père Roberto et son lion Cyrus dans une troupe de cirque. Après un terrible incendie, elle fugue et embarque pour l’Afrique du Sud. Son père la rattrape de justesse et c’est ensemble qu’ils découvrent un pays inégalitaire. Roberto se fait arrêter en prenant la défense de Neslon, un jeune garçon noir. Ce dernier et Lucia sont désormais unis dans un même combat.

Quand j’ai fait les emballages cadeaux avec les scouts, j’ai souvent vu cette bande-dessinée passer, et pas forcément le premier. En tout cas, je trouvais les couvertures jolies et quand je l’ai vu à la médiathèque, je n’ai pas résisté à l’envie de découvrir cette saga.

Lohita doit quitter l’Inde avec sa maman pour Naples, ce qui ne lui plaît pas du tout. Peu avant son départ, elle reçoit un long courrier de sa grand-mère qui comprend son sentiment pour l’avoir partagé enfant et lui raconte son histoire : elle a grandi dans un cirque auprès des lions puisque ses parents étaient dompteurs. Malheureusement, le sort s’acharne contre eux. Ils quittent le cirque, mais Lulu n’est pas d’accord et s’embarque alors sur un bateau à destination de l’Afrique du Sud… là-bas, elle fera la connaissance de Nelson.

Ce n’est pas une lecture très gaie… Lulu et son père prennent cher. Les coups durs s’enchaînent et ça m’a rendue toute tristounette.
Et puis, la période n’est pas facile : 1964 en Afrique du Sud, c’est encore l’apartheid avec la séparation noirs-blancs – oserais-je dire la ségrégation ? Ce n’est pas un sujet évident à traiter pour un jeune public, j’ai cependant aimé la façon dont il est abordé : avec justesse.

J’ai adoré les personnages : Lulu est attachante. Elle a un fichu caractère, mais ça m’a semblé normal vu tout ce qu’elle a vécu. Nelson semble gentil. Lui non plus n’a pas eu une vie toute rose, mais il est chouette avec Lulu et ne l’abandonne pas.
Les dessins sont beaux, rien d’étonnant puisque l’illustratrice est celle des carnets de Cerise. On reconnaît bien le character design et les couleurs sont tout aussi douces et harmonieuses.
Par contre, ça s’arrête de manière abrupte et c’est frustrant parce que je n’ai pas la suite ! Grrrrrr.
C’est un coup de cœur pour ce premier tome et j’espère trouver rapidement la suite.