Ninn, tome 1 : La ligne noire – Johan Pilet & Jean-Michel Darlot

Titre : La ligne noire
Saga : Ninn, tome 1
Scénario : Jean-Michel Darlot
Illustrations : Johan Pilet
Éditeur : Kennes
Nombre de pages : 64
Quatrième de couverture : Ninn a été découverte bébé dans le métro parisien par deux ouvriers. Aujourd’hui, elle a 11 ans et le métro est son univers. La jeune fille se pose mille questions sur ses origines et une sourde menace la traque sans répit.

Quand on sort d’un manga comme les carnets de l’apothicaire, les dessins de Ninn piquent un peu les yeux. Heureusement, je m’y suis fait très vite, surtout que l’histoire est aussi sympathique qu’originale donc ça passait bien.

Ninn adore le métro. Elle adore arpenter ses couloirs, passer de station en station. De plus, ses tontons travaillent dans les tunnels du métro. Ils l’y ont trouvé quand elle était bébé et ont réussi à l’adopter.
Tout roule pour la jeune fille jusqu’au jour où elle rencontre un vieux fou qui chasse des papillons invisibles. Quand Ninn les voit à son tour, sa vie bascule.

J’ai bien aimé les personnages.
Ninn est sympathique, je n’ai eu aucun mal à m’y attacher.
J’adore ses deux tontons et Irina, ils sont aimants avec notre héroïne ; j’apprécie la dynamique du quatuor et la relation qu’ils entretiennent.

Il y a deux gros points forts dans ce premier tome :
le contexte du métro avec l’histoire de sa construction, les stations fantômes. Ça donne envie de faire des recherches dessus pour voir ce qui est réel et ce qui a été inventé.
la vision de Ninn du métro et des passagers, de leurs rêves. C’était très poétique… on sent que l’auteur y a beaucoup réfléchi et que ça vient du cœur. En tout cas, ça m’a parlé.

J’ai adoré ce premier tome, il faudra que j’emprunte la suite à la médiathèque.

Les orangers de Versailles – Annie Pietri

Titre : Les orangers de Versailles
Auteur : Annie Pietri
Éditeur : Bayard
Nombre de pages : 222
Quatrième de couverture : Marion, la fille d’un jardinier du château de Versailles, a été choisie pour servir la favorite du Roi-Soleil, Madame de Montespan.
La Marquise est exigeante et capricieuse ; il est bien difficile de la satisfaire.
Heureusement, Marion possède un don rare : elle sait créer des parfums extraordinaires qui plaisent à sa maîtresse.
Mais la Montespan a plus d’un vilain tour dans son sac. Bientôt, Marion découvre qu’un terrible complot se trame contre la Reine…

C’est un roman que j’aurais dû lire rapidement, mais ça n’a pas été le cas et cela, en raison d’un emploi du temps très chargé. Et les moments que je pouvais pour lire, j’ai préféré les passer à jouer à Hogwarts legacy.
C’était un peu frustrant, mais je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. D’autant que c’est une lecture fluide, la plume de l’autrice est super agréable et l’histoire intéressante.

Marion est la fille d’un des jardiniers du château de Versailles. Elle est choisie par Athenais de Montespan pour devenir l’une de ses demoiselles de compagnie. La jeune fille a plusieurs atouts dans sa poche, notamment un odorat très développé et un goût sûr en matière de parfum. Étant une fille, elle ne peut malheureusement pas exercer son art en tant que parfumeuse. Mais madame de Montespan compte bien de servir de ce don.
On découvre donc la vie de Marion auprès de la favorite du Roi-Soleil. Ça se complique quand notre héroïne se retrouve au milieu d’un complot… serait-ce les débuts de l’affaire des poisons ?
L’intrigue est bien ficelée et rondement menée.

Quant aux personnages, je les aime bien.
Marion est sympathique, on n’a aucun mal à s’y attacher. Pareil pour Lucie. Je n’ai cependant pas grand-chose à dire d’elles deux.
Madame de Montespan semble gentille et un brin maternelle dans les premiers chapitres où elle apparaît, mais ça sonne faux… peut-être parce que je me souvenais vaguement que c’était une intrigante et qu’elle était mêlée à des pratiques sataniques et autres crimes… où peut-être est-ce simplement mon instinct qui me soufflait de m’en méfier.
Il y a d’autres personnages plus ou moins importants comme Martin, le médecin du roi monsieur d’Aquin, Louis XIV ou sa femme Marie-Therese. Néanmoins, je ne compte pas m’étendre sur leur cas… peut-être dans le second tome, puisque j’ai vu que c’était une trilogie.

En conclusion, c’est une lecture que j’ai bien aimé. Je l’aurais davantage appréciée si je l’avais lu sans interruption.

Coupe des 4 maisons :
Niffleur (5ème année) – un livre où l’un des personnages est plein aux as50 points

Divergent, tome 3 : Allégeance – Veronica Roth

Titre : Allégeance
Saga : Divergent, tome 3
Auteur : Veronica Roth
Éditeur : Nathan
Format : E-book
Nombre de pages : 460
Quatrième de couverture : Tris et ses alliés ont réussi à renverser les Érudits. Les sans-faction mettent alors en place une dictature, imposant à tous la disparition des factions. Plutôt que de se plier à ce nouveau pouvoir totalitaire, Tris, Tobias et leurs amis choisissent de s’échapper. Le monde qu’ils découvrent au-delà de la Clôture ne correspond en rien à ce qu’on leur a dit. Ils apprennent ainsi que leur ville, Chicago, fait partie d’une expérience censée sauver l’humanité contre sa propre dégénérescence. Mais l’humanité peut-elle être sauvée contre elle-même ?

Je l’ai enfin fini ! Ce fut une lecture interminable ! Le second tome était déjà moyen, mais celui-là est nul ! D’une force !
Il ne se passe quasiment rien, ça n’avance pas : les événements auraient pu être contés en 100 pages, il y en a au moins 300 de trop.

Les sans-factions ont pris le pouvoir dans la ville et les différentes factions sont interdites, ce qui ne plaît pas à tous. Un groupe de loyalistes se forme. Tris, Tobias et certains de leurs amis quittent la ville pour découvrir ce qui se passe au-delà du mur d’enceinte.
Les révélations d’Edith Pryor sont-elles exactes ?
On le sait rapidement : ils découvrent un laboratoire remplis de scientifiques.

Il n’y a pas grand chose à dire de plus. Une histoire de guerre génétique qui revient en force, des inégalités entre déficients (attention, je n’ai pas dit divergents) et purs.
À peine arrivés, ils foutent déjà la merde. Ils ne connaissent pas le contexte historique ni social, mais ils se mêlent de ce qu’ils ne comprennent pas sur les dires de personnes qu’ils viennent à peine de rencontrer.
Que ce soit Tris ou Tobias, les deux m’ont gonflée. Leurs réactions sont à l’opposé l’une de l’autre et c’est un grand n’importe quoi au final.
Y a que les personnages secondaires qui m’ont plus, Uriah, Christine ou même Cara, mais ils sont peu présents.
Pas la peine de m’étaler. Je me suis ennuyée et j’ai détesté cette lecture.

Coupe des 4 maisons :
Gred et Forge (5ème année) – un livre avec une narration à deux voix50 points

Les sœurs Grimm, tome 2 : Drôles de suspects – Michael Buckley

Titre : Drôles de suspects
Saga : Les sœurs Grimm, tome 2
Auteur : Michael Buckley
Éditeur : Pocket
Nombre de pages : 276
Quatrième de couverture : Fini les vacances et les courses-poursuites avec des géants : Daphné et Sabrina Grimm doivent maintenant aller à l’école de Port-Ferries. Dès le premier jour, Daphné devient la préférée de Blanche Neige, sa maîtresse. Alors que sa sœur s’amuse comme jamais, cette rentrée est un vrai cauchemar pour Sabrina. Et quand le corps de son professeur est retrouvé suspendu dans une immense toile d’araignée,
elle comprend que l’école a un sérieux problème avec ses élèves Findétemps. Les enfants des créatures de contes de fées ont-ils un rapport avec ce crime ? Les sœurs Grimm mènent l’enquête…

Waouh ! Je ne m’attendais pas à une telle lecture ! Je me souvenais que j’avais adoré le premier que j’ai lu il y a plus de sept ans déjà, mais je redoutais que la suite soit moins bien, comme c’est souvent le cas d’habitude. Ce n’est pas le cas et j’en suis ravie.

Ça fait trois semaines que Sabrina et Daphné vivent chez leur grand-mère à Port-Ferries, et elles ne sont pas encore allées à l’école. Cela vient aux oreilles de celle qui s’occupait des filles au foyer (comment ? on l’ignore), elle vient pour reprendre ses pupilles. Finalement, ça ne se fait pas et les deux sœurs Grimm sont inscrites à l’école.
On découvre un pan différent de la ville avec des personnages plus jeunes puisqu’on rencontre les élèves, mais aussi les enseignants, quelques uns sont des Findétemps, mais pas la majorité.

J’aime toujours autant Daphné, par contre Sabrina m’a saoulée : elle est tout le temps en colère ce qui ne me pose pas de soucis compte tenu de la situation, ses parents ayant été enlevés et introuvables, mais elle se montre injuste et pire que tout, étroite d’esprit.
Puck est désagréable. Pour un Findétemps de quatre cents ans, il est puéril ; il est censé être facétieux, ce n’est pas le cas : non seulement il est lourd, mais il n’est pas drôle.

Cette fois encore le récit est fluide, l’intrigue est bien menée et la lecture rapide.
Je n’ai qu’un seul bémol : le peu de personnages apparaissant ne nous laisse pas beaucoup de possibilités quant aux suspects, ce qui a rendu la conclusion prévisible.
J’ai adoré cette lecture. La fin m’a laissée sans voix et il faudra que je lise rapidement la suite pour savoir ce qui se passe.

Nakatomi Tower (enquête)

Jack et la grande aventure du Cochon de Noël – J. K. Rowling

Titre : Jack et la grande aventure du Cochon de Noël
Auteur : J. K. Rowling
Éditeur : Gallimard (Jeunesse)
Nombre de pages : 339
Quatrième de couverture : Jack est très attaché à son cochon en peluche de petit garçon. Ils ont tout vécu ensemble, les bons comme les mauvais moments. Jusqu’à cette veille de Noël où arrive la catastrophe : le cochon est perdu !Mais la nuit de Noël n’est pas une nuit comme les autres : c’est celle des miracles et des causes perdues, où même les jouets peuvent prendre vie. Alors, Jack et le Cochon de Noël – une peluche de remplacement un peu agaçante – embarquent pour une aventure magique et périlleuse au pays des Choses perdues. Jusqu’où iront-ils pour sauver le meilleur ami que Jack ait jamais eu ?

L’an dernier, ma môman me l’a offert pour le Réveillon. Donc je ne voulais pas le lire tout de suite, la période de Noël étant terminée, mais j’avais prévu de le lire cette année et c’est fait.

Les parents de Jack ont divorcé, il a dû changer de ville et d’école. Le seul point stable dans sa vie, c’est LC, son doudou : un cochon usé jusqu’à la queue… les mois passent, sa mère se remarie, mais ça se passe mal avec Holly, la fille de son beau-père. Elle va jusqu’à jeter LC par la fenêtre de la voiture sur l’autoroute, et le pauvre disparaît. Elle tente de se rattraper en lui en offrant une autre peluche identique à celle perdue, le fameux Cochon de Noël, mais Jack ne veut rien savoir. Pourtant, le remplaçant de LC va s’animer grâce à la magie de Noël et proposer au garçon de partir pour le pays des objets perdus afin de trouver LC et de le ramener dans le monde des Vivants. C’est partie pour une grande aventure !

J’ai eu du mal à entrer dans l’histoire. La première partie place le contexte et s’étale sur plusieurs mois, tandis que le reste du récit se déroule sur une soirée, cette chronologie est un peu perturbante. Et puis, jusqu’à ce que Jack et le cochon de Noël arrivent sur la rocaille des Indéplorés, l’histoire m’a semblé trop enfantine, les décors étaient très succinct et les personnages secondaires peu dépeints. On découvre bien le background de certains ; j’ai trouvé ça chouette, ça m’a plu et ça a rendu l’univers plus intéressant, mais il manquait quelque chose, même si je suis incapable de savoir quoi.
Néanmoins, dès la cinquième partie, c’est devenu captivant sûrement parce que les personnages secondaires étaient plus intéressants et l’univers également. Bref, c’était dur d’arrêter ma lecture, ce qui a souvent été le cas puisqu’on était en période de fêtes.

Il y a pas mal d’illustrations et je trouve qu’elles se marient parfaitement avec le récit. Elles sont en noir et blanc et les textures sont travaillées. Je pense qu’elles auraient mérité d’être en couleur. J’ai quand même pris plaisir à m’y attarder.
J’ai bien aimé cette lecture, c’était idéal en cette période de Noël.

Un chant de Noël (conte)