La véritable histoire de Noël – Marko Leino

Titre: La véritable histoire de Noël
Auteur: Marko Leino
Éditeur: Michel Lafon
Format: Ebook
Nombre de pages: 328
Quatrième de couverture: Au cœur de la Laponie, pays des neiges éternelles, le jeune orphelin Nicolas est recueilli par les habitants de son village. Mais ils sont tous trop pauvres pour pouvoir l’adopter. Le Conseil des Anciens prend alors une décision inédite : chaque année, le garçon sera pris en charge par une famille différente, et il en changera le jour de Noël.
Avec une étincelle d’espoir et de joie de vivre, Nicolas décide de se consacrer à sa passion : fabriquer des jouets. Le garçon va ainsi raviver l’émerveillement au cœur de cette région glacée. Et pourrait bien être à l’origine d’une des plus belles légendes.

Ça fait un moment que je désirais lire ce conte, mais jusqu’à présent, je n’en ai jamais pris le temps. J’ai donc profité du thème « cinéma » du mois de janvier pour le découvrir. De plus, c’était la transition parfaite entre la fin et le début d’année.

Dans l’ensemble, ça s’est laissé lire : c’est une lecture qui, le plus souvent, m’a fait du bien et m’a mise de bonne humeur. Par contre, à une ou deux reprises, j’ai dû faire une pause parce que je savais pertinemment ce qui allait arriver au pauvre Nicolas et je n’avais pas envie d’arriver à ces tristes parties – étant bien malade, il est probable que la force m’ait manqué pour poursuivre sans interruption. On sent bien que ces passages douloureux sont incontournables pour le cheminement du personnages mais ça ne les rend pas facile pour autant.
J’ai beaucoup aimé le héros, il est parfaitement décrit, du coup, je n’ai eu aucun mal à m’attacher à lui ; il est évident que les événements jouent sûrement une part importante dans les sentiments que le lecteur peut ressentir à son égard, mais pas que. Il est complet : on a son ressenti à chaque moment important de sa vie et il y en a.
Nicolas perd ses parents très jeune (je ne m’attendais pas aussi tôt), il est recueilli par le village de Korvajoki mais les habitants n’ayant pas les moyens de l’accueillir pendant plusieurs années décident de le prendre sous leur aile un an chacun, le changement de famille ayant lieu à Noël. Pour remercier ses hôtes, il confectionne des jouets sculptés qu’il offre secrètement à chaque enfant le matin de son départ. Huit années passent et il a fait le tour. La famine menace. C’est alors que le terrifiant et bourru ébéniste Iissakki se propose pour le former un an. La suite est facilement devinable.

D’ailleurs une bonne partie de l’histoire est prévisible, c’est sûrement pour cette raison qu’il ne m’a pas passionnée et que cela ne reste qu’une bonne lecture sans plus même si ça m’a mis du baume au cœur par moment.

Challenge - Coupe des 4 maisonsChallenge Coupe des 4 maisons :
2ème
année : Portoloin – un livre qui ne se passe ni en France, ni aux USA, ni en Angleterre (hors mondes imaginaires) – 10 points

Challenge LEAF Le Manège de PsylookChallenge LEAF : 17/50

L’enfant qui dessinait les chats – Arthur A. Levine & Frédéric Clément

lenfant-qui-dessinait-les-chatsTitre: L’enfant qui dessinait les chats
Auteur: Arthur A. Levine
Illustrateur: Frédéric Clément
Éditeur:
L’école des Loisirs
Collection: Pastel
Nombre de pages: 32
Quatrième de couverture: Un conte populaire japonais.

Dans ce petit album, on suit Kenji qui adore dessiner des animaux. La vie étant rude, la mère du jeune japonais malingre le dépose au monastère espérant qu’il ait suffisamment à manger et puisse assouvir sa passion. Il passait davantage de temps à rêvasser qu’à travailler. Mais cela ne convenant pas aux moines, ces derniers le renvoient. Ne pouvant rentrer de peur de faire de la peine à sa mère, Kenji trace son chemin jusqu’à un temple abandonné, ne suivant pas les conseils de son supérieur :  » la nuit évite les lieux trop grands ; reste là où c’est petit « .

lenfant-qui-dessinait-les-chats-p15Le texte est plutôt sympa : clair et concis, sciemment un peu flou le premier soir que le héros passe seul dans le temple abandonné mais relativement nécessaire afin de garder le mystère sur les événements, du moins pour les plus jeunes ; et suffisamment développé pour que le lecteur ressente l’histoire comme complète.
Les dessins sont vraiment sublimes, surtout les décors, un style proche des estampes et j’adore vraiment ça. Par contre, j’ai un peu moins accroché avec les personnages, principalement parce que les traits de leur visage sont quasi-inexistants, ça leur donne une apparence fantomatique et ils font presque peur.

J’ai bien aimé ce conte, il est sympathique et surtout très beau à regarder.

Chroniques lunaires, tome 1 : Cinder – Marissa Meyer

cinder-marissa-meyerTitre: Cinder
Saga: Chroniques lunaires, tome 1
Auteur: Marissa Meyer
Éditeur: PKJ
Nombre de pages: 412
Quatrième de couverture: A New Beijing, Cinder est une cyborg. Autant dire une paria. Elle partage sa vie entre l’atelier où elle répare des robots et sa famille adoptive. A seize ans, la jeune fille a pour seul horizon les tâches plus ou moins dégradantes qu’elle doit accomplir pour ses sœurs et sa marâtre.
Mais le jour où le prince Kai lui apporte son robot de compagnie – son seul ami -, le destin de Cinder prend un tour inattendu. La forte attirance qu’éprouvent le beau prince et la jeune cyborg n’a aucune chance de s’épanouir, surtout que le royaume est menacé par la terrible reine de la Lune !
Débute alors pour Cinder une aventure incroyable, où elle découvrira que le sort de l’humanité est peut-être entre ses mains.

Cela fait un moment que je voulais commencer cette série et le mois de décembre s’est avéré idéal en raison du thème du conte : il est évident qu’il correspond à Cendrillon revisité.
On y retrouve un certain nombre d’occurrence y correspondant : Cinder (diminutif évident de Cinderella) est orpheline et travaille d’arrache-pied pour le compte de sa méchante belle-mère et de ses deux filles (il est bon de préciser que la cadette est gentille comme tout, et est amie avec l’héroïne). Un bal est également organisé qui occupe et anime une bonne partie des pensées des jeunes filles puisqu’il est question que le charmant prince Kai y trouve une future épouse. Cinder répare une voiture de couleur orange-citrouille. Et enfin, si la pantoufle de vair est inexistante, la prothèse de pied de la mécanicienne la remplace aisément.
Il y a également énormément de différences et c’est bien agréable. Déjà, l’univers futuriste, mais également la trame qui rencontre quelques changements et détours. La bonne marraine a disparu. Peony, la demi-sœur de Cinder, est très attachée à elle. Le prince Kai rencontre l’héroïne bien avant le bal et elle lui plait mais cela se fait doucement – c’est mignon. La planète Terre souffre de pandémie. Son ennemie est la Lune (je me suis presque cru dans un manga). Et j’en passe des meilleurs, il serait dommage de spoiler davantage.

J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire, principalement en raison de l’univers robotique de science-fiction.
Je trouve qu’au début, ça manque de détails sur le paysage (ça se passe dans un marché avec des échoppes et… ben, c’est tout, c’est faible comme description) ; on ne sait pas grand chose de l’apparence de Cinder : elle possède certaines parties mécaniques, mais on ne sait pas lesquels ni dans quelle mesure elle est cyborg surtout que ses réactions sont beaucoup plus humaines que celles d’Iko, par exemple. Du coup, ça occupait pas mal de mes réflexions, ralentissant ma lecture.
Une fois lancée, c’était bon et j’avais beaucoup de mal à m’arrêter, mais chaque plongée à travers les pages de ce roman était délicate.

J’ai bien aimé ce premier tome, il se lit bien, les personnages sont sympathiques même si je doutais grandement du Dr Erland et que les Lunaires sont ignobles.
Petit bémol en ce qui me concerne : l’identité de Cinder est plus qu’évidente et certains événements sont prévisibles. Mais malgré cela, j’ai quand même passé un bon moment.

Challenge - Coupe des 4 maisonsChallenge Coupe des 4 maisons :
1ère année : Arithmancie un livre de science-fiction – 5 points

Anya et Tigre Blanc – Fred Bernard & François Roca

anya-et-tigre-blancTitre: Anya et Tigre Blanc
Auteurs: Fred Bernard et François Roca
Éditeur: Albin Michel Jeunesse
Nombre de pages: 37
Quatrième de couverture: « Les enfants ne disparaissent pas comme ça.
Aucune trace sur la neige.
Quelqu’un, ou quelque chose,
avait dû les prendre,
mais quoi ? »
Année après année, au pays du Grand Blanc, les enfants d’une même génération se volatilisent mystérieusement.
Anya a 12 ans et est une forte tête. Avec Tigre Blanc à ses côtés, elle se prépare à affronter la menace, bien décidée à en découdre.

J’ai choisi cet album en raison de la couverture que je trouve très jolie, d’autant plus que le titre est en lettres d’or, un rendu qu’on ne voit pas forcément sur l’image et c’est bien dommage.
De plus, c’est loin d’être un format standard (36,5 x 29,2), il est grand ce qui n’est pas particulièrement pratique à prendre en main surtout pour des enfants mais le bon côté est que ça rend les planches encore plus sublimes.
Vous l’aurez compris, j’adore les illustrations, elles sont aussi belles que douces, un sentiment amplifié par le choix des couleurs tout en bleu-neige (oui, c’est une nouvelle couleur inventée par mon cerveau… ou pas !).

anya-et-tigre-blanc-p30L’histoire se met en place doucement, on sait assez rapidement que les enfants disparaissent selon leur âge, mais l’auteur prend son temps pour instaurer un contexte : le Temps (qui passe) est la narrateur, il nous conte les relations entre les hommes et les animaux, les fameuses disparitions et leurs critères, la douleur des familles, l’existence du roi et de la reine, etc.
Puis on arrive enfin à Anya et Tigre Blanc.
En peu de mots, l’auteur parvient à nous placer le décor, ça m’a donné la sensation d’une histoire complète à laquelle il ne manque rien.

J’ai adoré ce récit issu du Grand Blanc, idéal pour mettre dans l’ambiance hivernale d’un réveillon de Noël. Si j’ai vu venir la fin sans pour autant en comprendre les tenants et les aboutissants avant l’explication, cette conclusion a étonné voire même choqué les enfants  qui en sont restés bouche bée.

Première neige – Antoine Guilloppé & Marie-Astrid Bailly-Maitre

premiere-neigeTitre: Première neige
Auteurs: Antoine Guilloppé et Marie-Astrid Bailly-Maitre
Éditeur: L’élan vert
Nombre de pages: 24
Quatrième de couverture: Autour du vieux pommier,
tout est blanc et silencieux.
Mine la souris attend Gaspard le loup.
Ils ont promis de se retrouver aux premiers flocons
pour dessiner leur amitié sur le tapis de neige.

J’ai choisi cet album à la bibliothèque en espérant le lire lors des premières tombées de neige ou le premier jour de l’hiver – j’ai un peu loupé le coche hier étant donné que j’ai la grippe depuis mardi.

C’est l’histoire d’amitié entre une souris Mine et un loup Gaspard qui ont rendez-vous lorsque les premiers flocons tombent. Ils décident d’aller jouer dans la neige et notamment de représenter l’autre par sculpture. Si ce n’est pas particulièrement difficile pour les petites pattes agiles de Mine, c’est autrement plus compliqué pour Gaspard dont les doigts n’ont aucune dextérité. Du coup, il est obligé de ruser et ne peut pas façonner la poudreuse de la même façon que son comparse.

premiere-neige-p9Les couleurs sont simples et il y en a très peu, elles sont à dominance noire et blanche, avec une touche de rouge pour le bonnet et l’écharpe de la souris. C’est un contraste assez étrange mais efficace. J’ai beaucoup aimé le design des arbres nus. Je trouve cela très joli et j’aurais pu passer de longues minutes à regarder les entrelacs des branches.

Je n’ai pas grand chose de plus à en dire, ça s’est laissé lire, sans plus.