Les Carnets de l’Apothicaire, tome 09 – Natsu Hyuuga, Itsuki Nanao & Nekokurage

Titre : Les Carnets de l’Apothicaire, tome 09
Autrice : Natsu Hyuuga
Illustration : Itsuki Nanao
Scénario : Nekokurage
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 177
Quatrième de couverture : Intrigues et poisons au cœur du palais impérial !
Après s’être lancée dans de nombreuses enquêtes et avoir sauvé un chaton qui porte désormais son nom, Mao Mao profite d’un moment d’accalmie. En effet, une caravane de marchands est de passage en ville pour proposer les plus beaux articles aux concubines comme aux dames de compagnie : vêtements, bijoux, poudres diverses, thé, épices…
Seulement, rien n’échappe à l’œil acéré de la jeune fille, et plusieurs éléments attirent très vite son attention ! Même lorsque tout semble aller pour le mieux à la cour intérieure, le danger rôde…

J’avoue que ça a été compliqué de faire la part des choses entre l’animé qu’on a commencé à regarder cette semaine et ce neuvième tome. Je pense que c’est dû au fait qu’il y a eu une histoire de champignons dans les deux et ça m’a perturbée.

Au début, il ne se passe pas grand-chose donc je me suis ennuyée. Puis on embraye sur plusieurs intrigues : celle des champignons, du miroir et de la danseuse.
Elles ont un peu titillé ma curiosité, mais mes nombreuses surcouches de fatigue ont étouffé les étincelles d’intérêt qui commençaient à m’animer à chaque indice disséminé.

Je n’ai pas grand-chose à dire sur ce neuvième tome. L’histoire s’est laissé lire. Les illustrations sont aussi jolies que dans les tomes précédents. Les relations entre les personnages n’évoluent pas vraiment.
Cette chronique aura décidément été courte. Même si je souhaitais affiner mon avis, j’en serais incapable puisque cette lecture m’a laissé indifférente.

Les enfants de la baleine, tome 14 – Abi Umeda

Titre : Les enfants de la baleine, tome 14
Auteur : Abi Umeda
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 160
Quatrième de couverture : En route vers un futur en lequel ils croient, ils ne peuvent laisser leurs amis derrière.
Lycos et Ohni ont été capturés par l’armée d’Orca.
Soucieux de protéger les habitants de l’île, Suoh déclare vouloir abandonner les deux jeunes gens à leur sort, afin d’avancer vers de nouvelles terres.
Chakuro s’y oppose violemment mais rien ne semble pouvoir ébranler la décision du capitaine…
De son côté, Orca se rebelle contre l’Empire et déclare l’indépendance du « Karxarias ». Sa majesté l’empereur a ordonné sa sanction.
Tout indique que la guerre est proche sur la Mer de sable… Chakuro, Lycos et Ohni pourront-ils se retrouver ?

La fin du tome précédent m’avait laissé sans voix.
Suoh avait pris la décision d’abandonner Lycos et Ohni à leur sort. Pour rappel, ils ont été capturés par Orca.

Bon, finalement, c’était un subterfuge pour mettre les habitants de la baleine de glaise à l’abri. En réalité, il a décidé de se rendre sur le vaisseau Karxarias afin de convaincre Orca de libérer les prisonniers et de laisser Phaleina tranquille.
Je suis tentée de dire que ce n’est pas une bonne idée. Il n’est pas le genre à changer d’avis, surtout pas depuis que les noùs lui ont bouffé ses émotions.

Franchement, il ne se passe pas grand-chose. Beaucoup de blablas… ils arrivent assez facilement jusqu’à leur interlocuteur. Puis chacun donne son opinion et sans surprise, Orca n’entend que ce qu’il veut entendre et pire : il se sert des arguments des autres pour déformer leurs propos et s’en servir pour imposer sa décision.
Le point positif est qu’il énonce clairement son plan. Je crois que ça avait déjà été évoqué précédemment, mais ça ne me semblait pas aussi explicite. Bref, les intentions et les raisons d’Orca sont claires et c’est loin d’être une bonne nouvelle.

Je n’ai rien d’autre à dire, je vais donc conclure. Ça s’est laissé lire, sans plus.

Black Butler, tome 19 – Yana Toboso

Titre : Black Butler, tome 19
Auteur : Yana Toboso
Éditeur : Kana
Nombre de pages : 172
Quatrième de couverture : « Je vous en prie, sauvez monsieur ! » Une légende parle de loups-garous mystérieux dont la seule vue provoque la mort…
Pour savoir qui ils sont vraiment, Ciel et son majordome quittent l’Angleterre pour l’Allemagne. Les yeux de la descendante du clan des sorcières qui contrôle la forêt des loups-garous se mouillent de larmes.

Pour une fois, je me rappelle sans problème de ce qu’il s’est passé dans le 18. Probablement parce que ça changeait des intrigues habituelles et redondantes des tomes précédents.

Ciel, Sebastian et toute l’équipe domestique de la maison Phantomhive se rendent en Allemagne sur demande de la reine d’Angleterre afin d’enquêter sur des attaques de loups-garous. J’avoue que je ne me souviens pas trop des détails : qu’est-ce qui a motivé cette mission si loin des territoires anglais ? Le nom du village, etc. N’étant pas des points essentiels à l’avancée du récit, je les ai zappés.
Bref, nos héros enquêtent, ils traversent la forêt où vivent les loups-garous, et arrivent dans un village de sorcières au cœur des bois. Il y a évidemment un lien, mais quel est-il ?
Ciel et sa compagnie sont invités à rester pour la nuit.

On découvre de nouveaux personnages : la majorité ne sont pas hyper sympathique, mais la cheffe m’a bien plu. J’avoue que j’ai bien ri sur les méprises entre elle et Ciel dues à une incompréhension linguistique et les traductions de Sebastian n’aident pas toujours.
Ça fait longtemps que je n’avais pas passé un aussi bon moment avec cette saga. J’avais l’impression que l’auteur avait fait le tour en expliquant la rencontre entre Sebastian et Ciel qui a mené au pacte entre les deux, mais non : un événement relance les mauvais souvenirs donc ma curiosité est titillée.

J’ai rudement envie de lire la suite. J’ai le 20 dans ma pile à lire, mais pas davantage puisque vers le 10ème tome, la saga me saoulait donc j’ai arrêté de me les faire offrir.
En tout cas, j’ai adoré cette lecture, ça a fait du bien.

Frieren, tome 08 – Kanehito Yamada & Tsukasa Abe

Titre : Frieren, tome 08
Scénario : Kanehito Yamada
Illustrations : Tsukasa Abe
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 188
Quatrième de couverture : Alors que Frieren et ses compagnons font halte dans la citadelle de Heiß, Stark propose à Fern d’aller en rendez-vous, sur le ton de la plaisanterie… et contre toute attente, la jeune fille accepte ! Sur les conseils de l’elfe, qui n’y connaît pas grand-chose, le guerrier emmène donc son amie faire le tour de la ville, ce qui leur permet de se rapprocher un peu.
Après cette pause bienvenue, les trois aventuriers repartent sur les routes et arrivent au haut-plateau du Nord, une zone extrêmement dangereuse où pullulent aussi bien des monstres coriaces que des démons retors… Parviendront-ils à survivre dans cette région hostile ?

On est en train de regarder l’animé Frieren et pour ne pas prendre le risque d’être spoilée, il fallait que je m’avance dans cette saga. Avec ce huitième tome, je devrais être tranquille.

Le début est bizarre… très succinct comparé aux récits habituels.
Stark, Fern et Frieren arrivent dans un village, ils butent des monstres et passent au suivant. Aucun lien ni avec les habitants, ni avec les lieux. Pas de souvenirs passés. C’est assez perturbant.
Le point positif est qu’ils rencontrent 2 mages de première catégorie : Genau et Méthode… et là, je suis ravie d’avoir vu l’animé parce que je ne me serais jamais rappelé d’eux : Genau était l’examinateur lors de la première épreuve de l’examen pour passer mage de première catégorie (celle avec le dôme et les stiles) et Méthode a passé l’épreuve avec Frieren et Fern.
Ces deux personnages ne sont pas plus sympathiques que ça et ils ne m’ont pas marqué plus que ça.
Leur mission : débarrasser des démons le village saccagé où a grandi Genau.

Dans l’ensemble, ça s’est laissé lire. Il manquait ce petit brin de nostalgie qu’on retrouve dans les autres tomes, cette impression de temps arrêté. Peut-être que les auteurs ont plutôt voulu transmettre cette sensation de danger immédiat, cette impossibilité de se poser, cette obligation d’avancer rapidement. Si c’est le cas, c’est loupé. Pour moi, il manque la sensation d’oppression liée à l’imminence du danger… jusqu’à leur affrontement au village de Genau.

Les dessins sont tout aussi sympathiques que d’habitude. Rien à redire là-dessus.
En conclusion, j’ai aimé cette lecture, mais j’attends surtout avec impatience le prochain puisqu’il y aura Denken.

Blue Period, tome 12 – Tsubasa Yamaguchi

Titre : Blue Period, tome 12
Auteur : Tsubasa Yamaguchi
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture : Yatora entame sa deuxième année, envahi par le doute et l’angoisse, et ne ressent plus son enthousiasme des débuts. En plus, le professeur en charge de sa promotion n’est autre que l’impitoyable et stoïque M. Inukai… Mais des retrouvailles, et surtout une rencontre très inattendue, vont peut-être l’aider à retrouver sa passion pour l’art.

Ça fait quelques tomes que je traîne les pieds pour continuer cette saga. Depuis que Yatora est entré à Geidai (université des arts de Tokyo), en fait.
Le récit était davantage tourné sur le mal être du héros, ses questionnements, ses remises en question et surtout, cette première année a été laborieuse et par extension, c’est ce que je ressentais en commençant ma lecture.

Ce tome-ci m’a grandement surprise. Yatora entre en seconde année et son premier devoir est de réaliser 500 dessins au trait en deux semaines. Il est complètement paralysé face à la quantité de travail que ça demande et se prend la tête pour trouver un concept fil rouge, jusqu’à ce que Yakumo Murai lui rappelle la raison principale qui l’a amené là : le plaisir que procure le fait de dessiner.
À partir de là, le ton change pour mon plus grand plaisir. Yatora retrouve le plaisir de créer. Il prend du recul par rapport aux avis de ses examinateurs et ne prend plus leurs réflexions personnellement.

Ce qui change surtout, c’est qu’il fréquente d’autres artistes : certains viennent d’autres départements, d’autres d’association d’art.
Ça lui ouvre de nouveaux horizons.
La bonne surprise de ce manga, c’est Fuji : elle a une sacrée connaissance en art, elle est aussi brillante que sympathique – elle est ouverte d’esprit, ne juge pas et accepte les avis que peuvent avoir les autres.
Je l’apprécie énormément et j’espère qu’elle restera encore un bon moment.

Les dessins sont toujours aussi chouettes, c’est toujours un plaisir de chercher les petits détails dans les planches, surtout dans un endroit aussi densément meublé que le local de l’association No Marks.
J’arrive au bout de ce que je peux dire sur ce douzième tome. J’ai adoré cette lecture.