Magus of the Library, tome 5 – Mitsu Izumi

Titre : Magus of the Library, tome 5
Auteur : Mitsu Izumi
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 238
Quatrième de couverture : En tant qu’apprenti kahuna, Shio peine à trouver sa place parmi les brillants élèves qui l’entourent… et son cœur balance entre les différentes voies qui s’offrent à lui ! Seulement, pour avoir le droit de choisir son affectation, il va devoir travailler d’arrache-pied, car seuls les éléments les plus prometteurs pourront intégrer le département de leurs rêves…
Après le discours de Komako, le garçon retrouve à sa grande surprise Sedona. Mais alors qu’il s’apprête à lui rendre son livre, le mage lui demande de le garder jusqu’au jour où il sera devenu kahuna à part entière… Plus motivé que jamais, Shio se lance donc à corps perdu dans les études !

Ça fait des mois que je me retiens de reprendre ce manga. J’ai tellement aimé les quatre premiers que je tenais à attendre d’en avoir quelques uns d’avance avant de reprendre.
Quelle lecture ! J’ai pris tout mon temps, choisissant mes moments de lecture en fonction de ma disponibilité plus ou moins large, ce qui m’a permis de me plonger et de m’imprégner pleinement du récit.

Shio commence enfin sa formation de Kahuna (en gros, c’est un bibliothécaire ++). Ses collègues rivalisent pour être les meilleurs quelque que soit la discipline. Celle qui cartonne, c’est Aya, mais le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle est antipathique. Heureusement, sa meilleure amie, Kana, est là et grâce à elle, on la découvre sous un nouveau jour, ce qui me l’a rendue beaucoup plus sympathique. De plus, notre héros parvient même, à force de persévérance, à lui permettre de s’ouvrir aux autres, ce qui n’était pas gagné.

Finalement, il ne se passe pas grand-chose, mais ça reste une lecture très complète et prégnante : l’ambiance, les personnages, les illustrations hyper détaillées. J’aime lire et j’adore les objets livres, c’est donc un plaisir de voir les kahunas prendre soin des ouvrages qui leur sont confiés.
Les personnages sont attachants. Shio est tellement positif, limite benêt, que ça pourrait m’exaspérer, mais ce n’est pas le cas : on connaît son passé, il en a chié et ça continue là encore – ses origines hoppis lui causent toujours soucis. Et puis, à force de vivre avec ses camarades, il découvre que tout n’est pas rose dans la société, surtout pour les femmes.

Je trouve les illustrations toujours aussi sublimes. Les détails sont d’une telle finesse ! Je pourrais passer des heures à les contempler.
Il n’y a qu’un point qui m’a dérangée : à un moment, des personnages qu’on ne connaît pas discutent politique et ça venait comme un cheveu sur la soupe, et c’était pas forcément compréhensible. J’ai eu du mal à passer cette partie. Je ne doute pas que ça ait des conséquences pour nos héros, mais en attendant, ce passage m’a paru laborieux.

Malgré ça, c’est un coup de cœur pour ce cinquième tome qui est tout aussi qualitatif que les précédents.

Ken’en : Comme chien et singe, tome 2 – Fuetsudo & Hitoshi Ichimura

Titre : Ken’en : Comme chien et singe, tome 2
Scénario : Fuetsudo
Illustrations : Hitoshi Ichimura
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 162
Quatrième de couverture : Une famille de kakuen, des créatures mi-hommes, mi-singes, a élu domicile dans le vieux sanctuaire abandonné du village de Mitsuke, dans la province d’Enshû. L’un deux, Mashira, a adopté un chien magique tueur de démons envoyé initialement pour l’éliminer, mais qui semble désormais déterminé à veiller fidèlement sur son maître.
Alors que le moine Benzon continue son enquête au village, Mashira, qui a remis à l’eau une splendide anguille blanche dans le fleuve Tenryû, se réveille au Palais du Dragon !

Autant la mayonnaise a pris avec le premier, autant ce n’est pas le cas avec ce second tome. Je ne peux même pas affirmer que j’ignore pourquoi parce que j’en ai une vague idée. Je n’ai pas réussi à raccrocher les wagons entre les deux volumes.

On reprend avec une histoire de jeune femme que je-ne-sais-plus-qui-est-le-renard a défendu contre des voleurs de grand chemin. Elle passe dans un village où on est censé connaître les habitants et leur lien avec notre héros Mashira, mais je ne me souvenais de rien. Est-ce qu’elle s’est fait attaquer avant ou après son passage dans le village.
Bref, c’est très brouillon et malheureusement, ce n’est pas la seule histoire qui m’a donné cette sensation : celle avec l’anguille que Mashira sauve de la casserole d’Hayate… le bestiaux, c’est quoi ? Une anguille ? Un dragon ? Ça tendait vers le dragon, mais pourquoi se transformer en anguille ? D’ailleurs, est-ce que Tenryū était bien l’anguille ? (je crois que oui, mais encore une fois, pas de certitudes)

J’ai eu l’impression que c’était torché. Y a des passages inutilement longs et d’autres atrocement succincts alors que prendre plus de temps aurait renforcé l’atmosphère fantastique de l’histoire.
J’ai également trouvé que la relation entre Mashira et Hayate manquait de profondeur et je n’ai pas le souvenir que ce fut le cas dans le tome précédent. C’est dommage.
Les dessins sont jolis, mais ça ne fait pas tout.
Bref, pas la peine de m’éterniser davantage. Cette lecture m’a déçue.

Les Carnets de l’Apothicaire, tome 09 – Natsu Hyuuga, Itsuki Nanao & Nekokurage

Titre : Les Carnets de l’Apothicaire, tome 09
Autrice : Natsu Hyuuga
Illustration : Itsuki Nanao
Scénario : Nekokurage
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 177
Quatrième de couverture : Intrigues et poisons au cœur du palais impérial !
Après s’être lancée dans de nombreuses enquêtes et avoir sauvé un chaton qui porte désormais son nom, Mao Mao profite d’un moment d’accalmie. En effet, une caravane de marchands est de passage en ville pour proposer les plus beaux articles aux concubines comme aux dames de compagnie : vêtements, bijoux, poudres diverses, thé, épices…
Seulement, rien n’échappe à l’œil acéré de la jeune fille, et plusieurs éléments attirent très vite son attention ! Même lorsque tout semble aller pour le mieux à la cour intérieure, le danger rôde…

J’avoue que ça a été compliqué de faire la part des choses entre l’animé qu’on a commencé à regarder cette semaine et ce neuvième tome. Je pense que c’est dû au fait qu’il y a eu une histoire de champignons dans les deux et ça m’a perturbée.

Au début, il ne se passe pas grand-chose donc je me suis ennuyée. Puis on embraye sur plusieurs intrigues : celle des champignons, du miroir et de la danseuse.
Elles ont un peu titillé ma curiosité, mais mes nombreuses surcouches de fatigue ont étouffé les étincelles d’intérêt qui commençaient à m’animer à chaque indice disséminé.

Je n’ai pas grand-chose à dire sur ce neuvième tome. L’histoire s’est laissé lire. Les illustrations sont aussi jolies que dans les tomes précédents. Les relations entre les personnages n’évoluent pas vraiment.
Cette chronique aura décidément été courte. Même si je souhaitais affiner mon avis, j’en serais incapable puisque cette lecture m’a laissé indifférente.

Les enfants de la baleine, tome 14 – Abi Umeda

Titre : Les enfants de la baleine, tome 14
Auteur : Abi Umeda
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 160
Quatrième de couverture : En route vers un futur en lequel ils croient, ils ne peuvent laisser leurs amis derrière.
Lycos et Ohni ont été capturés par l’armée d’Orca.
Soucieux de protéger les habitants de l’île, Suoh déclare vouloir abandonner les deux jeunes gens à leur sort, afin d’avancer vers de nouvelles terres.
Chakuro s’y oppose violemment mais rien ne semble pouvoir ébranler la décision du capitaine…
De son côté, Orca se rebelle contre l’Empire et déclare l’indépendance du « Karxarias ». Sa majesté l’empereur a ordonné sa sanction.
Tout indique que la guerre est proche sur la Mer de sable… Chakuro, Lycos et Ohni pourront-ils se retrouver ?

La fin du tome précédent m’avait laissé sans voix.
Suoh avait pris la décision d’abandonner Lycos et Ohni à leur sort. Pour rappel, ils ont été capturés par Orca.

Bon, finalement, c’était un subterfuge pour mettre les habitants de la baleine de glaise à l’abri. En réalité, il a décidé de se rendre sur le vaisseau Karxarias afin de convaincre Orca de libérer les prisonniers et de laisser Phaleina tranquille.
Je suis tentée de dire que ce n’est pas une bonne idée. Il n’est pas le genre à changer d’avis, surtout pas depuis que les noùs lui ont bouffé ses émotions.

Franchement, il ne se passe pas grand-chose. Beaucoup de blablas… ils arrivent assez facilement jusqu’à leur interlocuteur. Puis chacun donne son opinion et sans surprise, Orca n’entend que ce qu’il veut entendre et pire : il se sert des arguments des autres pour déformer leurs propos et s’en servir pour imposer sa décision.
Le point positif est qu’il énonce clairement son plan. Je crois que ça avait déjà été évoqué précédemment, mais ça ne me semblait pas aussi explicite. Bref, les intentions et les raisons d’Orca sont claires et c’est loin d’être une bonne nouvelle.

Je n’ai rien d’autre à dire, je vais donc conclure. Ça s’est laissé lire, sans plus.

Black Butler, tome 19 – Yana Toboso

Titre : Black Butler, tome 19
Auteur : Yana Toboso
Éditeur : Kana
Nombre de pages : 172
Quatrième de couverture : « Je vous en prie, sauvez monsieur ! » Une légende parle de loups-garous mystérieux dont la seule vue provoque la mort…
Pour savoir qui ils sont vraiment, Ciel et son majordome quittent l’Angleterre pour l’Allemagne. Les yeux de la descendante du clan des sorcières qui contrôle la forêt des loups-garous se mouillent de larmes.

Pour une fois, je me rappelle sans problème de ce qu’il s’est passé dans le 18. Probablement parce que ça changeait des intrigues habituelles et redondantes des tomes précédents.

Ciel, Sebastian et toute l’équipe domestique de la maison Phantomhive se rendent en Allemagne sur demande de la reine d’Angleterre afin d’enquêter sur des attaques de loups-garous. J’avoue que je ne me souviens pas trop des détails : qu’est-ce qui a motivé cette mission si loin des territoires anglais ? Le nom du village, etc. N’étant pas des points essentiels à l’avancée du récit, je les ai zappés.
Bref, nos héros enquêtent, ils traversent la forêt où vivent les loups-garous, et arrivent dans un village de sorcières au cœur des bois. Il y a évidemment un lien, mais quel est-il ?
Ciel et sa compagnie sont invités à rester pour la nuit.

On découvre de nouveaux personnages : la majorité ne sont pas hyper sympathique, mais la cheffe m’a bien plu. J’avoue que j’ai bien ri sur les méprises entre elle et Ciel dues à une incompréhension linguistique et les traductions de Sebastian n’aident pas toujours.
Ça fait longtemps que je n’avais pas passé un aussi bon moment avec cette saga. J’avais l’impression que l’auteur avait fait le tour en expliquant la rencontre entre Sebastian et Ciel qui a mené au pacte entre les deux, mais non : un événement relance les mauvais souvenirs donc ma curiosité est titillée.

J’ai rudement envie de lire la suite. J’ai le 20 dans ma pile à lire, mais pas davantage puisque vers le 10ème tome, la saga me saoulait donc j’ai arrêté de me les faire offrir.
En tout cas, j’ai adoré cette lecture, ça a fait du bien.