Death Note, tome 10 – Tsugumi Ohba & Takeshi Obata

Titre : Death Note, tome 10
Scénario : Tsugumi Ohba
Illustrations : Takeshi Obata
Éditeur : Kana
Nombre de pages : 187
Quatrième de couverture : Le Q.G. du S.P.K. est encerclé par les partisans de Kira, mais Near réussit à s’évader d’une façon surprenante !
Les réflexions de Near le poussent dorénavant à concevoir de lourds soupçons à l’égard du second L, alias Light, ce qui n’est pas sans incidence sur le bureau d’enquête japonais…

Un 10ème tome passionnant. Il ne se passe pas grand chose, mais la joute psychologique entre les personnages est intéressante.

Near a réussi à instiller le doute parmi les membres du bureau d’enquête chargé d’arrêter Kira : le nouveau L n’est autre que Kira. Light a anticipé le truc de justesse et mets en action son plan : Amane doit abandonner le death note et l’envoyer au procureur Mikumi, un fervent adorateur de Kira. Et son choix semble judicieux.
Aizawa est le premier à s’interroger et finit par contacter Near. Il lui révèle tout des événements liés à leur enquête, excepté l’identité de Light… seulement, le successeur de Ryuzaki est loin d’être bête.
Light est étroitement surveillé. Il doit trouver un moyen de contacter son nouveau collaborateur.

Ce dixième tome confirme ce que je pense de cet arc : il est tout aussi intéressant que le précédent et dans l’animé, il a été torché : très mal développé et raccourci.
L’histoire est dense, les textes sont longs. Ça ne se lit pas en une heure et surtout pas si on veut savourer le cheminement de pensées des personnages.
J’avoue que la déduction de Near sur l’identité de Kira m’a un peu fait tiquer, j’ai quand même relu deux fois le passage qui l’a conduit à cette vérité. Ce n’est pas illogique et ça peut se tenir, mais c’est quand même un peu limite.

J’aime toujours autant m’attarder sur les dessins qui sont toujours aussi beaux… en le lisant, je me suis faite la réflexion qu’ils étaient encore plus beau. Est-ce possible ?
C’est un coup de cœur pour ce dixième tome.
Je me demande ce que le prochain va nous réserver. J’ai beau avoir revu l’animé il y a peut-être 3 ans, je ne me souviens plus de la façon dont ça va finir.

Toilet-bound Hanako-kun, tome 11 – Iro Aida

Titre : Toilet-bound Hanako-kun, tome 11
Auteur : Iro Aida
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 176
Quatrième de couverture : Amane Yugi a enfin avoué qu’il était bel et bien le Hanako du monde réel. Afin d’éviter à Nene le sort tragique qui l’attend, son plan est de l’enfermer pour toujours dans cet univers fictif. Quand la jeune fille l’apprend, elle reste malgré tout déterminée à retourner dans la réalité. Elle décide alors de se tourner vers Shijima, le quatrième mystère de l’école, afin d’obtenir son aide. Mais l’esprit n’apprécie pas que Nene croit pouvoir aller à l’encontre de son destin. Cela lui rappelle une personne qu’elle a connu par le passé…

J’avais tellement hâte de retrouver cette saga ! Mais je n’arrive pas à savoir si je suis déçue par ce tome ou si je l’ai adoré.

Nene et Kô se retrouvent coincés dans le monde imaginaire créé par Shijima, le 4ème mystère. Ils tentent de trouver la sortie, mais Hanako les en empêche. Tandis que Nene joue les évanouies, notre mystère préféré explique à Kô que leur amie va bientôt mourir si elle retourne dans le monde réel. Il décide donc d’enfermer la jeune fille pour son bien.
On est d’accord que cette solution est contestable : Nene a bien le droit de savoir la vérité et de choisir en toute conscience. C’est un peu le thème de ce 11ème tome puisque Shijima est confrontée au même problème : elle se sent responsable de sa propre rumeur et décide seule d’y mettre un terme alors que ça impacte quelqu’un d’autre… pas évident à expliquer sans spoiler.

Donc le thème me plaît. Ce passage est important pour la suite puisque ça permet à Nene de comprendre la réaction d’Hanako et de trouver une solution à cette situation… solution qu’on ne découvrira qu’au prochain tome.
J’avoue que notre trio n’est pas beaucoup ensemble depuis quelques temps et ça me manque, j’espérais que la confrontation entre Hanako et Kô durerait un peu plus longtemps. Dommage.

Je trouve les dessins de plus en plus beaux, même les moins travaillés (il y en a dans chaque manga) ont leur charme.
Rien qu’en rédigeant cette chronique, mon avis tend davantage vers un avis positif et ce sera renforcé les prochains jours, donc je conclurai en disant que j’ai adoré ce 11ème tome. Vivement le prochain.

Soul eater, tome 03 – Atsushi Ohkubo

Titre : Soul eater, tome 03
Auteur : Atsushi Ohkubo
Éditeur : Kurokawa
Nombre de pages : 180
Quatrième de couverture : Black*Star et Death The Kid font équipe dans une quête qui les mènera à l’épée sacrée, Excalibur. La légende dit que celui qui arrivera à retirer l’épée de son socle sera sacré roi et considéré comme un héros dont on louera le nom sur plusieurs générations. Mais en découvrant la vraie nature de cette lame légendaire, nos deux meisters risquent de vite déchanter. Dans la seconde partie du tome, le trouble passé de Tsubaki remontera à la surface pour hanter la malheureuse jeune fille ?

Un troisième tome aussi bien que les précédents.
Des morceaux d’histoires qui s’enchaînent et nous présentent de nouveaux personnages :
– l’épée Excalibur que Kid et Black Star trouvent au fin fond d’une grotte. Après cet épisode, on comprend mieux pourquoi cette arme légendaire est restée (sciemment) introuvable.
deux sorcières (de la grenouille et des souris) s’opposent à Medusa. Les pauvres ne font pas le poids.
le frère de Tsubaki qui menace de devenir un dévoreur d’âme.
– le démon qui hante Soul depuis qu’il a été contaminé par le sang noir. J’attendais avec impatience ce passage pour voir s’il était aussi bien que dans l’animé et ce n’est pas le cas. Il est moins dissonant que ce soit visuellement ou musicalement (forcément, il n’y en a pas), ce qui est un vrai partie pris. Et puis le passage est lent dans la série, ce qui renforce l’angoisse. C’est juste génial, alors que là, c’est fugace et beaucoup moins intense.

Il y a deux autres personnages qui prendront de l’importance par la suite (de ce que je me souviens de l’animé), mais là, ils ne font qu’une apparition éclair.
Certaines de ces rencontres ouvrent la porte aux souvenirs et au background de personnages comme Black*Star et Tsubaki. J’ai beaucoup aimé ça.
J’ai passé un super moment avec ce troisième tome et j’ai hâte de lire le suivant.
Bref, j’ai adoré cette lecture.

Le renard et le petit tanuki, tome 7 – Mi Tagawa

Titre : Le renard et le petit tanuki, tome 7
Auteur : Mi Tagawa
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 191
Quatrième de couverture : Animaux magiques et folklore japonais : un conte touchant pour faire grandir les petits… et les grands !
Senzo fait enfin face au diabolique Gyokumen, prêt à prendre sa revanche pour toutes les épreuves qu’il a subies à cause de lui… mais l’esprit maléfique n’est pas seul ! Funazuki et Shizukaze, à présent sous l’influence des miasmes, attaquent non seulement le renard noir mais aussi leurs collègues loups, qu’ils ne reconnaissent plus.
C’est là que Manpachi et ses compagnons, guidés à travers la brume par les bruits du combat, arrivent sur le champ de bataille… Le petit tanuki se métamorphose, bien décidé à sauver la situation !

C’est le dernier tome de cette saga. Je suis un peu triste de quitter Senzo et Manpachi,, mais on a un peu fait le tour de l’histoire, donc c’est pas plus mal que ça s’arrête.

Gyokumen, le gros méchant qui veut tout détruire et s’est servi un temps de Senzo pour ça, a réussi à disperser des miasmes remplis de haine. Ce qui a pour conséquences de transformer les émissaires des dieux (les loups et les renards en l’occurrence) en êtres mauvais et violents, ne reconnaissant plus leurs proches. Senzo finit par se confronter à son nemesis. Manpachi, quant à lui, est suffisamment puissant pour aider les uns comme les autres.
Autant j’ai aimé l’affrontement entre le renard noir et Gyokumen, autant la fin m’a laissée un goût amer.

La première partie est top, elle est cohérente avec la trame de l’histoire. On apprend qui est réellement Gyokumen et pourquoi il agit ainsi. Et ce n’est absolument pas une bonne raison.
Nos héros réagissent de manière cohérente par rapport à leur caractère. J’ai été émue par certains passages qui m’ont touchés.
Par contre, j’ai eu un peu de mal à faire le lien entre les loups et leur version humaine, ce qui n’était pas forcément agréable. J’aurais peut-être dû relire la fin du tome précédent.

Pour moi, le gros bémol, c’est la seconde partie, ça part en cacahuètes. Des loups qu’on ne connaît pas abordent Senzo, son boss qui est producteur veut faire un film sur lui… n’importe quoi ! Il y a des scènettes mettant en lumière d’autres personnages qui viennent comme un cheveux sur la soupe, tu ne comprends pas ce qu’ils font là et surtout pas ce qui se passe.

En fait, ça donne l’impression que la fin est torchée. Ce qui est dommage pour une saga d’une telle qualité.
Même si dans l’ensemble, j’ai aimé ce septième tome, j’avoue que je suis quand même un peu déçue par la fin.

La Sorcière aux champignons, tome 5 – Tachibana Higuchi

Titre : La Sorcière aux champignons, tome 5
Auteur : Tachibana Higuchi
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Luna, accompagnée de Claude, Lisé et Minos, se rend en ville pour venir en aide à une vieille connaissance. Prise pour une sorcière noire troublant l’ordre public, elle se fait malheureusement arrêter par les sorcières blanches. Au même moment, la Ruine apparaît dans la ville…

C’est une lecture qui m’a paru très longue. Il m’a fallu une bonne semaine pour la lire sûrement parce que je n’étais pas motivée et puis, j’avais d’autres priorités professionnelles, notamment.
Comme les tomes précédents, le récit est très lent. Habituellement, ça ne me pose aucun souci, au contraire, j’apprécie ça : ça m’apaise. Cette fois, ça m’a ennuyée.

Le magicien du vent est chargé de faire passer à Lisé une première épreuve qui déterminera s’il doit vivre ou mourir puisqu’il est un enfant maudit et en tant que tel, il risque de provoquer la Ruine.
Après cette évaluation, les choses devraient logiquement bouger, ben non. On revient à un rythme normal, similaire aux tomes précédents et en attente de la prochaine étape.

On voit très peu Luna. On est focus sur les sentiments de Lisé, ses interrogations, ses craintes, etc.
Et à la fin, on découvre le passé du magicien du vent : comment il a découvert ses pouvoirs, les conséquences que ça a eu, son cheminement jusqu’à devenir un magicien noir, ce qui a aboutit à sa rencontre avec Luna.

C’est fou, mais tout m’a laissée indifférente. Je n’ai pas pris de plaisir à lire ce cinquième tome.
Les dessins sont toujours aussi beaux, mais je n’ai aucune envie de m’attarder dessus. Cette fois, la sauce n’a pas pris et je ne peux même pas dire que c’est une déception parce que je sais que le problème vient de moi et pas cette lecture.