Solo Leveling, tome 13 – Chu Gong

Titre : Solo Leveling, tome 13
Auteur : Chu Gong
Éditeur : Delcourt (Kbooks)
Nombre de pages : 240
Quatrième de couverture : Lorsque d’étranges portails sont apparus aux quatre coins du monde, l’humanité a dû trouver une parade pour ne pas finir massacrée par les griffes des monstres des monstres qui en sortent. Dans le même temps, certaines personnes ont développé des capacités permettant de les chasser. Ces combattants intrépides n’hésitent pas à foncer au cœur des donjons pour combattre les créatures qu’ils abritent.

Je n’étais pas super motivée pour lire ce treizième tome parce que le précédent n’était pas terrible, c’était probablement celui que j’ai le moins aimé. Mais ce tome-ci le rattrape largement !

Sung Jinwoo arrive aux États-Unis pour la conférence rassemblant les plus grands chasseurs mondiaux. Pendant qu’il est occupé au bureau fédéral des chasseurs, son second Jinho est enlevé.
Alors, il n’y a aucune surprise quant à l’identité du kidnappeur. Pas plus que sur le fait que notre héros va les retrouver et que ça va chier ! Mais j’avoue que je ne m’attendais pas à ce que ça prenne une tournure si extraordinaire. Par contre, c’était court, je pensais que ça prendrait la totalité du manga et ce n’est pas le cas.
Ce treizième tome s’est lu à une allure folle. Ça faisait longtemps que je n’avais pas torché une manga en une seule journée.
J’aime toujours autant la relation d’amitié qu’entretiennent Jinwoo et Jinho. Heureusement d’ailleurs qu’ils ont une telle complicité, sinon le second ne serait plus là.

Les dessins sont toujours aussi beaux, les couleurs harmonieuses. J’ai passé beaucoup de temps à les contempler. Les ombres de Jinwoo continuent de me fasciner et je prends beaucoup de plaisir à les détailler, surtout quand elles sont réunies en une seule planche.
En conclusion, c’est un coup de cœur pour cette lecture… vivement le prochain.

Le jour du loup – Yoji Fukuyama

Titre : Le jour du loup
Auteur : Yoji Fukuyama
Éditeur : Casterman (Sakka)
Nombre de pages : 231
Quatrième de couverture : Dure journée pour Taihei, chef d’orchestre plein d’avenir. Kanoko, la jeune sœur de sa petite amie Natsuko, est victime d’une forte poussée de poils, signe d’une maladie infantile touchant les femmes de sa famille. Et voilà que Natsuko se transforme en louve, et s’enfuit dans les bois. Partis à sa recherche, Taihei et Kanoko découvrent le cadavre d’un inconnu.
Quant la police trouve le corps, elle estime la louve responsable du crime. Et c’est le début d’une folle course poursuite.

Je crois que j’ai trouvé ce manga dans une librairie d’occasion à Paris, il y a un sacré bout de temps. Il fait partie des œuvres non lues que j’ai sorties de mes bibliothèques lorsque j’ai tout rangé.
Je ne m’attendais à rien, et j’ai été agréablement surprise.

Taihei trouve Kanoko dans les bois. La demoiselle est recouverte de poils et semble malade. Il la ramène rapidement chez elle où sa grande sœur, Natsuko, l’attend. Kanoko est atteinte de la maladie du chien. Taihei veut l’emmener à l’hôpital, mais on l’en empêche. Le lendemain, quand le héros se réveille, il découvre que c’est Natsuko qui s’est transformée en louve et à quitté la maison. Il part à sa recherche, accompagné de Kanoko.

Le début m’a paru bizarre et au niveau des dialogues, il y a quelques kwaks, mais ça ne dure pas. On n’a pas le temps de souffler, le récit est rythmé, on va de surprise en surprise. Il y a beaucoup de rebondissements auxquels je ne m’attendais pas, mais c’est tellement bien amené que ça passe et c’est largement cohérent.

Les dessins sont sympas. Le charadesign des personnages me fait penser à celui d’Akira de Katsuhiro Otomo. Les visages des protagonistes sont expressifs, leurs mouvements sont fluides. Les décors sont détaillés. Bref, tout pour me plaire.
J’ai passé un super moment avec cette lecture que j’ai adorée.

Tsuru, princesse des mers, tome 1 – Hideki Mori

Titre : Tsuru, princesse des mers, tome 1
Auteur : Hideki Mori
Éditeur : Delcourt
Nombre de pages : 220
Quatrième de couverture : Loin des traditions ancestrales, Tsuru n’aspire qu’à découvrir le monde et à ouvrir son peuple au progrès. Libertaire, rebelle, créative et pleine de vie, elle défie les convenances pour réaliser ses rêves et faire évoluer les mentalités. Affrontement nautique, construction de bateau novateur et anéantissement de hordes de rats sauvages sont les premiers faits d’arme d’une princesse peu ordinaire, capable de quitter son peuple pour mieux le servir !

Quand j’ai rangé mes bibliothèques de mangas, j’ai découvert ce titre. Je ne l’avais jamais lu, la couverture fait vieillotte et je me suis demandé ce qui nous avait pris de l’acheter.
Bon, puisqu’on a les trois tomes de la saga, autant la déplacer dans ma pile à lire.
Avant de commencer ma lecture, j’ai regardé d’un peu plus près ce premier tome et j‘ai compris la raison de notre achat : le mangaka est Hideki Mori, l’auteur de Stratège (un manga absolument génial !).
Par contre, autant l’annoncer d’emblée : l’histoire de Tsuru est loin d’être aussi intéressante que celle de Stratège.

C’est une princesse qui vit sur une île. Son père l’a élevée comme un garçon et à sa mort, ce sont les frères de l’héroïne qui dirigent. Elle continue de vivre sa vie comme elle l’entend, ce qui choque les îliens.
Le rêve de Tsuru est de quitter l’île et de parcourir le monde.
Donc on a droit à des tranches de vie sur fond de conflit historique : la guerre des shogunats. C’est une période que je ne connais pas vraiment et malheureusement, ce premier tome ne m’a pas aidé à comprendre. C’est loin d’être abordable et ça a rendu cette lecture un peu laborieuse. J’aurais apprécié qu’il y ait une carte pour visualiser les territoires et mieux comprendre les enjeux de ces rivalités.

Les dessins m’ont beaucoup plu. J’ai pris plaisir à m’attarder sur les planches : détailler les vêtements et des visages, les positions corporelles, les décors. C’était impressionnant. On reconnaît bien le style de Hideki Mori.
Un avis plutôt mitigé pour ce premier tome. Le début m’a laissée indifférente. Ça s’améliore au fil des pages, mais ce n’est pas génialissime. En fait, je l’ai trouvé vide… il manque quelque chose pour que j’accroche, mais j’ignore quoi.

Chillin’ Life in a Different World, tome 2 – Miya Kinojo & Akine Itomachi

Titre : Chillin’ Life in a Different World, tome 2
Œuvre originale : Miya Kinojo
Auteur : Akine Itomachi
Éditeur : Meian
Nombre de pages : 164
Quatrième de couverture : Voici le deuxième volume de la série qui a conquis le web japonais ! Pour cacher son identité et le fait qu’il était un candidat héros venu d’un autre monde, Banaza a désormais pris le nom de « Furio ». Aux côtés de Fenrys, la fille démon qu’il a acceptée comme épouse, il aspire à commencer une nouvelle vie paisible. Toutefois, les échos de sa puissance démesurée parviennent jusqu’aux oreilles de la capitale, mais aussi du Roi Démon, et tous se ruent vers Furio pour tenter de s’accaparer sa force ! Afin d’échapper à ces sollicitations qui troublent le calme de sa petite vie tranquille, Furio décide d’utiliser un sort de téléportation pour trouver un nouvel endroit où vivre…
En utilisant ses pouvoirs cheatés hors du commun, aurait-il malgré lui déclenché une guerre entre les humains et les démons ? !

J’ai conservé un bon souvenir de ma lecture du premier tome, mais la motivation n’était pas là pour celui-ci. J’ai donc pris tout mon temps pour avancer. J’ai quand même essayé de lire un ou deux chapitres par jour, mais je ne me suis pas mise la pression.

Furio vit avec sa femme Lys, entouré de ses disciples : un groupe de jeunes femmes chasseuses. Ils chassent les démons pour la guilde et se font remarquer par les deux camps : humains et démons. Notre groupe de héros est observé par l’une et l’autre race qui tient à l’avoir à leur côté, mais Furio refuse catégoriquement.
La situation commence à s’envenimer… malheureusement pas longtemps.

Les dessins sont super beaux, tout autant que dans le précédent. J’ai pris plaisir à détailler les personnages, l’expression de leur visage, les mouvements de leurs habits. C’était un vrai plaisir. Davantage que le récit qui est plutôt soft.
L’intrigue est plutôt lisse. Il ne se passe pas grand-chose. Ça se lisait, mais sans plus. Je me suis un peu ennuyée. De plus, certaines parties de la trame étaient plus que prévisibles.
En conclusion, c’était pas terrible comme lecture.

The Quintessential Quintuplets, tome 08 – Negi Haruba

Titre : The Quintessential Quintuplets, tome 08
Auteur : Negi Haruba
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 189
Quatrième de couverture : Malgré son manque d’expérience et l’aversion totale des cinq soeurs pour les études, les efforts de Fûtarô Uesugi et ceux de ses chères étudiantes finissent par payer. Elles réussissent leurs examens et obtiennent le feu vert pour passer en terminale. C’est le moment que choisit Nino pour déclarer sa flamme à Fûtarô, qui semble totalement déconcerté par cet aveu. Heureusement, les vacances de printemps lui offriront un temps de réflexion…
Mais un surprenant concours de circonstances réunit, pour quelques jours, les familles Nakano et Uesugi au complet dans les mêmes thermes ! Déstabilisé par la situation, Fûtarô parviendra-t-il à sortir la tête de l’eau ?

Avant de commencer cette lecture, je redoutais de m’ennuyer et le premier chapitre m’a donné raison. J’ai eu du mal à le lire, c’était loin d’être palpitant… enfin, peut-être que ça l’aurait été si je me souvenais de la fin du 7.
Sur la moto, Nino a déclaré sa flamme à Fûtarô, mais ce boulet n’a rien entendu. Ce n’est pas grave, elle prend son courage à deux mains et recommence. Malheureusement, Ichika assiste à la scène. Aïe !

Par la suite, le récit devient plus intéressant. J’ai eu l’impression que ça se recentrait sur l’intrigue principale : qui est l’épouse de Fûtarô ? Je reste sur mon idée de base quant à son identité. Ce n’est pas forcément celle que je souhaiterais, mais c’est celle qui me semble le plus probant.
Notre héros gagne un concours et part en vacances avec son père et sa sœur. Une fois arrivé, quelle n’est pas sa surprise de découvrir que les quintuplées séjournent avec leur paternel dans la même auberge !

C’est le temps de la confrontation : les filles sont toutes déguisées en Itsuki, est-ce que Fûtarô va les reconnaître ?
Le pauvre, c’est loin d’être évident surtout qu’elles lui donnent du fil à retordre.
Ç’a titillé ma curiosité : comme lui, j’ai passé mon temps à chercher qui était qui et je n’ai pas réussi à les remettre.
Il y a quelques scènes prévisibles et surtout typiques des mangas harem comme celles dans les bains publics. Mais elles ont l’avantage d’être superbement dessinées. J’ai pris beaucoup de plaisir à m’attarder sur les planches.

Bref, j’ai passé un excellent moment : j’ai adoré ce huitième tome et je me demande ce que nous réserve le prochain.