Toilet-bound Hanako-kun, tome 09 – Iro Aida

Titre : Toilet-bound Hanako-kun, tome 09
Auteur : Iro Aida
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 176
Quatrième de couverture : Un beau matin, Nene découvre que Hanako est son camarade de classe. Tout le monde peut le voir et l’appelle Amane. Il ne flotte plus, on peut le toucher et il dégage même de la chaleur ! En somme, il n’a plus rien d’un fantôme ! Étrangement, elle semble être la seule à trouver cela anormal… Kô, de son côté, rencontre le même problème avec Mitsuba. Les deux amis auraient-ils tout imaginé depuis le début ?

C’est le premier manga depuis des semaines que j’arrive à lire en une journée. Cela n’a rien d’étonnant puisque j’adore cette saga. Celui-ci est aussi bien que les précédents.

Dès la première page, on sait que quelque chose cloche : Nene court dans les couloirs du lycée et passe devant une fenêtre ouverte qui nous montre une maison en haut d’une tour… faut voir le truc pour comprendre à quel point c’est invraisemblable.
Mais c’est loin d’être la seule incohérence : Hanako est bel et bien vivant. Il est élève dans la classe de Nene. Et dans la classe de Kō, c’est Mitsuba qui est en vie. Nene et Kō sont les seuls à savoir que ce n’est pas normal. Ils passent une bonne partie du manga à essayer de comprendre ce qui arrive.
Avec tout ce qu’ils savent sur les mystères de l’école, je les ai trouvés un peu long à la détente sur ce coup.

Ce neuvième tome reprend les principes de l’uchronie qu’on retrouve beaucoup dans les romans ou du célèbre WhatIf mis en place dans les comics. J’ai toujours adoré ces apartés, surtout quand on connaît bien les personnages mis en scène, ce qui est le cas ici. C’était plaisant de voir nos héros dans un contexte et une situation différente. Je me demande depuis longtemps ce qui arriverait si Hanako était vivant, j’ai ma réponse : du fun, des moments du quotidien tendres et agréables.
Notre yōkai des toilettes pour filles est sympathique, moins torturé tout en gardant ce petit côté nostalgie qui le rend si attachant.
Tout ça agrémenté par des illustrations superbes.

Bref, j’ai passé un excellent moment de lecture. C’est un coup de cœur pour ce neuvième tome.

My Hero Academia, tome 02 : Déchaîne-toi, maudit nerd ! – Kohei Horikoshi

Titre : Déchaîne-toi, maudit nerd !
Saga : My Hero Academia, tome 02
Auteur : Kohei Horikoshi
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 205
Quatrième de couverture : Dans un monde où 80 % de la population possède un super-pouvoir appelé alter, les héros font partie de la vie quotidienne. Et les super-vilains aussi ! Face à eux se dresse l’invincible All Might, le plus puissant des héros ! Le jeune Izuku Midoriya en est un fan absolu. Il n’a qu’un rêve : entrer à la Hero Academia pour suivre les traces de son idole.
Le problème, c’est qu’il fait partie des 20 % qui n’ont aucun pouvoir…
Son destin est bouleversé le jour où sa route croise celle d’All Might en personne ! Ce dernier lui offre une chance inespérée de voir son rêve se réaliser. Pour Izuku, le parcours du combattant ne fait que commencer !

Un second tome qui m’a scotchée ! Je ne m’attendais pas du tout à ce que les événements prennent cette tournure.
Bon, le début était dans la droite lignée du premier tome : des épreuves !

Dans la classe de Deku, plusieurs duos sont formés. Chaque duo doit en affronter un autre soit en tant que super super héros, soit en tant que super vilain. Notre héros fait équipe avec Ochacca. Tous deux font face à Bakugo et Tenya. Inutile de préciser que ça chauffe !
La seconde épreuve… minute, je croyais que ce n’était pas une suite d’entraînements !… oui et non. Bref, par la suite, ils sont emmenés au centre de sauvetage géré par numéro 13 afin de s’entraîner. Les choses se corsent quand de vrais super-vilains font leur apparition pour buter All Might, qui est absent pour raisons personnelles.

Les méchants sont très nombreux. Certains sont ridicules et d’autres ont la classe… je devrais plutôt dire qu’ils sont méga-effrayants. J’en ai eu des frissons à chacune de leur apparition – je n’ai pas leur nom, donc je ne pourrais pas les nommer (surtout celui avec les mains ou celui qui ressemble à une Eva d’Evangelion).
En tout cas, le suspens est de taille. On ignore la tournure que prendrons les événements : bien sûr que Deku sera sauf, mais à quel prix ? Et quand on croit que tout le monde va s’en tirer, après tout, ce sont des héros, l’auteur parvient à nous surprendre.

En ce qui concerne les personnages, je n’ai pas grand-chose à dire de plus que dans le premier.
Deku est moins pleurnicheur et il se bat pour s’améliorer.
Bakugo, tout pareil. Son caractère exécrable le rend antipathique.
Tenya est ma bonne surprise : je le trouvais fade et inintéressant, le stéréotype de l’élève modèle. Il est toujours un peu trop parfait, mais il se comporte en leader (avec tout ce que ça comporte de positif) et ça le rend plus sympathique.
J’ai adoré ce second tome et j’ai tellement envie de lire le prochain !

L’Atelier des Sorciers, tome 10 – Kamome Shirahama

Titre : L’Atelier des Sorciers, tome 10
Auteur : Kamome Shirahama
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 156
Quatrième de couverture : Ininia, la mystérieuse sorcière complice de Kustas, a passé des bracelets ensorcelés à Coco et à Tarta pour les contraindre à participer au défilé de la Nuit d’argent. Alors qu’ils se creusent les méninges pour savoir quelle invention magique présenter, ils croisent la route de Dagda. Mais ce dernier est marqué sur la poitrine d’un pentacle illégal. De son côté, Tetia fait la rencontre d’un jeune humain, loin d’être banal, qui semble être très intéressé par le monde des sorciers…

C’est la première fois que je ne sais pas quoi dire sur ce manga… peut-être parce que je n’ai pas pris le temps de le lire d’une traite, et ça m’a coupé dans mon élan plus d’une fois. Les antibiotiques me fatiguent pas mal et j’utilise l’énergie qu’il me reste pour coder, pas pour lire.

J’ai lu le 9 il y a si longtemps que je ne me rappelle pas de tous les détails, ce qui est rare pour cette saga. Heureusement, ma chronique du tome précédent était là pour me rafraîchir la mémoire.
N’empêche que c’était étrange de commencer ce dixième tome par un tout autre personnage que Coco.
Titia rencontre un jeune garçon, Eoleo, qui fuit toute une troupe de poursuivants. À la façon dont il est vêtu et à ses manières, il ne m’a pas été difficile de conclure que c’était un fils de riche. Il est plutôt sympathique et j’apprécie le duo qu’il forme avec sa nouvelle amie.
Agathe doit participer à la nuit du défilé d’argent. Elle veut le remporter et se met une pression de malade, ce qui est compréhensible quand on sait qui est sa mère.
Le soir-même, Coco annonce à Kieffrey qu’elle veut participer au concours… hein ? Mais elle et Tarta n’étaient pas face à Ininia dans le tome précédent ?
Et bam, flashback !

Ce dixième tome reprend un morceau de l’histoire de Kustas et Dagda. En temps normal, j’aurais trouvé ça super émouvant, mais là, pas tant que ça. Je pense que c’est ma situation actuelle qui a fait que ça n’a pas pris et c’est dommage : ce matin, j’ai lu un tiers sans m’arrêter et j’étais déjà plus dans le mood.
Le récit est intéressant, on découvre un peu plus l’ambiance relationnelle entre humains, sorciers ; la confrérie du capuchon noir et la milice. Des petits détails sont révélés de-ci de-là et j’ai adoré ça.

J’ai surtout pris plaisir à contempler les illustrations. Elles me fascinent toujours autant et elles contribuent à rendre cette saga si géniale.
J’ai bien aimé ce dixième tome, même si je regrette de ne pas avoir pu lui consacrer le temps nécessaire pour l’apprécier à sa juste valeur.

La dame chouette des îles bouillantes
(Sorcière / Magie / Malédiction / École / Parcours initiatique / Amitié)

Balade au Crépuscule, tome 1 – Tomohi

Titre : Balade au Crépuscule, tome 1
Auteur : Tomohi
Éditeur : Noeve grafx
Nombre de pages : 130
Quatrième de couverture : Akane fait partie de la rédaction du journal de son lycée et a été désignée pour écrire les chroniques des lieux hantés de sa petite ville. Angoissée à l’idée de les visiter seule, elle invite dans ses escapades Fujino, nouvelle élève réservée et solitaire.
Ensemble, elles découvrent des recoins de la ville que la nouvelle venue comme l’habituée des lieux ignoraient, créant ensemble les souvenirs d’une amitié naissante dans la lumière déclinante.

Je vais être cash : j’ai pris ce manga parce que la couverture me plaisait, le titre me donnait envie de partir en balade au crépuscule avec les héroïnes et les dessins partagés sur la banderole m’enthousiasmaient. Malheureusement, il est loin de tenir ses promesses. J’ignore si c’est la qualité de l’impression qui pêche, mais les aquarelles en noir et blanc sont beaucoup trop sombres, les contrastes pas suffisants pour qu’on puisse distinguer les détails sans s’abîmer les yeux et les nuances au niveau des différentes teintes manquent de subtilités. C’était assez déplaisant, au final. J’espérais que les illustrations seraient aussi superbes que dans Blue Period, mais ce n’est pas le cas. Dommage ! Par contre, les passages en couleurs sont très chouettes et j’aurais mieux apprécié ce manga s’il avait entièrement été coloré.

L’histoire passe bien : Akane Ninamura fait partie du club de journalistes et elle est chargée d’écrire des articles sur les lieux hantés dont parlent les lycéens de son école. Cette mission l’angoisse. Elle propose à la nouvelle, Amemura, de l’accompagner. Cette dernière accepte, c’est l’occasion de découvrir la ville et de se créer des souvenirs. C’est le début d’une grande amitié.

J’ai bien aimé les deux héroïnes et leur relation. Elles sont touchantes. Elles se suffisent à elles-mêmes, pourtant je trouve qu’il manque des détails sur leur relation avec leur entourage, sur le passé de Amemura. Ça les auraient rendues plus réelles et m’aurait permis de m’y attacher.
Il y a une explication rationnelle pour chaque lieu hanté qu’elles visitent – et y en a bizarrement beaucoup dans la villes qu’elles habitent. C’était assez sympa de rationaliser tout ça.

Ça aurait pu me plaire comme lecture, mais si je suis honnête avec moi-même, je dois bien avouer que ça m’a déçue, je m’attendais à mieux.

Sorcière d’un autre monde, tome 1 – Sora & Tail Yuzuhara

Titre : Sorcière d’un autre monde, tome 1
Auteurs : Sora & Tail Yuzuhara
Éditeur : Delcourt-Tonkam
Nombre de pages : 195
Quatrième de couverture : Le jour où elle atteint ses 18 ans… Alors qu’elle s’était enfin décidée à quitter sa chambre pour découvrir le monde extérieur, Sena est victime d’un accident de la route. À sa grande surprise, elle se réincarne dans un univers où la magie existe. Crainte par son entourage, qui la considère comme une sorcière, Sena est obligée de vivre recluse dans la forêt de Roodfarah jusqu’au jour où Keith, un prince se présente à elle…

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec ce manga. Je l’ai pris parce que la couverture et les dessins me plaisaient énormément.
Quant à l’histoire, elle est pas mal non plus.

Sena était une lycéenne, une hikikomori plus précisément, c’est-à-dire une personne qui vit recluse chez elle. Le jour de ses 18 ans, elle se décide de retourner en cours, et manque de bol, elle se fait écraser et meurt. Elle se réincarne dans un autre monde (un monde de fantasy) en tant que sorcière, malheureusement, elle n’a que deux pouvoirs : extinction et explosion, ce qui pose de gros problèmes. Pour la protéger, sa mère l’emmène vivre au fin fond d’une forêt et Sena y reste en recluse, même après le décès de sa mère.

L’histoire ne semble pas très originale, pourtant elle le devient au fil des pages : la tournure que prend le récit est surprenante.
En ce qui concerne Sena, je l’aime beaucoup, je n’ai eu aucun mal à m’y attacher. Pour que mon adhésion soit totale, il me manque juste la raison pour laquelle elle s’est enfermée chez elle dans notre monde – je soupçonne un cas de harcèlement scolaire, mais on n’en a pas la confirmation.
Keith est sympathique et je crois que je l’aime bien, à voire dans les prochains comment il évolue.
Les autres personnages me plaisent bien également.
J’ai adoré ce premier tome et j’ai hâte de lire le suivant.