Balade au Crépuscule, tome 1 – Tomohi

Titre : Balade au Crépuscule, tome 1
Auteur : Tomohi
Éditeur : Noeve grafx
Nombre de pages : 130
Quatrième de couverture : Akane fait partie de la rédaction du journal de son lycée et a été désignée pour écrire les chroniques des lieux hantés de sa petite ville. Angoissée à l’idée de les visiter seule, elle invite dans ses escapades Fujino, nouvelle élève réservée et solitaire.
Ensemble, elles découvrent des recoins de la ville que la nouvelle venue comme l’habituée des lieux ignoraient, créant ensemble les souvenirs d’une amitié naissante dans la lumière déclinante.

Je vais être cash : j’ai pris ce manga parce que la couverture me plaisait, le titre me donnait envie de partir en balade au crépuscule avec les héroïnes et les dessins partagés sur la banderole m’enthousiasmaient. Malheureusement, il est loin de tenir ses promesses. J’ignore si c’est la qualité de l’impression qui pêche, mais les aquarelles en noir et blanc sont beaucoup trop sombres, les contrastes pas suffisants pour qu’on puisse distinguer les détails sans s’abîmer les yeux et les nuances au niveau des différentes teintes manquent de subtilités. C’était assez déplaisant, au final. J’espérais que les illustrations seraient aussi superbes que dans Blue Period, mais ce n’est pas le cas. Dommage ! Par contre, les passages en couleurs sont très chouettes et j’aurais mieux apprécié ce manga s’il avait entièrement été coloré.

L’histoire passe bien : Akane Ninamura fait partie du club de journalistes et elle est chargée d’écrire des articles sur les lieux hantés dont parlent les lycéens de son école. Cette mission l’angoisse. Elle propose à la nouvelle, Amemura, de l’accompagner. Cette dernière accepte, c’est l’occasion de découvrir la ville et de se créer des souvenirs. C’est le début d’une grande amitié.

J’ai bien aimé les deux héroïnes et leur relation. Elles sont touchantes. Elles se suffisent à elles-mêmes, pourtant je trouve qu’il manque des détails sur leur relation avec leur entourage, sur le passé de Amemura. Ça les auraient rendues plus réelles et m’aurait permis de m’y attacher.
Il y a une explication rationnelle pour chaque lieu hanté qu’elles visitent – et y en a bizarrement beaucoup dans la villes qu’elles habitent. C’était assez sympa de rationaliser tout ça.

Ça aurait pu me plaire comme lecture, mais si je suis honnête avec moi-même, je dois bien avouer que ça m’a déçue, je m’attendais à mieux.

Sorcière d’un autre monde, tome 1 – Sora & Tail Yuzuhara

Titre : Sorcière d’un autre monde, tome 1
Auteurs : Sora & Tail Yuzuhara
Éditeur : Delcourt-Tonkam
Nombre de pages : 195
Quatrième de couverture : Le jour où elle atteint ses 18 ans… Alors qu’elle s’était enfin décidée à quitter sa chambre pour découvrir le monde extérieur, Sena est victime d’un accident de la route. À sa grande surprise, elle se réincarne dans un univers où la magie existe. Crainte par son entourage, qui la considère comme une sorcière, Sena est obligée de vivre recluse dans la forêt de Roodfarah jusqu’au jour où Keith, un prince se présente à elle…

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec ce manga. Je l’ai pris parce que la couverture et les dessins me plaisaient énormément.
Quant à l’histoire, elle est pas mal non plus.

Sena était une lycéenne, une hikikomori plus précisément, c’est-à-dire une personne qui vit recluse chez elle. Le jour de ses 18 ans, elle se décide de retourner en cours, et manque de bol, elle se fait écraser et meurt. Elle se réincarne dans un autre monde (un monde de fantasy) en tant que sorcière, malheureusement, elle n’a que deux pouvoirs : extinction et explosion, ce qui pose de gros problèmes. Pour la protéger, sa mère l’emmène vivre au fin fond d’une forêt et Sena y reste en recluse, même après le décès de sa mère.

L’histoire ne semble pas très originale, pourtant elle le devient au fil des pages : la tournure que prend le récit est surprenante.
En ce qui concerne Sena, je l’aime beaucoup, je n’ai eu aucun mal à m’y attacher. Pour que mon adhésion soit totale, il me manque juste la raison pour laquelle elle s’est enfermée chez elle dans notre monde – je soupçonne un cas de harcèlement scolaire, mais on n’en a pas la confirmation.
Keith est sympathique et je crois que je l’aime bien, à voire dans les prochains comment il évolue.
Les autres personnages me plaisent bien également.
J’ai adoré ce premier tome et j’ai hâte de lire le suivant.

Monster Girls Collection, tome 3 – Suzu Akeko

Titre : Monster Girls Collection, tome 3
Auteur : Suzu Akeko
Éditeur : Soleil
Nombre de pages : 176
Quatrième de couverture : Tout bon monstre qui se respecte doit savoir effrayer ! Pour cela, Ichika et ses camarades doivent absolument obtenir leur diplôme de monstre ! Mais dans leur classe, la plus mauvaise de toutes, étudier n’est pas une mince affaire ! Entre tricheries et règlements de comptes sanglants, Monsieur D, leur professeur principal, va avoir bien du mal à les emmener jusqu’au diplôme…

Je n’étais pas très motivée pour lire ce troisième tome, comme le second ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable… mais finalement, c’était sympa… toujours aussi exagéré sans pour autant l’être à l’excès. Les histoires étaient indépendantes les unes des autres et on continuait à découvrir un bout du passé des camarades de classes de Luo.

Ainsi, on rencontre les parents de Reika et leur situation.
Ringo entre en politique et se fait conseiller par son père, le roi des enfers ; elle est totalement nulle, que ce soit en cours ou dans sa manière d’appliquer les conseils de son paternel… en même temps, comme on n’a pas vu/lu leur échange, le souci ne vient peut-être pas forcément d’elle. Affaire à suivre… ou pas.
Shôko nous dévoile sa collection toute particulière, ce qui ne plaît pas à tous.
Les frangins de Luo continuent à traîner dans les parages.
Un nouveau personnage fait son apparition… enfin, si je puis dire. Je pense que vu comme elle se comporte, j’aurais presque préféré qu’elle reste invisible.
Enfin, on termine ce manga sur un cliffhanger de fou : la classe Z peut, le soir d’Halloween, se rendre dans le monde des hommes et pas besoin d’être devin pour savoir que ça va forcément mal tourné… mais pour en connaître le dénouement, il faudra lire le prochain.

Ce n’est pas une lecture génialissime, mais ça se lit super bien. J’ai passé un excellent moment, je n’ai pas vu les pages défiler, je me suis attardée sur les dessins qui me plaisent toujours autant. Mon seul bémol est que je ne parviens pas à m’attacher aux personnages. Pour ça, il manque quelque chose, mais j’ignore quoi.
J’ai beaucoup aimé cette lecture et il faudra que je m’achète le suivant puisque je crois que j’avais décidé d’arrêter après ma lecture du tome 2… décision précipitée.

La mélodie infernale de la corne de chasse
(Monstre / Créature / Wyverne / Expédition / Aventure)

Netsuzou Trap : NTR, tome 6 – Naoko Kodama

Titre : Netsuzou Trap : NTR, tome 6
Auteur : Naoko Kodama
Éditeur : Taifu comics
Nombre de pages : 174
Quatrième de couverture : Yuma est une jeune fille qui n’a pour ainsi dire jamais connu l’amour. Amie depuis l’enfance avec la fragile Hotaru, qu’elle a toujours protégée, elle finit tout de même par se trouver un petit ami au lycée.

C’est le sixième et dernier tome de cette saga. C’est bien que ce soit si court, ça évite que ça traîne en longueur.

Fujiwara a posté sur les réseaux sociaux la fameuse photo compromettante de Yuma et Hotaru ; l’occasion de faire leur outing en les désignant comme lesbiennes. La rumeur fait grand bruit au lycée, mais Hotaru nie sa sexualité et annonce qu’elle et son copain ont fait ça pour se moquer de Yuma qui, elle, assume pleinement.

C’est officiel, je déteste Hotaru. Ça fait un moment qu’elle me saoule et que je ne comprends pas les sentiments que Yuma a pour elle… ben ça confirme mon sentiment. Elle est toxique : méchante, sciemment mesquine et pleurnicheuse. Elle se cache derrière un masque d’indifférence qu’elle est incapable de maintenir, mais je la trouve pathétique. Ok, son passé n’est pas glorieux, son père l’a abandonnée pour une femme quand elle était plus jeune, mais au lieu de s’endurcir et d’en faire une force, elle s’apitoie sur son sort et blesse les autres par de petites bassesses.
Celle qui a pris du galon au fil des tomes, c’est Yuma. Elle assume pleinement ce qu’elle est et ce qu’elle a fait : blesser le gentil Takeda (que j’aime toujours autant au passage). Et elle tente d’améliorer la situation pour tous – elle ne fait malheureusement pas de miracles, mais elle a le mérite d’essayer.

Ça s’est lu super vite et je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer. Heureusement, on suit principalement Yuma, ce qui me va bien au vu de ce que j’éprouve pour Hotaru. Je déplore juste que la fin soit si prévisible… sûrement parce qu’elle ne me plaît pas.
Finalement, cette saga est beaucoup moins malsaine que ce que je redoutais… c’est même un peu trop sage par moment.
J’ai bien aimé cette lecture, ça m’a changé les idées.

Deep sea aquarium Magmell, tome 3 – Kiyomi Sugishita

Titre : Deep sea aquarium Magmell, tome 3
Auteur : Kiyomi Sugishita
Éditeur : Vega / Dupuis
Nombre de pages : 191
Quatrième de couverture : Aujourd’hui encore, le Deep sea aquarium Magmell est fréquenté par des visiteurs de tout genres, qui souhaitent rencontrer les créatures abyssales les plus diverses.
Une maîtresse du primaire s’évanouit soudain devant l’aquarium du nautile, alors qu’elle accompagnait une classe d’élèves pour leur journée dessin…
De son côté, Kôtarô Tenjô commence à trouver ses repères dans son travail de soigneur. Mais un jour, le directeur lui confie une nouvelle tâche importante : la présentation de la faune sous-marine aux visiteurs. Complètement stressé par sa première grande mission, réussira-t-il néanmoins à transmettre sa passion pour les créatures abyssales ?!

Je n’étais pas motivée plus que ça pour lire ce troisième tome. Je savais que je passerai un bon moment, mais que ça ne serait pas non plus passionnant.

On continue de suivre Kôtarô en tant qu’apprenti soigneur. Il évolue parmi les employés de l’aquarium Magmell et c’est Asahi qui est chargé de le former. Ce dernier est loin d’être sympathique avec notre héros, il utilise souvent l’ironie quand il s’adresse à Kôtarô, mais comme l’apprenti prend tout au premier degré, il ne comprend pas, ce qui rend leurs échanges amusants.

Comme pour les tomes précédents, c’est une suite de chapitres « tranche de vie » qui mettent en parallèle une créature avec le récit.
Y a surtout deux histoires que j’ai aimées :
– celle où Kôtarô va avec Lan (le cuistot) voir un film sur une créature des abysses, sauf que c’est de l’horreur – il est le seul à ne pas l’avoir vu venir – et il doit faire sa première nuit de guet à l’aquarium avec l’énigmatique Haru. Ça m’a bien fait rire.
– celle sur le passé de Shinya et sa relation avec Oki, son mentor. Je trouve ce duo d’autant plus attachant.
Et comme dans les précédents, on a des révélations plus ou moins importantes sur le père de Kôtarô pour nous inciter à continuer l’aventure et découvrir ce qu’il est advenu de lui.

Ce n’est pas une lecture génialissime, mais ça a le mérite de m’avoir fait passer un bon moment. En conclusion, j’ai bien aimé ce troisième tome – je crois que c’est mon préféré des trois. Il faudra que je me procure les prochains à l’occasion.