Soul eater, tome 01 – Atsushi Ohkubo

Titre : Soul eater, tome 01
Auteur : Atsushi Ohkubo
Éditeur : Kurokawa
Nombre de pages : 201
Quatrième de couverture : Afin d’accéder au rang suprême de « Death Scythe », une arme démoniaque doit ingérer 99 âmes humaines et une âme de sorcière. Cette mission est confiée aux Meisters, des spécialistes du combat qui vont récolter les âmes au péril de leur propre vie. Dans Soul Eater, partez à la chasse aux âmes en compagnie des élèves de l’institut Shibusen, école de formation pour faucheurs d’âmes !

Ça fait longtemps que j’ai cette saga dans ma pile à lire, depuis sa première sortie donc 2009 pour ce premier tome… ça commence à remonter.
Je l’ai souvent sorti de ma bibliothèque, mais j’ai été incapable de le lire. Pour une raison toute simple : j’ai adoré de fou l’animé et je redoutais qu’il n’en soit pas de même pour le manga.

Les premières pages ont été difficiles. Je n’ai pas pu m’empêcher de comparer avec l’animé. Les dessins sont moins beaux, le character design est semblable, mais moins classe ; c’est noir et blanc donc on perd tout le charme des couleurs harmonieuses ; les mouvements me semblent statiques. Pourtant, la trame de l’histoire est la même, le caractère des personnages est respecté et l’univers est tout aussi déjanté.

On suit trois meisters qui ont tous une arme démoniaque différente.
– Maka utilise Soul, une faux ;
– Black Star combat avec Tsubaki, grappin-faucheur ;
– Death the Kid travaille avec les sœurs Thompson ( Liz et Patty), un duo de pistolet.
Je ne sais pas exactement ce que sont les armes : elles peuvent prendre une forme humaine.
Leur but : avaler 99 âmes humaine et une âme de sorcière afin de devenir Death Scythe, larme ultime de Shinigami le dieu de la mort.

J’aime les personnages. Ils sont complètement timbrés. C’est abusé et ça pourrait saouler certains, mais je les trouve drôle.
J’ai beaucoup aimé cette lecture. Pas autant que l’animé, mais au moins, je ne suis pas déçue.

Solo Leveling, tome 15 – Chu Gong

Titre : Solo Leveling, tome 15
Auteur : Chu Gong
Éditeur : Delcourt (Kbooks)
Nombre de pages : 224
Quatrième de couverture : Lorsque d’étranges portails sont apparus aux quatre coins du monde, l’humanité a dû trouver une parade pour ne pas finir massacrée par les griffes des monstres des monstres qui en sortent. Dans le même temps, certaines personnes ont développé des capacités permettant de les chasser. Ces combattants intrépides n’hésitent pas à foncer au cœur des donjons pour combattre les créatures qu’ils abritent.

J’attendais ce quinzième tome avec beaucoup d’impatience, d’autant que c’est l’avant-dernier de la saga.
Malheureusement, je ne peux pas m’empêcher d’être déçue. Je l’ai trouvé long… il ne se passe pas grand-chose :

Dans un premier temps, Jinwoo affronte la monarque des fléaux, mais c’est plié super vite. Il prend cher lors de son combat contre le monarque des crocs et celui du givre.
Et pouf, on a un retour en arrière, voilà donc notre héros à l’hôpital à la suite du double donjon dans le deuxième tome…

Le seul point positif est qu’on a enfin le fin mot de l’histoire : la raison pour laquelle Jinwoo est devenu aussi fort, comment il a été choisi, qui lui confère ses pouvoirs, etc.
Après cette révélation, le reste m’a paru long : la guerre approche, donc beaucoup de blabla qui ne fait pas forcément avancer le récit.
Habituellement, les tomes sont plus rythmés et la répartition combat/discussion est mieux équilibrée.

Quant aux illustrations, elles semblent plus classiques, peut-être parce que comme y a beaucoup de bulles, les planches sont un peu tronquées. Dommage.
J’ai à peu près fait le tour et j’ai encore du travail donc je vais conclure : ça s’est laissé lire, sans plus.

L’Atelier des Sorciers, tome 11 – Kamome Shirahama

Titre : L’Atelier des Sorciers, tome 11
Auteur : Kamome Shirahama
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 157
Quatrième de couverture : La Fête de la Nuit d’argent s’achève sur un défilé, véritable point d’orgue des festivités où les sorciers présentent leurs inventions au roi et à la population locale. Mais ce défilé est également le seul moyen pour Coco de sauver Dagda et Kustas et plus l’échéance approche, plus l’apprentie sorcière se sent submergée par la pression. Alors qu’elle souhaite aussi briller lors de cet événement, Agathe décide quand même de lui tendre la main. Elles parviennent toutes les deux à faire valider leurs sorts pour les présenter lors du cortège, mais vont-elles réussir à récolter les suffrages nécessaires ?

Mais quelle claque cette lecture !
Non seulement les dessins sont magnifiques, mais le scénario assure ! On a d’un côté les desseins de la confrérie noire, de l’autre des rebondissement avec les plans des humains qui s’ébauchent et entre les deux, les apprenties de Kieffrey qui naviguent tant bien que mal. Les pauvres Coco et Tarta qui se sentent abandonnés par les adultes.

Afin de sauver Kustas, nos deux jeunes héros doivent gagner le concours de fête de la nuit d’argent. Coco a une telle pression sur les épaules, qu’elle est incapable d’inventer un sort convenable. Heureusement, Agathe est là pour l’aider.
Oui, vous avez bien entendu : Agathe. Et j’ai trouvé ses mots tellement touchants. D’ailleurs, elle m’a émue plus d’une fois.

Dans ce onzième tome, j’en ai pris plein les mirettes. Les pages défilent à une vitesse folle, pourtant j’ai pris mon temps pour observer les illustrations, mais quand j’arrivais à la fin d’un chapitre, j’étais toujours surprise que ce soit déjà terminé.
C’est donc un coup de cœur pour cette lecture. J’ai les deux suivants dans ma Pile à Lire donc je pourrais me faire plaisir et les enchaîner, mais ce serait tellement frustrant de ne pas avoir la suite que j’hésite.

Sorcière d’un autre monde, tome 2 – Sora & Tail Yuzuhara

Titre : Sorcière d’un autre monde, tome 2
Scénario : Tail Yuzuhara
Illustrations : Sora
Éditeur : Delcourt-Tonkam
Nombre de pages : 178
Quatrième de couverture : Le jour où elle atteint ses 18 ans… Alors qu’elle s’était enfin décidée à quitter sa chambre pour découvrir le monde extérieur, Sena est victime d’un accident de la route. À sa grande surprise, elle se réincarne dans un univers où la magie existe. Crainte par son entourage, qui la considère comme une sorcière, Sena est obligée de vivre recluse dans la forêt de Roodfarah jusqu’au jour où Keith, un prince se présente à elle…

On ne va pas se mentir, je ne me souvenais plus du premier tome qui avait pourtant été une bonne surprise. Heureusement, je l’avais chroniqué. Ouf !

Sena vit au château de Rishkall, le dragon du vent. Ce dernier a fait toutes sortes de révélations à la jeune fille : les pouvoirs qu’elle possède et dont elle ignorait tout, la prophétie comme quoi elle devait guider les dragons, etc. Je ne vais pas vous spoiler !
Avant de se résigner à suivre son destin, elle tient à revoir Keith une dernière fois et s’enfuit du palais.

Je n’ai pas vu les pages défiler.
Le scénario est intéressant, l’histoire bien ficelée avec quelques rebondissements (cohérents). Un récit passionnant.
On continue de découvrir les personnages, leur passé, les événements qui les ont marqués. Pour moi, c’est le gros point fort de ce manga. Ça rend nos héros beaucoup plus humains.

Je suis fan des dessins que je trouve superbes. J’ai pris mon temps pour contempler chaque planche, détailler le visage, les vêtements et les corps en mouvement. J’y ai pris énormément de plaisir, au point que je me suis acheté le 3 pour pouvoir le lire quand j’en ai envie.
Bref, j’ai adoré cette lecture.

L’Éden des sorcières, tome 6 – Yumeji

Titre : L’Éden des sorcières, tome 6
Auteur : Yumeji
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture : Dans un monde abandonné par la nature, les sorcières sont le seul espoir de l’humanité !
Dans l’espoir d’accéder au château où est détenu Oak, Pilly se fait passer pour un garçon appelé Roble, désireux d’intégrer l’armée de la capitale. Après un rude combat contre le redoutable capitaine Rudbeckia, elle réussit à prouver sa bravoure et à rejoindre la caserne ! Seulement, son supérieur n’est pas dupe…
En effet, le capitaine est aussi une femme, et elle a deviné que Roble n’était pas ce qu’il prétendait… Elle promet néanmoins de ne pas trahir son secret, à condition que la recrue ne représente pas une menace pour la ville et ses habitants. Mais voilà qu’une nouvelle épreuve attend la jeune fille : une expédition se prépare… pour faire la chasse à ses semblables ! Soldat ou sorcière… Pilly parviendra-t-elle à résoudre ce dilemme ?
D’un trait fin et délicat, Yumeji donne vie à un univers de dark fantasy empreint de poésie ! Dans un monde en détresse, Pilly devra choisir sa propre voie et découvrir la vérité sur le conflit qui oppose l’homme et la nature. La quête du paradis perdu ne fait que commencer !

Ça fait des mois que je refrène l’envie de lire ce sixième, mais j’attendais le mois d’octobre, histoire de me mettre dans une ambiance d’automne pleine de magie et de sorcellerie.

Dans l’espoir d’entrer au château pour libérer Oak, Pilly est devenue soldat. Elle se déguise en garçon dans le but de passer inaperçue. Les choses se gâtent quand son régiment doit se rendre dans un village afin de capturer des sorcières ! Argh ! Cas de conscience pour notre héroïne.
Résumé de cette façon, on peut se dire que c’est vide et qu’il ne se passe pas grand-chose… c’est pas faux, mais l’accent est surtout mis sur les personnages, leurs émotions et tant mieux, ça ne les rend que plus attachants, même Adonis.
En ce qui concerne ce dernier, je ne savais pas trop quoi penser de lui, j’étais partagée et après ce sixième tome, je peux affirmer que je l’apprécie : il n’est pas juste le tombeur de ces dames, il masque les cicatrices de son passé derrière son arrogance.
On voit beaucoup Pilly, ce qui n’est quasiment pas le cas de Oak. Leur complicité me manque !

C’est une lecture passionnante. Je l’ai lu lors de mes trajets en tram, ce qui est bien parce que ça m’a laissé du temps pour avancer, mais c’était terriblement frustrant de devoir m’interrompre une fois arrivée à destination.
Il est tard, je vais donc conclure : c’est un coup de cœur pour ce sixième tome. J’ai vu que le septième était sorti fin août et je ne l’ai pas vu passer ; il va donc falloir que je me l’achète.