Père Fouettard Corporation, tome 05 – Hikaru Nakamura

Titre : Père Fouettard Corporation, tome 05
Auteur : Hikaru Nakamura
Éditeur : Kurokawa
Nombre de pages : 176
Quatrième de couverture : Découvrez le côté obscur du Père Noël !
Haruko, la maman de Miharu, a terminé son petit tour de l’Atelier du père Noël et c’est Rudolphe, le très mystérieux chef des Rennes en personne, qui se propose de l’escorter pour son retour au Japon. Mais Teppei, Cupidon de son état, et ses flèches s’en mêlent ! De quoi le jeune homme peut-il bien soupçonner Rudolphe ? Alors que les masques tombent, les souris se joignent à la danse et précipitent la situation, déjà précaire, dans le chaos le plus total. La santé mentale de notre pauvre Miharu est en danger. Tragédie et féerie, flocons et soupçons, plongez dans cet opéra (et ses petits rats) de Noël qu’est le tome 5 de Père Fouettard Corporation !

Si le quatrième tome m’avait déçue, ce n’est pas le cas du cinquième qui est à la hauteur de mes espérances.
Je ne me souviens plus de la manière dont se terminait le précédent, donc ça a été un peu compliqué de raccrocher le fil rouge.

La mère de Miharu est là… et je ne sais plus ce qu’elle vient faire dans l’histoire. Je crois que c’est au moment où Miharu est récupéré de ses vacances chez lui.
Il ne de passe finalement pas grand-chose, mais c’était impressionnant :
La trahison de Teppei est révélée et il se sert de la mère de Miharu pour que Rudolphe se dévoile.
Pendant ce temps, les souris ont capturé Knetch et le torturent pour qu’il révèle l’identité du père Noël ou de son héritier… afin qu’elles puissent dévorer sa chair.

Le moins qu’on puisse dire est qu’elles sont terrifiantes ; même si, à mesure que les pages défilent, elles m’ont touchée… c’est fort étrange de ressentir à la fois de la terreur et de l’empathie pour ces créatures.
En ce qui concerne les dessins, ça passe mieux. La majorité a retrouvé de son charme.
Il est tard et je fatigue, je vais donc conclure : je n’ai pas vu le temps passer. J’ai adoré cette lecture.

L’Etrange Noël de Zéro, tome 1 : Kei Ishiyama & DJ Milky

Titre : L’Etrange Noël de Zéro, tome 1
Auteur& : Kei Ishiyama & DJ Milky
Éditeur : Nobi nobi !
Nombre de pages : 208
Quatrième de couverture : Génie créatif, Jack Skellington est le roi incontesté de la fête d’Halloween. À chacune de ses nouvelles et effrayantes créations, se trouve à ses côtés Zero, son fidèle chien fantôme. Mais la panique s’abat sur Halloween Town lorsque, suite à un malheureux incident, Zero disparaît !
Perdu dans un pays curieux d’arbres décorés, de cadeaux emballés à la main, et de chants joyeux, le chien fantôme doit alors parcourir le monde inconnu de Christmas Town pour retrouver le chemin du retour ! D’autant plus qu’avec Jack parti à sa recherche, les préparatifs d’Halloween sont mis en pause… Seront-ils réunis à temps pour sauver les deux fêtes ?!

Je ne me souviens plus quand cette saga m’a été offerte, à Noël dernier ou à mon anniversaire… tout ce que je sais, c’est que j’attendais avec impatience cette période de l’année pour pouvoir le lire.
Je me suis lancée sans avoir connaissance du résumé, mais comme j’adore l’univers de l’étrange Noël de monsieur Jack, il y avait de forte chance que cette lecture me plaise.

Jack Skellington est en train de travailler lorsque son chien fantôme, Zero, le distrait ; il recherche son attention. Le maître d’Halloween cède à l’envie de jouer de son compagnon… ils foutent un bordel monstre et dans l’excitation du moment, Zero est emporté par un portail et se retrouve à Christmas Town.
Jack envoie trois des habitants d’Halloween pour le retrouver.

J’adore le personnage de Zero. Il est tellement chou et touchant avec son nez citrouille. Il n’a pas besoin de parler pour transmettre ses émotions.
J’apprécie beaucoup moins les trois missionnés. Ce sont les mêmes que ceux qui ont enlevé le père Noël pour le donner à manger à Oogie-Boogie. Je les trouve désagréables (pour rester polis) et énervants.

J’adore les dessins. Les character design sont connus, ils sont aisément adaptables en manga. La preuve avec ce premier tome.
J’ai beaucoup aimé cette lecture et je conserve le second de côté pour l’an prochain.

Les enfants de la baleine, tome 13 – Abi Umeda

Titre : Les enfants de la baleine, tome 13
Auteur : Abi Umeda
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Pris dans les tirs croisés de l’Empire et de l’armée d’Amonlogia, Chakuro et ses amis cherchent à évacuer les lieux avec les non-marqués. Cependant, même Ohni ne fait pas le poids face à la puissance écrasante d’Orca, le commandant des forces armées de l’Empire. Lycos et lui se font bientôt capturer. Tandis que Chakuro gît sur le sol, au comble du désespoir, l’empereur, sur l’île principale du pays sans nom, se montre enfin au grand jour. Et son visage… ressemble trait pour trait à celui de Chakuro ?!

Quand j’ai commencé ce treizième tome, je n’en attendais rien. Non pas que le précédent n’était pas bien, au contraire, mais je me sens vide et sans énergie cette semaine… trop épuisée donc impossible de m’enthousiasmer pour une lecture potentiellement décevante (lorsque j’ai aimé le tome d’une saga, je redoute toujours le suivant).

Il ne se passe pas grand-chose : le duc d’Amonlogia est prisonnier des marqués qui travaillent pour Orca, mais les enfants de la baleine de glaise interviennent. Puis ils retournent sur leur île, malheureusement, il manque deux de leurs membres : Ohni et Lycos qui ont été capturés par le frère de cette dernière. Vont-ils aller les sauver ? Sacré dilemme !
On a la réponse avant la fin. Ça m’a surprise, mais je suppose c’est loin d’être fini au vu des réactions des uns et des autres.

Peu d’action, un tome qui m’a semblé très calme par rapport aux précédents. Pourtant, je ne me suis pas ennuyée un seul instant. Je me suis plu à m’attarder sur les superbes illustrations, à anticiper les événements, à chercher des solutions pour contrer Orca, etc.
On ne voit pas beaucoup Chakuro et les personnages se partagent presque équitablement le devant de la scène.

J’avoue que je n’ai pas grand-chose à dire de plus, pas de grands débats ni de réflexions profondes. Je me suis laissée porter par cette lecture qui est un coup de cœur.

To your eternity, tome 06 – Yoshitoki Oima

Titre : To your eternity, tome 06
Auteur : Yoshitoki Oima
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Imm a passé avec succès toutes les manches du tournoi, jusqu’à l’arrivée inattendue d’Hayase ! Il va devoir affronter celle qui a tué March et Palona, ce qui le met dans une colère noire. Malheureusement, elle parvient à gagner en l’endormant et l’enlève. Tonali est bien décidée à arracher Imm des griffes d’Hayase !

Comme à chaque fois avec ce manga, j’en ai pris plein la tronche… j’ai tellement accroché qu’à peine levée, j’ai repris la lecture interrompue hier.

Hayase a enlevé Imm. Tonali se voit la possibilité de quitter l’île avec 700 personnes si elle laisse Imm derrière elle. Une telle offre, impossible de la rejeter ! Mais une fois sur le bateau, elle est prise de remords et débarque pour sauver Imm. Malheureusement, les knockers attaquent l’île.

La trame de l’histoire peut sembler récurrente : Imm rencontre des gens qui finissent par mourir (ben oui, on est dans to your eternity, les héros meurent systématiquement quelqu’en soient les raisons), les knockers débarquent et mettent tout à mal… pourtant chaque tome est différent (pour combien de temps ?).
Les personnages rencontrés par Imm sont pour la plupart sympathiques et touchants. La mangaka leur donne une véritable profondeur, ce qui les rend attachants.

Les illustrations sont remplies de détails, j’aime m’y attarder. Ça ajoute du charme à cette série et permet une immersion totale (en ce qui me concerne).
Le gros plus pour moi, c’est le résumé en début de tome. Avec ma mémoire de poisson rouge (ou parce que ma charge mentale est trop lourde donc mon cerveau fait du tri sélectif), j’ai parfois du mal à me souvenir de ce qu’il s’est passé dans le tome précédent…
Je conclurai en disant que cette lecture est un gros coup de cœur.

Solo Leveling, tome 16 – Chu Gong

Titre : Solo Leveling, tome 16
Auteur : Chu Gong
Éditeur : Delcourt (Kbooks)
Nombre de pages : 224
Quatrième de couverture : Jin Woo part à la conquête du portail de classe A avec la Guilde des Chevaliers, mais en même temps, une rupture d’un donjon se produit au lycée que fréquente sa jeune sœur, Sung Jin-Ah ! Les orcs libérés attaquent les étudiants les uns après les autres, et une scène horrible se déroule… La voie de fuite de Jin Ah est bloquée et elle devient une cible pour les orcs.

J’ai eu la bonne idée de commencer cette lecture hier soir, juste avant de me coucher… sauf qu’il était déjà 1h du matin… J’ai été raisonnable, je me suis forcée à éteindre, mais il m’a fallu une de ces volontés ! Ce matin, je me suis speedée pour attraper le tram à une heure où il y a moins de monde et j’ai pu continuer.
Je ne suis pas là pour vous raconter ma journée, mais ce que j’ai pensé de ce seizième tome.

Ça a été une lecture passionnante. La terre est mal barrée : les monarques sont apparus avec leur armée, loin de la position de Jinwoo et déciment en masse les chasseurs aussi bien que les humains. Jinwoo a beau être puissant, il ne fait pas le poids. Il n’a donc d’autres solutions que de gagner du temps pour… ben non, je ne vais pas vous révéler son plan !

Une fois de plus, je n’ai pas vu les pages défiler. Je suis passée par tout un panel d’émotions : excitation, angoisse, exaspération, crainte pour les personnages, doute quant aux intentions de notre héros, soulagement, joie, etc.
Les dessins sont aussi beaux que dans les précédents. Les couleurs pètent et  sont harmonieuses, ce qui ajoute au charme de cette série.

Par contre, en ce qui concerne la fin, je reste dubitative. Ça sonne comme une conclusion définitive à l’aventure de Jinwoo, mais également à la série. Sauf qu’il y a un ajout de 4 ou 5 pages dont les derniers mots sont : à suivre… et le tome 17 est annoncé pour mars 2025.
Mon fils m’avait dit que l’arc Jinwoo se terminait, mais qu’il y avait une continuité dans l’univers. Est-ce cela ? Il faudra que j’en discute avec lui ce soir.

En conclusion, c’est un coup de cœur pour cette lecture.