L’Éden des sorcières, tome 6 – Yumeji

Titre : L’Éden des sorcières, tome 6
Auteur : Yumeji
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture : Dans un monde abandonné par la nature, les sorcières sont le seul espoir de l’humanité !
Dans l’espoir d’accéder au château où est détenu Oak, Pilly se fait passer pour un garçon appelé Roble, désireux d’intégrer l’armée de la capitale. Après un rude combat contre le redoutable capitaine Rudbeckia, elle réussit à prouver sa bravoure et à rejoindre la caserne ! Seulement, son supérieur n’est pas dupe…
En effet, le capitaine est aussi une femme, et elle a deviné que Roble n’était pas ce qu’il prétendait… Elle promet néanmoins de ne pas trahir son secret, à condition que la recrue ne représente pas une menace pour la ville et ses habitants. Mais voilà qu’une nouvelle épreuve attend la jeune fille : une expédition se prépare… pour faire la chasse à ses semblables ! Soldat ou sorcière… Pilly parviendra-t-elle à résoudre ce dilemme ?
D’un trait fin et délicat, Yumeji donne vie à un univers de dark fantasy empreint de poésie ! Dans un monde en détresse, Pilly devra choisir sa propre voie et découvrir la vérité sur le conflit qui oppose l’homme et la nature. La quête du paradis perdu ne fait que commencer !

Ça fait des mois que je refrène l’envie de lire ce sixième, mais j’attendais le mois d’octobre, histoire de me mettre dans une ambiance d’automne pleine de magie et de sorcellerie.

Dans l’espoir d’entrer au château pour libérer Oak, Pilly est devenue soldat. Elle se déguise en garçon dans le but de passer inaperçue. Les choses se gâtent quand son régiment doit se rendre dans un village afin de capturer des sorcières ! Argh ! Cas de conscience pour notre héroïne.
Résumé de cette façon, on peut se dire que c’est vide et qu’il ne se passe pas grand-chose… c’est pas faux, mais l’accent est surtout mis sur les personnages, leurs émotions et tant mieux, ça ne les rend que plus attachants, même Adonis.
En ce qui concerne ce dernier, je ne savais pas trop quoi penser de lui, j’étais partagée et après ce sixième tome, je peux affirmer que je l’apprécie : il n’est pas juste le tombeur de ces dames, il masque les cicatrices de son passé derrière son arrogance.
On voit beaucoup Pilly, ce qui n’est quasiment pas le cas de Oak. Leur complicité me manque !

C’est une lecture passionnante. Je l’ai lu lors de mes trajets en tram, ce qui est bien parce que ça m’a laissé du temps pour avancer, mais c’était terriblement frustrant de devoir m’interrompre une fois arrivée à destination.
Il est tard, je vais donc conclure : c’est un coup de cœur pour ce sixième tome. J’ai vu que le septième était sorti fin août et je ne l’ai pas vu passer ; il va donc falloir que je me l’achète.

Touhou Forbidden Scrollery, tome 1 – Zun & Moé Harukawa

Titre : Touhou Forbidden Scrollery, tome 1
Scénario : Zun
Dessins : Moé Harukawa
Éditeur : Meian
Nombre de pages : 148
Quatrième de couverture : Bienvenue dans la plus étrange des librairies ! Nous avons tout en boutique : des livres du monde extérieur, des ouvrages rares… et bien sûr, des grimoires démoniaques ! Kosuzu Motoori tient la librairie  » Suzunaan « , dans le village des humains, au coeur des terres illusoires. Elle est collectionneuse de « grimoires démoniaques », des livres ésotériques que personne ne peut déchiffrer. Un jour, Kosuzu parvient soudainement à les lire ! Pendant ce temps, l’ombre d’un dangereux yôkai plane sur le village…
Découvrez la mystérieuse librairie des yôkais aux livres insolites… Suzunaan !

J’adore les couvertures de cette saga, elles sont classes et j’ai hésité souvent hésité à me les acheter. Je ne l’ai pas fait pour plein de raisons et j’ai bien fait. Si les dessins me plaisent malgré une inégalité dans le graphisme, le scénario est vraiment faible.

Kosuzu tient une librairie et collectionne les ouvrages mystiques : des parchemins, des manuscrits, des bouquins dans lesquels se cachent des yôkais. Sans surprise, certains s’évadent ou sont libérés, et il incombe à la libraire ainsi qu’à deux autres personnages (la magicienne Marisa et la chamane du paradis Reimu) de les rattraper.

Le début est très brouillon, la mise en place des personnages est bordélique ce qui est plutôt désagréable. Est-ce que c’est parce que le manga est inspiré d’un jeu vidéo donc les protagonistes connus que l’auteur n’a pas ressenti le besoin de mieux poser les bases ? Je me suis posée la question, mais je ne pense pas parce que le reste du récit est tout aussi confus.

Ça m’a paru long, c’était assez inintéressant. Les chapitres sont relativement courts, mais ça manque de détails intéressants, comme si le scénariste avait un train à prendre… pas le temps de s’attacher aux personnages.
Je suis déçue par cette lecture, je ne lirai pas les prochains.

Shadows House, tome 01 – Sômatô

Titre : Shadows House, tome 01
Auteur : Sômatô
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 160
Quatrième de couverture : Jeu d’ombres Emilico est une poupée vivante au service de Kate, une jeune fille appartenant aux Shadows, famille d’ombres sans visage. Dans le vaste manoir familial, le travail d’Emilico se limite pour le moment à nettoyer la suie projetée par sa maîtresse… Mais au fil des rencontres, elle découvrira le monde dans lequel elle vit, commencera à s’interroger sur le sens de son existence et se liera d’amitié avec son entourage…
Cependant, une poupée doit-elle avoir une conscience ? Nous avons tous entendu la fameuse théorie sur les « grands yeux » du manga censés être le miroir de l’âme, et permettant d’exacerber les émotions des personnages. Shadows House réussit ici le pari osé de donner de l’humanité à des ombres sans visage ! Une expérience curieuse et unique que le duo d’auteurs So-ma-to explore dans le premier volume de la série, avant de développer un scénario passionnant autour des mystères de la famille Shadows dans le tome 2 publié simultanément.
Une belle fable gothique pour les amateurs d’énigme.

Avec cette lecture, je ne savais absolument pas à quoi m’attendre. J’espérais un manga un peu sombre. C’est en partie le cas. L’atmosphère qui s’en dégage est très étrange : à la fois glauque et allègre. Je pense que c’est dû au contraste entre nos deux héroïnes :

Kate Shadow est une jeune fille sans visage et sans corps dans le sens où elle n’est un ombre physiquement palpable. Et quand elle se fâche ou quand elle dort, elle dégage de la suie, ce qui est très salissant. Elle a atteint l’âge considéré comme adulte dans sa famille et on lui donne Emilico, une poupée vivante (de taille humaine) qui sera son visage.
Cette dernière doit tout apprendre des habitudes et des réactions de Kate et passe son temps à nettoyer sa chambre dégueulassée par la suie.
Emilico est joyeuse et pleine d’entrain, mais elle vient de naître donc elle est maladroite et fait plein de conneries ce qui fâche Kate.

Le caractère de nos héroïnes a beau être en totale opposition, une certaine complicité commence à naître entre elles. Je ne sais pas si je trouve leurs réactions attachantes ou exaspérantes.
Au début, c’est un huis-clos entre Kate et Emilico et vers la fin, on découvre d’autres poupées et surtout un autre membre de la famille Shadow… c’était stressant et désagréable comme confrontation. Ça ne donne pas envie de connaître les autres.

J’aime beaucoup les dessins, le corps des personnages n’est pas toujours bien proportionné entre la longueur du buste et celle des jambes, mais si on fait fi de ces quelques planches, le reste passe bien.
J’ai adoré celle lecture, il faudra que j’emprunte la suite.

Orange, tome 3 – Ichigo Takano

Titre : Orange, tome 3
Auteur : Ichigo Takano
Éditeur : Akata (M)
Nombre de pages : 189
Quatrième de couverture : Suite à l’incroyable révélation que Suwa lui a faite, Naho est troublée! Car si elle a conscience qu’elle ne peut répondre aux sentiments de son ami, elle sait aussi désormais qu’il sera son meilleur allié pour changer le futur de Kakeru. Mais a-t-elle seulement le droit d’abuser de la gentillesse de Suwa, alors que son amour pour Kakeru pourrait bien être sur le point de se concrétiser?

Quand j’ai vu ce troisième tome à la médiathèque, j’ai hésité à me le prendre. Je n’étais pas certaine d’avoir le bon mood pour une telle histoire et finalement, j’ai bien fait.

Le but de Naho reste le même : sauver Kakeru en l’empêchant de se suicider… mais plus dans le genre lui donner envie de vivre.
Cette fois, elle n’est plus toute seule puisque Suwa lui avoue avoir également reçu une lettre de son lui de dix ans dans le futur.

Suwa, c’est un personnage que j’adore. D’un côté, je le trouve touchant : en sauvant son ami, il sait ce qu’il va perdre (une vie de couple avec Naho qu’il aime), il aura son ami avec lui, mais le jeu en vaut-il la chandelle ?
D’un autre côté, il est stupide pour les mêmes raisons. Puis-je vraiment lui en vouloir de faire ce choix, j’en ferai probablement autant à sa place.

Au niveau de l’histoire, il ne se passe pas grand-chose, pourtant ça s’est lu tout seul et super vite. Une question est posée et prend pas mal de place dans le récit : est-ce que le fait d’avoir modifié le passé changera la conclusion de ce manga ? C’est probable puisque certains événements sont déjà différents ? Jusqu’à quel degré ? Nos héros peuvent-ils encore se baser sur les révélations de leur lettre du futur ?
Personnellement, j’irai encore plus loin : pourquoi le courrier ne se modifie pas au fil des événements changés ? Ça voudrait dire que la mangaka opte pour le multivers et les branches futures parallèle !?

Ce n’est pas juste un shōjo classique avec une simple histoire d’amour. Il y a une vraie réflexion (pas forcément originale) qui peut se faire sur la temporalité.
J’ai adoré ce troisième tome et cette fois, je n’attendrai pas 2 ans avant de lire le prochain

Minuscule, tome 01 – Takuto Kashiki

Titre : Minuscule, tome 01
Auteur : Takuto Kashiki
Éditeur : Komikku
Nombre de pages : 205
Quatrième de couverture : Hakumei et Mikochi mesurent 9 centimètres et vivent dans la forêt. Elles habitent dans un tronc d’arbre, se déplacent à dos de scarabée et construisent des tentes avec des feuilles de mandarinier… C’est fou tout ce qu’on peut réaliser quand on n’est pas plus haut que trois pommes ! Venez partager leurs aventures à la fois simples, paisibles et attendrissantes. Ces minuscules personnages et leurs amis à fourrure vont enchanter votre quotidien !

Ça fait très longtemps que je désirais lire cette saga, comme j’ai trouvé le premier tome à la médiathèque, je n’ai pas hésité.
Je ne m’attendais pas à ça. Le fil rouge est très ténu, ce sont des tranches de vie de nos deux héroïnes : Mikochi et Hakumei. Elles semblent être colocataires, peut-être sœurs, on ne sait pas trop. Les choses ne sont pas vraiment claires et certains détails ne sont pas révélés immédiatement du genre qu’Hakumei est une fille… quoi !?

Les deux protagonistes ont un caractère bien différent l’une de l’autre. Mikochi est adorée de tous et est traiteur puisqu’elle prépare des recettes qu’elle livre. Quant à Hakumei, elle est un peu garçon manqué, et exerce le métier de réparatrice.
Personnellement, elles m’ont laissée indifférente.
Dans ce premier tome, on découvre les personnages principaux et secondaires, les lieux où ils vivent et évoluent… on pourrait croire que le fait d’être minuscules les placerait dans un milieu particulier, des relations spéciales avec les insectes, mais non. Ils auraient presque pu être de taille normale.

Le seul point positif reste les illustrations. Elles sont superbes. Le charadesign est sympathique. Les décors et les vêtements sont magnifiquement détaillés, mais ça n’a pas suffit à m’enthousiasmer.
Je me suis ennuyée. C’était une lecture longue et décevante. Je ne sais pas si je lirai le second… si je suis motivée, je vais peut-être lui laisser une chance ; ça dépendra de mon humeur du moment.