Solo Leveling, tome 16 – Chu Gong

Titre : Solo Leveling, tome 16
Auteur : Chu Gong
Éditeur : Delcourt (Kbooks)
Nombre de pages : 224
Quatrième de couverture : Jin Woo part à la conquête du portail de classe A avec la Guilde des Chevaliers, mais en même temps, une rupture d’un donjon se produit au lycée que fréquente sa jeune sœur, Sung Jin-Ah ! Les orcs libérés attaquent les étudiants les uns après les autres, et une scène horrible se déroule… La voie de fuite de Jin Ah est bloquée et elle devient une cible pour les orcs.

J’ai eu la bonne idée de commencer cette lecture hier soir, juste avant de me coucher… sauf qu’il était déjà 1h du matin… J’ai été raisonnable, je me suis forcée à éteindre, mais il m’a fallu une de ces volontés ! Ce matin, je me suis speedée pour attraper le tram à une heure où il y a moins de monde et j’ai pu continuer.
Je ne suis pas là pour vous raconter ma journée, mais ce que j’ai pensé de ce seizième tome.

Ça a été une lecture passionnante. La terre est mal barrée : les monarques sont apparus avec leur armée, loin de la position de Jinwoo et déciment en masse les chasseurs aussi bien que les humains. Jinwoo a beau être puissant, il ne fait pas le poids. Il n’a donc d’autres solutions que de gagner du temps pour… ben non, je ne vais pas vous révéler son plan !

Une fois de plus, je n’ai pas vu les pages défiler. Je suis passée par tout un panel d’émotions : excitation, angoisse, exaspération, crainte pour les personnages, doute quant aux intentions de notre héros, soulagement, joie, etc.
Les dessins sont aussi beaux que dans les précédents. Les couleurs pètent et  sont harmonieuses, ce qui ajoute au charme de cette série.

Par contre, en ce qui concerne la fin, je reste dubitative. Ça sonne comme une conclusion définitive à l’aventure de Jinwoo, mais également à la série. Sauf qu’il y a un ajout de 4 ou 5 pages dont les derniers mots sont : à suivre… et le tome 17 est annoncé pour mars 2025.
Mon fils m’avait dit que l’arc Jinwoo se terminait, mais qu’il y avait une continuité dans l’univers. Est-ce cela ? Il faudra que j’en discute avec lui ce soir.

En conclusion, c’est un coup de cœur pour cette lecture.

Solo Leveling, tome 15 – Chu Gong

Titre : Solo Leveling, tome 15
Auteur : Chu Gong
Éditeur : Delcourt (Kbooks)
Nombre de pages : 224
Quatrième de couverture : Lorsque d’étranges portails sont apparus aux quatre coins du monde, l’humanité a dû trouver une parade pour ne pas finir massacrée par les griffes des monstres des monstres qui en sortent. Dans le même temps, certaines personnes ont développé des capacités permettant de les chasser. Ces combattants intrépides n’hésitent pas à foncer au cœur des donjons pour combattre les créatures qu’ils abritent.

J’attendais ce quinzième tome avec beaucoup d’impatience, d’autant que c’est l’avant-dernier de la saga.
Malheureusement, je ne peux pas m’empêcher d’être déçue. Je l’ai trouvé long… il ne se passe pas grand-chose :

Dans un premier temps, Jinwoo affronte la monarque des fléaux, mais c’est plié super vite. Il prend cher lors de son combat contre le monarque des crocs et celui du givre.
Et pouf, on a un retour en arrière, voilà donc notre héros à l’hôpital à la suite du double donjon dans le deuxième tome…

Le seul point positif est qu’on a enfin le fin mot de l’histoire : la raison pour laquelle Jinwoo est devenu aussi fort, comment il a été choisi, qui lui confère ses pouvoirs, etc.
Après cette révélation, le reste m’a paru long : la guerre approche, donc beaucoup de blabla qui ne fait pas forcément avancer le récit.
Habituellement, les tomes sont plus rythmés et la répartition combat/discussion est mieux équilibrée.

Quant aux illustrations, elles semblent plus classiques, peut-être parce que comme y a beaucoup de bulles, les planches sont un peu tronquées. Dommage.
J’ai à peu près fait le tour et j’ai encore du travail donc je vais conclure : ça s’est laissé lire, sans plus.

L’Atelier des Sorciers, tome 11 – Kamome Shirahama

Titre : L’Atelier des Sorciers, tome 11
Auteur : Kamome Shirahama
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 157
Quatrième de couverture : La Fête de la Nuit d’argent s’achève sur un défilé, véritable point d’orgue des festivités où les sorciers présentent leurs inventions au roi et à la population locale. Mais ce défilé est également le seul moyen pour Coco de sauver Dagda et Kustas et plus l’échéance approche, plus l’apprentie sorcière se sent submergée par la pression. Alors qu’elle souhaite aussi briller lors de cet événement, Agathe décide quand même de lui tendre la main. Elles parviennent toutes les deux à faire valider leurs sorts pour les présenter lors du cortège, mais vont-elles réussir à récolter les suffrages nécessaires ?

Mais quelle claque cette lecture !
Non seulement les dessins sont magnifiques, mais le scénario assure ! On a d’un côté les desseins de la confrérie noire, de l’autre des rebondissement avec les plans des humains qui s’ébauchent et entre les deux, les apprenties de Kieffrey qui naviguent tant bien que mal. Les pauvres Coco et Tarta qui se sentent abandonnés par les adultes.

Afin de sauver Kustas, nos deux jeunes héros doivent gagner le concours de fête de la nuit d’argent. Coco a une telle pression sur les épaules, qu’elle est incapable d’inventer un sort convenable. Heureusement, Agathe est là pour l’aider.
Oui, vous avez bien entendu : Agathe. Et j’ai trouvé ses mots tellement touchants. D’ailleurs, elle m’a émue plus d’une fois.

Dans ce onzième tome, j’en ai pris plein les mirettes. Les pages défilent à une vitesse folle, pourtant j’ai pris mon temps pour observer les illustrations, mais quand j’arrivais à la fin d’un chapitre, j’étais toujours surprise que ce soit déjà terminé.
C’est donc un coup de cœur pour cette lecture. J’ai les deux suivants dans ma Pile à Lire donc je pourrais me faire plaisir et les enchaîner, mais ce serait tellement frustrant de ne pas avoir la suite que j’hésite.

L’Éden des sorcières, tome 6 – Yumeji

Titre : L’Éden des sorcières, tome 6
Auteur : Yumeji
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture : Dans un monde abandonné par la nature, les sorcières sont le seul espoir de l’humanité !
Dans l’espoir d’accéder au château où est détenu Oak, Pilly se fait passer pour un garçon appelé Roble, désireux d’intégrer l’armée de la capitale. Après un rude combat contre le redoutable capitaine Rudbeckia, elle réussit à prouver sa bravoure et à rejoindre la caserne ! Seulement, son supérieur n’est pas dupe…
En effet, le capitaine est aussi une femme, et elle a deviné que Roble n’était pas ce qu’il prétendait… Elle promet néanmoins de ne pas trahir son secret, à condition que la recrue ne représente pas une menace pour la ville et ses habitants. Mais voilà qu’une nouvelle épreuve attend la jeune fille : une expédition se prépare… pour faire la chasse à ses semblables ! Soldat ou sorcière… Pilly parviendra-t-elle à résoudre ce dilemme ?
D’un trait fin et délicat, Yumeji donne vie à un univers de dark fantasy empreint de poésie ! Dans un monde en détresse, Pilly devra choisir sa propre voie et découvrir la vérité sur le conflit qui oppose l’homme et la nature. La quête du paradis perdu ne fait que commencer !

Ça fait des mois que je refrène l’envie de lire ce sixième, mais j’attendais le mois d’octobre, histoire de me mettre dans une ambiance d’automne pleine de magie et de sorcellerie.

Dans l’espoir d’entrer au château pour libérer Oak, Pilly est devenue soldat. Elle se déguise en garçon dans le but de passer inaperçue. Les choses se gâtent quand son régiment doit se rendre dans un village afin de capturer des sorcières ! Argh ! Cas de conscience pour notre héroïne.
Résumé de cette façon, on peut se dire que c’est vide et qu’il ne se passe pas grand-chose… c’est pas faux, mais l’accent est surtout mis sur les personnages, leurs émotions et tant mieux, ça ne les rend que plus attachants, même Adonis.
En ce qui concerne ce dernier, je ne savais pas trop quoi penser de lui, j’étais partagée et après ce sixième tome, je peux affirmer que je l’apprécie : il n’est pas juste le tombeur de ces dames, il masque les cicatrices de son passé derrière son arrogance.
On voit beaucoup Pilly, ce qui n’est quasiment pas le cas de Oak. Leur complicité me manque !

C’est une lecture passionnante. Je l’ai lu lors de mes trajets en tram, ce qui est bien parce que ça m’a laissé du temps pour avancer, mais c’était terriblement frustrant de devoir m’interrompre une fois arrivée à destination.
Il est tard, je vais donc conclure : c’est un coup de cœur pour ce sixième tome. J’ai vu que le septième était sorti fin août et je ne l’ai pas vu passer ; il va donc falloir que je me l’achète.

Shadows House, tome 01 – Sômatô

Titre : Shadows House, tome 01
Auteur : Sômatô
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 160
Quatrième de couverture : Jeu d’ombres Emilico est une poupée vivante au service de Kate, une jeune fille appartenant aux Shadows, famille d’ombres sans visage. Dans le vaste manoir familial, le travail d’Emilico se limite pour le moment à nettoyer la suie projetée par sa maîtresse… Mais au fil des rencontres, elle découvrira le monde dans lequel elle vit, commencera à s’interroger sur le sens de son existence et se liera d’amitié avec son entourage…
Cependant, une poupée doit-elle avoir une conscience ? Nous avons tous entendu la fameuse théorie sur les « grands yeux » du manga censés être le miroir de l’âme, et permettant d’exacerber les émotions des personnages. Shadows House réussit ici le pari osé de donner de l’humanité à des ombres sans visage ! Une expérience curieuse et unique que le duo d’auteurs So-ma-to explore dans le premier volume de la série, avant de développer un scénario passionnant autour des mystères de la famille Shadows dans le tome 2 publié simultanément.
Une belle fable gothique pour les amateurs d’énigme.

Avec cette lecture, je ne savais absolument pas à quoi m’attendre. J’espérais un manga un peu sombre. C’est en partie le cas. L’atmosphère qui s’en dégage est très étrange : à la fois glauque et allègre. Je pense que c’est dû au contraste entre nos deux héroïnes :

Kate Shadow est une jeune fille sans visage et sans corps dans le sens où elle n’est un ombre physiquement palpable. Et quand elle se fâche ou quand elle dort, elle dégage de la suie, ce qui est très salissant. Elle a atteint l’âge considéré comme adulte dans sa famille et on lui donne Emilico, une poupée vivante (de taille humaine) qui sera son visage.
Cette dernière doit tout apprendre des habitudes et des réactions de Kate et passe son temps à nettoyer sa chambre dégueulassée par la suie.
Emilico est joyeuse et pleine d’entrain, mais elle vient de naître donc elle est maladroite et fait plein de conneries ce qui fâche Kate.

Le caractère de nos héroïnes a beau être en totale opposition, une certaine complicité commence à naître entre elles. Je ne sais pas si je trouve leurs réactions attachantes ou exaspérantes.
Au début, c’est un huis-clos entre Kate et Emilico et vers la fin, on découvre d’autres poupées et surtout un autre membre de la famille Shadow… c’était stressant et désagréable comme confrontation. Ça ne donne pas envie de connaître les autres.

J’aime beaucoup les dessins, le corps des personnages n’est pas toujours bien proportionné entre la longueur du buste et celle des jambes, mais si on fait fi de ces quelques planches, le reste passe bien.
J’ai adoré celle lecture, il faudra que j’emprunte la suite.