Jusqu’à ce que la mort nous sépare, tome 02 – Hiroshi Takashige & Double S

Titre : Jusqu’à ce que la mort nous sépare, tome 02
Scénario : Hiroshi Takashige
Illustrations : Double S
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 226
Quatrième de couverture : La jeune Haruka Tôyama possède un pouvoir singulier, celui de prédire l’avenir avec une précision de 90%. Pour échapper à la mort, elle fausse compagnie en pleine rue aux yakuzas qui veulent l’exploiter et supplie un simple aveugle de l’aider. Mais elle ne l’a pas choisi au hasard. Malgré sa cécité, Mamoru est un mercenaire à la solde d’une organisation privée financée par des victimes de crimes.

Autant le premier tome m’a enthousiasmée, autant ce n’est pas le cas de celui-ci. Je l’ai trouvé très long. Y a beaucoup de blablas et je n’avais pas la tête à lire un manga complexe (sinon j’aurais repris death note).
Je ne sais même pas comment je vais pouvoir résumer ça…

Les événements s’enchaînent : attentats, espionnage industriel avec une histoire de biopuces données ou extorquées et volées à ex-solid… c’est un peu le foutoir et je n’ai pas eu le courage de relire les passages qui m’ont semblé obscurs.
Et nos héros dans cette histoire ? Mamoru intervient lors du cambriolage des locaux d’ex solid. Suite à ça, il est envoyés pour régler l’histoire des biopuces…

Et je vais m’arrêter là pour le résumé fouillis avant que ça ne soit encore plus indigeste.
Bref, beaucoup de connexions contextuelle ne se sont pas faites et je suis incapable de dire si j’en suis là cause ou si c’est le scénario qui est bancal.
Il y a tellement de personnages qu’ils m’ont tous laissée indifférente
Les dessins sont aussi sympathiques que dans le premier.
Voilà, je n’ai rien d’autre à dire donc autant conclure : je me suis ennuyée sur les deux premiers tiers. J’avoue que j’attendais mieux de cette lecture qui est une déception.

De l’autre côté de l’horizon, tome 2 – Hinata Nakamura

Titre : De l’autre côté de l’horizon, tome 2
Auteur : Hinata Nakamura
Éditeur : Delcourt-Tonkam (Moonlight)
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture : Miyake menait jusqu’à présent une vie éreintante, mais il a décidé de changer de cap et a accepté un nouveau poste sur une île éloignée, où la vie est plutôt paisible. Hiyoko, la petite-fille de son logeur, qui vit sous le même toit que lui, doit aller visiter son futur campus universitaire. Miyake décide de l’y accompagner et c’est ainsi qu’ils partent tous les deux pour Tokyo ! Ensemble, ils commencent à savourer les précieux moments qu’ils arrivent à partager…

J’ai nettement mieux aimé ce second tome que le premier. Pourtant, le principe de base est le même : tranches de vie de nos deux héros.

Miyake est invité à Tokyo pour assister à l’exposition organisée pour son frère. Hiyoko en profite pour l’accompagner afin de visiter la fac.
À partir de là, l’ambiance change légèrement. Les personnages se posent des questions sur leur avenir. Hiyoko prend des décisions surprenantes au vu des objectifs qu’elle se définissait dans le premier tome. Ça pousse Mikage à se remettre en question. A-t-il fait le bon choix en s’installant sur l’île pour reprendre le bureau de poste ?

Je me suis beaucoup attachée aux personnages. Ils gagnent en profondeur.
C’est un tome plein de nostalgie, de réflexions sur le temps qui passe. Il a un côté très poétique, ce qui m’a beaucoup plu.
Les illustrations sont superbement détaillées que ce soient les décors ou les vêtements. J’ai pris beaucoup de plaisir à m’y attarder. Le visage des personnages est expressif, ce qui rajoute au charme de ce second tome.

Bref, vous l’aurez compris, c’est un coup de cœur pour cette lecture.

Oneira, tome 2 – CAB (FR) & Federica Di Meo

Titre : Oneira, tome 2
Scénario : CAB
Auteur : Federica Di Meo
Éditeur : Kana
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Sortis des tréfonds de nos esprits, les cauchemars ont pris vie. Animés par leur seul désir d’éliminer leurs hôtes, ces monstres, aux multiples formes, sont devenus un fléau à éradiquer. Devant cette menace grandissante, la caste des Epeires s’est vue ériger en bras armé de l’église afin de se dresser contre les créatures des songes. Arane Heos, la tristement célèbre « Croque-Mitaine », est l’une de ces Epeires. Tout en affrontant les cauchemars, elle devra faire face au tumulte grandissant au sein de l’église et de sa caste, menaçant désormais le secret entourant son enfant.

Ce qui manque à ce second tome : un résumé du tome précédent. J’en avais bien entendu fait un succinct dans ma chronique, mais elle ne reprenait que les principes de ce manga. Zut !

Donc le récit se poursuit : Arane et Bastione sont chargés par la Duchesse de la sauver elle et l’enfant qu’elle porte.
Quand j’ai découvert nos héros, j’ai tiqué sur Bastione : il avait cette tête là ? Oui et non… on est dans un souvenir et j’avais complètement zappé le truc.

Bon, malgré ce léger oubli, ça s’est quand même laissé lire et le scénario était relativement sympa. J’ai apprécié découvrir davantage les relations entre Arane et Bastione. Qu’est-ce qui les a éloignés ? Venus ? J’espère qu’on aura encore quelques scènes issues du passé, ça ajoute de la consistance aux personnages.
Je reste partagées en ce qui concerne les illustrations. Certaines planches passent bien, d’autres moins.
Comme souvent, la fin m’a laissée sur ma faim et j’ai bien envie de savoir comment nos trois héros vont se sortir de la panade.

J’ai bien aimé cette lecture et je lirai volontiers le troisième tome qui est dans ma Pile à Lire.

Les Carnets de l’Apothicaire, tome 08 – Natsu Hyuuga, Itsuki Nanao & Nekokurage

Titre : Les Carnets de l’Apothicaire, tome 08
Auteur : Natsu Hyuuga
Illustration : Itsuki Nanao
Scénario : Nekokurage
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 170
Quatrième de couverture : Intrigues et poisons au cœur du palais impérial !
Désormais entièrement au service de Jinshi à la cour extérieure, Mao Mao se retrouve à résoudre plusieurs enquêtes : qu’il s’agisse d’un empoisonnement, d’un incendie suspect ou d’un testament indéchiffrable, rien ne semble résister à l’apothicaire !
Seulement, un nouveau défi l’attend, et pas des moindres : la voilà amenée à transformer radicalement l’apparence du jeune homme à la beauté dévastatrice. En effet, Jinshi souhaite passer pour un homme du peuple… mais dans quel but ?
Découvrez la face cachée du lieu le plus secret de la cité impériale ! Dans ce monde de femmes régi par les hommes, Mao Mao aura besoin de toute son intelligence et de tout son savoir pour démêler les intrigues de la cour… Avec son héroïne hors norme et ses décors magnifiques, ce manga événement adapté d’un roman à succès a tout pour plaire ! Et vous, aurez-vous le courage de goûter à ses délices ?

J’avais envie d’avancer dans cette saga, mais sans raison, je retardais la reprise. C’est une série que j’adore, mais je redoute qu’au fil des tomes, on finisse par s’ennuyer… ben ce n’est pas le cas, ouf !

On découvre enfin l’histoire des origines de Mao Mao. Notre héroïne avait laissé entendre que Lacan était son géniteur, mais avant ce huitième tome, on n’avait pas le fin mot de l’histoire. Là, tout est dit et ça fait du bien… c’est satisfaisant, ça me libère quelques neurones.
Bon, ce n’est pas long au point de prendre toutes les pages du manga. Pour la suite, on reprend la vie au sein de la cour intérieure : les soucis d’analphabétisation parmi les employés, le besoin de la petite princesse Linu de sortir s’amuser, etc.
Ce n’était pas passionnant, pourtant, je n’ai pas vu les pages défiler et c’était même frustrant de devoir m’interrompre.

La relation entre les personnages m’a semblé étrange. Gaoshun et Jishin sont toujours aussi complices ; par contre, j’ai l’impression que les rapports entre Jishin et Mao ont changé. Lui est moins futé que d’habitude et elle est plus critique. J’ai trouvé qu’entre eux, ça matchait moins bien.
Les dessins me plaisent toujours autant. La mangaka alterne entre planches joliment illustrées et charadesign en format Chibi, et ça me fait chaque fois délirer.

Bon, j’ai encore du boulot, il est donc temps de conclure : j’ai adoré cette lecture.

Alpi the Soul Sender, tome 3 – Rona

Titre : Alpi the Soul Sender, tome 3
Auteur : Rona
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 174
Quatrième de couverture : Entre Alpi et Sersela, c’est la guerre ! Du moins, en apparence… La jeune fille d’Alna Nanai a en effet rencontré les parents de sa rivale par le passé et dispose donc de précieuses informations à leur sujet. Seulement, elle n’accepte de les révéler qu’à une condition : Alpi doit lui prouver sa valeur !
La prochaine destination des souls senders leur donne justement l’occasion de dévoiler leurs talents respectifs, d’autant qu’une fois de plus, elles ne parviennent pas à s’entendre. Mais tandis que la bataille fait rage face à l’esprit divin de la foudre, Sersela s’interpose pour sauver Alpi, qui n’a alors plus d’autre option que d’accomplir seule son devoir…

J’avais prévu de lire ce troisième tome avant la fin de l’année et c’est réussi. J’en suis ravie.

Alpi pratique le rituel de funérailles sur l’esprit du tonnerre, et ce, malgré ses primes réticences. Elle a fait beaucoup de progrès, Sersela la juge donc digne d’être une soul sender et lui raconte enfin sa rencontre avec les parents de notre héroïne.
J’avoue que j’attendais beaucoup de cette partie et c’est un peu décevant, ça ne donne aucune piste sur ce qui a pu leur arriver…
Puis, les deux jeunes filles se séparent.
Dommage, je trouvais que la présence de Sersela ajoutait un peu de peps au récit.
Y a quand même un point positif : on voit d’autant mieux qu’Alpi a pris du galon.

Les dessins me plaisent toujours autant. J’ai aimé contempler les décors, mais aussi m’attarder sur les détails des vêtements.
Pour le corps des hommes, j’ai trouvé qu’il y avait des problèmes de proportionnalité (tête trop grosse, mains trop petites, tronc trop long, jambes trop courtes). Je n’ai pas remarqué ça dans les deux précédents, mais pour le père d’Alpi et le conservateur de la bibliothèque, c’est flagrant. Quoique… je me demande si je n’avais pas déjà relevé ce souci dans le second tome lors des entraînements de Sersela et Alpi…
Bref, passons, c’est un détail.

J’ai adoré cette lecture. Et vivement le prochain !