Les enfants de la baleine, tome 15 – Abi Umeda

Titre : Les enfants de la baleine, tome 15
Auteur : Abi Umeda
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 160
Quatrième de couverture : Un coffre va s’ouvrir. Celui des souvenirs du “Dieu de la mort”, renfermant ses émotions, si longtemps réprimées.
Nos héros connaissent à présent la véritable raison des nombreuses tentatives d’invasion d’Orca sur la “Baleine de glaise”.
Il souhaite transférer l’humanité vers l’infini des mondes parallèles créés à l’intérieur des noûs par les émotions humaines dont ils regorgent.
Orca affirme que ces mondes ne contiennent que des sentiments heureux. Comment Chakuro et Lycos vont-ils lui répondre ?

J’étais impatiente de lire ce quinzième tome. Après tout, j’ai lu le quatorze il y a peu donc je me souvenais parfaitement que Suoh, Shuan, Chakuro et Lycos se retrouvent face à Orca pour des pourparlers.

Je ne m’attendais pas à ce que le récit prenne cette tournure puisqu’on découvre surtout le passé d’Orca : la manière dont il a été enrôlé dans l’armée, comment il est devenu le dieu de la mort et ce qu’il a fait pour qu’on lui donne ce titre, et surtout comment il est devenu cet homme « bipolaire » capable d’être un monstre froid et inhumain autant qu’un « pleurnichard » comme ils le qualifient dans ce quinzième tome – pour moi, c’est plutôt un homme torturé par ses immondes actions.
C’est un personnage que je trouvais ambiguë et c’est en effet le cas. Mais tout s’explique dans ce quinzième tome. Ça ne le rend pas plus sympathique, ça n’excuse pas ce qu’il a fait et surtout pas ce qu’il fait depuis le début de cette saga, mais ça l’explique. D’ailleurs, à la fin, Lycos le remet à sa place en pointant l’incohérence de ses actes.

Je n’ai pas grand-chose à dire de plus.
Les dessins sont toujours aussi beaux, ça rend les sourires des habitants de Kitrino bien plus tragiques.
Toute cette histoire ne fait pas avancer le récit principal des enfants de la baleine, mais ça solidifie un peu plus les fondations puisqu’en parallèle du récit d’Orca, on découvre le fonctionnement de l’Empire et le rôle des Noùs et les conséquences de leur intervention deviennent plus réels.

Je ne vais pas en dévoiler davantage et vous laisser le plaisir de découvrir par vous-même.
J’ai adoré cette lecture. Que nous réserve la suite ?

Tsugumi Project, tome 2 – Ippatu

Titre : Tsugumi Project, tome 2
Auteur : Ippatu
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Perdu en plein Tokyo irradié, Léon se rend vite compte que les ruines sont peuplées de nombreuses créatures hybrides, dont la plupart se montrent particulièrement hostiles… Mais pour lui, pas question d’abandonner la mission : c’est sa seule chance de revoir un jour sa femme et son fils ! La ville n’abrite heureusement pas que des ennemis… Tsugumi, petite fille aux pattes d’oiseau, et Doudou, ancien espion dans la même galère que lui, semblent prêts à aider le condamné. Avec ces improbables alliés, parviendra-t-il à survivre aux monstres qui rôdent ?

Raaaahhh ! Ce que c’était bien comme lecture ! N’ayant pas la suite et pour éviter la frustration d’être bloquée dans cette saga, j’ai mis de la distance avec le premier et ça n’a pas été un problème : c’est tellement entêtant comme univers que je me souviens de quasiment tout.

Léon se retrouve en compagnie de Doudou qui lui raconte son parcours. Le moins qu’on puisse dire est que le bougre est bavard.
Ils doivent aider Tsugumi à libérer le terrifiant et sauvage Tora coincé sous les décombres. Puis ils décident de faire équipe pour remplir la mission de Léon : trouver l’arme secrète.

J’adore les personnages.
Les humains ne sont pas très futés, mais ils sont attachants que ce soit Doudou avec son triste passé ou Léon avec son attachement presque maladif à Tsugumi. J’avoue que parfois, notre héros m’a gonflé à vouloir protéger coûte que coûte la demoiselle mi-humaine mi-oiseau. Pourquoi n’est-il pas fichu de voir qu’elle est parfaitement apte à se défendre ? Il est tellement teubê qu’il interprète mal la relation que la jeune fille entretient avec Tora et qui est tellement touchante.
Bref, ils se méprend sur plein de choses.

Les dessins sont spéciaux, pourtant, je les trouve superbes. Les détails dans les décors sont impressionnants : simplicité et complexité se partagent les vignettes, les cheveux de Tsugumi sont fascinants, les mouvements des personnages explicites.

C’est un coup de cœur pour ce manga. Il faudra que je me procure les suivants… je vais profiter des cartes cadeaux reçues pour mon anniversaire.

20th Century Boys, tome 02 – Naoki Urasawa

Titre : 20th Century Boys, tome 02
Auteur : Naoki Urasawa
Éditeur : Panini
Nombre de pages : 206
Quatrième de couverture : Kenji continue tranquillement son enquête et découvre que cet « Ami » pourrait en fait être un ancien de ses camarades d’enfance. Il retrouve aussi la belle Yukiji qui, alors qu’ils étaient enfant, était réputée pour être « la fille la plus forte du monde ». Entre les deux jeunes gens semble se nouer une drôle de complicité, mais Kenji a du mal à passer le cap !

J’ai pris beaucoup de plaisir à reprendre cette saga. Certes, je me souviens de détails marquants, mais j’en ai occulté d’autres pourtant, ils sont tout aussi importants.
Par l’intermédiaire de différents personnages, on découvre davantage la secte Ami, ses origines, ses ramifications, sa prochaine cible, etc.

Kenji se débat avec ses problèmes financiers : il a transformé le magasin d’alcool de son père en konbini, sauf qu’il ne fait pas les ventes prévues et le responsable de la franchise est sur son dos. Il laisse un peu de côté l’énigme Ami, mais son passé le rattrape.
Un nouveau personnage fait son apparition : Dieu. C’est un vieillard sans domicile fixe qui voit l’avenir. Je sais qu’il a une grande importance par la suite, mais je ne me souvenais plus du tout qu’il avait ces « pouvoirs ». Par contre, je sais que je l’aimais bien.

J’apprécie toujours autant les personnages. De base, ils sont sympathiques, mais plus je découvre leur passé, plus ce sentiment est renforcé.

L’histoire se met doucement en place, mais elle a déjà de bonnes bases et est bien ficelée. Le seul inconvénient pour moi est qu’ayant lu les tomes suivants, même si ça commence à remonter maintenant, je me souviens de certains détails et je ne parviens pas à déterminer si mes connaissances sont des réminiscences des tomes précédents ou des suivants.

Bref, concluons puisque je dois retourner travailler : j’ai adoré ce second tome ; j’ai hâte de lire le prochain.

A Fantasy lazy life, tome 04- Tsunehiko Watanabe, Jyuu Ayakura & Neko Hinotsuki

Titre : A Fantasy lazy life, tome 04
Scénario : Tsunehiko Watanabe
Illustrations : Neko Hinotsuki
Characters design : Jyuu Ayakura
Éditeur : Delcourt-Tonkam
Nombre de pages : 180
Quatrième de couverture : Zenshirô Yamai est un employé ordinaire cumulant les heures supplémentaires. Un jour, il se retrouve invoqué dans un autre monde par une reine à la peau mate et aux formes généreuses. Après lui avoir expliqué qu’il est le descendant d’une famille royale, elle lui propose une vie de confort et d’oisiveté, s’il accepte de l’épouser et de rester dans ce monde pour les 30 prochaines années.

Je ne savais pas à quoi m’attendre avec ce quatrième tome. Tout ce que je voulais, c’était une lecture sans prise de tête. C’est loupé.

Zenshirō et Aura ont eu leur bébé. La reine révèle enfin à son époux ses pouvoirs. Et une meute de dragons attaque les convois de sel acheminé jusqu’au royaume de Capua. Aura ne veut pas que l’armée s’en charge donc elle missionne le comté de Gajir de s’en charger.
Ça doit à peu près recouvrer la moitié du manga… le reste n’est que politique.
Ce qui m’a prodigieusement ennuyée.

J’ai eu beaucoup de mal à avancer, je me suis même demandée si je n’allais pas abandonner cette lecture et donc cette saga. Les personnages me laissent pour la grande majorité indifférente. J’ai peut-être un infime intérêt pour le fils du comte Gajir, Xavier, qui suscite un peu de sympathie, les autres m’agacent.

Les dessins sont plutôt classiques même si l’apparence des femmes me dérange : elles ont toute une paire de sein exagérément énorme et ça m’exaspère. Tout est bon pour les mettre dans des positions « avantageuses » qui ne bottent que deux catégories de personnes : les pervers lubriques et les adolescents en pleine effervescence.

Ce n’est pas la peine que je continue à m’énerver toute seule. Bref, je n’ai pas aimé cette lecture et je ne suis pas certaine de lire le prochain.

XXX Holic, tome 04 – CLAMP

Titre : XXX Holic, tome 04
Auteur : CLAMP
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 178
Quatrième de couverture : « Lycéen, Kimihiro Watanuki est poussé malgré lui par une force étrange qui le fait entrer dans la maison d’une médium, Yûko Ichihara, qui attendait cette visite inéluctable. Face à ses déclarations, Kimihiro reste perplexe, et afin de parer à son scepticisme, la médium lui révèle des détails concernant son passé, notamment un lourd secret lié aux forces occultes. Pour se débarrasser des visions qui l’assaillent, Kimihiro accepte un petit boulot d’homme de ménage chez cette médium plutôt difficile à vivre… »

Je redoutais un peu cette lecture. Principalement parce qu’entre le premier tome de la saga et les deux suivants, il y a un gap énorme dans mon ressenti.

Ce quatrième tome m’a beaucoup plu. Peut-être parce que je trouve le récit bien ficelé. Ce n’est pas un événement qui arrive comme un cheveu sur la soupe et qui est torché. CLAMP prend le temps de poser le décor et c’est plaisant :
Watanuki fait la rencontre de jumelles. L’une est joyeuse et un brin exubérante, l’autre est réservée et a des phases où elle ne semble pas bien. Dans ces moments-là, notre héros ressent une onde négative se dégager de la jeune fille.

J’ai trouvé que c’était très très bien fait. On sent la différence entre l’état d’esprit des jumelles et lorsque l’une est mal, ça casse vraiment l’ambiance du moment, comme ça le ferait si nous étions à la place de la déprimée. J’étais totalement imprégnée dans le récit.
On a l’histoire de bout en bout. Ça ne prend pas toute la place puisqu’on a quand même droit à des tranches de vie de Watanuki que ce soit avec Yukō, Himawari ou Dōmeki. Bref, c’est bien dosé.

Je n’ai rien d’autre à ajouter, ce serait superflu. J’ai adoré ce quatrième tome qui relance mon intérêt pour cette saga.