Les Carnets de l’Apothicaire, tome 08 – Natsu Hyuuga, Itsuki Nanao & Nekokurage

Titre : Les Carnets de l’Apothicaire, tome 08
Auteur : Natsu Hyuuga
Illustration : Itsuki Nanao
Scénario : Nekokurage
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 170
Quatrième de couverture : Intrigues et poisons au cœur du palais impérial !
Désormais entièrement au service de Jinshi à la cour extérieure, Mao Mao se retrouve à résoudre plusieurs enquêtes : qu’il s’agisse d’un empoisonnement, d’un incendie suspect ou d’un testament indéchiffrable, rien ne semble résister à l’apothicaire !
Seulement, un nouveau défi l’attend, et pas des moindres : la voilà amenée à transformer radicalement l’apparence du jeune homme à la beauté dévastatrice. En effet, Jinshi souhaite passer pour un homme du peuple… mais dans quel but ?
Découvrez la face cachée du lieu le plus secret de la cité impériale ! Dans ce monde de femmes régi par les hommes, Mao Mao aura besoin de toute son intelligence et de tout son savoir pour démêler les intrigues de la cour… Avec son héroïne hors norme et ses décors magnifiques, ce manga événement adapté d’un roman à succès a tout pour plaire ! Et vous, aurez-vous le courage de goûter à ses délices ?

J’avais envie d’avancer dans cette saga, mais sans raison, je retardais la reprise. C’est une série que j’adore, mais je redoute qu’au fil des tomes, on finisse par s’ennuyer… ben ce n’est pas le cas, ouf !

On découvre enfin l’histoire des origines de Mao Mao. Notre héroïne avait laissé entendre que Lacan était son géniteur, mais avant ce huitième tome, on n’avait pas le fin mot de l’histoire. Là, tout est dit et ça fait du bien… c’est satisfaisant, ça me libère quelques neurones.
Bon, ce n’est pas long au point de prendre toutes les pages du manga. Pour la suite, on reprend la vie au sein de la cour intérieure : les soucis d’analphabétisation parmi les employés, le besoin de la petite princesse Linu de sortir s’amuser, etc.
Ce n’était pas passionnant, pourtant, je n’ai pas vu les pages défiler et c’était même frustrant de devoir m’interrompre.

La relation entre les personnages m’a semblé étrange. Gaoshun et Jishin sont toujours aussi complices ; par contre, j’ai l’impression que les rapports entre Jishin et Mao ont changé. Lui est moins futé que d’habitude et elle est plus critique. J’ai trouvé qu’entre eux, ça matchait moins bien.
Les dessins me plaisent toujours autant. La mangaka alterne entre planches joliment illustrées et charadesign en format Chibi, et ça me fait chaque fois délirer.

Bon, j’ai encore du boulot, il est donc temps de conclure : j’ai adoré cette lecture.

Alpi the Soul Sender, tome 3 – Rona

Titre : Alpi the Soul Sender, tome 3
Auteur : Rona
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 174
Quatrième de couverture : Entre Alpi et Sersela, c’est la guerre ! Du moins, en apparence… La jeune fille d’Alna Nanai a en effet rencontré les parents de sa rivale par le passé et dispose donc de précieuses informations à leur sujet. Seulement, elle n’accepte de les révéler qu’à une condition : Alpi doit lui prouver sa valeur !
La prochaine destination des souls senders leur donne justement l’occasion de dévoiler leurs talents respectifs, d’autant qu’une fois de plus, elles ne parviennent pas à s’entendre. Mais tandis que la bataille fait rage face à l’esprit divin de la foudre, Sersela s’interpose pour sauver Alpi, qui n’a alors plus d’autre option que d’accomplir seule son devoir…

J’avais prévu de lire ce troisième tome avant la fin de l’année et c’est réussi. J’en suis ravie.

Alpi pratique le rituel de funérailles sur l’esprit du tonnerre, et ce, malgré ses primes réticences. Elle a fait beaucoup de progrès, Sersela la juge donc digne d’être une soul sender et lui raconte enfin sa rencontre avec les parents de notre héroïne.
J’avoue que j’attendais beaucoup de cette partie et c’est un peu décevant, ça ne donne aucune piste sur ce qui a pu leur arriver…
Puis, les deux jeunes filles se séparent.
Dommage, je trouvais que la présence de Sersela ajoutait un peu de peps au récit.
Y a quand même un point positif : on voit d’autant mieux qu’Alpi a pris du galon.

Les dessins me plaisent toujours autant. J’ai aimé contempler les décors, mais aussi m’attarder sur les détails des vêtements.
Pour le corps des hommes, j’ai trouvé qu’il y avait des problèmes de proportionnalité (tête trop grosse, mains trop petites, tronc trop long, jambes trop courtes). Je n’ai pas remarqué ça dans les deux précédents, mais pour le père d’Alpi et le conservateur de la bibliothèque, c’est flagrant. Quoique… je me demande si je n’avais pas déjà relevé ce souci dans le second tome lors des entraînements de Sersela et Alpi…
Bref, passons, c’est un détail.

J’ai adoré cette lecture. Et vivement le prochain !

Père Fouettard Corporation, tome 05 – Hikaru Nakamura

Titre : Père Fouettard Corporation, tome 05
Auteur : Hikaru Nakamura
Éditeur : Kurokawa
Nombre de pages : 176
Quatrième de couverture : Découvrez le côté obscur du Père Noël !
Haruko, la maman de Miharu, a terminé son petit tour de l’Atelier du père Noël et c’est Rudolphe, le très mystérieux chef des Rennes en personne, qui se propose de l’escorter pour son retour au Japon. Mais Teppei, Cupidon de son état, et ses flèches s’en mêlent ! De quoi le jeune homme peut-il bien soupçonner Rudolphe ? Alors que les masques tombent, les souris se joignent à la danse et précipitent la situation, déjà précaire, dans le chaos le plus total. La santé mentale de notre pauvre Miharu est en danger. Tragédie et féerie, flocons et soupçons, plongez dans cet opéra (et ses petits rats) de Noël qu’est le tome 5 de Père Fouettard Corporation !

Si le quatrième tome m’avait déçue, ce n’est pas le cas du cinquième qui est à la hauteur de mes espérances.
Je ne me souviens plus de la manière dont se terminait le précédent, donc ça a été un peu compliqué de raccrocher le fil rouge.

La mère de Miharu est là… et je ne sais plus ce qu’elle vient faire dans l’histoire. Je crois que c’est au moment où Miharu est récupéré de ses vacances chez lui.
Il ne de passe finalement pas grand-chose, mais c’était impressionnant :
La trahison de Teppei est révélée et il se sert de la mère de Miharu pour que Rudolphe se dévoile.
Pendant ce temps, les souris ont capturé Knetch et le torturent pour qu’il révèle l’identité du père Noël ou de son héritier… afin qu’elles puissent dévorer sa chair.

Le moins qu’on puisse dire est qu’elles sont terrifiantes ; même si, à mesure que les pages défilent, elles m’ont touchée… c’est fort étrange de ressentir à la fois de la terreur et de l’empathie pour ces créatures.
En ce qui concerne les dessins, ça passe mieux. La majorité a retrouvé de son charme.
Il est tard et je fatigue, je vais donc conclure : je n’ai pas vu le temps passer. J’ai adoré cette lecture.

Les enfants de la baleine, tome 13 – Abi Umeda

Titre : Les enfants de la baleine, tome 13
Auteur : Abi Umeda
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Pris dans les tirs croisés de l’Empire et de l’armée d’Amonlogia, Chakuro et ses amis cherchent à évacuer les lieux avec les non-marqués. Cependant, même Ohni ne fait pas le poids face à la puissance écrasante d’Orca, le commandant des forces armées de l’Empire. Lycos et lui se font bientôt capturer. Tandis que Chakuro gît sur le sol, au comble du désespoir, l’empereur, sur l’île principale du pays sans nom, se montre enfin au grand jour. Et son visage… ressemble trait pour trait à celui de Chakuro ?!

Quand j’ai commencé ce treizième tome, je n’en attendais rien. Non pas que le précédent n’était pas bien, au contraire, mais je me sens vide et sans énergie cette semaine… trop épuisée donc impossible de m’enthousiasmer pour une lecture potentiellement décevante (lorsque j’ai aimé le tome d’une saga, je redoute toujours le suivant).

Il ne se passe pas grand-chose : le duc d’Amonlogia est prisonnier des marqués qui travaillent pour Orca, mais les enfants de la baleine de glaise interviennent. Puis ils retournent sur leur île, malheureusement, il manque deux de leurs membres : Ohni et Lycos qui ont été capturés par le frère de cette dernière. Vont-ils aller les sauver ? Sacré dilemme !
On a la réponse avant la fin. Ça m’a surprise, mais je suppose c’est loin d’être fini au vu des réactions des uns et des autres.

Peu d’action, un tome qui m’a semblé très calme par rapport aux précédents. Pourtant, je ne me suis pas ennuyée un seul instant. Je me suis plu à m’attarder sur les superbes illustrations, à anticiper les événements, à chercher des solutions pour contrer Orca, etc.
On ne voit pas beaucoup Chakuro et les personnages se partagent presque équitablement le devant de la scène.

J’avoue que je n’ai pas grand-chose à dire de plus, pas de grands débats ni de réflexions profondes. Je me suis laissée porter par cette lecture qui est un coup de cœur.

Solo Leveling, tome 16 – Chu Gong

Titre : Solo Leveling, tome 16
Auteur : Chu Gong
Éditeur : Delcourt (Kbooks)
Nombre de pages : 224
Quatrième de couverture : Jin Woo part à la conquête du portail de classe A avec la Guilde des Chevaliers, mais en même temps, une rupture d’un donjon se produit au lycée que fréquente sa jeune sœur, Sung Jin-Ah ! Les orcs libérés attaquent les étudiants les uns après les autres, et une scène horrible se déroule… La voie de fuite de Jin Ah est bloquée et elle devient une cible pour les orcs.

J’ai eu la bonne idée de commencer cette lecture hier soir, juste avant de me coucher… sauf qu’il était déjà 1h du matin… J’ai été raisonnable, je me suis forcée à éteindre, mais il m’a fallu une de ces volontés ! Ce matin, je me suis speedée pour attraper le tram à une heure où il y a moins de monde et j’ai pu continuer.
Je ne suis pas là pour vous raconter ma journée, mais ce que j’ai pensé de ce seizième tome.

Ça a été une lecture passionnante. La terre est mal barrée : les monarques sont apparus avec leur armée, loin de la position de Jinwoo et déciment en masse les chasseurs aussi bien que les humains. Jinwoo a beau être puissant, il ne fait pas le poids. Il n’a donc d’autres solutions que de gagner du temps pour… ben non, je ne vais pas vous révéler son plan !

Une fois de plus, je n’ai pas vu les pages défiler. Je suis passée par tout un panel d’émotions : excitation, angoisse, exaspération, crainte pour les personnages, doute quant aux intentions de notre héros, soulagement, joie, etc.
Les dessins sont aussi beaux que dans les précédents. Les couleurs pètent et  sont harmonieuses, ce qui ajoute au charme de cette série.

Par contre, en ce qui concerne la fin, je reste dubitative. Ça sonne comme une conclusion définitive à l’aventure de Jinwoo, mais également à la série. Sauf qu’il y a un ajout de 4 ou 5 pages dont les derniers mots sont : à suivre… et le tome 17 est annoncé pour mars 2025.
Mon fils m’avait dit que l’arc Jinwoo se terminait, mais qu’il y avait une continuité dans l’univers. Est-ce cela ? Il faudra que j’en discute avec lui ce soir.

En conclusion, c’est un coup de cœur pour cette lecture.