Boys Run the Riot, tome 4 – Keito Gaku

Titre : Boys Run the Riot, tome 4
Auteur : Keito Gaku
Éditeur : Akata (M)
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : L’agitation autour de Tsubasa et de sa vidéo d’excuses a pris fin, mais Ryo et les autres doivent presque repartir de zéro pour lancer leur marque. En perte de vitesse, ils ne perdent pourtant pas espoir et continuent à créer de nombreux T-shirt. Mais peu à peu, leurs rêves se heurtent à la réalité, et surtout aux adultes, qui semblent ne pas croire en leur rêve… Plus que jamais, ils devront se poser les bonnes questions pour atteindre leur objectif, envers et contre tout !

C’est le quatrième et dernier tome de cette saga et ça se sent. Tout se joue ici et nos trois amis prennent du galon d’un coup.
Après sa vidéo, Tsubasa a arrêté YouTube. Le succès de la marque Boys run the riot s’est tari, cependant Ryo et ses deux acolytes continuent à créer des t-shirts qui ne se vendent pas ; mais pourquoi ? L’ambiance est à nouveau très amicale et on sent la complicité qu’entretiennent des personnages, ça fait du bien.

Ils rencontrent à nouveau le patron du magasin de vêtements qui les avait envoyés pété dans un des tomes précédents et une fois de plus, il les défoncent… il n’a pas tort sur tous les points, mais il aurait pu choisir des mots moins durs.
C’est un mal pour un bien, parce qu’en cherchant des solutions pour percer, Ryo fait la connaissance de monsieur Jo, un créateur comme eux qui vit de sa passion depuis vingt ans. Et comme c’est un gars sympathique, il les prend sous son aile et devient leur mentor.

C’était un tome très intéressant. J’ai appris plein de choses sur la conception d’une marque : le concept et le motif. Quand on nous l’explique, ça paraît être une évidence et pourtant, il fallait y penser à se pencher dessus, à y réfléchir et surtout à le définir. Si le concept de Boys run the riot était clair pour le lecteur au fil des tomes, ça ne l’était pas pour les personnages.

J’adore le personnage de monsieur Jo, il est génial : sympathique, pédagogue, encourageant et passionné.
On en découvre plus sur le passé de Jin, enfin pas toute son histoire, mais une partie : on rencontre son père et il ne m’a pas donné envie d’en savoir plus sur lui.

Les dessins sont un peu moins chouettes que d’habitude. Le character design est similaire aux autres tomes, mais il n’y a pas de grandes planches travaillées avec ses nuances de couleur et c’est dommage parce que je ne me suis pas attardée sur les illustrations.
J’ai adoré ce dernier tome. L’ambiance qui s’en dégage est apaisante, une sensation amplifiée par les sentiments des personnages qui semblent enfin être à leur place.

Elle et son chat – Makoto Shinkai & Yamaguchi Tsubasa


Titre : Elle et son chat
Scénario : Makoto Shinkai
Illustrations : AUTEUR
Éditeur : Yamaguchi Tsubasa
Nombre de pages : 164
Quatrième de couverture : Chobi savoure sa vie de chat auprès de la maîtresse qui l’a recueilli, une jeune femme connaissant à la fois les avantages de l’indépendance et les affres de la solitude. Les yeux du félin assistent à ce quotidien qui s’écoule lentement, oscillant entre moments chaleureux et moments teintés d’amertume, entre jours de soleil et jours de pluie.

Quand j’ai pris ce manga, j’ignorais que le scénariste était Makoto Shinkai connu pour Your Name, et que l’illustratrice était Tsubasa Yamaguchi connue pour la saga Blue Period – même en ne connaissant pas ce détail, j’aurais forcément reconnu son style graphique.

Chobi est un jeune chat qui a été recueilli par une jeune femme qu’il aime particulièrement. En tant que jeune adulte, elle traverse une période difficile de sa vie et même le félin a du mal à lui faire garder la tête hors de l’eau.

Mon seul bémol est que ce que la maîtresse de Chobi vit est mal amené. Sa souffrance est très bien exprimée, mais la raison de ce mal-être est très/trop flou. C’est probablement dû au fait que le récit est retranscrit du point de vue du chat, ce qui est certes original, mais ne m’a pas permis de compatir à la détresse de l’héroïne. Par contre, je me suis beaucoup inquiétée pour elle parce que l’angoisse de Chobi est bien réelle : comme moi, il ne comprend pas ce qu’elle a et il est incapable de l’empêcher de sombrer.

Le texte est très beau, très poétique. Je me suis plu à relire plusieurs fois certains passages et à me laisser porter par les mots.
Les dessins sont tout aussi chouettes que dans Blue period. Chobi est tout mignon, autant que Mimi. Quant à la maîtresse du chat blanc, son character design est réussi : je l’ai trouvée très belle. Je suis toujours aussi fan de la manière dont Tsubasa Yamaguchi dessine les cheveux – c’est fascinant. Et dernier point positif, mais sans surprise : le visage de l’héroïne est très expressif… pas besoin de mots pour comprendre qu’elle est malheureuse.

Je pense avoir dit le principal. J’ai adoré ce manga empli de nostalgie.

Blue Period, tome 07 – Yamaguchi Tsubasa

Titre : Blue Period, tome 07
Auteur : Yamaguchi Tsubasa
Éditeur : Pika (Seinen)
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Yatora a réussi l’exploit d’être admis au concours de Geidai du premier coup. Le cœur vibrant, plein d’attentes et d’inquiétudes à la fois, il fait ses premiers pas à l’Université des Arts de Tokyo pour goûter à sa nouvelle vie d’étudiant. Il va y faire des rencontres surprenantes, mais va également se confronter à la dure réalité des écoles d’art…

J’avais hâte de commencer cette lecture, de débuter cette nouvelle étape pour Yatora, tout en redoutant ses états d’âme.

Notre héros a donc réussi son examen d’entrée à Geidai du premier coup. Il craint de ne pas être à la hauteur et c’est en effet le cas, mais il faut dire qu’il est jeune et a peu d’expérience dans le domaine du dessin puisqu’il ne s’est lancé dans l’aventure que tardivement et son entraînement ne l’a préparé qu’au concours, pas à la suite.
Il se rend alors compte que son succès n’est finalement pas à son avantage : certains premières années ont passé l’examen plusieurs fois, sont donc plus âgés que lui et ont donc un vécu plus riche, une expérience plus étendue.
Yatora se remet une fois de plus en question, sauf qu’au lieu de surmonter ses échec, il se démoralise totalement… ce qui est surprenant, mais je suppose que ça ouvrira la suite du récit à de nouvelles expériences. J’attends de voir.

Il y a de nouveaux personnages, tous plus perchés les uns que les autres, ils sont nombreux donc je ne vais pas tous les énumérer. Seule Maria Hanakage est suffisamment présente pour que je m’attarde sur son cas. Je ne sais pas quoi penser d’elle : elle semble boire beaucoup, elle est bien plus âgée que Yatora, et est cependant de bons conseils ce qui la rend quand même sympathique.

On sent que c’est un tome de transition, pas forcément passionnant, mais il faut bien que tout se remette en place. C’était une bonne lecture, sans plus.

 

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Creepy Cat, tome 2 – Cotton Valent

Titre : Creepy Cat, tome 2
Auteur : Cotton Valent
Éditeur : Vega / Dupuis
Nombre de pages : 128
Quatrième de couverture : Des détectives viennent enquêter dans le manoir de Flora, après qu’on leur a signalé l’apparition d’une créature non identifiée. Aidés par Himé le chaton gris, ils essayent sans relâche de débusquer Creepy Cat. De son côté, le plus creepy des chats devient gigantesque, et Flora tente de lui rendre sa taille normale à l’aide d’un mystérieux grimoire magique appartenant au manoir…

J’ai été ravie de retrouver le second tome de Creepy Cat. Je l’attendais même avec impatience et je n’ai pas été déçue.
Le fil rouge est plus marqué que dans le premier.

La police enquête sur des faits paranormaux. Serait-il à la recherche de Creepy Cat ? Peu importe, le chat se cache. Un événement qui cause bien du souci à Flora parce que Creepy a tellement peur qu’il devient géant. Le seul point positif est qu’avec une telle taille, il ne se multiplie plus, mais il y a bien d’autres inconvénients.
Oscar est plus présent. Il est amoureux d’elle, c’est flagrant et elle ne voit rien. Par moment, c’est drôle, d’autres fois moins, c’est peut-être pour ça que l’autrice a fini par opter pour des scènes de jalousie venant de Creepy. Le pauvre Oscar prend cher, je n’ai pas pu m’empêcher de rire. Je verrai si ça continue et si c’est toujours aussi amusant.

J’aime toujours autant le personnage de Flora. Elle est attachante, j’apprécie sa relation avec son chat, ils sont touchants ensemble. Et puis, elle est tellement belle. Bon, maintenant que j’ai vu la série Mercredi, je ne peux m’empêcher de faire un parallèle entre les deux, ce qui est dommage parce que la ressemblance n’existe que dans le design des personnages, absolument pas dans la trame de l’histoire.
Peu importe, ça ne change rien au fait que j’ai adoré ce second tome et j’attends le prochain avec impatience qui sort à la mi-mars.

Les Carnets de l’Apothicaire, tome 04 – Hyuuga Natsu, Itsuki Nanao & Nekokurage

Titre : Les Carnets de l’Apothicaire, tome 04
Auteur : Hyuuga Natsu
Illustrateur : Nekokurage
Scénario : Itsuki Nanao
Éditeur : Ki-oon (Seinen)
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture : Alors que Mao Mao se rend dans le quartier des plaisirs pour profiter de quelques jours de repos bien mérités aux côtés de son père, la voilà de nouveau amenée à enquêter ! En effet, une courtisane et son client ont été retrouvés empoisonnés dans une des maisons closes environnantes… Une affaire que la petite apothicaire parvient à résoudre avec beaucoup de sang-froid.
Mais, de retour au pavillon de Jade, la jeune fille est mandatée par Jinshi pour éclaircir un tout autre mystère : le corps d’une servante de la cour intérieure vient d’être découvert dans les eaux glacées des douves…

Ce quatrième tome marque la fin du premier livre dont est inspiré ce manga. C’est un tournant dans l’histoire.

Une servante est retrouvée morte dans les douves. S’est-elle suicidée ou l’a-t-on aidé ?
Mao est chargée par Jinshi d’enquêter dans le palais de grenat, auprès de la concubine Aduo.
C’est l’occasion de découvrir les secrets de la sœur de lait de l’empereur.
Mao est décidément douée pour comprendre la nature humaine et interpréter ce qu’elle voit. Par contre, elle se perd… et on n’a pas vraiment de certitude quant à ce qui est arrivé à la servante.

J’ai beaucoup aimé Aduo : elle n’est pas celle qu’elle semble ou du moins ce que les rumeurs en disent. J’ai apprécié sa relation avec Lisha, c’était surprenant, mais pas tant que ça. Et puis, ce qu’on apprend sur elle m’a confortée dans ce que je pensais : elle a un lien avec Jinshi.
L’histoire, au-delà de l’enquête, est intéressante : on découvre une partie du passé du père de Mao, et ça m’a plu ; ça remet les personnages à leur place et selon leur rang dans la société. Je l’ai lu d’une traite tellement c’était passionnant.

Les dessins sont superbes… comme toujours en fait. J’ai pris un plaisir fou à m’attarder sur chaque planche, à détailler les vêtements, le mouvement dans les cheveux, etc. Les illustrations sont d’une égalité et d’une qualité incroyables.
C’est un coup de cœur pour ce quatrième tome et j’ai hâte de découvrir si le nouveau statut de Mao modifie l’histoire, ses relations avec les autres personnages… ou pas.