Overlord, tome 1 – Satoshi Oshio & Kugane Maruyama

Titre : Overlord, tome 1
Scénario : Kugane Maruyama
Illustrations : Satoshi Oshio
Éditeur : Ototo (Seinen)
Nombre de pages : 180
Quatrième de couverture : Faites d’Ainz Ooal Gown une légende immuable. S’il existe de nombreux héros, gommez leur nom avec le mien. Faites savoir à tous qu’Ainz Ooal Gown est le plus grand des héros. Face à des êtres plus puissants que nous, employez un moyen autre que la force. Face à un magicien protégé par une armée, employez autre chose que le nombre. Nous n’en sommes encore qu’aux préparatifs, mais agissez le moment venu, dans le seul but de leur apprendre qu’Ainz Ooal Gown est le plus grand homme au monde.

Bon…. par où commencer ?
Je m’attendais à une histoire typique de fantasy, mais pas vraiment. Ça commence par un jeu vidéo.

Le héros joue à Yggdrasil grâce à des lunettes VR. Il est un Overlord, chef d’une puissante guilde. Malheureusement, le serveur du jeu est censé s’arrêter à minuit, sauf que lorsque l’heure fatidique arrive, le héros est coincé dans le jeu qui n’en est plus un.
Le principe aurait pu être sympa (un isekai bête et méchant), mais c’est un grand n’importe quoi.

Le héros est particulièrement inintéressant : on ne connaît rien de son passé, on ne sait même pas comment il s’appelle. Il est très laid (c’est l’espèce de squelette qu’on voit sur la couverture). Il est super trop fort, ne parlons même pas des gardiens qui l’accompagnent. Personne ne peut le battre… le souci, c’est qu’il n’a aucun but. Il pénètre dans je-ne-sais-quel bâtiment (un donjon, je crois), on en ignore la raison, mais il doit être escorté donc il décide de se camoufler dans une armure, et il est démasqué au premier coup d’œil. Puis il va dans un village sans raison, le traverse, revient sur ses pas toujours sans raisons apparentes… et il sauve tout le monde sans qu’on ne sache pourquoi.

Bref, c’est un non-sens total. J’ai relu certains passages deux ou trois fois pour comprendre ce qui motivait cette histoire puis vers les trois quart du manga, j’ai abandonné l’idée de comprendre. Ça n’a pas rendu cette lecture moins laborieuse.
Les dessins sont assez sympa dans l’ensemble, mais ça ne sauve pas l’histoire.

Je ne vais pas m’attarder plus longtemps sur ce premier tome. Je me suis ennuyée, c’était inintéressant au possible. J’ai détesté cette lecture et je donnerai pas sa chance au prochain.

Automne frissonnant
Le portrait du mal (une couverture/affiche sur laquelle un visage -sinistre- est dessiné)

Léviathan, tome 2 – Shiro Kuroi

Titre : Léviathan, tome 2
Auteur : Shiro Kuroi
Éditeur : Ki-oon (Seinen)
Nombre de pages : 170
Quatrième de couverture : Tous les adultes sont morts à bord du Léviathan, et seuls deux élèves savent que les secours ne viendront pas. Doivent-ils prévenir leurs camarades pour essayer de trouver collectivement une issue à cette situation désespérée ? Ou, au contraire, chercher seuls le caisson de cryogénisation qui est leur unique chance de survie ?
Futaba convainc Kazuma de se taire mais, à cause d’une bourde du garçon, tout le monde finit par apprendre la triste vérité. Désormais, plus rien ne peut empêcher les survivants de s’entretuer jusqu’au dernier…

Les différents groupes continuent à s’entretuer.
– Kyu cherche à se venger, surtout de Yotsu, qu’a-t-il bien pu se passer entre eux ? Je n’ai pas le souvenir que c’est expliqué dans le premier et la raison donnée ne me semblait pas du déjà vu.
– Des garçons ont décidé de perdre leur virginité avant de mourir, et c’est Towa qui en fait les frais.
– Les groupes des HLM et de la colline poursuivent la lutte pour le contrôle de la cuisine et de la nourriture.

Cette fois, je me suis attachée à deux personnages : Towa et Shichi, mais elles ne sont pas là très longtemps, dommage.
En ce qui concerne Futaba, c’est vraiment une saloperie finie, elle sème la zizanie et son plan fonctionne.
Vu la tournure que prennent les choses, impossible qu’il y ait plus de 3 tomes.

La trame de l’histoire m’a semblé étrange, parce qu’on passe de groupe en groupe, il n’y a pas comme dans le premier une cohésion qui se délite progressivement. Même dans les deux grosses factions, je n’ai pas senti d’union dans le but de survivre. Ça sent la fin
Et l’ambiance est un peu moins angoissante et moins stressante aussi, c’est dommage.

Les dessins sont nettement mieux : je n’ai pas remarqué d’inégalité dans les illustrations, et les combats sont aussi fluides que compréhensibles.
J’ai beaucoup aimé cette lecture et j’ai hâte que le troisième sorte pour découvrir qui a survécu dans la capsule.

Automne frissonnant
Des Sakuma Drops au milieu des lucioles (drame, mémoire)

Blue Period, tome 05 – Yamaguchi Tsubasa

Titre : Blue Period, tome 05
Auteur : Yamaguchi Tsubasa
Éditeur : Pika (Seinen)
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : À la première épreuve du concours,Yatora réussit tant bien que mal à terminer son œuvre, malgré l’incident du miroir cassé. À peine remis de leurs émotions, les candidats doivent déjà se remettre au travail dans l’espoir d’être admissibles pour la deuxième épreuve qui sera centrée sur la peinture à l’huile. Alors, pour détendre et stimuler ses élèves, l’extravagante Mme Ooba organise une excursion un peu spéciale. Cette sortie décoincera-t-elle Yatora qui redoute la discipline qu’il va devoir aborder dans trois jours ?

Quand je commence un tome de Blue Period, j’ai beau savoir que je vais l’aimer, je redoute toujours un peu : ça reste une lecture très dense que ce soit niveau technique, culturel ou social. Du coup, ça a beau être passionnant, ça ne se lit pas vite du tout.

La première épreuve pour entrer à l’université de Geidai est passée. Ceux qui ont participé doivent attendre trois jours pour avoir les résultats. Puis pour ceux qui ont réussi, cinq de plus pour tenter la seconde épreuve. En attendant, les élèves sont épuisés. Madame Ooba décide de leur changer les idées et les emmène pour une sortie inattendue : au muséum de l’os.

Ce cinquième tome est bien équilibré :
– pour le côté technique : Yatora dévoile davantage ses doutes et ses faiblesses quant à la peinture à l’huile, madame Ooba lui explique les couleurs et leur jeu.
– pour le côté culturel et social : on retrouve Ryûji et on découvre surtout sa vie avec sa famille. C’est un personnage que j’aimais déjà beaucoup à la base, je trouvais dommage de le voir de moins en moins. J’ai été ravie de le retrouver et cet épisode ne le rend que plus attachant.
En ce qui concerne madame Ooba, je l’apprécie de plus en plus au fil des tomes. Elle est vraiment chouette avec ses élèves : sa pédagogie est dans un premier temps fort étrange, mais elle fait mouche et permet aux élèves de sortir de leur zone de confort aussi bien que de s’améliorer.

Arrivée à la fin, je n’avais qu’une envie : entamer le prochain pour assister à la seconde épreuve.
C’est un coup de cœur pour ce cinquième tome et j’ai hâte de commencer le suivant.

Fukuneko : Les chats du bonheur, tome 4 – Mari Matsuzawa

Titre : Fukuneko : Les chats du bonheur, tome 4
Auteur : Mari Matsuzawa
Éditeur : Nobi nobi !
Nombre de pages : 160
Quatrième de couverture : Même si elle a du mal à y croire, l’entourage d’Ako semble persuadé que ses parents vont revenir un jour. Et voilà maintenant qu’on lui annonce que ce jour est pour bientôt ! Entre espoir et doute, la jeune fille se demande bien comment réagir face à sa mère, dont l’absence lui a causé tellement de peine… Mais sans qu’elle le sache, un autre problème se profile : si ce qui manque à Ako réapparaît, Fuku pourra-t-elle rester son fukuneko ?
Un quatrième et ultime volume riche en émotions et révélations !

Jusqu’à il y a quelques jours, en cherchant la date de sortie du 5 (je pouvais toujours chercher -_- ), j’ai appris que ce quatrième tome est le dernier. Si j’avais su, je n’aurais pas autant attendu pour le lire.

On découvre l’histoire de Fukô, la mère de Ako, ses relations avec les chats du bonheur, et le lien qui l’unit avec le dieu Daifuku.
On apprend aussi la raison de la disparition des parents de notre héroïne.
Une bonne nouvelle arrive, mais une mauvaise vient tout gâcher.

Il s’est lu à une vitesse folle : il y a pas des masses de dialogues et c’est écrit assez gros.
L’histoire avance, il n’y a pas de temps morts : le passé de Fukô est intégré directement au récit, comme un flashback.

Les dessins sont super beaux, les fukuneko sont toujours aussi mignons. J’ai pris du temps et me suis attardée sur les illustrations, et surtout sur les expressions des personnages.
La relation entre Fuku et Ako est touchante, tout autant que dans les précédents, et m’a fait monter les larmes aux yeux.

J’ai adoré cette lecture. Je suis triste que ce soit fini, tout en étant soulagée parce que l’essentiel a été raconté et continuer n’aurait rien apporté à l’histoire. Et quatre tomes, c’était parfait : ni trop long, ni trop court.

Les Carnets de l’Apothicaire, tome 3 – Hyuuga Natsu, Itsuki Nanao & Nekokurage

Titre : Les Carnets de l’Apothicaire, tome 3
Auteur : Hyuuga Natsu
Illustrations : Nekokurage
Scénario : Itsuki Nanao
Éditeur : Ki-oon (Seinen)
Nombre de pages : 187
Quatrième de couverture : Après avoir réussi à sauver Lifa, Mao Mao est conviée à la réception d’hiver, un grand banquet qui réunit les personnalités les plus importantes de la cour intérieure. La jeune apothicaire ne s’y rend pas seulement en tant que dame de compagnie, mais aussi comme goûteuse de Gyokuyo…
C’est donc devant une assemblée médusée que Mao Mao déguste une soupe empoisonnée… qui n’était pas destinée à sa maîtresse ! En effet, c’est la cadette des quatre concubines, Lishu, qui semblait visée. Quelle vérité se cache derrière cette étrange manigance ?

Ce troisième tome clôture l’intrigue de la réception en plein air sur les conclusions de Mao Mao le lendemain.
Ça ouvre sur la suite de l’intrigue : les épingles à cheveux. On découvre leur signification, enfin en partie. Ça permet à celle qui en reçoit de quitter la Cour Intérieure grâce à un garant (celui qui a offert le bijoux).
Mao Mao en avait trois, elle avait donc trois possibilités, mais elle a opté pour Lihaku. Elle lui fait une offre qu’il ne peut pas refuser.
Elle tient à rentrer chez elle et il l’accompagne.

Ça a été l’occasion de découvrir l’endroit où l’héroïne vivait avant d’être enlevée : le quartier des plaisirs. Et on rencontre son maître apothicaire qui n’est autre que son père.
On fait la connaissance de nouveaux personnages :
le paternel de Mao Mao m’a laissée indifférente. Autant elle est douée d’habitude, autant quand il est là, elle est nulle et passe à côté d’indices qu’elle aurait habituellement interprétés correctement.
La vieille du palais vert-de-gris : elle n’est pas très présente, mais elle m’a fait rire.
D’ailleurs la fin de ce récit était drôle, je me suis prise plusieurs fois à éclater de rire que ce soit lorsque Jinshi imagine ce qu’il a pu se passer entre Mao Mao et Lihaku ou quand Gyokuyō rigole, sa tête me fait triper et elle me met en joie.

Les dessins sont superbes. Je n’ai pas réussi à m’attarder dessus tellement j’avais envie de connaître la suite de l’histoire, par contre, je suis revenue sur les illustrations par la suite, juste pour le plaisir.
J’ai passé un excellent moment, il m’a été impossible de m’arrêter avant de l’avoir terminé et j’ai très envie de commencer le prochain.C’est un coup de cœur.

Automne douceur de vivre
Chante-moi une chanson Sassenach (dépaysement)