Ken’en : Comme chien et singe, tome 2 – Fuetsudo & Hitoshi Ichimura

Titre : Ken’en : Comme chien et singe, tome 2
Scénario : Fuetsudo
Illustrations : Hitoshi Ichimura
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 162
Quatrième de couverture : Une famille de kakuen, des créatures mi-hommes, mi-singes, a élu domicile dans le vieux sanctuaire abandonné du village de Mitsuke, dans la province d’Enshû. L’un deux, Mashira, a adopté un chien magique tueur de démons envoyé initialement pour l’éliminer, mais qui semble désormais déterminé à veiller fidèlement sur son maître.
Alors que le moine Benzon continue son enquête au village, Mashira, qui a remis à l’eau une splendide anguille blanche dans le fleuve Tenryû, se réveille au Palais du Dragon !

Autant la mayonnaise a pris avec le premier, autant ce n’est pas le cas avec ce second tome. Je ne peux même pas affirmer que j’ignore pourquoi parce que j’en ai une vague idée. Je n’ai pas réussi à raccrocher les wagons entre les deux volumes.

On reprend avec une histoire de jeune femme que je-ne-sais-plus-qui-est-le-renard a défendu contre des voleurs de grand chemin. Elle passe dans un village où on est censé connaître les habitants et leur lien avec notre héros Mashira, mais je ne me souvenais de rien. Est-ce qu’elle s’est fait attaquer avant ou après son passage dans le village.
Bref, c’est très brouillon et malheureusement, ce n’est pas la seule histoire qui m’a donné cette sensation : celle avec l’anguille que Mashira sauve de la casserole d’Hayate… le bestiaux, c’est quoi ? Une anguille ? Un dragon ? Ça tendait vers le dragon, mais pourquoi se transformer en anguille ? D’ailleurs, est-ce que Tenryū était bien l’anguille ? (je crois que oui, mais encore une fois, pas de certitudes)

J’ai eu l’impression que c’était torché. Y a des passages inutilement longs et d’autres atrocement succincts alors que prendre plus de temps aurait renforcé l’atmosphère fantastique de l’histoire.
J’ai également trouvé que la relation entre Mashira et Hayate manquait de profondeur et je n’ai pas le souvenir que ce fut le cas dans le tome précédent. C’est dommage.
Les dessins sont jolis, mais ça ne fait pas tout.
Bref, pas la peine de m’éterniser davantage. Cette lecture m’a déçue.

Les enfants de la baleine, tome 14 – Abi Umeda

Titre : Les enfants de la baleine, tome 14
Auteur : Abi Umeda
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 160
Quatrième de couverture : En route vers un futur en lequel ils croient, ils ne peuvent laisser leurs amis derrière.
Lycos et Ohni ont été capturés par l’armée d’Orca.
Soucieux de protéger les habitants de l’île, Suoh déclare vouloir abandonner les deux jeunes gens à leur sort, afin d’avancer vers de nouvelles terres.
Chakuro s’y oppose violemment mais rien ne semble pouvoir ébranler la décision du capitaine…
De son côté, Orca se rebelle contre l’Empire et déclare l’indépendance du « Karxarias ». Sa majesté l’empereur a ordonné sa sanction.
Tout indique que la guerre est proche sur la Mer de sable… Chakuro, Lycos et Ohni pourront-ils se retrouver ?

La fin du tome précédent m’avait laissé sans voix.
Suoh avait pris la décision d’abandonner Lycos et Ohni à leur sort. Pour rappel, ils ont été capturés par Orca.

Bon, finalement, c’était un subterfuge pour mettre les habitants de la baleine de glaise à l’abri. En réalité, il a décidé de se rendre sur le vaisseau Karxarias afin de convaincre Orca de libérer les prisonniers et de laisser Phaleina tranquille.
Je suis tentée de dire que ce n’est pas une bonne idée. Il n’est pas le genre à changer d’avis, surtout pas depuis que les noùs lui ont bouffé ses émotions.

Franchement, il ne se passe pas grand-chose. Beaucoup de blablas… ils arrivent assez facilement jusqu’à leur interlocuteur. Puis chacun donne son opinion et sans surprise, Orca n’entend que ce qu’il veut entendre et pire : il se sert des arguments des autres pour déformer leurs propos et s’en servir pour imposer sa décision.
Le point positif est qu’il énonce clairement son plan. Je crois que ça avait déjà été évoqué précédemment, mais ça ne me semblait pas aussi explicite. Bref, les intentions et les raisons d’Orca sont claires et c’est loin d’être une bonne nouvelle.

Je n’ai rien d’autre à dire, je vais donc conclure. Ça s’est laissé lire, sans plus.

Le renard et le petit tanuki, tome 6 – Mi Tagawa

Titre : Le renard et le petit tanuki, tome 6
Auteur : Mi Tagawa
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Au cœur de l’esprit de Senzo, Manpachi suit son ami redevenu renardeau à travers les souvenirs de ce dernier, pour l’aider à surmonter ses traumatismes et à se libérer de l’emprise du terrible Gyokumen… C’est également l’occasion pour le petit tanuki de montrer qu’il tient à son compagnon et de lui faire la promesse de toujours rester à ses côtés !
Hélas, les gardiens du rocher maléfique ne l’entendent pas de cette oreille : persuadés que Senzo est la cause des miasmes qui se répandent dans tout le Japon, ils veulent l’enfermer pour résoudre le problème. Le renard noir se laissera-t-il emprisonner ?

C’est l’avant-dernier tome de cette saga et ça se sent.

Le terrible Gyokumen commence à se libérer : il déverse ses miasmes maléfiques autour du rocher où il est enfermé, mais pas que.
Retombé sous son emprise, Senzo a alors pété les plombs dans le tome précédent. Heureusement, Manpachi a réussi à le délivrer. Mais les renards blancs sont persuadés que notre renard noir est responsable de la montée en puissance de Gyokumen, ils viennent donc pour l’emprisonner. Connaissant le caractère de Senzo, c’est pas gagné.

Un sixième tome passionnant. C’était frustrant ce matin de devoir arrêter ma lecture. Je suis rentrée assez vite dans l’histoire et j’ai pris tellement de plaisir à retrouver nos héros et les compagnons fort sympathiques qui gravitent autour d’eux.
Il n’y a pas beaucoup de temps mort, donc impossible de s’ennuyer.
Il est aussi captivant que les tomes précédents, les illustrations sont toujours aussi belles, le scénario est cohérent et bien ficelé. Une lecture rapide et addictive.
Je me rends compte que, même si j’ai adoré cette lecture, je n’ai pas grand-chose à en dire.

Sorcière d’un autre monde, tome 2 – Sora & Tail Yuzuhara

Titre : Sorcière d’un autre monde, tome 2
Scénario : Tail Yuzuhara
Illustrations : Sora
Éditeur : Delcourt-Tonkam
Nombre de pages : 178
Quatrième de couverture : Le jour où elle atteint ses 18 ans… Alors qu’elle s’était enfin décidée à quitter sa chambre pour découvrir le monde extérieur, Sena est victime d’un accident de la route. À sa grande surprise, elle se réincarne dans un univers où la magie existe. Crainte par son entourage, qui la considère comme une sorcière, Sena est obligée de vivre recluse dans la forêt de Roodfarah jusqu’au jour où Keith, un prince se présente à elle…

On ne va pas se mentir, je ne me souvenais plus du premier tome qui avait pourtant été une bonne surprise. Heureusement, je l’avais chroniqué. Ouf !

Sena vit au château de Rishkall, le dragon du vent. Ce dernier a fait toutes sortes de révélations à la jeune fille : les pouvoirs qu’elle possède et dont elle ignorait tout, la prophétie comme quoi elle devait guider les dragons, etc. Je ne vais pas vous spoiler !
Avant de se résigner à suivre son destin, elle tient à revoir Keith une dernière fois et s’enfuit du palais.

Je n’ai pas vu les pages défiler.
Le scénario est intéressant, l’histoire bien ficelée avec quelques rebondissements (cohérents). Un récit passionnant.
On continue de découvrir les personnages, leur passé, les événements qui les ont marqués. Pour moi, c’est le gros point fort de ce manga. Ça rend nos héros beaucoup plus humains.

Je suis fan des dessins que je trouve superbes. J’ai pris mon temps pour contempler chaque planche, détailler le visage, les vêtements et les corps en mouvement. J’y ai pris énormément de plaisir, au point que je me suis acheté le 3 pour pouvoir le lire quand j’en ai envie.
Bref, j’ai adoré cette lecture.

Orange, tome 3 – Ichigo Takano

Titre : Orange, tome 3
Auteur : Ichigo Takano
Éditeur : Akata (M)
Nombre de pages : 189
Quatrième de couverture : Suite à l’incroyable révélation que Suwa lui a faite, Naho est troublée! Car si elle a conscience qu’elle ne peut répondre aux sentiments de son ami, elle sait aussi désormais qu’il sera son meilleur allié pour changer le futur de Kakeru. Mais a-t-elle seulement le droit d’abuser de la gentillesse de Suwa, alors que son amour pour Kakeru pourrait bien être sur le point de se concrétiser?

Quand j’ai vu ce troisième tome à la médiathèque, j’ai hésité à me le prendre. Je n’étais pas certaine d’avoir le bon mood pour une telle histoire et finalement, j’ai bien fait.

Le but de Naho reste le même : sauver Kakeru en l’empêchant de se suicider… mais plus dans le genre lui donner envie de vivre.
Cette fois, elle n’est plus toute seule puisque Suwa lui avoue avoir également reçu une lettre de son lui de dix ans dans le futur.

Suwa, c’est un personnage que j’adore. D’un côté, je le trouve touchant : en sauvant son ami, il sait ce qu’il va perdre (une vie de couple avec Naho qu’il aime), il aura son ami avec lui, mais le jeu en vaut-il la chandelle ?
D’un autre côté, il est stupide pour les mêmes raisons. Puis-je vraiment lui en vouloir de faire ce choix, j’en ferai probablement autant à sa place.

Au niveau de l’histoire, il ne se passe pas grand-chose, pourtant ça s’est lu tout seul et super vite. Une question est posée et prend pas mal de place dans le récit : est-ce que le fait d’avoir modifié le passé changera la conclusion de ce manga ? C’est probable puisque certains événements sont déjà différents ? Jusqu’à quel degré ? Nos héros peuvent-ils encore se baser sur les révélations de leur lettre du futur ?
Personnellement, j’irai encore plus loin : pourquoi le courrier ne se modifie pas au fil des événements changés ? Ça voudrait dire que la mangaka opte pour le multivers et les branches futures parallèle !?

Ce n’est pas juste un shōjo classique avec une simple histoire d’amour. Il y a une vraie réflexion (pas forcément originale) qui peut se faire sur la temporalité.
J’ai adoré ce troisième tome et cette fois, je n’attendrai pas 2 ans avant de lire le prochain