Netsuzou Trap : NTR, tome 6 – Naoko Kodama

Titre : Netsuzou Trap : NTR, tome 6
Auteur : Naoko Kodama
Éditeur : Taifu comics
Nombre de pages : 174
Quatrième de couverture : Yuma est une jeune fille qui n’a pour ainsi dire jamais connu l’amour. Amie depuis l’enfance avec la fragile Hotaru, qu’elle a toujours protégée, elle finit tout de même par se trouver un petit ami au lycée.

C’est le sixième et dernier tome de cette saga. C’est bien que ce soit si court, ça évite que ça traîne en longueur.

Fujiwara a posté sur les réseaux sociaux la fameuse photo compromettante de Yuma et Hotaru ; l’occasion de faire leur outing en les désignant comme lesbiennes. La rumeur fait grand bruit au lycée, mais Hotaru nie sa sexualité et annonce qu’elle et son copain ont fait ça pour se moquer de Yuma qui, elle, assume pleinement.

C’est officiel, je déteste Hotaru. Ça fait un moment qu’elle me saoule et que je ne comprends pas les sentiments que Yuma a pour elle… ben ça confirme mon sentiment. Elle est toxique : méchante, sciemment mesquine et pleurnicheuse. Elle se cache derrière un masque d’indifférence qu’elle est incapable de maintenir, mais je la trouve pathétique. Ok, son passé n’est pas glorieux, son père l’a abandonnée pour une femme quand elle était plus jeune, mais au lieu de s’endurcir et d’en faire une force, elle s’apitoie sur son sort et blesse les autres par de petites bassesses.
Celle qui a pris du galon au fil des tomes, c’est Yuma. Elle assume pleinement ce qu’elle est et ce qu’elle a fait : blesser le gentil Takeda (que j’aime toujours autant au passage). Et elle tente d’améliorer la situation pour tous – elle ne fait malheureusement pas de miracles, mais elle a le mérite d’essayer.

Ça s’est lu super vite et je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer. Heureusement, on suit principalement Yuma, ce qui me va bien au vu de ce que j’éprouve pour Hotaru. Je déplore juste que la fin soit si prévisible… sûrement parce qu’elle ne me plaît pas.
Finalement, cette saga est beaucoup moins malsaine que ce que je redoutais… c’est même un peu trop sage par moment.
J’ai bien aimé cette lecture, ça m’a changé les idées.

Netsuzou Trap : NTR, tome 5 – Naoko Kodama

Titre : Netsuzou Trap : NTR, tome 5
Auteur : Naoko Kodama
Éditeur : Taifu comics (Yuri)
Nombre de pages : 162
Quatrième de couverture : Bien qu’ayant toujours un peu de mal à mettre des mots sur ses sentiments, Yuma commence toutefois à se convaincre que ce qu’elle éprouve pour son amie Hotaru ne ressemble pas à de la simple amitié. Lui ayant demandé elle-même de continuer à « l’entraîner », elle se prends petit à petit à rêver d’un hypothétique futur à ses côtés.
De son côté, Takeda continue à se faire du souci pour son ex-petite amie et se met à penser, après l’avoir vue entrer dans un endroit bizarre, qu’une mauvaise personne la manipule peut-être…

Je ne sais pas trop quoi dire de cette lecture… J’ai l’impression qu’on a fait le tour, il est temps que ça se termine :
Les examens de fin d’année approchent et il est temps de préparer son entrée à l’université, mais nos héros sont loin de se préoccuper de ça.
Takeda s’inquiète pour Yuma et finit par la suivre.
Yuma a accepté qu’elle était amoureuse de Hotaru et profite des moments passés avec son amie, malheureusement, cette dernière ne semble pas voir les choses de la même manière.

Voilà pour le résumé. Rien de transcendant. Le train-train habituel des personnages a repris son cours, une routine ennuyeuse…
Je n’ai apprécié que deux moments :
– lorsque Hotaru cherche un appartement, lance une proposition de colocation avec Yuma et les deux jeunes filles se projettent dans l’avenir
– quand elles cuisinent lors de révisions.
C’étaient des épisodes normaux, très naturels et apaisants.

Ça n’a malheureusement pas sauvé cette lecture. Ça s’est laissé lire, sans plus.

Netsuzou Trap : NTR, tome 4 – Naoko Kodama

Titre : Netsuzou Trap : NTR, tome 4
Auteur : Naoko Kodama
Éditeur : Taifu comics (Yuri)
Nombre de pages : 149
Quatrième de couverture : Alors que Yuma n’arrive toujours pas à se départir de sentiments qu’elle ne comprends pas. Takeda la surprend en train d’embrasser Hotaru à l’embrasser du lycée. Yuma culpabilise de devoir mentir une nouvelle fois à son ancien petit ami, mais elle n’arrive toujours pas à dire non à Hotaru. De son côté, le regard que pose Fujiwara sur les deux filles est glacial…
Yuma, en proie au doute.
Hotaru, cachant ses sentiments derrière son sourire.
Takeda, commençant à suspecter quelque chose.
Fujiwara, préparant un mauvais coup.

J’ai été agréablement surprise par ce quatrième tome. Je ne m’attendais pas à passer un aussi bon moment, pourtant il ne se passe pas grand-chose, mais c’était rafraîchissant.

Yuma commence à accepter ses sentiments pour Hotaru, même si elle refuse de les avouer à la concernée.
Leur relation d’amitié finit par en pâtir, mais pas avant qu’elles ne partent en vacances, au bord de la mer, avec Takeda et Fujiwara. Ce moment de détente s’étend sur une bonne partie de ce manga. C’était plaisant : les personnages ne sont pas sous pression, et ils semblent presque proches.

J’apprécie toujours autant Takeda. Il est tellement gentil et attentionné avec Yuma… je comprends que cette dernière n’a pas l’étincelle et ne craque pas pour lui, ça arrive, il n’est rien d’autre qu’un bon pote finalement. Par contre, j’ai plus de mal à accepter son choix amoureux : je ne vois vraiment pas ce qu’elle trouve à Hotaru. Ok, elle est jolie, elle la connaît depuis des années et toutes deux sont amies, mais je trouve qu’Hotaru est égoïste, égocentrique, et aussi antipathique que sans cœur… en fait, elle manque d’empathie et je n’arrive pas à m’y attacher.

Il y a plusieurs points positifs :
– on en apprend davantage sur la relation qui lie Fujiwara et Hotaru.
– ça avait un air de vacances, l’ambiance était détendue.
– c’était une lecture agréable et pas prise de tête.
J’ai adoré ce quatrième manga, c’était ce dont j’avais besoin et ça m’a fait du bien.

Netsuzou Trap : NTR, tome 3 – Naoko Kodama

Titre : Netsuzou Trap : NTR, tome 3
Auteur : Naoko Kodama
Éditeur : Taifu comics (Yuri)
Nombre de pages : 164
Quatrième de couverture : Blessée par sa séparation d’avec Takeda, Yuma parle de sa solitude à Hotaru, son amie. Mais alors qu’elles sont dans les bras l’une de l’autre, le petit ami de cette dernière, Fujiwara, les prend en photo, et leur demande s’il peut les rejoindre…
Afin de dissiper le malentendu, Hotaru reste seule avec Fujiwara, mais Yuma ne peut pas s’empêcher de ressentir de sombres sentiments. Et quand elle chercher à mettre la lumière sur ceux-ci, tout ce que Hotaru lui répond, c’est qu’elle est « son amie la plus précieuse »…
Après le début de la nouvelle année scolaire, Yuma sent que Hotaru s’éloigne de plus en plus d’elle… C’est alors qu’elle l’aperçoit un soir en centre-ville…

J’avais hâte de découvrir ce qui allait se passer dans ce troisième tome puisque Fujiwara avait surpris Yuma et Hotaru dans une position particulièrement hot et il avait même pris une photo de la scène.
On pouvait s’attendre à ce que ça prenne une tournure malsaine, mais finalement, c’est très sage, presque trop

Il y a quand même quelques changements : nos héros entament leur année de terminale, Takeda et Yuma se parlent à nouveau, ils suivent des cours du soir. C’est alors que la jeune fille aperçoit Hotaru entrant dans un immeuble, elle la suit et découvre que son amie travaille dans un neko maid café en tant qu’hôtesse. Pourquoi ? C’est une bonne question. A-t-elle réellement besoin d’argent ? Ou ce travail a-t-il un lien avec la photo prise par Fujiwara ?
Je table plutôt sur cette seconde hypothèse, un petit chantage ne m’étonnerait pas, puisque le petit copain de Hotaru a envoyé le cliché à son frère… et le gérant du café a la même coupe que le frangin en question – enfin vu de derrière, ça me semblait identique.

On retrouve une certaine inégalité dans les illustrations : il y a quelques planches où les corps des personnages n’ont pas les bonnes proportions. Pas grand-chose de plus à ajouter.
C’est toujours un peu pareil que ce soit au niveau des dessins ou de l’histoire.
Ça n’avance pas vraiment. Les personnages font un pas en avant pour reculer de deux… comment veux-tu… comment veux-tu qu’i’s’tricotent un pull ?
Ça en reste au statu quo. J’avoue que je suis un peu déçue.

Netsuzou Trap : NTR, tome 1 – Naoko Kodama

Titre : Netsuzou Trap : NTR, tome 1
Auteur : Naoko Kodama
Éditeur : Taifu comics (Yuri)
Nombre de pages : 165
Quatrième de couverture : C’est au lycée que Yuma fait la rencontre de son premier petit ami. Ne sachant comment faire avancer cette relation, elle demande conseil à son amie d’enfance, Hotaru, une charmante brune bien plus expérimentée qu’elle en amour. Mais quand celle-ci se met à toucher et à embrasser sa meilleure amie en guise d’« entraînement », Yuma découvre un pan de sa sexualité dont elle ignorait tout… et dont son copain ne fait certainement pas partie.

Jusqu’à début septembre, je n’avais pas prévu de lire ce manga qui appartient à mon fils. La dernière fois que j’ai lu un yuri, ça remonte à une vingtaine d’années et à l’époque, je n’avais pas apprécié. Mais deux décennies peuvent tout changer… ou pas.

Yumi et Hotaru sont lycéennes et meilleures amies. La première sort depuis peu avec un camarade, Takeda ; c’est son premier petit copain donc la jeune fille est sans expérience. C’est sans compter Hotaru qui se charge de l’éduquer sexuellement.
La première scène m’a dérangée : Yumi n’est pas d’accord pour son amie la tripote, pourtant Hotaru insiste et la force.
Par la suite, ça passe mieux parce que Yumi n’est aussi réticente et elle découvre qu’elle prend plus de plaisir avec sa meilleure amie qu’avec Takeda. Elle se cherche et n’admet pas son attirance pour une fille.

Les personnages ne sont pas assez développés pour que je me fasse une opinion sur eux. Le seul que je n’apprécie pas, c’est Fijuwara : sa réaction dans la grande roue m’a fait grincer des dents.
Les dessins sont chouettes. J’ai pris le temps de m’y attarder, c’était plaisant. Il y a quelques scènes un peu chaudes, mais c’est relativement caché : les poses sont explicites, par contre on ne voit pas les parties intimes, ce qui me va bien.
L’histoire n’est pas exceptionnelle, mais elle fait son office : j’ai passé un bon moment.
J’ai beaucoup aimé cette lecture et je lirai le suivant.

Automne rayonnant
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