Battle Game in 5 seconds, tome 04 – Kashiwa Miyako & Saizou Harawata

Titre : Battle Game in 5 seconds, tome 04
Scénario : Saizou Harawata
Illustrations : Kashiwa Miyako
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 208
Quatrième de couverture : Le combat à mort entre l’équipe verte et l’équipe rouge est sur le point de commencer.
Pour remporter des points, Akira et ses camarades partent à la chasse aux goules. Mais l’équipe verte se retrouve dans une impasse quand surgit une goule géante, contre laquelle le canon d’Akira et les attaques de Yûri ne peuvent rien… Comme si ça ne suffisait pas, voilà que les rouges, les ennemis des verts, débarquent sur les lieux du combat…
La tension monte entre les deux équipes qui se font face, mais Mion annonce soudain un nouveau jeu… La chasse au roi va commencer !

Un quatrième tome aussi bien que les précédents.
Nos héros sont dans une phase de jeu stagnante. Tous les joueurs qui sont arrivés à ce niveau y restent parce que c’est moins risqué : ils gagnent des points en remplissant des quêtes et peuvent acheter ce dont ils ont besoin pour survivre.
Ils se sont organisés en 3 groupes :
– les bleus sont des électrons libres où chacun fait ce qu’il lui plaît,
– les rouges sont des psychopathes qui récupèrent les nouveaux pour en faire leurs esclaves et les envoyer au casse-pipe quand ça leur chante,
– les verts se sont réunis en une communauté solidaire et sont constitués de vieux comme d’enfants.

Dans ce quatrième tome, une grosse quête est lancée : les verts s’organisent, les rouges les espionnent. C’est galère, mais nos héros s’en sortent, mais c’est sans compter Mion (l’arbitre cruelle du jeu) qui leur tend un piège.
Akira étant un fin stratège, on ne peut pas dire que cette lecture était très reposante. Toutefois, ça m’a plu. Le rythme combat-scénario est bien équilibré, je n’ai donc pas eu la sensation de lourdeur comme dans le quatrième tome de A fantasy lazy life, peut-être aussi parce que le scénario est mieux ficelé… je ne sais pas.

Le seul bémol sont certains dessins lors des combats, parfois, ils font très brouillons avec les 10 millions de traits simulant le rapidité de mouvement ; j’abuse un peu, mais c’est un fait que ça a quand même ralenti ma lecture alors que je n’en avais pas particulièrement envie.
Ça ne m’a pas empêché d’adorer ce quatrième tome et vu la manière dont ça se termine, j’ai hâte de découvrir ce que nous réserve le prochain tome.

The Quintessential Quintuplets, tome 10 – Negi Haruba

Titre : The Quintessential Quintuplets, tome 10
Auteur : Negi Haruba
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 189
Quatrième de couverture : Un temps démis de ses fonctions, Fûtarô redevient officiellement le professeur particulier des quintuplées après avoir prouvé à leur père qu’il faisait bien partie du top 10 des meilleurs élèves au niveau national. L’heure est maintenant venue de partir en voyage scolaire à Kyoto et de se détendre. Hélas pour Fûtarô, les jumelles ne lui laissent aucun répit, chacune d’elles ayant décidé d’accaparer son attention aux dépens des activités prévues. Une lutte sans merci s’engage alors entre les sœurs, où tous les coups sont permis…

Ce fut une excellente lecture et je ne m’y attendais pas du tout ! Ça avait des airs de vacances !

Nos héros partent en voyage scolaire à Kyoto. Comme ce sera le dernier qu’ils feront tous ensemble, les quintuplées ont toutes décidé de déclarer leur flamme à Fūtaro, sauf Yotsuba. Donc la guerre est déclarée.
Je ne suis pas certaine d’avoir apprécié la réaction de certaines.

J’adore Miku, mais dans ce 10ème tome, quelque chose me gène… peut-être parce qu’elle est assistée. Yotsuba la coache, et les autres, après l’avoir blessée, la pousse à avouer ses sentiments… c’est tellement pas dans son caractère.
Ichika m’a saoulée, elle est fourbe et menteuse, ce qui finit par lui jouer des tours, tant mieux.
En ce qui concerne Nino, à part une fois où elle joue son dictateur en tentant d’imposer sa volonté à Fūtaro, son peps et son caractère bien trempé est une force.

Le seul bémol pour moi, c’est l’histoire avec Rena. Donc pour rappel, c’est le premier amour de notre héros et forcément une des quintuplées. Mais laquelle ? C’est super brouillon… on avait l’impression de savoir, mais en fait, non ! Je pense que c’est chacune d’elle à des moments différents. Et si ce n’est pas ça, c’est que je n’ai rien compris à l’histoire.

Je ne reviendrai pas sur les dessins, ils sont aussi beaux que d’habitude. J’apprécie toujours autant les grandes planches où les quintuplées sont toutes ensemble, c’est un plaisir de m’attarder sur ces moments.
Bon, c’est l’heure de manger, donc je vais finir en précisant que j’ai adoré cette lecture. C’était ce dont j’avais besoin aujourd’hui.

Black Butler, tome 19 – Yana Toboso

Titre : Black Butler, tome 19
Auteur : Yana Toboso
Éditeur : Kana
Nombre de pages : 172
Quatrième de couverture : « Je vous en prie, sauvez monsieur ! » Une légende parle de loups-garous mystérieux dont la seule vue provoque la mort…
Pour savoir qui ils sont vraiment, Ciel et son majordome quittent l’Angleterre pour l’Allemagne. Les yeux de la descendante du clan des sorcières qui contrôle la forêt des loups-garous se mouillent de larmes.

Pour une fois, je me rappelle sans problème de ce qu’il s’est passé dans le 18. Probablement parce que ça changeait des intrigues habituelles et redondantes des tomes précédents.

Ciel, Sebastian et toute l’équipe domestique de la maison Phantomhive se rendent en Allemagne sur demande de la reine d’Angleterre afin d’enquêter sur des attaques de loups-garous. J’avoue que je ne me souviens pas trop des détails : qu’est-ce qui a motivé cette mission si loin des territoires anglais ? Le nom du village, etc. N’étant pas des points essentiels à l’avancée du récit, je les ai zappés.
Bref, nos héros enquêtent, ils traversent la forêt où vivent les loups-garous, et arrivent dans un village de sorcières au cœur des bois. Il y a évidemment un lien, mais quel est-il ?
Ciel et sa compagnie sont invités à rester pour la nuit.

On découvre de nouveaux personnages : la majorité ne sont pas hyper sympathique, mais la cheffe m’a bien plu. J’avoue que j’ai bien ri sur les méprises entre elle et Ciel dues à une incompréhension linguistique et les traductions de Sebastian n’aident pas toujours.
Ça fait longtemps que je n’avais pas passé un aussi bon moment avec cette saga. J’avais l’impression que l’auteur avait fait le tour en expliquant la rencontre entre Sebastian et Ciel qui a mené au pacte entre les deux, mais non : un événement relance les mauvais souvenirs donc ma curiosité est titillée.

J’ai rudement envie de lire la suite. J’ai le 20 dans ma pile à lire, mais pas davantage puisque vers le 10ème tome, la saga me saoulait donc j’ai arrêté de me les faire offrir.
En tout cas, j’ai adoré cette lecture, ça a fait du bien.

Frieren, tome 08 – Kanehito Yamada & Tsukasa Abe

Titre : Frieren, tome 08
Scénario : Kanehito Yamada
Illustrations : Tsukasa Abe
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 188
Quatrième de couverture : Alors que Frieren et ses compagnons font halte dans la citadelle de Heiß, Stark propose à Fern d’aller en rendez-vous, sur le ton de la plaisanterie… et contre toute attente, la jeune fille accepte ! Sur les conseils de l’elfe, qui n’y connaît pas grand-chose, le guerrier emmène donc son amie faire le tour de la ville, ce qui leur permet de se rapprocher un peu.
Après cette pause bienvenue, les trois aventuriers repartent sur les routes et arrivent au haut-plateau du Nord, une zone extrêmement dangereuse où pullulent aussi bien des monstres coriaces que des démons retors… Parviendront-ils à survivre dans cette région hostile ?

On est en train de regarder l’animé Frieren et pour ne pas prendre le risque d’être spoilée, il fallait que je m’avance dans cette saga. Avec ce huitième tome, je devrais être tranquille.

Le début est bizarre… très succinct comparé aux récits habituels.
Stark, Fern et Frieren arrivent dans un village, ils butent des monstres et passent au suivant. Aucun lien ni avec les habitants, ni avec les lieux. Pas de souvenirs passés. C’est assez perturbant.
Le point positif est qu’ils rencontrent 2 mages de première catégorie : Genau et Méthode… et là, je suis ravie d’avoir vu l’animé parce que je ne me serais jamais rappelé d’eux : Genau était l’examinateur lors de la première épreuve de l’examen pour passer mage de première catégorie (celle avec le dôme et les stiles) et Méthode a passé l’épreuve avec Frieren et Fern.
Ces deux personnages ne sont pas plus sympathiques que ça et ils ne m’ont pas marqué plus que ça.
Leur mission : débarrasser des démons le village saccagé où a grandi Genau.

Dans l’ensemble, ça s’est laissé lire. Il manquait ce petit brin de nostalgie qu’on retrouve dans les autres tomes, cette impression de temps arrêté. Peut-être que les auteurs ont plutôt voulu transmettre cette sensation de danger immédiat, cette impossibilité de se poser, cette obligation d’avancer rapidement. Si c’est le cas, c’est loupé. Pour moi, il manque la sensation d’oppression liée à l’imminence du danger… jusqu’à leur affrontement au village de Genau.

Les dessins sont tout aussi sympathiques que d’habitude. Rien à redire là-dessus.
En conclusion, j’ai aimé cette lecture, mais j’attends surtout avec impatience le prochain puisqu’il y aura Denken.

Soul eater, tome 02 – Atsushi Ohkubo

Titre : Soul eater, tome 02
Auteur : Atsushi Ohkubo
Éditeur : Kurokawa
Nombre de pages : 189
Quatrième de couverture : Maka, Soul Eater, Black*Star et Tsubaki sont envoyés en mission par Maître Shinigami, le dieu de la mort, afin de capturer le professeur Sid. Cet ancien enseignant de Shibusen a été transformé en zombie et a commis plusieurs voies de faits sur des élèves de l’école. Nos deux Meisters accompagnés de leurs armes démoniaques respectives vont devoir trouver le responsable de cette zombification tirant les ficelles dans l’ombre : le redoutable Docteur Stein.

Je savais que cette lecture me plairait, mais je ne m’attendais pas à ce que ce soit autant.

Maka, Soul Eater, Black Star et Tsubaki sont contraints de passer une épreuve de rattrapage : ils doivent vaincre Stein… et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il est aussi puissant que timbré.
Il est d’ailleurs tellement fort que Death the Kid, le fils de Shinigami, décide d’aller les aider. Sauf qu’il ne peut pas intervenir parce qu’il n’est pas élève à Shibusen. Donc il demande à son père de l’inscrire.
La partie suivante, c’est l’arrivée fracassante de Death the Kid à Shibusen. Ce n’est pas de son fait : Black Star a décidé de lui montrer de quoi il est capable. Pour l’affronter, il s’allie à Soul… et les deux ne sont pas du tout sur la même longueur d’onde.
Enfin, dans la dernière partie, Maka et Soul rencontrent Crona, un meister avec une arme maléfique,  tous deux dirigés par la sorcière Medusa. Les choses sérieuses commencent.

Les événements qui se déroulent dans ce second tome ne sont pas une surprise : en effet, j’ai vu l’animé deux fois et ça m’a tellement plu et marqué que je me souviens d’énormément de détails.
Le manga est tout aussi génial : il m’a fait vibrer du début à la fin. J’ai ri aux larmes quand Black Star et Soul font équipe, ce n’est pas le seul moment qui m’a fait rire, mais je ne vais pas tous les citer.
Je me suis senti invincible quand Stein ou Death the Kid gonflaient leur pouvoir, ou qu’un de nos héros utilisaient leur puissance.
Et enfin, l’angoisse montait quand les choses tournaient mal pour nos héros ou même quand Crona sortait son arme.
Ce n’est pas souvent qu’un manga me fait un tel effet !

J’aime toujours autant les personnages (même Black Star est mieux passé cette fois). Et pas un personnage en particulier, même si j’ai quelques préférences. Leur force, c’est leur relation : leur amitié, leur différence qui se lisse au moment où ils doivent s’harmoniser, leur coopération chaotique parfois.
Ça finit par faire passer certains traits de caractère exaspérants.

Les dessins me plaisent. Ils sont certes moins beaux que dans l’animé, mais il n’y a pas d’inégalité dans les illustrations, ce que j’apprécie. Les combats sont fluides et clairs. Je n’ai eu aucun mal à m’imaginer les coups portés, leur vitesse.
Bon, ma chronique est bien assez longue comme ça, je vais donc conclure : c’est un coup de cœur pour ce second tome. Je me serais écouté, j’aurais entamé le trois dans la foulée.