Les mémoires de Vanitas, tome 01 – Jun Mochizuki

Titre : Les mémoires de Vanitas, tome 01
Auteur : Jun Mochizuki
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 242
Quatrième de couverture : Fin du XIXe siècle. Paris est en plein émoi à la suite d’attaques répétées de vampires. Pourtant, la règle d’or de leur communauté est de ne pas s’en prendre aux humains ! Un mal mystérieux semble ronger ces créatures immortelles… C’est en cette période troublée que Noé arrive dans la capitale. Né suceur de sang, il suit la trace du grimoire de Vanitas, artefact légendaire craint de tous les vampires. On dit qu’il permet à son détenteur d’interférer avec ce qu’il y a de plus sacré pour eux : le nom véritable, symbole même de leur vie. Le modifier peut les rendre fous, voire les anéantir… À bord de l’énorme vaisseau flottant sur lequel il a embarqué, Noé fait la connaissance d’Amélia. Alors qu’il l’aide à se remettre d’un malaise, tout s’emballe : elle perd la tête et révèle sa nature de vampire devant les passagers ! C’est alors qu’entre en scène un mystérieux assaillant, se présentant comme… Vanitas ! Devant un Noé bouche bée, il dégaine le fameux grimoire et apaise l’accès de folie de la jeune femme. L’artefact ne serait donc pas qu’une arme mortelle ? Vanitas, héritier du nom et du pouvoir du créateur du livre, a une mission : sauver les vampires de la malédiction qui pèse sur eux !

C’est une histoire de vampire. Dans une atmosphère steampunk, trop bien !
Noé est envoyé à Paris pour enquêter sur le grimoire de Vanitas. Peu avant d’arriver, il est confronté à une vampire maudite. Apparaît alors Vanitas, un humain qui guérit les suceurs de sang grâce à son grimoire.
Une fois l’affaire réglée, nos deux héros sont capturés par les hommes du comte Orlok, le vampire chargé de surveiller la capitale française.

Il y a tout un univers à découvrir : des règles permettant aux vampires de cohabiter avec les humains, une différence entre villes et campagnes, de la magie, des mythes, etc.
Ça m’a agréablement surprise. Et les personnages semblent travaillés, étant au début, c’est dur à évaluer, mais l’affrontement entre Vanitas et Jeanne me fait dire que le héros éponyme n’est pas aussi sympathique que ce qu’il semble être. Ça donne le ton pour la suite, ce que j’apprécie.

Les dessins sont chouettes. Le character design est sympathique, mais je me suis demandée tout au long de ma lecture le sexe de Vanitas et les relations ambiguës entre les personnages n’a pas aidé, il est cependant trop tôt pour me faire une idée plus précise.

J’ai beaucoup aimé ce premier tome et comme il faisait partie d’un kit découverte, j’ai le second tome dans ma pile à lire.

Death Note, tome 10 – Tsugumi Ohba & Takeshi Obata

Titre : Death Note, tome 10
Scénario : Tsugumi Ohba
Illustrations : Takeshi Obata
Éditeur : Kana
Nombre de pages : 187
Quatrième de couverture : Le Q.G. du S.P.K. est encerclé par les partisans de Kira, mais Near réussit à s’évader d’une façon surprenante !
Les réflexions de Near le poussent dorénavant à concevoir de lourds soupçons à l’égard du second L, alias Light, ce qui n’est pas sans incidence sur le bureau d’enquête japonais…

Un 10ème tome passionnant. Il ne se passe pas grand chose, mais la joute psychologique entre les personnages est intéressante.

Near a réussi à instiller le doute parmi les membres du bureau d’enquête chargé d’arrêter Kira : le nouveau L n’est autre que Kira. Light a anticipé le truc de justesse et mets en action son plan : Amane doit abandonner le death note et l’envoyer au procureur Mikumi, un fervent adorateur de Kira. Et son choix semble judicieux.
Aizawa est le premier à s’interroger et finit par contacter Near. Il lui révèle tout des événements liés à leur enquête, excepté l’identité de Light… seulement, le successeur de Ryuzaki est loin d’être bête.
Light est étroitement surveillé. Il doit trouver un moyen de contacter son nouveau collaborateur.

Ce dixième tome confirme ce que je pense de cet arc : il est tout aussi intéressant que le précédent et dans l’animé, il a été torché : très mal développé et raccourci.
L’histoire est dense, les textes sont longs. Ça ne se lit pas en une heure et surtout pas si on veut savourer le cheminement de pensées des personnages.
J’avoue que la déduction de Near sur l’identité de Kira m’a un peu fait tiquer, j’ai quand même relu deux fois le passage qui l’a conduit à cette vérité. Ce n’est pas illogique et ça peut se tenir, mais c’est quand même un peu limite.

J’aime toujours autant m’attarder sur les dessins qui sont toujours aussi beaux… en le lisant, je me suis faite la réflexion qu’ils étaient encore plus beau. Est-ce possible ?
C’est un coup de cœur pour ce dixième tome.
Je me demande ce que le prochain va nous réserver. J’ai beau avoir revu l’animé il y a peut-être 3 ans, je ne me souviens plus de la façon dont ça va finir.

Toilet-bound Hanako-kun, tome 11 – Iro Aida

Titre : Toilet-bound Hanako-kun, tome 11
Auteur : Iro Aida
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 176
Quatrième de couverture : Amane Yugi a enfin avoué qu’il était bel et bien le Hanako du monde réel. Afin d’éviter à Nene le sort tragique qui l’attend, son plan est de l’enfermer pour toujours dans cet univers fictif. Quand la jeune fille l’apprend, elle reste malgré tout déterminée à retourner dans la réalité. Elle décide alors de se tourner vers Shijima, le quatrième mystère de l’école, afin d’obtenir son aide. Mais l’esprit n’apprécie pas que Nene croit pouvoir aller à l’encontre de son destin. Cela lui rappelle une personne qu’elle a connu par le passé…

J’avais tellement hâte de retrouver cette saga ! Mais je n’arrive pas à savoir si je suis déçue par ce tome ou si je l’ai adoré.

Nene et Kô se retrouvent coincés dans le monde imaginaire créé par Shijima, le 4ème mystère. Ils tentent de trouver la sortie, mais Hanako les en empêche. Tandis que Nene joue les évanouies, notre mystère préféré explique à Kô que leur amie va bientôt mourir si elle retourne dans le monde réel. Il décide donc d’enfermer la jeune fille pour son bien.
On est d’accord que cette solution est contestable : Nene a bien le droit de savoir la vérité et de choisir en toute conscience. C’est un peu le thème de ce 11ème tome puisque Shijima est confrontée au même problème : elle se sent responsable de sa propre rumeur et décide seule d’y mettre un terme alors que ça impacte quelqu’un d’autre… pas évident à expliquer sans spoiler.

Donc le thème me plaît. Ce passage est important pour la suite puisque ça permet à Nene de comprendre la réaction d’Hanako et de trouver une solution à cette situation… solution qu’on ne découvrira qu’au prochain tome.
J’avoue que notre trio n’est pas beaucoup ensemble depuis quelques temps et ça me manque, j’espérais que la confrontation entre Hanako et Kô durerait un peu plus longtemps. Dommage.

Je trouve les dessins de plus en plus beaux, même les moins travaillés (il y en a dans chaque manga) ont leur charme.
Rien qu’en rédigeant cette chronique, mon avis tend davantage vers un avis positif et ce sera renforcé les prochains jours, donc je conclurai en disant que j’ai adoré ce 11ème tome. Vivement le prochain.

Soul eater, tome 03 – Atsushi Ohkubo

Titre : Soul eater, tome 03
Auteur : Atsushi Ohkubo
Éditeur : Kurokawa
Nombre de pages : 180
Quatrième de couverture : Black*Star et Death The Kid font équipe dans une quête qui les mènera à l’épée sacrée, Excalibur. La légende dit que celui qui arrivera à retirer l’épée de son socle sera sacré roi et considéré comme un héros dont on louera le nom sur plusieurs générations. Mais en découvrant la vraie nature de cette lame légendaire, nos deux meisters risquent de vite déchanter. Dans la seconde partie du tome, le trouble passé de Tsubaki remontera à la surface pour hanter la malheureuse jeune fille ?

Un troisième tome aussi bien que les précédents.
Des morceaux d’histoires qui s’enchaînent et nous présentent de nouveaux personnages :
– l’épée Excalibur que Kid et Black Star trouvent au fin fond d’une grotte. Après cet épisode, on comprend mieux pourquoi cette arme légendaire est restée (sciemment) introuvable.
deux sorcières (de la grenouille et des souris) s’opposent à Medusa. Les pauvres ne font pas le poids.
le frère de Tsubaki qui menace de devenir un dévoreur d’âme.
– le démon qui hante Soul depuis qu’il a été contaminé par le sang noir. J’attendais avec impatience ce passage pour voir s’il était aussi bien que dans l’animé et ce n’est pas le cas. Il est moins dissonant que ce soit visuellement ou musicalement (forcément, il n’y en a pas), ce qui est un vrai partie pris. Et puis le passage est lent dans la série, ce qui renforce l’angoisse. C’est juste génial, alors que là, c’est fugace et beaucoup moins intense.

Il y a deux autres personnages qui prendront de l’importance par la suite (de ce que je me souviens de l’animé), mais là, ils ne font qu’une apparition éclair.
Certaines de ces rencontres ouvrent la porte aux souvenirs et au background de personnages comme Black*Star et Tsubaki. J’ai beaucoup aimé ça.
J’ai passé un super moment avec ce troisième tome et j’ai hâte de lire le suivant.
Bref, j’ai adoré cette lecture.

The Quintessential Quintuplets, tome 11 – Negi Haruba

Titre : The Quintessential Quintuplets, tome 11
Auteur : Negi Haruba
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 189
Quatrième de couverture : Il semblerait que la confrontation finale pour le cœur de Futaro aurait lieu à Kyoto, mais le destin avait d’autres plans pour les quintuplées assiégées. Bien que l’avenir puisse être remis en question, les quintes se replongent dans leur passé pour découvrir certains mystères récents entourant leur guerre désormais totale contre Futaro. Et les révélations risquent de vous surprendre !

Je sais bien que j’ai lu le dixième tome il y a peu de temps, mais ce onzième tome entrait dans la catégorie Le cercle de la Com’thé du Pumpkin Autumn Challenge avec le mot clé vivre ensemble, et comme il n’est pas très ambiance automnale, je l’ai lu en premier. Par contre, je ne m’attendais à ce qu’il cadre aussi bien avec la catégorie.

On a plusieurs révélations dans ce onzième tome :
– on découvre qui est la quintuplée qui a rencontré Fūtaro six ans auparavant et cette fous, on a enfin toute l’histoire
– on fait connaissance avec Yotsuba. Jusqu’à présent, c’était le personnage fantôme et plutôt inintéressant de cette saga. Sauf qu’il y a une raison à ce comportement et tout est expliqué ici. Je l’ai vu sous un jour nouveau : elle est bien plus attachante que ce à quoi je m’attendais.
on rencontre la mère des filles, le père des quintuplées n’est pas leur vrai père… mais what ??? Ça a été dit à un quelconque moment de la saga ? Du coup, j’ai trouvé la manière dont il surgit dans la vie des jeunes filles hyper glauque, peut-être que c’est dû à la relation qu’il semble entretenir avec la mère.
Fūtaro commence à faire face à ses sentiments, mais c’est encore vague et confus… en tout cas, maintenant, je n’ai aucune idée de qui sera sa future femme. C’est un mystère total.

Je ne vais pas épiloguer encore dix ans, l’essentiel est dit. Encore un dernier point : j’ai adoré ce onzième tome.