Demon Slayer, tome 03 – Koyoharu Gotôge

Titre : Demon Slayer, tome 03
Auteur : Koyoharu Gotôge
Éditeur : Panini
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Tanjiro et Nezuko sont aux prises avec deux des “douze lunes de?moniaques” qui servent de bataillon d’élite aux ordres du terrible Kibutsuji. L’une utilise de puissantes balles comme armes d’attaque qu’elle projette violemment sur ses adversaires, tandis que l’autre en dirige la trajectoire au moyen de flèches invisibles…
La lutte est acharnée, mais grâce à l’aide de Tamayo et Yushiro, nos héros parviennent à s’en sortir victorieux… Tout en acquérant de précieux renseignements qui pourraient peut-être bien les aider à remonter la piste de Kibutsuji !

Le week-end dernier, j’ai choisi trois mangas, trois tomes 3 et je les ai classés de celui qui me semblait le moins intéressant au plus attrayant… ben mon tri n’était finalement pas judicieux.
Cette lecture m’a nettement moins plu que les autres. Le début a été laborieux. J’ai eu beaucoup de difficultés à entrer dans l’histoire. Même en lisant le résumé du début, je n’ai pas réussi à raccrocher les wagon (fatigue et fièvre ne font pas bon ménage) jusqu’à ce qu’on passe à l’intrigue suivante.

On reprend le récit au milieu du combat qui oppose Tanjiro et Nezuko à deux démons de la garde de Kibutsuji.
Autant dire que nos héros remportent la victoire… à quel prix ?
Puis ils reprennent leur chemin et rencontrent Zenitsu, un autre pourfendeur qui est loin d’être du même acabit que Tanjiro. Il est couard et pleurnichard. Donc lorsqu’il est obligé d’aider Tanjiro à entrer dans une monstrueuse maison pour délivrer un jeune garçon, ça n’arrange pas ses affaires… ni celle du lecteur.
Il est insupportable ! J’avais mal aux oreilles rien qu’à lire ses jérémiades. Bref, je me serais bien passé de sa présence sauf à la fin… Un cliffhanger qui relance mon intérêt pour cette série.

Dans ce tome, j’ai trouvé les personnages principaux plutôt insipides. Peut-être que je n’étais pas d’humeur, mais je n’ai rien ressenti d’autre qu’un grand vide en les suivant dans leurs aventures.
Les illustrations sont sympathiques en ce qui concerne les humains. Moins pour les monstres qui ne sont pas forcément bien réalisés… le tracé brut du dessin sans ombrage et peu de textures ôte ce côté flippant qu’ils peuvent avoir dans d’autres mangas.

Bon, je crois que j’ai fait le tour. Malgré le fait que j’attendais mieux, je ne peux pas dire que c’est une déception. La seconde partie du manga étant plus intéressante de mon point de vue, j’ai quand même aimé cette lecture.

My Hero Academia, tome 03 : All Might – Kohei Horikoshi

Titre : All Might
Saga : My Hero Academia, tome 03
Auteur : Kohei Horikoshi
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 185
Quatrième de couverture : Confronté au test d’aptitudes d’Eraserhead, Deku échappe de justesse au renvoi en réussissant à concentrer le One for All dans un seul doigt au moment crucial ! Dernier du classement avec une seule performance surhumaine à son actif, il compte bien tout donner pour remonter la pente. Et justement, il va avoir l’occasion de faire ses preuves, puisque sa formation au métier de super-héros commence enfin…
Mais l’entraînement au sauvetage tourne court lorsqu’une horde de vilains s’introduit dans le SCA afin de tuer le symbole de la paix ! Disséminés dans toute la zone, les seconde A parviennent à tenir tête à l’ennemi jusqu’à l’arrivée d’All Might… Hélas, il ne lui reste plus que quelques minutes pour vaincre Brainless avant de perdre sa forme héroïque !

Je ne m’attendais à rien en commençant cette lecture si ce n’est à passer un bon moment et c’est réussi. J’ai lu le tome précédent il y a 15 mois et je me souviens encore de nombreux détails (ce qui est presque un miracle).

On reprend l’histoire sur l’attaque des super vilains contre les élèves de l’école Yuei, une attaque qui vise surtout à vaincre All Might. En tout cas, dès les premières pages, ça pète !
Le second événement marquant est le championnat de Yuei, un événement sportif très attendu au Japon. Honnêtement, si t’as pas un alter, c’est même pas la peine de tenter ta chance.

Les personnages sont plus sympathiques que dans les précédents.
Deku n’est pas le héros du siècle, mais il use de persévérance et, pour une fois, d’intelligence pour compenser ses faiblesses.
Deux élèves de la seconde A sont en compétition : Shoto et Bakugo. Le premier essaie enfin de sortir son épingle du jeu, mais je ne suis pas certaine de l’apprécier. Le second est toujours aussi arrogant, il envoie chier tout le monde… son attitude de harceler me déplaisait dans les premiers tomes, là il passe mieux parce que j’ai perçu dans ses postures un détail qui me fait penser qu’il a bien plus de profondeur que ce qu’il laisse voir.

Les dessins me plaisent toujours autant. Le visage des personnages est expressif. Leurs mouvements sont aussi fluides que peuvent l’être des images statiques. Les décors sont détaillés. Bref, c’était plaisant à contempler.
L’auteur gère bien le côté super-héros… niveau scénario ou ambiance, il reprend bien les codes qui siéent aux comics aussi bien qu’aux mangas et il les mélange admirablement.
En conclusion, j’ai adoré cette lecture.

Battle Game in 5 seconds, tome 03 – Kashiwa Miyako et Saizou Harawata

Titre : Battle Game in 5 seconds, tome 03
Scénario : Saizou Harawata
Illustration : Kashiwa Miyako
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 222
Quatrième de couverture : Akira est un lycéen passionné de jeux vidéo tombé dans les griffes d’une mystérieuse organisation. Ses compagnons d’infortune et lui sont désormais les participants d’un jeu d’un genre nouveau. Radiés des registres de la population,
les voilà devenus des sujets d’expérimentations et ils vont se découvrir, chacun leur tour, des pouvoirs dévastateurs.
La décision d’Akira est prise : il va utiliser ces nouvelles facultés pour détruire l’organisation qui les retient captifs.Ses armes : un pouvoir que personne n’attend et un sens de la stratégie hors du commun.
Mais attention, pour tous les participants, le danger peut survenir à tout moment… Préparez-vous ! Combat dans 5, 4, 3…

Comme les 2 premiers, ça a été une excellente lecture.

Nos héros passent au troisième programme : ils sont séparés puisqu’ils doivent prendre des couloirs différents.
Akira arrive dans un espace vert : il a 100 points et doit en gagner 1000 en 30 minutes pour passer à la suite. Et pour obtenir des points supplémentaires, il doit assommer ses adversaires.
Il n’est donc pas seul. Il découvre que 2 groupes s’affrontent : les verts et les rouges. Et il y a les bleus qui sont neutres. Donc il rejoint les verts avec Yûri… franchement, quand tu vois les rouges, tu comprends son choix.
Pour autant, il ne leur fait pas confiance et il a raison. La difficulté pour lui est d’appliquer son pouvoir aux nouveaux tout en essayer d’en développer d’autres…

Il y a un gros contexte mis en place avec cette nouvelle épreuve. Je pense qu’on est loin d’en voir le bout. Donc il y avait beaucoup de blablas, mais pour le coup, ça m’a convenu.
J’apprécie toujours autant le côté stratégique d’Akira. Ça rend le scénario passionnant. Peut-être qu’à la longue, ça va me saouler qu’il ait toujours une longueur d’avance sur les autres, mais pour l’instant, ça rend la lecture plaisante et le personnage agréable.
Et pour le coup, il a une acolyte sur qui s’appuyer : Yûri.

Les dessins sont toujours aussi beaux. Je me suis attardée à plusieurs reprises sur des planches qui me plaisaient. Je n’ai pas trouvé de soucis de proportionnalité, donc ça aussi, ça me convient.
Bref, je ne vais pas développer davantage et je vais conclure en disant que j’ai adoré cette lecture.

The Quintessential Quintuplets, tome 09 – Negi Haruba

Titre : The Quintessential Quintuplets, tome 09
Auteur : Negi Haruba
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : L’implication des quintuplées dans leurs études et celle de Fûtarô dans sa mission a fini par payer : ils font tous leur rentrée en terminale. Comble de bonheur pour les filles et de malchance pour Fûtarô, ils se retrouvent dans la même classe ! Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la bande des six ne passe pas inaperçue ! Entre études, petits boulots, amours et amitiés, l’année risque de ne pas être de tout repos !

Ça fait un moment que je n’ai pas avancé dans cette saga. Il était temps que je la reprenne.
Donc qu’est-ce qui se passe dans ce neuvième tome ?

Ichika a décidé de ne plus tout payer pour ses sœurs (et elle a bien raison). Elles doivent donc trouver du travail.
Nino et Miku postulent dans la pâtisserie où travaille Uesugi, malheureusement, il n’y a qu’une seule place. Laquelle des deux sera prise ?
Une nouvelle année scolaire commence : les quintuplées et notre héros sont dans la même classe. Yotsuba devient déléguée et entraîne Uesugi dans l’aventure.
Le père des filles entre à nouveau en scène et la pression monte.
Mais je ne vais pas en dire plus.

L’histoire passe bien. C’est une lecture sans prise de tête. Je me suis laissé porter par le récit.
Chaque personnage fait son petit bout de chemin et les relations entre les uns et les autres continuent à se développer.
J’ai apprécié que Uesugi fasse confiance aux filles pour travailler et soit moins derrière elles. Leurs rapports sont apaisés et ça fait du bien.
Un nouveau personnage fait son apparition : Takeda. Autant il m’a soûlée au départ, autant j’ai aimé les décisions qu’il prend vers la fin. Ça me l’a rendu plus sympathique.

Les dessins sont toujours aussi plaisants. Le charadesign des quintuplées est chouette, leur visage est expressif. Bref, j’adore.
Je suis fan de la couverture. Je crois que des neufs tomes, c’est ma préférée.
J’ai fait le tour, il n’y a plus grand-chose à dire si ce n’est que j’ai beaucoup aimé cette lecture.

Black Butler, tome 18 – Yana Toboso

Titre : Black Butler, tome 18
Auteur : Yana Toboso
Éditeur : Kana
Nombre de pages : 172
Quatrième de couverture : « D’après notre pacte, votre vie passe avant tout… »
Ciel a découvert ce qu’étaient devenus les élèves disparus. Les petits incidents survenus entre les élèves d’une « public school » ont fini par entraîner une grande menace qui confond même les diables… La lune jaune éclaire le combat de deux bêtes féroces qui jouent avec la vie des gens…

J’avais envie de lire un manga mis en pause depuis longtemps, d’une lecture rapide, pas prise de tête et ce dix-huitième tome m’a paru idéal.

Surtout qu’il conclut l’affaire de la public school et de la disparition de Derek, membre de la famille royale. On connaît enfin le dénouement et les raisons qui ont entraîné la mort de l’étudiant. Sans pour autant cautionner les événements qui sont, disons-le, extrêmes, il ne méritait pas beaucoup mieux comme sort. Dès le début, on reprend la scène interrompue dans le tome précédent avec Undertaker. J’avoue que j’avais presque oublié qu’il était mêlé à l’histoire. J’aime toujours autant son lore cinématographique.
La seconde moitié du manga est composée d’un récit intermédiaire puis commence une une nouvelle intrigue qui me donne bien envie de commencer le prochain tome.

Les personnages sont égaux à eux-mêmes. Les déductions de Ciel sont brillantes, mais il se met souvent en danger. Sebastian est ultra protecteur… je ne comprends toujours pas pourquoi : Ciel lui a vendu son âme, ce serait tout bénéf pour lui que le jeune maître trépasse.
Rien à redire sur les dessins, ils sont top. Les scènes de combat sont fluides et claires. Les personnages sont relativement bien proportionnés et beaux. Un plaisir de s’attarder sur les illustrations.

Je retrouve l’ambiance des premiers, un peu sombre avec un scénario bien ficelé. Bref, j’ai adoré cette lecture.