Jujutsu Kaisen, tome 03 : Alevin et retour de bâton – Gege Akutami

Titre : Alevin et retour de bâton
Saga : Jujutsu Kaisen, tome 03
Auteur : Gege Akutami
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 196
Quatrième de couverture : Chaque année au Japon, on recense plus de 10 000 morts inexpliquées et portés disparus.
Dans la majorité des cas, ce sont les sentiments négatifs des êtres humains qui sont en cause. Souffrance, regrets, humiliation : leur accumulation dans un même endroit provoque des malédictions souvent fatales…
C’est ce que va découvrir à ses dépens Yuji Itadori, lycéen et membre du club de spiritisme. Il ne croit pas aux fantômes, mais sa force physique hors du commun est un précieux atout pour les missions du groupe… jusqu’à ce que l’une d’elles tourne mal. La relique qu’ils dénichent, le doigt sectionné d’une créature millénaire, attire les monstres ! Le jeune homme n’hésite pas une seconde : il avale la relique pour conjurer le mauvais sort !
Le voilà possédé par Ryomen Sukuna, le célèbre démon à deux visages. Contre toute attente, Yuji réussit à reprendre le contrôle de son corps. C’est du jamais vu ! Malgré tout, il est condamné à mort par l’organisation des exorcistes… Une sentence qui ne pourra être repoussée qu’à une seule condition : trouver et ingérer tous les doigts de Sukuna afin d’éliminer la menace une fois pour toutes. Et pour ça, l’adolescent va devoir s’initier à l’art occulte et mystérieux de l’exorcisme !

Ça fait un moment que j’avais envie de lire ce troisième tome, mais comme je n’ai pas la suite, je repoussais cette lecture.
J’ai pourtant eu du mal à entrer dans l’histoire. Peut-être parce que je ne me souvenais pas de grand-chose de la fin du précédent.

Todo, un élève de classe un, décide de tester la force de Megumi. Leurs échanges ne sont pas passionnants.
Heureusement, on passe rapidement à Yuji. Gojo ne peut pas s’occuper de lui et le confie à Kento Nanami, un employé exorciste qui se montre froid, professionnel et peu sympathique.
Je ne suis pas certaine de l’apprécier. Il est raisonnable, protecteur envers son élève, mais il le traite comme un gamin et c’est un brin exaspérant sur les bords.
Ils rencontrent un ennemi particulièrement vicieux et tordu. Ça chauffe, je sens qu’il va leur donner du fil à retordre. Yuji sympathise également avec Junpei, un lycéen capable de voir les esprits. J’ai beaucoup aimé leur relation naissante.

Au niveau de l’histoire, ça avance tout doucement. Y a beaucoup de discussions, d’explications notamment sur la présence d’esprits de plus en plus puissants ou sur les élèves dont la force occulte se révèle plus élevée qu’à l’accoutumée. Quelques suppositions sont émises du côté des exorcistes, mais nous mettent-ils réellement sur la voix où nous orientent-ils sciemment dans une mauvaise direction. Je suppute que les hypothèses de Gojo sont les bonnes, mais je n’ai pour le moment aucune certitude.

Le personnage que j’ai adoré, c’est monsieur Ijichi, il m’a fait rire plus d’une fois.
Les dessins ne sont pas exceptionnels et j’ai eu du mal à m’y faire, pourtant, au final, ils font le charme de ce manga.
Je ne vais pas m’éterniser, je dois reprendre le boulot. En résumé, j’ai beaucoup aimé cette lecture et il faudra que j’achète le prochain.

To your eternity, tome 05 – Yoshitoki Oima

Titre : To your eternity, tome 05
Auteur : Yoshitoki Oima
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Après la mort de Googoo, Imm reprend la route en compagnie de Piolan. Mais durant leur périple, ils se retrouvent coincés sur l’île de Jananda, une prison à ciel ouvert qui accueille les pires criminels de tout le pays.
Pour pouvoir s’en échapper, Imm est contraint de participer à un tournoi. Il va devoir affronter un à un les hommes les plus puissants de l’île !
C’est dans l’adversité qu’Imm progresse le plus, mais cette fois, il va devoir se surpasser…

Je redoute toujours de reprendre cette saga : l’auteur a réussi à rendre attachant chaque personnage qui gravite autour de Imm, mais ils n’ont malheureusement pas une fin très heureuse et ça me chagrine à chaque fois.

À la fin du tome précédent, la vieille Piolan était capturée et emmenée sur l’île prison de Jananda. Imm embarque sur un bateau afin de la libérer. Pour ce faire, le seul moyen qu’il a est de remporter le tournoi des champions qui lui donnera l’occasion de devenir le chef de cette île régi par aucune loi. Il est aidé par un groupe de jeunes qui sont là parce qu’ils y ont accompagné un parent criminel.
Quelqu’un a tout fait pour emmener Imm sur l’île et quand on sait qui c’est ! Grrrr ! Ça m’a mise en colère que cette personne soit là.

Je ne sais pas trop quoi penser de Tonali. Je crois que je l’apprécie. Elle et sa bande forment une bonne équipe, mais je reste sur ma réserve. Je me ferai une idée plus précise dans le prochain tome.
Imm prend une nouvelle forme, c’était surprenant et pourtant une bonne idée. Dans ce tome, je l’ai trouvé un peu renfrogné, je le comprends : Piolan lui manque… et à moi aussi.

Les dessins sont toujours aussi beaux. Les scènes de combats pètent. J’ai adoré : le mouvement était parfaitement dessiné.
Bref, je ne vais pas discuter pendant encore trois heures, c’est un coup de cœur pour ce cinquième tome.

Frieren, tome 06 – Kanehito Yamada & Tsukasa Abe

Titre : Frieren, tome 06
Scénario : Kanehito Yamada
Illustrations : Tsukasa Abe
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 189
Quatrième de couverture : Que deviennent les héros une fois le mal vaincu ?
Après la première épreuve de l’examen de magie, les candidats restants peuvent prendre un peu de repos. Seulement, Frieren et Stark ont tour à tour déclenché par mégarde l’ire de Fern ; les deux compagnons ont à présent pour mission d’apaiser la jeune femme… en cherchant à satisfaire son estomac !
C’est là que le nom du prochain juge est annoncé : ce sera Sense, une mage de première catégorie réputée pour être extrêmement sévère… En effet, personne n’a jamais réussi à passer son test ! L’elfe et sa disciple ont-elles une chance de franchir cette nouvelle étape ?

Comme c’est pas la grande forme en ce moment, j’avais besoin d’une valeur sûre, une lecture doudou et ce sixième tome m’a apporté ce réconfort nécessaire.

Frieren et Fern passent la seconde épreuve pour devenir mage de première catégorie.  Les mages ayant réussi la première épreuve participent également : ils pénètrent dans le tombeau du roi déchu, et doivent atteindre le cœur du lieu.
L’endroit est gardé par le démon Spiegel… et bon sang, ce que ses pouvoirs sont vils.
Quelques mages forment des équipes et s’en sortent mieux. On suit certains des groupes, notamment celui avec Übel. Je crois que je ne suis toujours pas fan du personnage, mais il faut bien avouer qu’elle est quand même sacrément forte et heureusement qu’elle est là.
On retrouve également le groupe de Denken, j’aime bien son équipe donc ça passe bien. Quant à Wirbel, il est peu présent. Dommage.

Nos héros explorent le tombeau qui est en réalité un donjon. C’est l’occasion pour Frieren de se remémorer de bons souvenirs avec Himmel et les autres. J’ai l’impression que ça faisait un moment qu’on n’en avait pas eu et ce retour du côté nostalgie m’a énormément plu.

Il n’y a pas grand-chose à dire de plus, surtout que je souhaiterais éviter les spoilers. J’ai passé un excellent moment dans ce tombeau, les chapitres se sont lus rapidement, les pages défilaient sans que je m’en rende compte. Je me suis attardée sur les illustrations que j’adore, et j’ai pris plaisir à détailler chaque vignette.
C’est un coup de cœur pour ce sixième tome de Frieren et j’ai hâte de commencer le prochain.

Miki au Pays des Cigognes – Farhad Chams & Fabrice Dunis

Titre : Miki au Pays des Cigognes
Scénariste : Fabrice Dunis
Illustrateur : Farhad Chams
Éditeur : La Nuée Bleue
Nombre de pages : 128
Quatrième de couverture : Une star japonaise du manga invente un personnage, Miki Hôjo (une magical girl, figure typique des mangas), censée partir à la découverte du Japon. Ayant blasphémé sur l’Alsace lors d’une soirée arrosée dans une brasserie alsacienne de Tokyo, le dessinateur est victime d’une malédiction. Conséquence : son héroïne atterrit à Strasbourg et part à la découverte de l’Alsace, de ses lieux, de ses gens, tout en restant en lien avec son créateur via un blog …

Ça fait un sacré bout de temps que ce manga est dans ma Pile à lire… en même temps, il commence à dater et ça se sent.
Le mangaka Toriyama invente le personnage de Miki Hojo, une sorcière. Mais elle est télétransportée en Alsace et son seul moyen de rentrer est de découvrir cette région française pleine de particularités.

On sent vraiment l’influence des années 80. Miki ressemble étrangement à Gigi, je veux dire physiquement. Et comme ce personnage emblématique, c’est une magical girl. L’atmosphère et la façon d’être des des personnages sont assez semblables à celles retrouvées dans le manga Docteur Slump… j’imagine que c’est fait exprès et que c’est la raison pour laquelle son papa/créateur/dessinateur est Toriyama.
J’ai retrouvé dans ce manga tout ce qu’adore le scénariste Fabrice Dunis que je connais et avec qui je discute dès que je vais à la librairie Le Camphrier.

J’ai apprécié retrouver certains hauts lieux Alsaciens, ou simplement des enseignes moins connues. Par contre, ce qui est dommage, c’est que c’est beaucoup trop rapide… ça aurait été sympa de développer un chapitre pour chaque découverte que fait Miki et qui lui rapporte une étoile.
Je ne vais pas m’éterniser,j’ai encore des choses à faire. En conclusion, je dirai que j’ai passé un bon moment.

Chillin’ Life in a Different World, tome 1 – Miya Kinojo & Akine Itomachi

Titre : Chillin’ Life in a Different World, tome 1
Oeuvre originale : Miya Kinojo
Auteur : Akine Itomachi
Éditeur : Meian
Nombre de pages : 164
Quatrième de couverture : Alors qu’il n’était qu’un simple marchand, le jeune Banaza est soudain invoqué dans un autre monde en tant que candidat héros au « fort potentiel ». Cependant, il est rapidement recalé à cause de ses faibles aptitudes et se fait bannir dans une région éloignée… Alors qu’il survit de justesse à une attaque de monstre, il passe au niveau 2 et ses statistiques affichent soudain le symbole ∞ ! Un peu confus par ce changement, Banaza est toutefois bien résolu à continuer de mener une existence tranquille. C’est là qu’il fait la rencontre fatidique d’une fille démon nommée Fenrys…

Je n’attendais pas grand-chose de cette lecture. J’espérais passer un bon moment et c’est le cas. C’était loin d’être transcendant comme lecture, pourtant, j’ai trouvé ça sympathique, pas prise de tête. Tout à fait ce dont j’avais besoin.

Banaza exerce le métier de marchand. Il est invoqué dans un monde dont il ignore tout pour en être le héros. Malheureusement, ses statistiques sont ordinaires, il est donc laissé pour compte au profit d’un autre étranger bien plus fort. Malheureusement, les habitants de ce nouveau monde l’oublient et le portail vers son monde se referme avant qu’il ait pu rentrer. Pour le dédommager, on lui remet un sac sans fond qui renferme quelques surprises et on le transporte jusqu’à une forêt lointaine.
Là, Banaza va de surprises en surprises : les bois sont infestés de monstres, il passe au level 2 et ses stats changent. Lui ne comprend pas le symbole qui remplace les chiffres, mais quand on sait que c’est celui de l’infini, cela ouvre d’autres perspectives.

Banaza ne vient pas de notre univers, ce qui fait qu’on découvre deux mondes différents du nôtre, c’était intéressant.
J’apprécie ce personnage principal. Il est sympathique, déteste l’injustice et lutte à son niveau contre l’esclavage de son monde. Tout pour en faire le héros idéal.
J’aime bien Fenrys. Elle est forte, a mauvais caractère… son seul défaut : elle est bien trop amoureuse de Banaza, ce qui la rend fleur bleue.

Les dessins sont très beaux, j’ai adoré observer les détails, surtout les yeux de Fenrys qui me fascinent.
C’était une lecture plaisante, j’ai passé un bon moment. Cependant, je redoute les prochains : est-ce que ça va devenir une série harem ? Ça pourrait, et j’espère que ce ne sera pas le cas.