Fullmetal Alchemist, tome 02 – Hiromu Arakawa

Titre : Fullmetal Alchemist, tome 02
Auteur : Hiromu Arakawa
Éditeur : Kurokawa
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Une fois à Central City, les deux frères Elric font la connaissance des deux personnes qui deviendront leurs plus précieux alliés : Roy Mustang alias l’alchimiste de feu, et le débonnaire Louis Armstrong, colosse au cœur tendre ne manquant jamais une occasion de se déshabiller pour dévoiler son imposante musculature. Mais pour nos héros, il s’agit surtout de commencer leurs investigations tandis qu’un mystérieux alchimiste est soupçonné de réaliser des expériences interdites sur des humains. C’est d’ailleurs au cours de cette première enquête qu’ils font la connaissance de leur plus redoutable rival, le terrifiant Scar ! Vengeur ténébreux et mystérieux, ce dernier sème la panique sur la capitale, exécutant de sang froid tous les alchimistes d’état qui lui barrent la route.

J’ai lu le premier tome il y a presque 11 ans… il aurait été raisonnable de le relire, mais je ne l’ai pas fait. Heureusement, il y a un résumé au début du second et ma chronique du précédent, ce qui ne m’a pas aidé à me souvenir, mais peu importe, l’histoire est tellement bien faite que ça passait sans problème.

Le tome se divise en trois parties :
– dans la première, le colonel Roy Mustang présente à Edward et Al l’alchimiste tisseur de vie Shō Tucker qui a créé une chimère parlante. Une tranche de vie sympathique qui malheureusement se termine très mal. La fin m’a fait froid dans le dos.
– la seconde partie est tournée vers l’action : Scar, un fanatique avec une cicatrice en forme de croix sur le visage, continue son carnage en tuant les alchimistes d’état qu’il croise. Il s’en prend à Edward et Al. De l’action tout du long qui m’a tenu en haleine… plutôt enthousiasmant !
– dans la troisième partie, nos deux héros doivent faire réparer leurs corps et, en chemin vers l’atelier de son mécano, ils font une rencontre inattendue.

Dans ce second tome, j’aime un peu mieux Edward. Je le trouve un peu plus humain, probablement parce qu’on le voit seul et dans l’intimité, il se dévoile davantage et j’ai apprécié ça.
Al m’a semblé absent, un rôle tierce. Dommage, dans mon souvenir, j’avais aimé les relations qu’il entretient avec son frère.
Le colonel Mustang me laisse assez indifférente, il est trop discret pour que je me fasse un réel avis sur son cas.
Quant à Louis Armstrong, il est pas mal présent, mais je suis partagée : il est super fort, mais il surjoue, ce qui le rend ridicule sur bien des points… pourtant, il m’a fait rire plus d’une fois. Donc ça me le rend à la fois sympathique et antipathique.

J’ai beaucoup aimé cette lecture que j’ai eu bien du mal à quitter.

Solo Leveling, tome 12 – Chu Gong

Titre : Solo Leveling, tome 12
Auteur : Chu Gong
Éditeur : Delcourt (Kbooks)
Nombre de pages : 240
Quatrième de couverture : Lorsque d’étranges portails sont apparus aux quatre coins du monde, l’humanité a dû trouver une parade pour ne pas finir massacrée par les griffes des monstres des monstres qui en sortent. Dans le même temps, certaines personnes ont développé des capacités permettant de les chasser. Ces combattants intrépides n’hésitent pas à foncer au cœur des donjons pour combattre les créatures qu’ils abritent.

J’attendais avec beaucoup d’impatience ce douzième tome. Il était annoncé en décembre, mais il n’est sorti que cette semaine et j’ai envoyé mon fils le chercher pour pouvoir le lire rapidement.

Je viens de le finir et j’avoue être un peu déçue. Habituellement, je les termine rapidement et je les trouve passionnants, mais cette fois, ça m’a semblé vide.
Il y a plein d’action puisque Jinwoo a décidé de se rendre à Tokyo afin de contrer les géants de la faille qui exterminent tout le monde : population aussi bien que chasseurs.
Les dessins n’étaient pas très clairs. Je me suis beaucoup attardée pour savoir qui faisait quoi, quelle invocation se battait, mais c’était super brouillon.
Je pense que c’est dû au fait qu’il y a beaucoup moins d’interactions entre Jinwoo et ses invocations. D’habitude, il réfléchit à haute voix, Ber ou d’autres participent à sa réflexion stratégique ce qui facilite la compréhension de ce qui se passe, mais pas cette fois.

Le gros point positif est qu’on a quand même un certain nombre de début d’explication sur les portails, la guerre entre géants et dominators, les réactions sauvages des bêtes,… est-ce que ça expliquerait l’apparition des pouvoirs des chasseurs ?
À voir ce que donne le prochain.

Bon, je ne vais pas m’attarder davantage sur ce douzième tome, je n’ai rien d’autre à ajouter. Ça s’est laissé lire, sans plus.

The Quintessential Quintuplets, tome 07 – Negi Haruba

Titre : The Quintessential Quintuplets, tome 07
Auteur : Negi Haruba
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 189
Quatrième de couverture : Fûtarô Uesugi fait le constat amer qu’il manque d’expérience pour arriver à redresser la barre concernant les résultats scolaires des sœurs Nakano. Face à ses propres lacunes, il décide de démissionner. C’était compter sans l’entêtement des quintuplées qui décident de quitter leur duplex de luxe pour vivre dans un appartement décrépi dans l’unique but de pouvoir garder leur professeur. De quoi redonner l’envie à Fûtaro d’aller au bout de sa mission, et il semble plus déterminé que jamais !

Ça fait un moment que je n’avais plus continué cette saga. Le sixième tome était sympa, mais je ne m’en souvenais plus. Je conserve toujours cette impression que c’est une série très moyenne qui tourne en rond, ce qui était le cas au début, mais ça commence à bouger.

Les quintuplées se sont révoltées contre leur père qui a renvoyé Uesugi : elles ont quitté le domicile familial pour vivre toutes les cinq dans un petit appartement. C’est Itsuki qui subvient péniblement à leurs besoins avec sa paie d’actrice. Uesugi continue de leur donner des cours, même s’il n’est pas payé.

Une bonne partie de ce septième tome est consacré aux filles donc on se place de leur point de vue et c’est super intéressant. Un chapitre pour chacune au moment des examens et elles se remémorent les deux mois précédents, leur choix, leur décision, etc.
C’était un récit plaisant et dépaysant. J’avais besoin de me changer les idées et ça a fait le job, ça m’a fait beaucoup de bien.

Les dessins sont toujours aussi beaux si ce n’est même mieux. J’ai pris plaisir à m’attarder sur chaque planche et à détailler les personnages, les mouvements des cheveux, la forme du regard, etc.
J’ai beaucoup aimé ce septième tome et je me demande ce que l’auteur nous réserve dans le prochain.

Toilet-bound Hanako-kun, tome 09 – Iro Aida

Titre : Toilet-bound Hanako-kun, tome 09
Auteur : Iro Aida
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 176
Quatrième de couverture : Un beau matin, Nene découvre que Hanako est son camarade de classe. Tout le monde peut le voir et l’appelle Amane. Il ne flotte plus, on peut le toucher et il dégage même de la chaleur ! En somme, il n’a plus rien d’un fantôme ! Étrangement, elle semble être la seule à trouver cela anormal… Kô, de son côté, rencontre le même problème avec Mitsuba. Les deux amis auraient-ils tout imaginé depuis le début ?

C’est le premier manga depuis des semaines que j’arrive à lire en une journée. Cela n’a rien d’étonnant puisque j’adore cette saga. Celui-ci est aussi bien que les précédents.

Dès la première page, on sait que quelque chose cloche : Nene court dans les couloirs du lycée et passe devant une fenêtre ouverte qui nous montre une maison en haut d’une tour… faut voir le truc pour comprendre à quel point c’est invraisemblable.
Mais c’est loin d’être la seule incohérence : Hanako est bel et bien vivant. Il est élève dans la classe de Nene. Et dans la classe de Kō, c’est Mitsuba qui est en vie. Nene et Kō sont les seuls à savoir que ce n’est pas normal. Ils passent une bonne partie du manga à essayer de comprendre ce qui arrive.
Avec tout ce qu’ils savent sur les mystères de l’école, je les ai trouvés un peu long à la détente sur ce coup.

Ce neuvième tome reprend les principes de l’uchronie qu’on retrouve beaucoup dans les romans ou du célèbre WhatIf mis en place dans les comics. J’ai toujours adoré ces apartés, surtout quand on connaît bien les personnages mis en scène, ce qui est le cas ici. C’était plaisant de voir nos héros dans un contexte et une situation différente. Je me demande depuis longtemps ce qui arriverait si Hanako était vivant, j’ai ma réponse : du fun, des moments du quotidien tendres et agréables.
Notre yōkai des toilettes pour filles est sympathique, moins torturé tout en gardant ce petit côté nostalgie qui le rend si attachant.
Tout ça agrémenté par des illustrations superbes.

Bref, j’ai passé un excellent moment de lecture. C’est un coup de cœur pour ce neuvième tome.

My Hero Academia, tome 02 : Déchaîne-toi, maudit nerd ! – Kohei Horikoshi

Titre : Déchaîne-toi, maudit nerd !
Saga : My Hero Academia, tome 02
Auteur : Kohei Horikoshi
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 205
Quatrième de couverture : Dans un monde où 80 % de la population possède un super-pouvoir appelé alter, les héros font partie de la vie quotidienne. Et les super-vilains aussi ! Face à eux se dresse l’invincible All Might, le plus puissant des héros ! Le jeune Izuku Midoriya en est un fan absolu. Il n’a qu’un rêve : entrer à la Hero Academia pour suivre les traces de son idole.
Le problème, c’est qu’il fait partie des 20 % qui n’ont aucun pouvoir…
Son destin est bouleversé le jour où sa route croise celle d’All Might en personne ! Ce dernier lui offre une chance inespérée de voir son rêve se réaliser. Pour Izuku, le parcours du combattant ne fait que commencer !

Un second tome qui m’a scotchée ! Je ne m’attendais pas du tout à ce que les événements prennent cette tournure.
Bon, le début était dans la droite lignée du premier tome : des épreuves !

Dans la classe de Deku, plusieurs duos sont formés. Chaque duo doit en affronter un autre soit en tant que super super héros, soit en tant que super vilain. Notre héros fait équipe avec Ochacca. Tous deux font face à Bakugo et Tenya. Inutile de préciser que ça chauffe !
La seconde épreuve… minute, je croyais que ce n’était pas une suite d’entraînements !… oui et non. Bref, par la suite, ils sont emmenés au centre de sauvetage géré par numéro 13 afin de s’entraîner. Les choses se corsent quand de vrais super-vilains font leur apparition pour buter All Might, qui est absent pour raisons personnelles.

Les méchants sont très nombreux. Certains sont ridicules et d’autres ont la classe… je devrais plutôt dire qu’ils sont méga-effrayants. J’en ai eu des frissons à chacune de leur apparition – je n’ai pas leur nom, donc je ne pourrais pas les nommer (surtout celui avec les mains ou celui qui ressemble à une Eva d’Evangelion).
En tout cas, le suspens est de taille. On ignore la tournure que prendrons les événements : bien sûr que Deku sera sauf, mais à quel prix ? Et quand on croit que tout le monde va s’en tirer, après tout, ce sont des héros, l’auteur parvient à nous surprendre.

En ce qui concerne les personnages, je n’ai pas grand-chose à dire de plus que dans le premier.
Deku est moins pleurnicheur et il se bat pour s’améliorer.
Bakugo, tout pareil. Son caractère exécrable le rend antipathique.
Tenya est ma bonne surprise : je le trouvais fade et inintéressant, le stéréotype de l’élève modèle. Il est toujours un peu trop parfait, mais il se comporte en leader (avec tout ce que ça comporte de positif) et ça le rend plus sympathique.
J’ai adoré ce second tome et j’ai tellement envie de lire le prochain !