Mon amie des ténèbres, tome 03 – Taku Kawamura

Titre : Mon amie des ténèbres, tome 03
Auteur : Taku Kawamura
Éditeur : Nobi nobi ! (Shônen kids)
Nombre de pages : 143
Quatrième de couverture : Le jour de la rentrée, Kasahara est furieuse… de ne pas avoir vu Takada pendant les vacances d’été ?! Elle est jalouse de Nishimura et essaie de les séparer ! Élection des délégués de classe, excursion, tout est prétexte à ses manipulations. Pendant ce temps, l’amie d’enfance de Hino vient demander conseil à Nishimura. Elle voudrait savoir quoi lui offrir pour son anniversaire, car en grandissant, ils ont cessé de se fréquenter autant qu’avant. Petit à petit, le cercle des amis de Nishimura s’étend… c’est son père qui va être surpris !

Comme les deux tomes précédents, celui-ci se divise en dix chapitres. Je trouve ça original, pourtant, ça me dérange. Pour une raison toute simple : comme le manga n’a que 143 pages, certains chapitres sont courts et plutôt inintéressants. C’est généralement le même principe : quelqu’un lance une méchanceté à Nishimura et Takada arrive en prince charmant des ténèbres et la défend. C’est répétitif et le fait qu’il n’y ait pas de contexte m’a saoulée, ça vient comme un cheveux sur la soupe… ça n’a pas de sens.

Par contre, j’ai adoré les longs chapitres. Il n’y en a que trois :
le vote des délégués de classe avec les discussions sur le plus populaire des trois candidats
l’anniversaire de Hino qui se prépare et qui permet l’apparition d’un nouveau personnage dans la vie de Nishimura : j’aime beaucoup Umi, elle est mignonne tout plein et gentille comme tout.
la sortie scolaire où les deux déléguées, dont fait partie Nishimura, doivent se partager certaines tâches.

Heureusement qu’il y avait ces trois parties, c’est grâce à elles que j’ai aimé ma lecture et que j’ai finalement passé un bon moment.

The Quintessential Quintuplets, tome 04 – Negi Haruba

Titre : The Quintessential Quintuplets, tome 04
Auteur : Negi Haruba
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 189
Quatrième de couverture : Fûtarô Uesugi, menacé de renvoi suite aux mauvais résultats des quintuplées aux examens de mi-semestre, se voit sauver la mise par Nino qui réussit à embobiner son père avec une interprétation très « spéciale » des notes qu’elles ont obtenues. Touché, le jeune professeur est plus que jamais déterminé à aider les jumelles à s’améliorer. Mais ce sera après la classe nature de trois jours qui vient de commencer et promet d’être animée !

À la fin du troisième tome, les quintuplées ont sciemment loupé le bus scolaire pour la classe nature, afin de récupérer Fûtarô qui a dû se rendre chez lui pour prendre soin de sa petite soeur malade.
Donc tout ce cinquième tome se déroule lors de cette classe nature. On y retrouve bon nombre des codes employés dans ce genre de manga harem, l’auteur en utilise certains et il recule pour d’autres alors qu’il l’annonçait : Fûtarô et les filles partagent la même chambre ; dans leur hôtel, il y a un onsen mixte, etc. Je vous laisse découvrir ce qu’il propose au lecteur.

Fûtarô est fou de joie de vivre ce voyage scolaire et on ne le reconnaît pas, tant il est épanoui et naturel. Il se montre gentil avec chacune des quintuplées, malheureusement il n’est pas doué pour ménager la chèvre et le chou : quand il est chouette avec l’une, il en blesse une autre. Et finalement, il se les met toutes à dos.

J’ai adoré les dessins, et comme à chaque fois pour cette saga, j’ai pris du temps et beaucoup de plaisir à les détailler, à chercher laquelle des héroïnes se cachaient derrière les lunettes de skis, etc.
L’histoire s’est laissée lire, c’était plaisant et j’ai passé un bon moment. N’empêche, ça avait un air de vacances.

Elegant Yokai Apartment Life, tome 3 – Hinowa Kôzuki & Waka Miyama

Titre : Elegant Yokai Apartment Life, tome 3
Scénario : Hinowa Kôzuki
Illustrations : Waka Miyama
Éditeur : Noeve grafx
Nombre de pages : 191
Quatrième de couverture : Yushi est devenu le maître d’un grimoire ramené par le libraire. Ce qu’il pensait d’abord être un rêve, il s’entraîne maintenant à devenir un mage. Pour compliquer les choses, même Hase découvre ses nouveaux pouvoirs ! Le moment est venu pour Yushi de parler à son meilleur ami du grimoire et de l’appartement. De plus, les talents surnaturels d’un individu inattendu sont révélés !

Dans ce troisième tome, l’histoire fait un bond spectaculaire et cohérent avec la fin du précédent.
Yûshi a hérité du grimoire du petit Hierozoïcon, il en est le maître et peut donc invoquer les 22 créatures magiques qui composent les cartes de tarot illustrées dans le bouquin. Ce qui est bien pratique quand Hase et lui se font attaquer par une bande de motards… ou pas en fait, parce que chaque invocation est plus ridicule l’une que l’autre. Mais je dois avouer que j’ai trouvé ça très drôle et j’ai bien ri en découvrant leur apparence aussi bien que leurs pouvoirs dérisoires.
Malheureusement, tout a toujours un prix et notre héros apprend que les apparitions de ses sujets pompent ses forces vitales. Heureusement, Akine est là pour l’entraîner. Le pauvre !
Quant à Hase, il connaît maintenant le secret de son ami. Comment va-t-il réagir quand il découvrira l’endroit où il vit, entouré de fantômes ?

J’aime toujours autant les dessins. Ils sont beaux ; le fait que ce soit Hase qui visite la pension permet de voir les lieux avec un œil nouveau. Certains décors sont féeriques, quelques yôkai sont effrayants (Sadako ou ce que contient la valise du libraire).
J’ai adoré l’ambiance qui se dégage de ce troisième tome, c’était aussi agréable que le premier tome.
Comme il n’y a pas de nouveaux personnages, je ne vais pas revenir sur ceux dont j’ai déjà parlés ni m’attarder davantage.

C’est un coup de cœur pour ce troisième tome et je suis curieuse de savoir ce que nous réservera le prochain épisode.

Le Péché originel de Takopi, tome 2 – Taizan5

Titre : Le Péché originel de Takopi, tome 2
Auteur : Taizan5
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 200
Quatrième de couverture : Le corps sans vie de Marina a été retrouvé. Mais Shizuka, imperturbable lors des interrogatoires de la police, continue de s’adonner aux préparatifs de son voyage. Azuma, de son côté, fait tout son possible pour dissiper le moindre soupçon. Une fois les vacances d’été arrivées, Shizuka se rendra enfin chez son père à Tokyo, avec Takopi à ses côtés… Mais la jeune fille y trouvera-t-elle seulement ce qu’elle espère ?

Dans ce second tome, on découvre ce que je redoutais et avais senti dans le précédent : Shizuka a complètement pété une durite… c’est d’ailleurs aussi le cas de Marina… mais comment se fait-ce puisqu’elle est morte dans le premier ? Je vous laisse le découvrir en lisant cette saga.
D’ailleurs, son corps vient d’être retrouvé. Donc, la police enquête sur le meurtre de la fillette, ce qui change les plans d’Azumi et de Shizuka, à savoir se rendre chez le père de cette dernière à Tokyo pendant les vacances d’été afin d’aller chercher son chien Chappy. On sait que cette quête sera vaine puisque sans aucun doute, l’animal a été euthanasié après avoir mordu Marina – je vous avais dit que c’était un manga super gai -_-

Les personnages sont tout aussi torturées que dans le premier, mais ils prennent un peu moins cher, sauf peut-être Takopi, parce qu’ils font des choix afin de moins subir.
Comme c’est le tome final, on a toutes les réponses aux questions qu’on se posait depuis le début, c’est une série courte, mais il y a quand même quelques points à éclaircir et notamment la raison pour laquelle Takopi ne peut plus rentrer chez lui, raison dont il ne se souvient pas. J’avais émis l’hypothèse qu’il avait utilisé l’horloge de sa planète à mauvais escient et que ça aurait eu des conséquences catastrophiques. Il y avait de ça. Par contre, j’ai été surprise en découvrant son passé… je ne m’y attendais pas du tout.

Je n’ai pas parlé des dessins, pourtant je les trouve très chouettes. J’adore le character design qui a des airs de Toilet-bound Hanako-kun. Les visages des personnages sont très expressifs et j’ai pris beaucoup de temps pour les détailler et les analyser.
En conclusion, j’ai un peu moins aimé que le premier, mais ça reste malgré tout un coup de cœur.

Comme je l’avais dit dans ma chronique du premier tome, j’ai acheté le coffret le péché originel de Takopi qui contient les deux tomes de la saga ainsi qu’un petit livret du nom de Hymne qui est une histoire courte et inédite, celle qui a révélé l’auteur Taizan5. Pour faire bref, on découvre la vie de la jeune Yuka qui habite seule et suit un cours sur l’histoire du Japon. Elle est la seule élève puisque la démographie a fait une chute vertigineuse.
Le personnage m’a laissée indifférente. Et les dessins sont moins travaillés, on sent que ce sont les débuts de l’auteur. Quand à l’histoire, elle s’est laissée lire, sans plus.

Le Péché originel de Takopi, tome 1 – Taizan5

Titre : Le Péché originel de Takopi, tome 1
Auteur : Taizan5
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 216
Quatrième de couverture : Takopi est un petit extraterrestre arrivé tout droit de la planète Happy, pour répandre la joie sur Terre ! Sauf que la première personne à lui tendre la main est Shizuka, une fillette au visage infiniment triste… Aussitôt, Takopi se donne pour mission de lui rendre le sourire à l’aide de ses fantastiques « happy gadgets » ! Mais le petit alien est loin d’imaginer la noirceur de l’environnement dans lequel évolue l’écolière. L’innocence et la bonne volonté de Takopi vont peu à peu l’entraîner dans une situation inextricable… Jusqu’à ce que le pire se produise.

Il y a quelques semaines, mon homme m’a envoyé un article sur le péché originel de Takopi, ça avait l’air pas mal donc quand il est sorti ce mois-ci, je n’ai pas hésité à m’acheter le coffret.
Je ne m’attendais cependant pas à une telle lecture. Mon libraire m’avait prévenue que ce n’était pas très gai, mais à ce point, c’est terrible !
Je pensais que ce serait une histoire post-apocalyptique ce qui expliquerait le ton sombre du récit. Or, ce n’est pas le cas.

Takopi est un happien, un poulpe extraterrestre tout mignon qui vient de la planète Happy. Il est sur Terre pour répondre le bonheur, autant essayer de remplir sa mission avec le premier terrien qu’il rencontre, la jeune Shizuka. Pour cela, il a des gadgets que la fillette refuse d’utiliser.
Le lecteur comprend assez vite que quelque chose cloche dans la vie de Shizuka, elle se fait malmener par ses camarades et c’est violent aussi bien physique que psychologique. Une histoire de harcèlement scolaire qui va très loin.

Malheureusement, Takopi ne voit rien, ne comprend rien, parce qu’il n’est pas terrien, il n’a pas les codes et personne ne lui explique rien. Il est là tout joyeux avec l’espoir de rendre Shizuka heureuse, ses nombreuses tentatives infructueuses pour la faire sourire. Il est en total décalage avec les événements dramatiques qui frappent l’héroïne. C’est déroutant et dérangeant, ça rend la situation encore plus tragique.

En ce qui concerne les personnages, je ne sais pas si j’apprécie Shizuka, mais je la plains sincèrement, j’ai eu de la peine pour elle.
Marina est ignoble : quand on connaît le contexte familial dans lequel elle vit, on comprend qu’elle soit si cruelle, mais c’est une cruauté qui la rend injuste… on comprend, mais ça n’excuse pas son comportement.
Azumi semble sympathique, le pauvre est embarqué dans cette histoire sordide. Il sera sûrement plus présent dans le prochain tome.

Je ne vais pas encore blablater pendant des heures. C’est un coup de cœur pour ce premier tome et j’espère que le second sera tout aussi bien.