Frieren, tome 4 – Kanehito Yamada & Tsukasa Abe

Titre : Frieren, tome 4
Scénario : Kanehito Yamada
Illustrations : Tsukasa Abe
Éditeur : Ki-oon (Shônen)
Nombre de pages : 188
Quatrième de couverture : En pleine forêt, Stark se fait mordre par un monstre venimeux ! Hélas, Frieren ne s’y connaît pas vraiment en poisons, il va lui falloir de l’aide… Il se trouve heureusement qu’il y a une église dans les environs. C’est là que vit Sein, un prêtre que les trois compagnons ont sauvé d’un péril mortel quelque temps auparavant !
Grâce à sa magie, il soigne le jeune guerrier, qui est instantanément remis sur pied. Ébahi par son talent, le trio apprend alors du frère aîné de Sein que son cadet rêve depuis des années de partir à l’aventure, sans oser sauter le pas : l’elfe lui propose donc de rejoindre son groupe ! Mais contre toute attente, l’homme refuse…

Chaque fois que je lis Frieren, je suis dans tous mes états : ce manga réveille en moi des envies folles de jouer à des RPG et c’est dur d’y résister.

Le groupe d’aventuriers a réussi à convaincre le prêtre Sein de les accompagner. Ils partent donc vers le nord, un chemin semblable mais des buts différents : Frieren, Fern et Stark se rendent à Außerst afin de passer l’examen de mage niveau et être ainsi autorisés à traverser la frontière nord, tandis que Sein est à la recherche de son meilleur ami parti il y a plus de dix ans.
Ils passent donc de villages en villages. Rien de passionnant, pourtant l’ambiance qui se dégage de cette lecture est apaisante. Je me sens bien aux côtés de nos héros : ils sont proches et sont attachants.

On pouvait redouter qu’avec l’arrivée de Sein au sein du groupe, les rapports changent, mais pas tant que ça en fait. Il soude davantage l’équipe en réglant les conflits entre Fern et Stark, il est un appui pour l’elfe. Sa présence apporte beaucoup au groupe, mais aussi à l’histoire.
J’aime énormément personnage : au début, je ne savais pas quoi en penser, mais finalement je l’apprécie vraiment.

Pas la peine que je parle des dessins, ils sont superbes comme dans les précédents et j’ai pris du temps et du plaisir à les détailler.
C’est un coup de cœur pour ce quatrième tome et j’ai hâte de lire le prochain.

The Quintessential Quintuplets, tome 03 – Negi Haruba

Titre : The Quintessential Quintuplets, tome 03
Auteur : Negi Haruba
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 189
Quatrième de couverture : Fûtarô n’a pas encore gagné la confiance totale des cinq sœurs, cependant, être parvenu à les réunir pour le feu d’artifice annuel lui a permis de marquer des points. Mais voilà que le couperet tombe : le père Nakano ne prolongera le contrat du jeune professeur particulier que si ses filles obtiennent de bons résultats à leur examen de mi-semestre. Malheureusement, il ne leur reste qu’une semaine de révisions. Fûtarô parviendra-t-il à relever le défi ?

Je ne sais pas trop quoi dire de ce troisième tome. Il ne se passe pas grand-chose.
Les examens approchent et Uesugi a la pression : si les quintuplées échouent, il perdra son boulot de professeur. Non pas que ça l’éclate, mais il a besoin de cet argent.
Donc une bonne partie de ce manga est consacré aux révisions entre celles qui se laissent aider et celles qui refusent.
Je me suis ennuyée sur tout cette partie de l’histoire. Les dernières pages sont un peu plus sympathiques : il se prépare une classe nature et Uesugi est en charge de l’épreuve de courage. Ce sera à suivre dans le prochain.

Si le récit n’était pas terrible, les dessins sont toujours aussi chouettes. Je me suis attardée sur bon nombre d’illustrations. Dans ce troisième tome, celle qui est le mieux dessinée, c’est Itsuki : son visage, ses cheveux et surtout ses yeux sont superbement expressifs. Je n’avais pas remarqué dans les précédents.
Ma préférée est Miku, mais c’est l’apparence d’Itsuki qui me fascine.

Je pense avoir fait le tour. C’était loin d’être une lecture passionnante et je n’ai d’ailleurs pas aimé.

Le Monstre d’Einstein, tome 3 – Ryu Miyanaga

Titre : Le Monstre d’Einstein, tome 3
Auteur : Ryu Miyanaga
Éditeur : Casterman
Nombre de pages : 272
Quatrième de couverture : Le docteur et Lerew poursuivent leur voyage à travers des eaux glacées et parviennent sur des terres gelées que Doc a bien connues autrefois. . . Un village de sorcières jadis prospère et animé, aujourd’hui dévasté. Quelle tragédie s’est produite ?

C’est le troisième et dernier tome de cette saga et je ne m’attendais pas du tout à une telle fin.

Ein et Lerew sont à la recherche d’un moyen pour les deux de cohabiter… et de survivre avec un seul cœur. Leur quête les conduit sur les traces du passé de Ein. Au passage, ils sauvent la jeune Chishiro qui le mène jusqu’à son village… le village de sorcière ou Ein a vécu il y a bon nombre d’année.
Malheureusement, quand ils arrivent, ils découvrent que le village a été détruit. Que s’est-il passé ?

Je pensais en apprendre davantage sur les origines de Ein, et pas vraiment, on ne découvre qu’un pan de sa vie : son passage dans le village de sorcière, un moment essentiel puisqu’il a beaucoup appris de Perote et ça lui a donné un but.
J’aime toujours autant le duo Lerew-Doc.
J’adorais le personnage de Perote à l’époque, mais beaucoup moins la nouvelle. Je comprends sa réaction et sa douleur, mais ça rend ses actes injustes.

Les dessins sont à nouveau plus sympathiques, j’ai pris beaucoup de plaisir à m’y attarder… sauf pendant le combat entre Lerew, Doc et leur adversaire (je tais sciemment son nom pour garder le suspens… ou la surprise), ce qui a rendu la compréhension des illustrations difficile, c’était un peu brouillon.

J’ai adoré ce troisième tome, même si la conclusion n’était pas ce que j’espérais. La fin est ouverte… on pourrait espérer une suite, mais je crois que ce n’est pas prévu. Dommage !

Lucika Lucika, tome 02 – Yoshitoshi Abe

Titre : Lucika Lucika, tome 02
Auteur : Yoshitoshi Abe
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 125
Quatrième de couverture : Lucika est folle, complètement folle, comme tous les enfants le sont un peu : infiniment curieuse, jamais à court d’idées saugrenues, prête à regarder le monde au travers d’un prisme déformant d’une fraîcheur extraordinaire, elle déclenche des catastrophes à répétition autour d’elle. Découvrez la guerre farouche qui l’oppose à l’armée d’invasion des + de son cahier de mathématiques, sa manière très personnelle d’interpréter la fin d’un rouleau de papier toilette, ou son émouvante commande au père Noël !Vous ne risquez pas d’oublier Lucika de sitôt : source inépuisable de fous rires assurés, l’univers décalé et absurde de cette gamine provoque une immédiate et irrépressible retombée en enfance.

Je pense que je ne vais pas avoir grand-chose à dire sur ce manga. Ce second tome est dans la droite lignée du premier.
Lucika continue à s’inventer des histoires abracadabrantes, sauf que cette fois, ses rêveries vont moins loin. Peut-être parce que son frère et sa sœur sont plus présents. On n’en sait pas plus sur eux, mais ils sont davantage là. Je n’ai toujours pas réussi à me faire une idée plus précise sur eux.

Il y a également deux nouveaux personnages :
le père de Lucika qui apparaît le temps d’un chapitre. Ils n’ont pas l’air très proche, même si pour cette fois, il est présent pour elle.
Sumiko, la voisine de notre héroïne. Elle n’aime pas les mioches et n’a pas de sympathie pour Lucika, pourtant la fillette parvient à établir le contact et l’adolescente se laisse doucement apprivoiser.

Comme pour le premier, certains passages m’ont fait sourire et parfois rire. J’ai passé un bon moment aux côtés de Lucika… qui en réalité ne s’appelle pas ainsi ! C’est presque logique : elle transforme tous les prénoms… alors pourquoi pas le sien ? Ça m’a néanmoins scotchée.
Je vais faire court : j’ai adoré ce second tome.

Le Conte des Parias, tome 8 – Makoto Hoshino

Titre : Le Conte des Parias, tome 8
Auteur : Makoto Hoshino
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 176
Quatrième de couverture : Les combats s’enchaînent, les souvenirs se dévoilent…Au bout des rencontres et des séparations, quel futur attend Marbas et Wisteria ?Fin de la symphonie nocturne entre le diable et la jeune fille !

C’est le dernier tome de la saga, mais ça n’y ressemble pas.

Sytry a piégé Wisteria dans l’esprit possédé de Snow, mais ce dernier a dû prévoir le coup puisque la jeune femme trouve une solution pour se libérer et vaincre le dragon.
On a enfin la véritable conclusion avec Dantalion et Luther.
Et on termine sur le passé de Marbas et des douze autres diables. On fait vaguement la connaissance de leur maître, et on ne voit toujours que les cinq mêmes diables.

Ça ne ressemble pas à un tome final pour la simple et bonne raison que c’est une fin ouverte… rooooh, ce que je déteste ce genre de conclusion !
Le point positif est que Wisteria et Marbas sont à nouveau les protagonistes de ce huitième tome et ça fait du bien. Ça a rendu l’histoire plus sympathique que dans les précédents… en tout cas, ils m’ont manqué.

On reçoit pas mal d’informations, mais je les ai trouvées assez confuses pour la plupart… peut-être parce que ça concluait des intrigues trop lointaines à mon goût, ou simplement parce que la fin a été torchée pour finir sur des chapitres à l’ambiance semblable aux premiers ?

Ce huitième tome s’est laissé lire. C’est le mieux depuis un moment, mais il est loin d’être aussi bien que les premiers. C’est une série qui commençait bien, malheureusement, l’auteur s’est perdu et finalement, ce n’était pas terrible comme saga. Dommage.