Le Péché originel de Takopi, tome 2 – Taizan5

Titre : Le Péché originel de Takopi, tome 2
Auteur : Taizan5
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 200
Quatrième de couverture : Le corps sans vie de Marina a été retrouvé. Mais Shizuka, imperturbable lors des interrogatoires de la police, continue de s’adonner aux préparatifs de son voyage. Azuma, de son côté, fait tout son possible pour dissiper le moindre soupçon. Une fois les vacances d’été arrivées, Shizuka se rendra enfin chez son père à Tokyo, avec Takopi à ses côtés… Mais la jeune fille y trouvera-t-elle seulement ce qu’elle espère ?

Dans ce second tome, on découvre ce que je redoutais et avais senti dans le précédent : Shizuka a complètement pété une durite… c’est d’ailleurs aussi le cas de Marina… mais comment se fait-ce puisqu’elle est morte dans le premier ? Je vous laisse le découvrir en lisant cette saga.
D’ailleurs, son corps vient d’être retrouvé. Donc, la police enquête sur le meurtre de la fillette, ce qui change les plans d’Azumi et de Shizuka, à savoir se rendre chez le père de cette dernière à Tokyo pendant les vacances d’été afin d’aller chercher son chien Chappy. On sait que cette quête sera vaine puisque sans aucun doute, l’animal a été euthanasié après avoir mordu Marina – je vous avais dit que c’était un manga super gai -_-

Les personnages sont tout aussi torturées que dans le premier, mais ils prennent un peu moins cher, sauf peut-être Takopi, parce qu’ils font des choix afin de moins subir.
Comme c’est le tome final, on a toutes les réponses aux questions qu’on se posait depuis le début, c’est une série courte, mais il y a quand même quelques points à éclaircir et notamment la raison pour laquelle Takopi ne peut plus rentrer chez lui, raison dont il ne se souvient pas. J’avais émis l’hypothèse qu’il avait utilisé l’horloge de sa planète à mauvais escient et que ça aurait eu des conséquences catastrophiques. Il y avait de ça. Par contre, j’ai été surprise en découvrant son passé… je ne m’y attendais pas du tout.

Je n’ai pas parlé des dessins, pourtant je les trouve très chouettes. J’adore le character design qui a des airs de Toilet-bound Hanako-kun. Les visages des personnages sont très expressifs et j’ai pris beaucoup de temps pour les détailler et les analyser.
En conclusion, j’ai un peu moins aimé que le premier, mais ça reste malgré tout un coup de cœur.

Comme je l’avais dit dans ma chronique du premier tome, j’ai acheté le coffret le péché originel de Takopi qui contient les deux tomes de la saga ainsi qu’un petit livret du nom de Hymne qui est une histoire courte et inédite, celle qui a révélé l’auteur Taizan5. Pour faire bref, on découvre la vie de la jeune Yuka qui habite seule et suit un cours sur l’histoire du Japon. Elle est la seule élève puisque la démographie a fait une chute vertigineuse.
Le personnage m’a laissée indifférente. Et les dessins sont moins travaillés, on sent que ce sont les débuts de l’auteur. Quand à l’histoire, elle s’est laissée lire, sans plus.

Le Péché originel de Takopi, tome 1 – Taizan5

Titre : Le Péché originel de Takopi, tome 1
Auteur : Taizan5
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 216
Quatrième de couverture : Takopi est un petit extraterrestre arrivé tout droit de la planète Happy, pour répandre la joie sur Terre ! Sauf que la première personne à lui tendre la main est Shizuka, une fillette au visage infiniment triste… Aussitôt, Takopi se donne pour mission de lui rendre le sourire à l’aide de ses fantastiques « happy gadgets » ! Mais le petit alien est loin d’imaginer la noirceur de l’environnement dans lequel évolue l’écolière. L’innocence et la bonne volonté de Takopi vont peu à peu l’entraîner dans une situation inextricable… Jusqu’à ce que le pire se produise.

Il y a quelques semaines, mon homme m’a envoyé un article sur le péché originel de Takopi, ça avait l’air pas mal donc quand il est sorti ce mois-ci, je n’ai pas hésité à m’acheter le coffret.
Je ne m’attendais cependant pas à une telle lecture. Mon libraire m’avait prévenue que ce n’était pas très gai, mais à ce point, c’est terrible !
Je pensais que ce serait une histoire post-apocalyptique ce qui expliquerait le ton sombre du récit. Or, ce n’est pas le cas.

Takopi est un happien, un poulpe extraterrestre tout mignon qui vient de la planète Happy. Il est sur Terre pour répondre le bonheur, autant essayer de remplir sa mission avec le premier terrien qu’il rencontre, la jeune Shizuka. Pour cela, il a des gadgets que la fillette refuse d’utiliser.
Le lecteur comprend assez vite que quelque chose cloche dans la vie de Shizuka, elle se fait malmener par ses camarades et c’est violent aussi bien physique que psychologique. Une histoire de harcèlement scolaire qui va très loin.

Malheureusement, Takopi ne voit rien, ne comprend rien, parce qu’il n’est pas terrien, il n’a pas les codes et personne ne lui explique rien. Il est là tout joyeux avec l’espoir de rendre Shizuka heureuse, ses nombreuses tentatives infructueuses pour la faire sourire. Il est en total décalage avec les événements dramatiques qui frappent l’héroïne. C’est déroutant et dérangeant, ça rend la situation encore plus tragique.

En ce qui concerne les personnages, je ne sais pas si j’apprécie Shizuka, mais je la plains sincèrement, j’ai eu de la peine pour elle.
Marina est ignoble : quand on connaît le contexte familial dans lequel elle vit, on comprend qu’elle soit si cruelle, mais c’est une cruauté qui la rend injuste… on comprend, mais ça n’excuse pas son comportement.
Azumi semble sympathique, le pauvre est embarqué dans cette histoire sordide. Il sera sûrement plus présent dans le prochain tome.

Je ne vais pas encore blablater pendant des heures. C’est un coup de cœur pour ce premier tome et j’espère que le second sera tout aussi bien.

Le grimoire écarlate, tome 3 – A-10

Titre : Le grimoire écarlate, tome 3
Auteur : A-10
Éditeur : Noeve grafx
Nombre de pages : 175
Quatrième de couverture : Wakaba rejoint finalement la Gesellschaft, une organisation internationale de mages. Elle espère ainsi progresser dans la maîtrise de ses nouveaux pouvoirs.
Mais dès sa première mission, elle tombe nez à nez avec le pire ennemi de la Gesellschaft, qui fait disparaître Chaperon Rouge.

Après avoir fini le second tome qui avait été une déception, je n’étais pas certaine d’acheter et de lire ce troisième tome. Pourtant, j’ai décidé de lui donner une chance et j’ai bien fait.

Lors de leur première mission pour la Gesellschaft, Wakaba et Noel tombe sur Senba, le chef de la fraternité. Il fait disparaître Chaperon Rouge et propose à sa contractante de rejoindre son groupuscule. Je ne me souviens plus exactement ce qu’il s’est passé tellement c’était peu marquant -_-
Bref, heureusement, Hoshikawa est là et se bat pour protéger les deux écuyères. Le combat est violent et ne tourne pas à l’avantage de la Gesellschaft.

La bataille était terrible ! Ça m’a beaucoup plu, j’y ai retrouvé l’ambiance du premier que j’avais tant aimé. Non seulement ça bougeait, mais c’était aussi super intéressant : ça m’a permis de réaliser l’intérêt des cartes d’armes et d’uniformes dessinés par leurs possesseurs. D’ailleurs, à ce sujet, Senba est un enfoiré, il est vicieux, c’est un truc de fou.
Après le combat, on retourne au quartier général de la Gesellschaft et le contraste était rude… je redoutais que ce soit à nouveau trop paramilitaire, et finalement non, c’était plus académique donc plus agréable. Et puis, les grimoires prennent à nouveau leur place dans le récit.
J’ai découvert le passé de Noel et ça me l’a rendue sympathique.
J’apprécie de plus en plus la relation entre Wakaba et Xhaperon Rouge, je suppose qu’elle deviendra encore plus intime par la suite.

Je n’ai pas pu profiter de cette lecture autant que je l’aurais souhaité parce que je suis restée sur mes gardes du début à la fin, redoutant une perte d’intérêt pour l’histoire. Ouf, ce n’était pas le cas ; j’ai aimé ce troisième tome.

Mon amie des ténèbres, tome 02 – Taku Kawamura

Titre : Mon amie des ténèbres, tome 02
Auteur : Taku Kawamura
Éditeur : Nobi nobi ! (Shônen kids)
Nombre de pages : 146
Quatrième de couverture : Une petite fille dont on se moque. Un nouvel élève qui recherche son amitié. Entre rires et larmes, leur été sera inoubliable. L’obstination naïve de Takada a porté ses fruits : Nishimura a surmonté ses craintes et l’a accepté comme ami ! Toujours là pour la soutenir quand les élèves de la classe se moquent de « la sorcière des ténèbres », il l’aide aussi à sortir de sa solitude. Grâce à lui, elle a adopté un chat et Hino, l’adepte du marcel, a rejoint leur petit groupe. Désormais, elle s’amuse bien à l’école ! Nishimura va passer une partie dès vacances chez sa grand-mère, qu’elle aime beaucoup, mais Takada lui manque. Une coïncidence et une révélation bouleversent alors leur été… ainsi que leur amitié ! Une admiration née de son innocence et de sa sincérité.

On continue notre aventure aux côtés de Nishimura et Takada qui croit toujours que son amie est une sorcière des ténèbres. Ils ont décidé de passer tout l’été ensemble : ils vont à la piscine du collège et continuent de croiser des camarades de classe qui se montrent désobligeants envers la pauvre Nishimura.
Lorsque la petite fille part chez sa grand-mère pour la fête des morts, nos deux héros sont séparés, mais c’est sans compter le destin. C’est également l’occasion pour le lecteur d’en découvrir davantage sur le passé de Nishimura.

Les chapitres sont très courts et par moment, j’ai trouvé la chute un peu trop abrupte. Ça manquait également de transition. Tout ça rendait le récit légèrement décousu.
L’histoire ne casse pas trois pattes à un canard, néanmoins je l’ai trouvée sympathique. Ça reste très gentillet, mais comme je le savais, contrairement au premier où ça a été un choc de découvrir un manga si jeunesse, je n’ai pas eu de mauvaise surprise, j’ai même pris plaisir à suivre nos deux jeunes héros.
Les réponses naturelles de Takada m’ont réjouie, et les pensées aussi embarrassantes que mignonnes de Nishimura m’ont fait sourire.

J’ai beaucoup aimé ce second tome, si les chapitres n’étaient pas aussi courts, donnant la sensation d’être tronqués et bâclés, j’aurais adoré cette lecture.
J’ai quand même hâte de lire le prochain pour voir ce que l’auteur nous réserve.

Komi cherche ses mots, tome 05 – Tomohito Oda

Titre : Komi cherche ses mots, tome 05
Auteur : Tomohito Oda
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Les jours heureux de Komi sont perturbés par un sentiment nouveau pour la jeune fille craintive : la jalousie. Tadano et une de leurs camarades de classe, Onemine, se sont rapprochés et Komi, ne sachant que faire, les épie en catimini ! A l’approche de la fête du lycée, ce fâcheux sentiment va-t-il entacher les préparatifs de cet événement réjouissant ?

J’ai longuement hésité avant de me décider à lire ce cinquième… enfin longuement, genre deux jours. Le quatrième ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable.

Dès les premières pages, c’est bien passé : j’ai trouvé Onemine apaisante. Je ne me souviens pas d’elle, ni de qui elle est, ni de comment elle est arrivée dans l’histoire, mais j’étais contente qu’elle soit là. Et puis, gros plus : elle ne semble pas impressionnée par Komi et c’est une bonne chose… je crois.
On enchaîne sur un épisode reposant avec la tempête qui bloque Komi chez elle.
Puis c’est de nouveau la folie avec les préparatifs de la fête de l’école Itan. Et sans surprise (la couverture nous a donné un indice de taille), la 2nde1 décide d’organiser un atelier maid-café.
Heureusement, Najimi prend beaucoup de place dans le récit donc au lieu de rendre l’événement bizarre, il l’a juste rendu drôle et surtout joyeux.

Par contre, tout au long de ma lecture, je me suis demandée ce que j’allais dire sur ce cinquième tome et rien ne m’est venu de plus. Donc je vais m’arrêter là.
J’ai bien aimé ce manga, ce n’était pas transcendant, mais j’ai passé un bon moment.