Deadpool Samurai, tome 01 – Hikaru Uesugi & Sanshiro Kasama

Titre : Deadpool Samurai, tome 01
Scénario : Sanshiro Kasama
Dessins : Hikaru Uesugi
Éditeur : Panini
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Deadpool, le plus irrévérencieux des super-héros débarque à Tokyo ! Il répond à une invitation d’Iron Man afin de rejoindre la nouvelle escouade de samouraïs des Avengers. Attiré par l’argent et une escapade à l’étranger tous frais payés, le mercenaire prend ses aises et compte bien profiter de son séjour. Mais entre l’arrivée de «collègues» super-héros, de nouveaux héros et de duels titanesques, Deadpool va avoir peu de temps pour se reposer!

Bon, alors… que ce soit clair : je n’ai pas acheté ce manga pour moi ! Ma fille le voulait donc je lui ai pris et puisque je l’avais, autant le lire tout de suite. Avant même de commencer, je n’étais pas convaincue.

Les Avengers proposent à Deadpool d’intégrer leur équipe au Japon : le Samuraï Squad. Il aime tellement être adoré qu’il accepte. Son nouveau groupe est composé d’une seule personne : Sakura spider qui a les mêmes pouvoirs que Spiderman.
Ils affrontent Loki, mais ne sont pas de taille. Ils tentent donc de recruter Neiro, une idole qui porte un symbiote semblable à Venom.

Le gros point fort de ce manga, ce sont les nombreuses références qui parcheminent le récit : que ce soit à d’autres héros Marvel (comme Colossus ou Spiderman), mais aussi à des mangas (Dr Slump, Inuyasha, Dragon Ball).
J’ai dû en louper quelques unes parce que si je connais la plupart relatives aux comics, il m’en manquait probablement pour les mangas.

Dans ce manga, Deadpool a le même humour décalé que dans les films et je ne m’y attendais pas… du moins pas autant. C’est drôle au début (je n’ai pas pu m’empêcher d’entendre la voix du doubleur Pierre Tessier chaque fois qu’il ouvrait la bouche), malheureusement à la longue, ça devient lourd et c’est moins fun.
Je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages secondaires. Sakura spider est fade et inintéressante. Neiro est imbue d’elle-même et m’a exaspérée. Loki est loin d’être aussi amusant que dans le MCU.

Les dessins ne sont pas terribles. Deadpool est bien fait, il reste sous son masque et il est aussi expressif que dans les films. Mais le visage des autres est assez mal dessiné.
Je n’ai pas aimé ce premier tome. Je me suis ennuyée, à vrai dire… donc je ne pense pas lire le suivant.

Death Note, tome 04 – Tsugumi Ohba & Takeshi Obata

Titre : Death Note, tome 04
Scénario : Tsugumi Ohba
Dessins : Takeshi Obata
Éditeur : Kana (Dark)
Nombre de pages : 204
Quatrième de couverture : Un second Kira, dont les méthodes diffèrent de celles de Light, a fait son apparition. Au quartier général d’enquête, L contacte Light afin de lui demander sa collaboration. Ce dernier découvre alors le sens caché du message envoyé par l’autre Kira ! Light décide de préparer une rencontre… !!

Quand je pense que je trouvais le cinquième tome de Blue Period dense ! À côté de ce quatrième tome de Death note, c’est du pipi de chat.
Il y a tellement d’informations et d’hypothèses qu’il m’a fallu du temps pour tout analyser correctement : deux jours pour le lire et tout assimiler.

Un deuxième Kira a fait son apparition et laisse des messages au vrai Kira par l’intermédiaire d’une chaîne de télévision : Sakura TV. Ce second possesseur de Dearh Note désire rencontrer le vrai Kira et fait tout pour. Malheureusement, son empressement lui fait faire des erreurs et met Light dans une situation dangereusement inextricable.

Le scénario est toujours aussi génial, je me suis sentie ballottée dans tous les sens, mais chaque nouvelle réflexion prenait sens. C’est une sensation que j’adore : cette impression que tu réfléchis aussi vite que L et que tu fais partie intégrante de l’histoire. C’est vivifiant.

On voit l’apparition de nouveaux personnages, je ne ferai le point que sur deux :
Misa, je la trouve un peu chiante. Elle a des accès de génie, mais la plupart de temps, elle est conne… en fait, elle n’en fait qu’à sa tête. Je l’ai trouvée capricieuse et c’est ce qui m’a dérangée.
Rem, un autre Shinigami. Une créature absolument terrifiante, mais aussi impressionnante, que ce soit par son apparence ou par ses réactions inattendues. Je l’aime vraiment beaucoup, différemment de Ryuk, mais tout autant en fait.

Les dessins sont toujours aussi beaux, y a beaucoup de texte, donc il n’y a pas beaucoup de place pour les illustrations dans les vignettes, mais ce n’est pas grave parce que l’histoire est non seulement prenante mais aussi dense, et diminuer la quantité de texte minimiserait grandement la qualité du récit.
Par contre, par rapport à l’animé, je trouve une fois de plus que ça avance très vite. Je m’attendais à ce que la rencontre avec Misa et la suite ne se produise que dans le cinquième tome… ben non.

Je lirai volontiers le prochain tome (et pas dans quatre ans) parce que ce quatrième tome est un coup de cœur et j’ai hâte de découvrir jusqu’où va aller l’auteur.

The Quintessential Quintuplets, tome 01 – Negi Haruba

Titre : The Quintessential Quintuplets, tome 01
Auteur : Negi Haruba
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 208
Quatrième de couverture : Fûtarô, un lycéen brillant mais fauché, décroche un petit boulot de rêve : professeur particulier pour une famille fortunée. Or, le garçon déchante lorsqu’il réalise que ce n’est pas un élève qu’il va devoir gérer, mais des quintuplées aussi belles que cancres à souhait… Entre Ichika la désordonnée, Nino la protectrice, Miku la réservée, Yotsuba la joviale et Itsuki la susceptible, Fûtarô va devoir prendre son courage à deux mains pour relever le défi que représentent les sœurs Nakano?!

Mon fils a entendu beaucoup de bien de cette saga, il s’est donc acheté les quatorze tomes. J’avais bien envie de tenter l’aventure.

Fūtarō est un excellent élève, mais il n’a pas d’ami. Son père a des dettes et pour les liquider, l’adolescent doit donner des cours de rattrapage à la fille d’un homme riche qui vient d’emménager dans le coin. Il n’a donc pas le choix.
Cependant il ignore deux choses :
– la première est qu’il a déjà rencontré la fille Nakano et que ça ne s’est pas très bien passé entre eux
– la seconde est que les cours ne sont pas à donné à elle seule, mais à ses quatre sœurs également, ce sont des quintuplées.
Elles sont toutes aussi mauvaises – je pense plutôt qu’elles sont chacune spécialisées dans un domaine précis et sont nulles sur les autres – et aucune ne veut apprendre. Elles mettent donc des bâtons dans les roues de Fūtarō qui devra les convaincre une à une… et c’est pas gagné.

Je vais faire un tour d’horizon des personnages :
– au début, je n’aimais pas trop Fūtarō. Il est désagréable et m’a semblé imbu de lui-même. Par la suite, il s’ouvre un peu aux autres et il m’a semblé plus amical.
Itsuko n’est pas plus sympathique dans un premier temps. Par contre, au fil des pages, c’est mieux passé. J’ai aimé sa réaction face à la petite sœur de Fūtarō et sa détermination d’améliorer ses résultats seule.
Miku est sûrement ma préférée pour le moment. Elle se montre réservée et je la trouve gentille, sans trop l’être.
Yotsuba est exubérante, mais joyeuse. Je crois que je l’aime bien, elle me met la pêche.
Ichika m’a laissée indifférente. Je verrai par la suite ce que ça donne.
– pour l’instant, je déteste Nino. O.K., elle veut protéger ses sœurs et fait tout pour faire fuir Fūtarō, mais je n’ai pas aimé ses manières de faire. Elle est antipathique, même avec ses frangines, et se comporte comme une peste, c’est une manipulatrice finie.

Les dessins sont beaux, les filles sont très mignonnes et prennent souvent des poses suggestives pour emballer l’imagination des jeunes adolescents qui lisent ce manga. C’était plaisant de s’attarder sur les illustrations.
L’histoire est sympathique, mais les astuces narratives sont typiques des mangas harem. Il faudra voir ce que donne la suite.
J’ai bien aimé ce premier tome, je lirai assurément la suite pour voir ce que ça donne.

Automne douceur de vivre
Il n’y a jamais trop d’épices dans ma pumpkin pie ! (famille)

Komi cherche ses mots, tome 03 – Tomohito Oda

Titre : Komi cherche ses mots, tome 03
Auteur : Tomohito Oda
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Persuadés qu’elle les prend de haut, les camarades de la très jolie Komi n’arrivent pas à l’approcher. Seulement, ce qu’ils prennent pour du dédain est en réalité une terrible phobie sociale contre laquelle la jeune fille lutte au jour le jour. Sa rencontre avec Tadano, fin observateur, va changer son quotidien angoissant en une succession de jours amusants. Pour l’heure, les vacances d’été approchent ! Au programme : piscine avec ses nouveaux amis, un voyage chez sa grand-mère et un festival passé sans pouvoir échanger le moindre mot…

J’avoue que je n’étais pas super motivée à lire ce troisième tome. O.K., j’avais bien aimé les deux premiers, mais sans plus et puis, j’ai trop en tête la série animée qui m’a saoulée. Je l’ai surtout acheté pour ma fille et l’ai lu dans la foulée pour pouvoir le lui filer rapidement.
J’avoue que j’ai été agréablement surprise par ce tome. Pour le moment, c’est mon préféré.

Komi continue à ne pas parler, malgré tous ses efforts, mais sa timidité maladive est trop forte. On suit principalement Komi et les autres interviennent occasionnellement.
C’est les vacances d’été, notre héroïne se sent seule et n’ose pas déranger ses nouveaux amis, mais Najimi n’a pas tant de scrupules (heureusement) et il l’invite à venir à la piscine avec la bande.
On la découvre également dans sa famille, entre celles qui sont extraverties et les introvertis qui ne pipent pas un mot.
Et on termine avec un festival d’été où Komi est de toute beauté dans son kimono.

L’auteur réussit avec brio à faire passer les sentiments de Komi au lecteur : je me suis sentie dépitée pour elle quand elle était seule et s’ennuyait ; mais lorsqu’elle était avec ses amis, elle était tellement bien et épanouie (à sa façon) que ça m’a apaisée.
En fait, je pense que ce qui m’a surtout plu, c’est le fait que ses copains complètement dingues sont peu présents, donc il ne prennent pas toute la place, ils n’envahissent pas l’espace de Komi, ils n’étaient pas étouffants comme dans les autres.

J’ai adoré ce troisième tome et je ne m’y attendais pas du tout.

Solo Leveling, tome 7 – Chu-Gong

Titre : Solo Leveling, tome 7
Auteur : Chu-Gong
Éditeur : Delcourt-Tonkam (KBOOKS)
Nombre de pages : 272
Quatrième de couverture : Lorsque d’étranges portails sont apparus aux quatre coins du monde, l’humanité a dû trouver une parade pour ne pas finir massacrée par les griffes des monstres des monstres qui en sortent. Dans le même temps, certaines personnes ont développé des capacités permettant de les chasser. Ces combattants intrépides n’hésitent pas à foncer au cœur des donjons pour combattre les créatures qu’ils abritent.

À peine ce septième tome est-il sorti que je l’ai acheté. J’avais hâte de voir comment les choses allaient tourner pour Jinwoo et si Cha Hae-In avait une petite place dans cette histoire. Autant mettre les choses au clair quant à ce dernier point : le chasseuse de rang S est complètement absente.

Après l’exploit de Jinwoo (vaincre seul un boss de rang A), il est catalogué comme chasseur super puissant et est testé par Go Gunhee, celui qui dirige le centre d’évaluation des chasseurs. D’ailleurs le retraité et ceux de rang élevé qui ont fait la connaissance de notre héros en viennent à la conclusion qu’il continue de gagner en puissance ce qui leur semble aberrant.
Par la suite, Jinwoo retourne dans le portail de rang S, la forteresse démoniaque afin de compléter les missions données par La Voix dans sa tête. Il affronte des chevaliers démoniaques ainsi que leur maître qui n’est autre qu’une jeune démone nommée Esil. Son clan possède le laisser-passer pour monter à l’étage supérieur. Il est temps de faire une alliance.
En parallèle une fourmi volante qui s’était enfuie de l’île de Jeju a atterri sur une île japonaise, semant chaos et destruction. Une situation qui permettra de faire progresser le récit dans les prochains.

On n’a pas beaucoup de révélations dans ce septième tome si ce n’est que les démons se préparent pour une guerre.
On rencontre un chasseur de rang nation, donc d’un niveau bien supérieur au rang S. Je ne me souviens plus si on nous en avait parlé dans les tomes précédents. Je connaissais leur existence parce que mon fils m’en avait parlé assez tôt, genre à la fin du second tome.

Je crois que j’aime bien le personnage d’Esil. Malheureusement, elle joue un peu le rôle de potiche : elle aide Jinwoo à trouver les autres laissez-passer, sauf qu’on a une ellipse sur toute cette partie, du coup on a l’impression qu’elle ne sert à rien. Il faudra voir si elle joue un rôle plus important par la suite.
J’ai bien aimé cette lecture et j’attends la suite avec une certaine impatience.