Komi cherche ses mots, tome 03 – Tomohito Oda

Titre : Komi cherche ses mots, tome 03
Auteur : Tomohito Oda
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Persuadés qu’elle les prend de haut, les camarades de la très jolie Komi n’arrivent pas à l’approcher. Seulement, ce qu’ils prennent pour du dédain est en réalité une terrible phobie sociale contre laquelle la jeune fille lutte au jour le jour. Sa rencontre avec Tadano, fin observateur, va changer son quotidien angoissant en une succession de jours amusants. Pour l’heure, les vacances d’été approchent ! Au programme : piscine avec ses nouveaux amis, un voyage chez sa grand-mère et un festival passé sans pouvoir échanger le moindre mot…

J’avoue que je n’étais pas super motivée à lire ce troisième tome. O.K., j’avais bien aimé les deux premiers, mais sans plus et puis, j’ai trop en tête la série animée qui m’a saoulée. Je l’ai surtout acheté pour ma fille et l’ai lu dans la foulée pour pouvoir le lui filer rapidement.
J’avoue que j’ai été agréablement surprise par ce tome. Pour le moment, c’est mon préféré.

Komi continue à ne pas parler, malgré tous ses efforts, mais sa timidité maladive est trop forte. On suit principalement Komi et les autres interviennent occasionnellement.
C’est les vacances d’été, notre héroïne se sent seule et n’ose pas déranger ses nouveaux amis, mais Najimi n’a pas tant de scrupules (heureusement) et il l’invite à venir à la piscine avec la bande.
On la découvre également dans sa famille, entre celles qui sont extraverties et les introvertis qui ne pipent pas un mot.
Et on termine avec un festival d’été où Komi est de toute beauté dans son kimono.

L’auteur réussit avec brio à faire passer les sentiments de Komi au lecteur : je me suis sentie dépitée pour elle quand elle était seule et s’ennuyait ; mais lorsqu’elle était avec ses amis, elle était tellement bien et épanouie (à sa façon) que ça m’a apaisée.
En fait, je pense que ce qui m’a surtout plu, c’est le fait que ses copains complètement dingues sont peu présents, donc il ne prennent pas toute la place, ils n’envahissent pas l’espace de Komi, ils n’étaient pas étouffants comme dans les autres.

J’ai adoré ce troisième tome et je ne m’y attendais pas du tout.

Solo Leveling, tome 7 – Chu-Gong

Titre : Solo Leveling, tome 7
Auteur : Chu-Gong
Éditeur : Delcourt-Tonkam (KBOOKS)
Nombre de pages : 272
Quatrième de couverture : Lorsque d’étranges portails sont apparus aux quatre coins du monde, l’humanité a dû trouver une parade pour ne pas finir massacrée par les griffes des monstres des monstres qui en sortent. Dans le même temps, certaines personnes ont développé des capacités permettant de les chasser. Ces combattants intrépides n’hésitent pas à foncer au cœur des donjons pour combattre les créatures qu’ils abritent.

À peine ce septième tome est-il sorti que je l’ai acheté. J’avais hâte de voir comment les choses allaient tourner pour Jinwoo et si Cha Hae-In avait une petite place dans cette histoire. Autant mettre les choses au clair quant à ce dernier point : le chasseuse de rang S est complètement absente.

Après l’exploit de Jinwoo (vaincre seul un boss de rang A), il est catalogué comme chasseur super puissant et est testé par Go Gunhee, celui qui dirige le centre d’évaluation des chasseurs. D’ailleurs le retraité et ceux de rang élevé qui ont fait la connaissance de notre héros en viennent à la conclusion qu’il continue de gagner en puissance ce qui leur semble aberrant.
Par la suite, Jinwoo retourne dans le portail de rang S, la forteresse démoniaque afin de compléter les missions données par La Voix dans sa tête. Il affronte des chevaliers démoniaques ainsi que leur maître qui n’est autre qu’une jeune démone nommée Esil. Son clan possède le laisser-passer pour monter à l’étage supérieur. Il est temps de faire une alliance.
En parallèle une fourmi volante qui s’était enfuie de l’île de Jeju a atterri sur une île japonaise, semant chaos et destruction. Une situation qui permettra de faire progresser le récit dans les prochains.

On n’a pas beaucoup de révélations dans ce septième tome si ce n’est que les démons se préparent pour une guerre.
On rencontre un chasseur de rang nation, donc d’un niveau bien supérieur au rang S. Je ne me souviens plus si on nous en avait parlé dans les tomes précédents. Je connaissais leur existence parce que mon fils m’en avait parlé assez tôt, genre à la fin du second tome.

Je crois que j’aime bien le personnage d’Esil. Malheureusement, elle joue un peu le rôle de potiche : elle aide Jinwoo à trouver les autres laissez-passer, sauf qu’on a une ellipse sur toute cette partie, du coup on a l’impression qu’elle ne sert à rien. Il faudra voir si elle joue un rôle plus important par la suite.
J’ai bien aimé cette lecture et j’attends la suite avec une certaine impatience.

Black Butler, tome 16 – Yana Toboso

Titre : Black Butler, tome 16
Auteur : Yana Toboso
Éditeur : Kana (Dark)
Nombre de pages : 178
Quatrième de couverture : « Je vous demande pardon pour ma conduite brutale. »
Il n’existe qu’une seule façon pour Ciel de participer au thé de minuit organisé par le principal du Weston College… Être le joueur qui se distinguera le plus au tournoi traditionnel de cricket.
Les élèves choisis pour représenter chaque dortoir, débordants de jeunesse, courent sur la pelouse vert tendre.
Savourez ce manga éminemment sportif…

Ce seizième tome est dans la droite lignée du quinzième :
Ciel enquête toujours sur la disparition de Derek. Il s’est fait prendre près de la purple house et il se voit contraint de répondre aux questions des préfets au sujet de son indiscrétion.
Il les mitonne, mais la seule réponse qu’il reçoit est que c’est la décision du principal et qu’il faut voir avec lui. De son côté, Sebastian reçoit les mêmes réponses.
Pour approcher le proviseur, il leur faut assister au thé de minuit. Et pour ce faire, Ciel doit remporter le tournoi de cricket du 4 juin.

Comme pour le tome précédent, pas mal de points de ressemblance avec Harry Potter avec la cérémonie la veille, une espèce de coupe de feu, etc.
C’est l’occasion de revenir sur le passé : Vincent Phantomhive, le père de Ciel, a étudié au collège Weston, là où enquête Sebastian et son maître. Ce n’était pas un flashback transcendant, mais c’était sympa d’en découvrir davantage sur l’un des deux parents du jeune héros.

Sans surprise, les illustrations sont chouettes, j’ai passé beaucoup de temps à les détailler. Comme dans les précédents, il y a plein de planches où les personnages prennent la pose. C’était classe !
J’ai adoré cette lecture et je suis motivée pour lire la suite puisque l’affaire Derek n’est toujours pas élucidée.

Automne de l’étrange
“In the dark I hear a call” (dark, ambivalence, pouvoir, obscurité, loyauté)

Radiant, tome 02 – Tony Valente

Titre : Radiant, tome 02
Auteur : Tony Valente
Éditeur : Ankama
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Seth est un aspirant sorcier de la région des Pompo Hills.
Comme tous les sorciers, c’est un « infecté » : un des rares êtres vivants ayant survécu au contact des Némésis, ces créatures tombées du ciel qui contaminent et déciment tous ceux qu’ils touchent. Son apparente immunité lui a fait choisir une voie qui lui semblait toute désignée : devenir Chasseur et combattre les Némésis. Mais plus que ça, Seth souhaite s’engager dans une quête qui dépasse la simple chasse aux monstres… Il veut trouver le Radiant, leur berceau présumé.
Entouré d’une faction de sorciers, il parcourt le monde à la recherche du Radiant, sous l’œil terrible de l’Inquisition…

Ouh ! Ça fait déjà deux ans que j’ai lu le premier tome de Radiant !? Pourtant, il m’a tellement marqué que j’ai l’impression que c’était l’an dernier (pas moins que ça, faut pas déconner, je ne me souviens pas de tous les détails).

Seth s’entraîne avec Yaga, malheureusement ça n’avance pas assez vite à son goût. Son but n’a pas changé : découvrir le radiant, le berceau des Nemesis. Il se met donc en tête d’attraper vivante une de ces créatures maléfiques et pour ça, il a besoin d’un informateur. Pour les beaux yeux de miss Melba, Doc finit par accepter d’accompagner Seth et Mélie à Rumble Town. Ils sont loin d’imaginer ce qui les attend : un sorcier momie qui tue les Nemesis, un capitaine de la garde hyper raciste, l’intervention de l’Inquisition et enfin la présence d’un Domitor.
J’ai essayé de rester le plus vague possible pour ne pas gâcher le plaisir de découvrir ce second tome.

J’avais très envie de lire cette suite, tout en redoutant une redondance au niveau des blagues qui aurait pu rendre le récit lourd… et en fait, pas du tout ! L’auteur est parvenu à se renouveler (on verra si ça continue) et j’ai beaucoup ri à cette lecture qui m’a également touchée, et là, je fais allusion à l’un des souvenirs de Seth ; ça m’a rappelé à quel point j’adorais Alma.
Le récit est très dense : beaucoup de dialogues, beaucoup d’informations… peut-être même un peu trop des fois et comme ça part souvent en latte, je n’ai pas toujours tout retenu.

J’aime toujours autant les personnages, même Seth qui est le héros (souvent dans ce type de mangas, j’ai du mal avec le perso principal, mais pas là). Mélie a réussi à se contenir, parfois on l’a un peu aidée donc pas de crises. Doc est toujours aussi couard, il continue d’inventer des mots inexistants, mais ça reste très drôle.
Je trouvais Dragunov, membre de l’inquisition, assez naze, mais maintenant que j’ai fait la connaissance de ce facho et cet incompétent de Konrad, l’autre me paraît presque sympathique.
J’ai hâte d’en découvrir davantage sur Grimm et sur Hameline, sûrement dans le prochain qui m’attend dans la PàL de ma fille.

Les dessins sont toujours aussi beaux, même quand les personnages tirent des têtes pas possibles, ils sont chouettes. Des visages très expressifs, des combats très clairs, des actions explicites, quelques décors sympathiques qui nous plongent dans cette ambiance fantasy à la limite du steampunk que j’aime tant. Et puis les Nemesis sont trooooop mignons !

C’est un coup de cœur pour ce second tome et j’espère pouvoir me dégager du temps pour lire bientôt le troisième.

Automne douceur de vivre
La maison Slanghsters (manga – humour)

Dahliya, artisane magicienne, tome 3 – Hisaya Amagishi & Megumi Sumikawa

Titre : Dahliya, artisane magicienne, tome 3
Auteur : Megumi Sumikawa
D’après le roman de : Hisaya Amagishi
Éditeur : Komikku
Nombre de pages : 208
Quatrième de couverture : Depuis sa plus tendre enfance, la jeune Dahliya a appris la magie auprès de son père et elle peut fabriquer de nombreux objets magiques grâce à des gems : des épées, des protections contre les slime ou encore des verres enchantés. Ainsi, lorsqu’elle se réincarne dans un monde fantasy et se retrouve à travailler dans un salon de coiffure pas comme les autres, elle est fin prête à utiliser ses talents ! Une aventure incroyable commence !

Début du mois, quand je suis allée à la médiathèque, j’ai trouvé les troisième et quatrième tomes de Dahliya artisane magicienne et, malgré une déception pour le second tome, je n’ai pas hésité à les emprunté.

Dahliya continue à améliorer ses objets magiques avec l’aide de Wolf. Dans ce troisième tome, on suit sur le terrain la troupe des armures écarlates dont fait partie Wolf. C’était intéressant de voir à quoi ces soldats sont confrontés.
On a également un début de conclusion aux fiançailles rompues de Dahliya et Tobias par le biais de la réaction de la famille de l’artisan magicien. À voir ce qu’il se passera dans les prochains tomes.

Le caractère des personnages est cohérent avec les précédents tomes. La seule chose qui m’a saoulée c’est leur politesse extrême. Habituellement, ça ne me dérange pas, mais là, c’est trop ! Le refus catégorique de Dahliya pour tout ce qui est cadeau est compréhensible, mais sa réaction est excessive, c’en est presque lassant.
J’ai bien aimé l’ambiance qui se dégageait de l’histoire. C’était détendu : il y a bon nombre de repas pris en discutant des améliorations possibles sur les objets enchantés. Les héros prennent leur temps et du plaisir, ça se ressent et c’est contagieux.

Les dessins sont tout aussi beaux que les précédents. Dommage qu’il y ait peu de grandes planches. Les scènes de combat m’ont impressionnée, je ne m’attendais pas à ce que ce soit si réussi ; j’ai pris beaucoup de plaisir à m’attarder sur les illustrations.
J’ai bien aimé ce troisième tome et je lirai volontiers le prochain tome avant la fin du mois.