Elegant Yokai Apartment Life, tome 2 – Waka Miyama & Hinowa Kôzuki

Titre : Elegant Yokai Apartment Life, tome 2
Scénario : Hinowa Kôzuki
Dessins : Waka Miyama
Éditeur : Noeve grafx
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Le camarade de Yûshi a ramené, à la maison des yôkai, des individus bien louches… La tranquillité et la sécurité des locataires serait-elle menacée ?
De son côté, Yûshi prépare son départ. Son dortoir rénové, il est temps pour lui de quitter la maison des yôkai. Mais seul face à sa nouvelle vie, il pourrait bien en venir à regretter ses colocataires…

Dès les premières pages, j’ai retrouvé l’ambiance chaleureuse de la maison Kotobukisô et ça m’a fait du bien !
Par contre, j’avais oublié que c’était la dernière soirée de Yûshi avant qu’il ne retourne vivre dans le nouveau dortoir du lycée. Je ne me faisais pas de mouron : j’étais certaine qu’il reviendrait régulièrement voir ses amis. Je ne m’attendais pas à ce qu’une fois parti, il ne puisse plus revenir. C’était perturbant pour moi comme pour lui qu’il vive avec des humains. Ce fut un (long) passage obligé pour que notre héros se rende compte que Kotobukisô lui manquait. Je n’ai eu aucun mal à me mettre à sa place et à le comprendre.

On rencontre de nouveaux personnages qui côtoient Yûshi dans cette nouvelle vie, mais aucun ne m’a semblé assez intéressant pour que je retienne leurs noms ou que je me fasse un avis sur eux.
Par contre, dans le dernier chapitre, un nouveau protagoniste fait son apparition, le bouquiniste. Je ne suis pas sûre de l’apprécier : quelque chose me dérange chez lui, mais je ne sais pas quoi.
Le point positif, c’est que ça offre à Yûshi de nouvelles opportunités insoupçonnées. J’ai hâte de découvrir ce que l’auteur en fera.

Les dessins sont aussi chouettes que dans le premier. Du moins, je n’ai pas vu de différence. Je ne vais pas m’étendre davantage.
J’ai adoré ce second tome et j’ai hâte de découvrir le troisième.

Frieren, tome 3 – Kanehito Yamada & Tsukasa Abe

Titre : Frieren, tome 3
Scénario : Kanehito Yamada
Illustrations : Tsukasa Abe
Éditeur : Ki-oon (Shônen)
Nombre de pages : 200
Quatrième de couverture : Que deviennent les héros une fois le mal vaincu ?
Stark, guerrier et disciple d’Eisen, a rejoint les deux mages dans leur périple. Ensemble, ils arrivent dans le comté de Granat, mais une surprise de taille les attend : des démons à l’apparence humaine se baladent comme si de rien n’était en ville ! Frieren n’est cependant pas dupe, elle sait que leur présence n’augure rien de bon…
La suite des événements lui donne malheureusement raison. Tandis que les éclaireurs tentent de briser la barrière magique de la cité de l’intérieur, une armée dirigée par nulle autre qu’Aura la Guillotine, qui fait partie des sept sages du chaos, se tient prête à attaquer à quelques kilomètres de là ! L’elfe parviendra-t-elle à l’arrêter ?

Avant de commencer ce troisième tome, je ne me souvenais plus du tout de ce qui s’était passé dans le deux. Pourtant, dès la première page, ça m’est revenu comme un retour de boomerang ; rien d’étonnant quand on voit la façon dont le précédent tome s’était fini.

Les démons ont dévoilé leur jeu, ils ont capturé et torturé le comte de Granat que Fern et Stark ont libéré. Quant à Frieren, elle se retrouve face à leur chef, Aura, et à son armée de mort-vivants.
On reprend l’histoire à ce moment-là.
Frieren est tellement forte que je ne me suis pas inquiétée pour elle, par contre j’attendais quand même avec impatience son combat contre Aura.
En ce qui concerne l’affrontement entre Fern et Lügner ou Stark contre Linie, j’étais un peu plus angoissée… enfin pas très longtemps quand même.

On alterne toujours entre événements présents et souvenirs. Le passage de l’un à l’autre est super fluide, et d’ailleurs ça se fait de plus en plus naturellement. Ça ajoute beaucoup au récit : c’est l’occasion de découvrir des pans de vie des personnages, ce qui les rend attachants.

Les combats dans la forteresse ne prennent pas toute l’histoire. Frieren et ses compagnons reprennent la route vers le nord. Ils rencontrent un nouveau personnage, un autre elf, qui ne reste pas. Puis ils font la connaissance d’un prêtre susceptible de les rejoindre. Quand ce sera fait, il ne manquera plus qu’un guerrier pour reconstituer un groupe semblable à celui de Himmel, 80 ans plus tôt.

C’est un coup de cœur pour ce troisième tome que j’ai lu d’une traite tellement c’était passionnant.

Komi cherche ses mots, tome 02 – Tomohito Oda

Titre : Komi cherche ses mots, tome 02
Auteur : Tomohito Oda
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Bien qu’elle fasse tourner toutes les têtes au lycée, Komi est en proie à une terrible anxiété sociale qui la handicape au quotidien dans ses tentatives de communiquer avec les autres. À l’aide de son premier ami, Tadano, elle va tenter petit à petit de développer son cercle d’amis et sa capacité à vaincre son malaise. Elle part ainsi à la rencontre de Yadano la mauvaise perdante, Yamai qui se fait passer pour une fille normale ou encore Nakanaka qui vit dans un autre monde, entre autres condisciples bien loufoques !

Comme j’avais le second tome sous la main, j’en ai donc profité pour le lire dans la foulée, ainsi je ne l’aurais pas pendant des plombes dans ma Pile A Lire.
On continue à suivre la vie lycéenne de Komi, les liens qui l’unissent à Tadano se renforcent, et elle fait de nouvelles rencontres.
Décidément, les élèves de ce lycée sont vraiment barrés.

De nouveaux personnages entrent en scène :
Yadano m’exaspère à constamment être dans la compétition. Heureusement, elle n’est pas là très longtemps. C’est d’autant plus ridicule qu’elle compétitionne toute seule.
Yamai est amoureuse de Komi. C’est une « stalkeuse » professionnelle. Elle fait peur, elle est dangereuse et beaucoup plus malsaine qu’Agari qui joue les petits toutous… le coup du cheveu m’a écœurée. Beurk ! Et ce n’est pas la pire des choses qu’elle fait. Elle ne m’a vraiment pas fait rire.
Nakanaka n’est pas longtemps présente, elle joue un perpétuel jeu de rôle, mais on ne sait pas grand chose sur le personnage. Dommage parce qu’elle était aussi excentrique qu’intéressante.

Bon ben on n’est qu’à 6 amis, ça n’avance pas très vite. Plus que 94 pour que Komi réalise son rêve. Ça risque encore d’être long… et totalement fou. Je me demande ce que l’auteur va encore nous réserver.
Un second tome dans la droite lignée du premier. C’était sympathique et j’ai bien aimé.

Komi cherche ses mots, tome 01 – Tomohito Oda

Titre : Komi cherche ses mots, tome 01
Auteur : Tomohito Oda
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Dès la rentrée, Komi ne passe pas inaperçue : la beauté si singulière de cette fille et son élégance délicate en font une véritable déesse vénérée de tous ses camarades. Mais en réalité, son mutisme n’a rien de raffiné pour elle : en proie à une terrible anxiété sociale, Komi tente en vain de briser le mur du silence et de communiquer avec les autres… Tadano, son voisin de classe on ne peut plus ordinaire, découvrira son secret et décidera de l’aider dans ses incommensurables efforts pour s’ouvrir aux autres afin de réaliser son rêve : avoir cent amis !

Il y a quelques semaines, mes enfants ont voulu voir l’animé Komi cherche ses mots, sur Netflix, et ils ont adoré. Donc quand le manga est sorti la semaine dernière, je n’ai pas hésité à leur prendre les deux premiers tomes. Je me suis dépêchée de lire le premier pour pouvoir le refiler à mes loulous.

Komi est victime d’anxiété sociale au point de l’empêcher de parler avec des gens. Impossible dans ces conditions de nouer des relations d’amitié, pourtant, elle souhaiterait pouvoir communiquer avec ses camarades.
En très peu de temps, Tadano perce son secret, la raison de son silence. Et il l’aide à réaliser son vœu le plus cher : se faire 100 amis.

L’animé est vraiment fidèle en tout point à ce premier tome. À part le chapitre sur les jeux de société dont les règles sont détaillées, je n’ai pas vu de grande différence. Ça aurait pu m’ennuyer, mais ce n’est pas le cas. Ça s’est lu très vite : les chapitres sont courts et j’avais l’impression que ça défilait.

Komi est sympathique, d’autant que je comprends très bien son anxiété sociale : je n’en suis pas à son niveau, mais ma réserve maladive et ma peur de déranger font écho au caractère de notre héroïne… et puis, ça s’est aggravé avec les années, je n’ai donc eu aucun mal à m’identifier au personnage.
Elle m’a fait rire quand elle regarde les autres et fait passer des sentiments négatifs sans le vouloir. Ça le fait mieux dans l’animé : il y a la musique, le mouvement du visage et ça se transmet bien au spectateur ; dans le manga, l’intention y est, le message passe clairement aux élèves, mais en tant que lecteur, je ne l’ai pas ressenti.
Tadano est gentil et serviable et le pauvre en prend plein la tronche. Je l’aime beaucoup.
Najimi est un peu grave (un peu comme tous les élèves du lycée Itan), mais je l’apprécie énormément.
Celle qui me pose un sérieux problème, c’est Agari et j’avoue qu’elle me gâche même le plaisir… Komi veut être son amie, mais Agari refuse parce qu’elle préfère être son petit toutou… je veux bien que c’est pour rire, mais je ne trouve pas ça drôle du tout, c’est hyper malsain.

En ce qui concerne les dessins, ils sont chouettes, le style graphique de l’animé est assez proche.
Mon fils a feuilleté ce premier tome et trouvait qu’il y avait une trop grande différence, je ne trouve pas… OK, il manque la couleur, mais c’est tout.
C’était une lecture plaisante et rapide. J’ai bien aimé et je file de ce pas lire le second tome.

Le grimoire écarlate, tome 2 – A-10

Titre : Le grimoire écarlate, tome 2
Auteur : A-10
Éditeur : Noeve grafx
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture : Après avoir laissé les agents de la Gesellschaft s’occuper de Maia, Wakaba pense pouvoir souffler un peu… Mais c’est sans compter la furie de Chaperon Rouge ! Hors de contrôle, c’est l’agent Rindô qui décide de l’arrêter… de manière radicale. Mais Wakaba peut-elle vraiment laisser sa bête magique se battre seule contre tous ?

Je ne me souvenais plus trop du premier tome, mais en lisant la feuille des personnages, ça m’est revenue rapidement.

À la fin du précédent, l’organisation Gesellschaft est intervenue afin de maîtriser le Chaperon Rouge parce qu’ils estiment que Wakaba n’arrive pas à contrôler sa bête magique. Revirement de situation, notre héroïne prend la défense de son invocation et la situation s’arrange au point que la Gesellschaft lui propose de les rejoindre, ce qu’elle finit par accepter.
C’est l’occasion d’en apprendre davantage sur cette organisation, ses origines à travers l’histoire de la première sorcière, son système de hiérarchie, etc.

On reçoit beaucoup d’informations, ça traîne en longueur. Le récit n’était pas bien mené et ça l’a rendu brouillon. Ça m’a paru interminable, ce n’était pas particulièrement passionnant. Bref, je me suis ennuyée.
Je ne suis pas certaine d’aimer la tournure que prennent les événements : la Gesellschaft fait trop groupe paramilitaire à mon goût. L’ambiance est bien différente du premier, et c’est dommage. Je crois que j’aurais préféré que Wakaba et Chaperon rouge restent des électrons libres.

Les dessins étaient aussi sympathiques que dans le premier, peut-être un peu plus gores, mais je n’en mettrai pas ma main à couper.
Je suis déçue par ce second tome et je ne suis pas sûre de me prendre le prochain.