The Quintessential Quintuplets, tome 07 – Negi Haruba

Titre : The Quintessential Quintuplets, tome 07
Auteur : Negi Haruba
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 189
Quatrième de couverture : Fûtarô Uesugi fait le constat amer qu’il manque d’expérience pour arriver à redresser la barre concernant les résultats scolaires des sœurs Nakano. Face à ses propres lacunes, il décide de démissionner. C’était compter sans l’entêtement des quintuplées qui décident de quitter leur duplex de luxe pour vivre dans un appartement décrépi dans l’unique but de pouvoir garder leur professeur. De quoi redonner l’envie à Fûtaro d’aller au bout de sa mission, et il semble plus déterminé que jamais !

Ça fait un moment que je n’avais plus continué cette saga. Le sixième tome était sympa, mais je ne m’en souvenais plus. Je conserve toujours cette impression que c’est une série très moyenne qui tourne en rond, ce qui était le cas au début, mais ça commence à bouger.

Les quintuplées se sont révoltées contre leur père qui a renvoyé Uesugi : elles ont quitté le domicile familial pour vivre toutes les cinq dans un petit appartement. C’est Itsuki qui subvient péniblement à leurs besoins avec sa paie d’actrice. Uesugi continue de leur donner des cours, même s’il n’est pas payé.

Une bonne partie de ce septième tome est consacré aux filles donc on se place de leur point de vue et c’est super intéressant. Un chapitre pour chacune au moment des examens et elles se remémorent les deux mois précédents, leur choix, leur décision, etc.
C’était un récit plaisant et dépaysant. J’avais besoin de me changer les idées et ça a fait le job, ça m’a fait beaucoup de bien.

Les dessins sont toujours aussi beaux si ce n’est même mieux. J’ai pris plaisir à m’attarder sur chaque planche et à détailler les personnages, les mouvements des cheveux, la forme du regard, etc.
J’ai beaucoup aimé ce septième tome et je me demande ce que l’auteur nous réserve dans le prochain.

Toilet-bound Hanako-kun, tome 09 – Iro Aida

Titre : Toilet-bound Hanako-kun, tome 09
Auteur : Iro Aida
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 176
Quatrième de couverture : Un beau matin, Nene découvre que Hanako est son camarade de classe. Tout le monde peut le voir et l’appelle Amane. Il ne flotte plus, on peut le toucher et il dégage même de la chaleur ! En somme, il n’a plus rien d’un fantôme ! Étrangement, elle semble être la seule à trouver cela anormal… Kô, de son côté, rencontre le même problème avec Mitsuba. Les deux amis auraient-ils tout imaginé depuis le début ?

C’est le premier manga depuis des semaines que j’arrive à lire en une journée. Cela n’a rien d’étonnant puisque j’adore cette saga. Celui-ci est aussi bien que les précédents.

Dès la première page, on sait que quelque chose cloche : Nene court dans les couloirs du lycée et passe devant une fenêtre ouverte qui nous montre une maison en haut d’une tour… faut voir le truc pour comprendre à quel point c’est invraisemblable.
Mais c’est loin d’être la seule incohérence : Hanako est bel et bien vivant. Il est élève dans la classe de Nene. Et dans la classe de Kō, c’est Mitsuba qui est en vie. Nene et Kō sont les seuls à savoir que ce n’est pas normal. Ils passent une bonne partie du manga à essayer de comprendre ce qui arrive.
Avec tout ce qu’ils savent sur les mystères de l’école, je les ai trouvés un peu long à la détente sur ce coup.

Ce neuvième tome reprend les principes de l’uchronie qu’on retrouve beaucoup dans les romans ou du célèbre WhatIf mis en place dans les comics. J’ai toujours adoré ces apartés, surtout quand on connaît bien les personnages mis en scène, ce qui est le cas ici. C’était plaisant de voir nos héros dans un contexte et une situation différente. Je me demande depuis longtemps ce qui arriverait si Hanako était vivant, j’ai ma réponse : du fun, des moments du quotidien tendres et agréables.
Notre yōkai des toilettes pour filles est sympathique, moins torturé tout en gardant ce petit côté nostalgie qui le rend si attachant.
Tout ça agrémenté par des illustrations superbes.

Bref, j’ai passé un excellent moment de lecture. C’est un coup de cœur pour ce neuvième tome.

My Hero Academia, tome 02 : Déchaîne-toi, maudit nerd ! – Kohei Horikoshi

Titre : Déchaîne-toi, maudit nerd !
Saga : My Hero Academia, tome 02
Auteur : Kohei Horikoshi
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 205
Quatrième de couverture : Dans un monde où 80 % de la population possède un super-pouvoir appelé alter, les héros font partie de la vie quotidienne. Et les super-vilains aussi ! Face à eux se dresse l’invincible All Might, le plus puissant des héros ! Le jeune Izuku Midoriya en est un fan absolu. Il n’a qu’un rêve : entrer à la Hero Academia pour suivre les traces de son idole.
Le problème, c’est qu’il fait partie des 20 % qui n’ont aucun pouvoir…
Son destin est bouleversé le jour où sa route croise celle d’All Might en personne ! Ce dernier lui offre une chance inespérée de voir son rêve se réaliser. Pour Izuku, le parcours du combattant ne fait que commencer !

Un second tome qui m’a scotchée ! Je ne m’attendais pas du tout à ce que les événements prennent cette tournure.
Bon, le début était dans la droite lignée du premier tome : des épreuves !

Dans la classe de Deku, plusieurs duos sont formés. Chaque duo doit en affronter un autre soit en tant que super super héros, soit en tant que super vilain. Notre héros fait équipe avec Ochacca. Tous deux font face à Bakugo et Tenya. Inutile de préciser que ça chauffe !
La seconde épreuve… minute, je croyais que ce n’était pas une suite d’entraînements !… oui et non. Bref, par la suite, ils sont emmenés au centre de sauvetage géré par numéro 13 afin de s’entraîner. Les choses se corsent quand de vrais super-vilains font leur apparition pour buter All Might, qui est absent pour raisons personnelles.

Les méchants sont très nombreux. Certains sont ridicules et d’autres ont la classe… je devrais plutôt dire qu’ils sont méga-effrayants. J’en ai eu des frissons à chacune de leur apparition – je n’ai pas leur nom, donc je ne pourrais pas les nommer (surtout celui avec les mains ou celui qui ressemble à une Eva d’Evangelion).
En tout cas, le suspens est de taille. On ignore la tournure que prendrons les événements : bien sûr que Deku sera sauf, mais à quel prix ? Et quand on croit que tout le monde va s’en tirer, après tout, ce sont des héros, l’auteur parvient à nous surprendre.

En ce qui concerne les personnages, je n’ai pas grand-chose à dire de plus que dans le premier.
Deku est moins pleurnicheur et il se bat pour s’améliorer.
Bakugo, tout pareil. Son caractère exécrable le rend antipathique.
Tenya est ma bonne surprise : je le trouvais fade et inintéressant, le stéréotype de l’élève modèle. Il est toujours un peu trop parfait, mais il se comporte en leader (avec tout ce que ça comporte de positif) et ça le rend plus sympathique.
J’ai adoré ce second tome et j’ai tellement envie de lire le prochain !

The Rising of the Shield Hero, tome 02 – Kyû Aiya et Yusagi Aneko

Titre : The Rising of the Shield Hero, tome 02
Oeuvre originale : Yusagi Aneko
Mangaka : Kyû Aiya
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 192
Quatrième de couvertureDans un monde semblable à un jeu de rôle d’heroic fantasy, Naofumi est devenu le héros au bouclier : il possède une arme défensive exceptionnelle, mais qui lui interdit d’attaquer, et donc de gagner en expérience. Pour remédier à cela, il acquiert une jeune esclave, Raphtalia qui deviendra son bras armé… si elle parvient à surmonter les traumatismes de son passé. Sur le plan mental, Naofumi et Raphtalia devront être également bien armés, alors qu’une vague de monstres, les calamités, s’apprête à déferler sur le royaume…

Un second tome un peu moins sympa que le précédent, surtout parce qu’il y a des changements comportementaux, ce qui m’a foncièrement dérangée.
Dès le début, Raphtalia est devenue adulte alors que seulement dix jours se sont écoulés. Naofumi la voit toujours comme une enfant. La croissance de l’esclave peut se déduire facilement : elle a pris de l’xp et ça l’a fait grandir, une explication qui peut tenir la route. Mais comment s’explique son brusque changement de comportement ? Elle est passée de réservée à directive. Sur des mois, je veux bien admettre que c’est possible, ça change progressivement, mais pas en dix jours.
C’est un détail, me direz-vous, mais ça modifie profondément les relations entre les personnages.

Quelque part, c’est nécessaire vu ce qui arrive dans ce tome :
la première vague arrive, si les 3 héros armés s’occupent des monstres sur leur lieu d’apparition, Raphtalia et Naofumi pensent au village qui les a accueillis tantôt, et le protègent. Une réaction cohérente avec son rôle de héros au bouclier.
– pendant les réjouissances organisées pour fêter la victoire des chevaliers, Motoyasu qui s’est épris de Raphtalia défie son maître en duel pour libérer l’esclave.
On en apprend plus sur cette saloperie de Myne, ça explique bien des choses.

L’histoire continue tout doucement à se mettre en place. Ce second tome se penche davantage sur la profondeur de la relation qu’entretiennent nos deux protagonistes. Naofumi nous fait un putain de retour en arrière… ça montre qu’il n’est pas si méchant que ce que les autres pensent, mais j’avoue que je le préfère quand il est mauvais.

Les dessins sont moins sympas que dans le précédent. J’ai tiqué à plusieurs reprises : les yeux qui sont beaucoup trop écartés ou en décalage l’un par rapport à l’autre… y en a eu d’autres couacs, mais ce sont surtout les yeux que j’ai retenus.
J’ai moins aimé ce second tome. Il est bien, y a des passages qui m’ont plu, certains m’ont même captivée, mais j’ai moins accroché sur les personnages et je pense que ça m’a déçue.

Légende de la hache noire
(Médiévale / Chevaleresque / Quête / Épopée / Illustré / Fantasy)

Solo Leveling, tome 11 – Chu Gong

Titre : Solo Leveling, tome 11
Auteur : Chu Gong
Éditeur : Delcourt (Kbooks)
Nombre de pages : 240
Quatrième de couverture : Lorsque d’étranges portails sont apparus aux quatre coins du monde, l’humanité a dû trouver une parade pour ne pas finir massacrée par les griffes des monstres des monstres qui en sortent. Dans le même temps, certaines personnes ont développé des capacités permettant de les chasser. Ces combattants intrépides n’hésitent pas à foncer au cœur des donjons pour combattre les créatures qu’ils abritent.

Décidément, chaque fois que je lis ce manga, je prends une claque ! Chaque fois que je lis un tome de Solo Leveling, la motivation n’est pas là… j’ai la désagréable sensation d’avoir fait le tour et je redoute de m’ennuyer. Pourtant, ça n’arrive jamais et celui-ci ne fait pas exception. Une fois commencé, il m’a été impossible de m’arrêter, surtout qu’on arrive à un moment crucial du récit :

Sung Jinwoo a obtenu la clé pour retourner dans le donjon initial qui a fait de lui ce qu’il est. Quand il est convoqué, il s’y rend.
Pour avoir des réponses à ses questions, il doit passer des épreuves… facile, me direz-vous avec toutes ses ombres surpuissantes ! Eh ben non. Il est nerfé ce qui rend le combat ardu.
En parallèle, des portails de niveaux S ont popé un peu partout dans le monde, on ne suit que celui du Japon et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça pue.

On a enfin quelques réponses à nos questions ; c’est loin d’être complet, mais c’est suffisant pour me satisfaire jusqu’au prochain tome.
Les dessins sont toujours aussi beaux, je pense que la colorisation joue énormément, elle fait très pro et ça contraste d’autant plus que certains webtoons n’ont pas cette qualité graphique.
L’auteur ne s’appesantit pas sur les personnages, il n’a pas le temps. Il développe davantage le côté politique, mais aussi épique. Souvent, ça me dérange et ça me coupe de la lecture. Pas là, bien au contraire, je trouve ça passionnant.

Bref, j’ai adoré ce onzième tome. Vivement le prochain !