Miki au Pays des Cigognes – Farhad Chams & Fabrice Dunis

Titre : Miki au Pays des Cigognes
Scénariste : Fabrice Dunis
Illustrateur : Farhad Chams
Éditeur : La Nuée Bleue
Nombre de pages : 128
Quatrième de couverture : Une star japonaise du manga invente un personnage, Miki Hôjo (une magical girl, figure typique des mangas), censée partir à la découverte du Japon. Ayant blasphémé sur l’Alsace lors d’une soirée arrosée dans une brasserie alsacienne de Tokyo, le dessinateur est victime d’une malédiction. Conséquence : son héroïne atterrit à Strasbourg et part à la découverte de l’Alsace, de ses lieux, de ses gens, tout en restant en lien avec son créateur via un blog …

Ça fait un sacré bout de temps que ce manga est dans ma Pile à lire… en même temps, il commence à dater et ça se sent.
Le mangaka Toriyama invente le personnage de Miki Hojo, une sorcière. Mais elle est télétransportée en Alsace et son seul moyen de rentrer est de découvrir cette région française pleine de particularités.

On sent vraiment l’influence des années 80. Miki ressemble étrangement à Gigi, je veux dire physiquement. Et comme ce personnage emblématique, c’est une magical girl. L’atmosphère et la façon d’être des des personnages sont assez semblables à celles retrouvées dans le manga Docteur Slump… j’imagine que c’est fait exprès et que c’est la raison pour laquelle son papa/créateur/dessinateur est Toriyama.
J’ai retrouvé dans ce manga tout ce qu’adore le scénariste Fabrice Dunis que je connais et avec qui je discute dès que je vais à la librairie Le Camphrier.

J’ai apprécié retrouver certains hauts lieux Alsaciens, ou simplement des enseignes moins connues. Par contre, ce qui est dommage, c’est que c’est beaucoup trop rapide… ça aurait été sympa de développer un chapitre pour chaque découverte que fait Miki et qui lui rapporte une étoile.
Je ne vais pas m’éterniser,j’ai encore des choses à faire. En conclusion, je dirai que j’ai passé un bon moment.

Chillin’ Life in a Different World, tome 1 – Miya Kinojo & Akine Itomachi

Titre : Chillin’ Life in a Different World, tome 1
Oeuvre originale : Miya Kinojo
Auteur : Akine Itomachi
Éditeur : Meian
Nombre de pages : 164
Quatrième de couverture : Alors qu’il n’était qu’un simple marchand, le jeune Banaza est soudain invoqué dans un autre monde en tant que candidat héros au « fort potentiel ». Cependant, il est rapidement recalé à cause de ses faibles aptitudes et se fait bannir dans une région éloignée… Alors qu’il survit de justesse à une attaque de monstre, il passe au niveau 2 et ses statistiques affichent soudain le symbole ∞ ! Un peu confus par ce changement, Banaza est toutefois bien résolu à continuer de mener une existence tranquille. C’est là qu’il fait la rencontre fatidique d’une fille démon nommée Fenrys…

Je n’attendais pas grand-chose de cette lecture. J’espérais passer un bon moment et c’est le cas. C’était loin d’être transcendant comme lecture, pourtant, j’ai trouvé ça sympathique, pas prise de tête. Tout à fait ce dont j’avais besoin.

Banaza exerce le métier de marchand. Il est invoqué dans un monde dont il ignore tout pour en être le héros. Malheureusement, ses statistiques sont ordinaires, il est donc laissé pour compte au profit d’un autre étranger bien plus fort. Malheureusement, les habitants de ce nouveau monde l’oublient et le portail vers son monde se referme avant qu’il ait pu rentrer. Pour le dédommager, on lui remet un sac sans fond qui renferme quelques surprises et on le transporte jusqu’à une forêt lointaine.
Là, Banaza va de surprises en surprises : les bois sont infestés de monstres, il passe au level 2 et ses stats changent. Lui ne comprend pas le symbole qui remplace les chiffres, mais quand on sait que c’est celui de l’infini, cela ouvre d’autres perspectives.

Banaza ne vient pas de notre univers, ce qui fait qu’on découvre deux mondes différents du nôtre, c’était intéressant.
J’apprécie ce personnage principal. Il est sympathique, déteste l’injustice et lutte à son niveau contre l’esclavage de son monde. Tout pour en faire le héros idéal.
J’aime bien Fenrys. Elle est forte, a mauvais caractère… son seul défaut : elle est bien trop amoureuse de Banaza, ce qui la rend fleur bleue.

Les dessins sont très beaux, j’ai adoré observer les détails, surtout les yeux de Fenrys qui me fascinent.
C’était une lecture plaisante, j’ai passé un bon moment. Cependant, je redoute les prochains : est-ce que ça va devenir une série harem ? Ça pourrait, et j’espère que ce ne sera pas le cas.

Fullmetal Alchemist, tome 02 – Hiromu Arakawa

Titre : Fullmetal Alchemist, tome 02
Auteur : Hiromu Arakawa
Éditeur : Kurokawa
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Une fois à Central City, les deux frères Elric font la connaissance des deux personnes qui deviendront leurs plus précieux alliés : Roy Mustang alias l’alchimiste de feu, et le débonnaire Louis Armstrong, colosse au cœur tendre ne manquant jamais une occasion de se déshabiller pour dévoiler son imposante musculature. Mais pour nos héros, il s’agit surtout de commencer leurs investigations tandis qu’un mystérieux alchimiste est soupçonné de réaliser des expériences interdites sur des humains. C’est d’ailleurs au cours de cette première enquête qu’ils font la connaissance de leur plus redoutable rival, le terrifiant Scar ! Vengeur ténébreux et mystérieux, ce dernier sème la panique sur la capitale, exécutant de sang froid tous les alchimistes d’état qui lui barrent la route.

J’ai lu le premier tome il y a presque 11 ans… il aurait été raisonnable de le relire, mais je ne l’ai pas fait. Heureusement, il y a un résumé au début du second et ma chronique du précédent, ce qui ne m’a pas aidé à me souvenir, mais peu importe, l’histoire est tellement bien faite que ça passait sans problème.

Le tome se divise en trois parties :
– dans la première, le colonel Roy Mustang présente à Edward et Al l’alchimiste tisseur de vie Shō Tucker qui a créé une chimère parlante. Une tranche de vie sympathique qui malheureusement se termine très mal. La fin m’a fait froid dans le dos.
– la seconde partie est tournée vers l’action : Scar, un fanatique avec une cicatrice en forme de croix sur le visage, continue son carnage en tuant les alchimistes d’état qu’il croise. Il s’en prend à Edward et Al. De l’action tout du long qui m’a tenu en haleine… plutôt enthousiasmant !
– dans la troisième partie, nos deux héros doivent faire réparer leurs corps et, en chemin vers l’atelier de son mécano, ils font une rencontre inattendue.

Dans ce second tome, j’aime un peu mieux Edward. Je le trouve un peu plus humain, probablement parce qu’on le voit seul et dans l’intimité, il se dévoile davantage et j’ai apprécié ça.
Al m’a semblé absent, un rôle tierce. Dommage, dans mon souvenir, j’avais aimé les relations qu’il entretient avec son frère.
Le colonel Mustang me laisse assez indifférente, il est trop discret pour que je me fasse un réel avis sur son cas.
Quant à Louis Armstrong, il est pas mal présent, mais je suis partagée : il est super fort, mais il surjoue, ce qui le rend ridicule sur bien des points… pourtant, il m’a fait rire plus d’une fois. Donc ça me le rend à la fois sympathique et antipathique.

J’ai beaucoup aimé cette lecture que j’ai eu bien du mal à quitter.

Solo Leveling, tome 12 – Chu Gong

Titre : Solo Leveling, tome 12
Auteur : Chu Gong
Éditeur : Delcourt (Kbooks)
Nombre de pages : 240
Quatrième de couverture : Lorsque d’étranges portails sont apparus aux quatre coins du monde, l’humanité a dû trouver une parade pour ne pas finir massacrée par les griffes des monstres des monstres qui en sortent. Dans le même temps, certaines personnes ont développé des capacités permettant de les chasser. Ces combattants intrépides n’hésitent pas à foncer au cœur des donjons pour combattre les créatures qu’ils abritent.

J’attendais avec beaucoup d’impatience ce douzième tome. Il était annoncé en décembre, mais il n’est sorti que cette semaine et j’ai envoyé mon fils le chercher pour pouvoir le lire rapidement.

Je viens de le finir et j’avoue être un peu déçue. Habituellement, je les termine rapidement et je les trouve passionnants, mais cette fois, ça m’a semblé vide.
Il y a plein d’action puisque Jinwoo a décidé de se rendre à Tokyo afin de contrer les géants de la faille qui exterminent tout le monde : population aussi bien que chasseurs.
Les dessins n’étaient pas très clairs. Je me suis beaucoup attardée pour savoir qui faisait quoi, quelle invocation se battait, mais c’était super brouillon.
Je pense que c’est dû au fait qu’il y a beaucoup moins d’interactions entre Jinwoo et ses invocations. D’habitude, il réfléchit à haute voix, Ber ou d’autres participent à sa réflexion stratégique ce qui facilite la compréhension de ce qui se passe, mais pas cette fois.

Le gros point positif est qu’on a quand même un certain nombre de début d’explication sur les portails, la guerre entre géants et dominators, les réactions sauvages des bêtes,… est-ce que ça expliquerait l’apparition des pouvoirs des chasseurs ?
À voir ce que donne le prochain.

Bon, je ne vais pas m’attarder davantage sur ce douzième tome, je n’ai rien d’autre à ajouter. Ça s’est laissé lire, sans plus.

The Quintessential Quintuplets, tome 07 – Negi Haruba

Titre : The Quintessential Quintuplets, tome 07
Auteur : Negi Haruba
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 189
Quatrième de couverture : Fûtarô Uesugi fait le constat amer qu’il manque d’expérience pour arriver à redresser la barre concernant les résultats scolaires des sœurs Nakano. Face à ses propres lacunes, il décide de démissionner. C’était compter sans l’entêtement des quintuplées qui décident de quitter leur duplex de luxe pour vivre dans un appartement décrépi dans l’unique but de pouvoir garder leur professeur. De quoi redonner l’envie à Fûtaro d’aller au bout de sa mission, et il semble plus déterminé que jamais !

Ça fait un moment que je n’avais plus continué cette saga. Le sixième tome était sympa, mais je ne m’en souvenais plus. Je conserve toujours cette impression que c’est une série très moyenne qui tourne en rond, ce qui était le cas au début, mais ça commence à bouger.

Les quintuplées se sont révoltées contre leur père qui a renvoyé Uesugi : elles ont quitté le domicile familial pour vivre toutes les cinq dans un petit appartement. C’est Itsuki qui subvient péniblement à leurs besoins avec sa paie d’actrice. Uesugi continue de leur donner des cours, même s’il n’est pas payé.

Une bonne partie de ce septième tome est consacré aux filles donc on se place de leur point de vue et c’est super intéressant. Un chapitre pour chacune au moment des examens et elles se remémorent les deux mois précédents, leur choix, leur décision, etc.
C’était un récit plaisant et dépaysant. J’avais besoin de me changer les idées et ça a fait le job, ça m’a fait beaucoup de bien.

Les dessins sont toujours aussi beaux si ce n’est même mieux. J’ai pris plaisir à m’attarder sur chaque planche et à détailler les personnages, les mouvements des cheveux, la forme du regard, etc.
J’ai beaucoup aimé ce septième tome et je me demande ce que l’auteur nous réserve dans le prochain.