Shangri-la Frontier, tome 2 – Katarina (JP) et Ryôsuke Fuji

Titre : Shangri-la Frontier, tome 2
Auteurs : Katarina (JP) et Ryôsuke Fuji
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Sunraku a fait ses premiers pas sur Shangri-La Frontier, l’un des meilleurs jeux du moment, mais il a été battu par Lycaon, un monstre unique !
Une malédiction sévère l’empêche désormais d’équiper son torse et ses jambes. Il continue cependant d’avancer dans le jeu en compagnie d’Emul, une lapine vorpaline qu’il a rencontrée dans un scénario unique ! Cependant, ce scénario pousse des top players à s’unir contre lui… parmi eux se trouve même une de ses amies, fan de bouses comme lui…

Un second tome beaucoup mieux que le premier. Dans le précédent, j’avais passé un bon moment, mais rien de comparable avec celui-là.

Sunraku poursuit sa quête secrète aux cotés du PNJ Emul le lapin vorpalin. Notre héros fait l’erreur de parler à son compagnon en ville et attire l’attention de joueuses qui désirent en savoir plus sur le mignon et rare familier. Sunraku se barre vitesse grand V, mais pas assez vite puisqu’elles ont le temps de prendre une photo à son insu et la publient sur les forums afin d’obtenir des informations sur Emul.
Un geste catastrophique pour Sunraku : beaucoup connaissent son pseudo et l’apparence qui va avec (le masque d’aigle, son impossibilité de porter une armure en raison des marques du lycaon).

Résultats, de grosses guildes le recherchent, mais pas tous pour la même raison : les collectionneurs de familiers pour avoir des infos sur le lapin vorpalin, les pk dirigés par la chevalière Crayon (joueuse despotique rencontré dans le jeu bugué Round Unite auquel jouait Sunraku), le joueur en armure (qui est bien celle que je pensais).
Tout ce petit monde se rejoint et empêche notre héros d’entrer en ville (donc de continuer sa quête cachée)… c’est un beau bordel !
L’histoire n’a rien de transcendant, pourtant, j’ai trouvé son avancée bien faite et passionnante. J’ai eu beaucoup de mal à ne pas tout lire à la suite, c’était très frustrant de faire des pauses dans cette lecture.

J’ai mieux aimé les personnages.
Sunraku est sympathique et amusant, j’ai aussi eu l’impression qu’il prenait plus de plaisir à jouer et de mon côté, c’est communicatif parce que j’ai pris plaisir à suivre sa partie.
Le joueur en armure est bien celle que je pensais, elle rencontre enfin Sunraku dans le jeu et rêve de jouer avec lui, mais son face-a-face avec lui ne se passe pas comme prévu, c’était très drôle.
On en apprend davantage sur la chevalière Crayon qui, sur Shanfro, se fait appeler Arthur Pencilgon (son nom vient de me revenir – ayant une migraine, j’ai pas toutes les lumières allumées là-haut). Elle est bien barrée… à voir ce que ça donne dans les prochains.

C’est un coup de cœur pour ce second tome… et dire que je n’ai pas le trois… grrrr !

Elegant Yokai Apartment Life, tome 4 – Hinowa Kôzuki

Titre : Elegant Yokai Apartment Life, tome 4
Auteur : Hinowa Kôzuki
Éditeur : Noeve grafx
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture : Entre l’entraînement de magie de Yûshi et les visites régulières de Hase, la vie suit son cours à la maison des yôkai. Mais retours de locataires et invités impromptus suffisent à casser la routine et à ouvrir à Yûshi de nouveaux horizons…
Dans son lycée, d’étranges histoires de fantômes commencent à circuler… simples rumeurs ou caprice du destin ? L’entraînement du jeune homme pourrait bien lui servir plus tôt qu’il le pensait !

Un quatrième tome légèrement différent des précédents qui oriente le récit dans une autre direction. Jusqu’à présent, on suivait surtout Yūshi dans la maison des yōkais, mais cette fois, l’action se déroule principalement au lycée.

Notre héros continue son entraînement de magie qui lui permettra de maîtriser le petit Hierozoïcon, mais comme toutes les bonnes choses ont une fin : les vacances se terminent et la rentrée a lieu : il entre en 1ère. L’année est loin de s’annoncer tranquille ; des événements étranges se déroulent au lycée. Il va mener l’enquête.

Je n’ai pas grand-chose à dire sur cette lecture… pourtant, il y a plein de petits événements qui ne me permettent pas pour autant de développer mon avis… c’est très bizarre.
Yūshi se décide enfin à utiliser son grimoire de créatures et pas forcément à bon escient. Il fait des erreurs, il en fera probablement encore, mais il se remet en question, il apprend, ce que j’ai apprécié.
Hase est là plus souvent, à se demander s’il ne s’est pas installé chez Yūshi. Il n’est pas super présent, il est en fond et s’occupe du petit Kuri, c’était très bizarre.
Trois nouveaux personnages apparaissent, des camarades de classe de Yūshi, mais aucune ne m’a marquée. Elles m’ont laissée indifférente.
Le gros point fort reste les illustrations qui me plaisent toujours autant.

Pour l’instant, c’est le tome qui m’a semblé le moins intéressant. Malgré ça, j’ai bien aimé cette lecture, j’ai passé un bon moment.

From the Children’s Country, tome 2 – Naoto Akiyama

Titre : From the Children’s Country, tome 2
Auteur : Naoto Akiyama
Éditeur : Meian
Nombre de pages : 224
Quatrième de couverture : Un grand tremblement de terre et l’apparition mystérieuse de chiffres dans le ciel ont transformé le monde. Face à des adultes monstrueux, les enfants doivent désormais lutter pour leur survie. Alors qu’ils avaient trouvé refuge dans une école, les adultes parviennent finalement à s’y infiltrer, et Hajime et les autres enfants se retrouvent dos au mur… !

Quand ce second tome est paru, je ne l’ai pas acheté tout de suite. J’avais vu d’assez mauvais avis dessus ce qui m’a fait hésiter. Je l’ai donc mis sur ma liste d’anniversaire et on me l’a offert, donc autant le lire.

Naoto vient de fêter ses quinze ans et sans prévenir, il se transforme en monstre. Il pourchasse Hajime et ses amis. Lors de la course-poursuite, notre héros atterrit dans la salle où sa monstrueuse mère est retenue prisonnière. Elle parvient à se libérer et contre toute attente, défend son fils et ses camarades.

Ce second tome est beaucoup moins bien que le premier.
Les personnages ayant été ultérieurement traités, on ne revient pas dessus et je n’ai pas réussi à retrouver l’attachement qu’ils m’avaient inspiré.
Il y a beaucoup de combats, on n’a pas le temps de s’ennuyer, mais ça manque de profondeur et les dessins ont énormément perdu – serait-ce la preuve que cette fin a été terminée à la va-vite ? Oserais-je dire torchée ?

Tout va trop vite. C’est le dernier tome, la conclusion… l’auteur aurait dû prendre le temps de poser les explications finales… au lieu de ça, on a une histoire bancale de physique quantique. Ça m’a semblé tiré par les cheveux.
Et puis la fin ! Qu… hein ? Ça m’a totalement perdu tant ça n’avait aucun sens.

Bon, hormis le fait que ce fut une lecture rapide et simple, il n’y a quasiment pas de points positifs. Je peux comprendre que bon nombre de lecteurs aient été déçus. De mon côté, je n’en attendais pas grand-chose si ce n’est passé un bon moment et c’est plus ou moins réussi. Ce fut une lecture plaisante, sans plus.

The Rising of the Shield Hero, tome 01 – Kyû Aiya & Yusagi Aneko

Titre : The Rising of the Shield Hero, tome 01
Oeuvre originale : Yusagi Aneko
Mangaka : Kyû Aiya
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 160
Quatrième de couverture : Naofumi est projeté dans un monde proche en tout lieu d’un jeu de rôle d’heroic fantasy. Mais alors que d’autres héros ont été dotés d’armes offensives redoutables, Naofumi hérite d’un bouclier aux capacités limitées pour progresser dans ce jeu où le danger peut surgir à chaque instant. Trahi par sa partenaire et vilipendé par la population, le jeune homme ne peut désormais compter que sur lui-même pour survivre dans cet univers hostile… et peut-être sur une jeune fille désœuvrée aux ressources insoupçonnées.

Je ne m’attendais à rien pour cette lecture, et j’ai été agréablement surprise.
Naofumi atterrit dans un monde médiéval en tant que chevalier au bouclier. Trois autres gars ont aussi été téléportés en tant que chevalier à l’arc, à l’épée et à la lance.
Ils doivent leveler afin de pouvoir affronter la vague de calamités qui doit s’abattre sur le royaume. Pour les aider à monter plus rapidement, le roi leur donne des coéquipiers, mais aucun ne veut accompagner le chevalier au bouclier.
Cependant une guerrière du nom de Myne se dévoue. Elle est néanmoins beaucoup moins sympathique que ce qu’elle semble. Dès le début, je ne la sentais pas, sans trop savoir pourquoi. Elle est super mignonne et inspire confiance, mais le fait qu’elle n’explique rien au héros sur cet univers me dérangeait – faut aussi dire que Naofumi ne pose pas beaucoup de questions de son côté, il se laisse vivre et ça lui jouera un vilain tour.

J’ai apprécié le héros au bouclier, bien mieux après le second chapitre. Il se montre naïf et fait confiance bien trop facilement, ce qui a fini par le perdre… le pauvre en prend plein la tête. Suite à ça, il devient sec, intransigeant et limite mauvais – bien plus intéressant à mon sens. Mais il a un bon fond et sa relation avec Raph est touchante.
Les dessins sont super beaux, j’ai pris plaisir à les détailler. Je déplore juste que la couverture ne rende pas honneur aux illustrations à l’intérieur.

C’était une lecture inattendue. Le visage des héros n’est pas celui qu’on a l’habitude de voir et je pense que les prochains tomes me surprendront tout autant.
C’est un coup de cœur pour ce premier tome. Vivement le second.

Demon Slayer, tome 01 – Koyoharu Gotôge

Titre : Demon Slayer, tome 01
Auteur : Koyoharu Gotôge
Éditeur : Panini
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Le Japon, au début du XXe siècle.
Un petit marchand de charbon nommé Tanjiro vit une vie sans histoire dans les montagnes. Jusqu’au jour tragique où, après une courte absence, il retrouve son village et sa famille massacrés par un ogre ! La seule survivante de cette tragédie est sa jeune sœur Nezuko. Hélas, au contact de la bête, celle-ci s’est à son tour métamorphosée en monstre…
Afin de renverser le processus et de venger sa famille, Tanjiro décide de partir en quête de vérité. Pour le jeune héros et sa sœur, c’est une longue aventure de sang et d’acier qui commence !

Ça fait des mois que j’entends du bien de cette série et jusqu’à présent, je n’étais pas décidé à la commencer. Comme je prépare mon année de lecture pour septembre 2023 à juillet 2024 qui sera principalement voire exclusivement manga, c’était l’occasion de débuter plein de nouvelles sagas dont celle-ci.

Tanjiro se rend au village afin de vendre du charbon, malheureusement la nuit tombe avant qu’il ait pu rentrer chez sa mère, il passe donc la nuit chez un paysan pour éviter les dangereux démons nocturnes qui rôdent.
Lorsqu’il arrive chez lui au petit jour, il trouve sa famille décimée sauf sa sœur Nezuko. Il tente de la sauver en l’emmenant au village, mais elle se transforme en mangeuse d’hommes et tente de le dévorer. C’est alors qu’un pourfendeur de démon apparaît pour le sauver…
Après discussion, Nezuko a un répit. Tanjiro est décidé à la rendre à nouveau humaine. Pour cela, il doit en apprendre plus sur les démons. Il se rend chez maître Urokodaki qui l’entraîne afin qu’il devienne un pourfendeur de démons pendant près de 2 ans.

Le résumé est un peu long, mais le contexte est dense. Certaines informations sur Tanjiro et sa sœur sont distillées au fil des pages pour nous donner envie d’en savoir plus et ça donne envie d’en savoir plus.
J’aime beaucoup le héros, il est sympathique, un peu naïf. Habituellement, c’est le genre de chose qui me saoule, mais pas cette fois. Ce n’est pas poussé à l’excès, ça le rend humain et c’est ce qui fait son charme.
Nezuko est présente, mais silencieuse, ce qui est troublant ; à part au début, elle ne parle pas… j’apprécie le fait qu’elle lutte contre sa nouvelle nature et que son côté protecteur prend le dessus.

Les dessins ne sont pas terribles, ce qui ne m’a pas surpris outre mesure puisque la couverture est loin d’être top. Mais ce qui m’a étonnée, c’est que je me suis rapidement faite au style des illustrations et que j’ai même trouvé que ça faisait le charme de ce manga. Je suis conquise.
C’est un coup de cœur pour ce manga et il faudra que je me prenne le temps de regarder l’animé parce qu’il paraît que l’animation est géniale.