My Hero Academia, tome 02 : Déchaîne-toi, maudit nerd ! – Kohei Horikoshi

Titre : Déchaîne-toi, maudit nerd !
Saga : My Hero Academia, tome 02
Auteur : Kohei Horikoshi
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 205
Quatrième de couverture : Dans un monde où 80 % de la population possède un super-pouvoir appelé alter, les héros font partie de la vie quotidienne. Et les super-vilains aussi ! Face à eux se dresse l’invincible All Might, le plus puissant des héros ! Le jeune Izuku Midoriya en est un fan absolu. Il n’a qu’un rêve : entrer à la Hero Academia pour suivre les traces de son idole.
Le problème, c’est qu’il fait partie des 20 % qui n’ont aucun pouvoir…
Son destin est bouleversé le jour où sa route croise celle d’All Might en personne ! Ce dernier lui offre une chance inespérée de voir son rêve se réaliser. Pour Izuku, le parcours du combattant ne fait que commencer !

Un second tome qui m’a scotchée ! Je ne m’attendais pas du tout à ce que les événements prennent cette tournure.
Bon, le début était dans la droite lignée du premier tome : des épreuves !

Dans la classe de Deku, plusieurs duos sont formés. Chaque duo doit en affronter un autre soit en tant que super super héros, soit en tant que super vilain. Notre héros fait équipe avec Ochacca. Tous deux font face à Bakugo et Tenya. Inutile de préciser que ça chauffe !
La seconde épreuve… minute, je croyais que ce n’était pas une suite d’entraînements !… oui et non. Bref, par la suite, ils sont emmenés au centre de sauvetage géré par numéro 13 afin de s’entraîner. Les choses se corsent quand de vrais super-vilains font leur apparition pour buter All Might, qui est absent pour raisons personnelles.

Les méchants sont très nombreux. Certains sont ridicules et d’autres ont la classe… je devrais plutôt dire qu’ils sont méga-effrayants. J’en ai eu des frissons à chacune de leur apparition – je n’ai pas leur nom, donc je ne pourrais pas les nommer (surtout celui avec les mains ou celui qui ressemble à une Eva d’Evangelion).
En tout cas, le suspens est de taille. On ignore la tournure que prendrons les événements : bien sûr que Deku sera sauf, mais à quel prix ? Et quand on croit que tout le monde va s’en tirer, après tout, ce sont des héros, l’auteur parvient à nous surprendre.

En ce qui concerne les personnages, je n’ai pas grand-chose à dire de plus que dans le premier.
Deku est moins pleurnicheur et il se bat pour s’améliorer.
Bakugo, tout pareil. Son caractère exécrable le rend antipathique.
Tenya est ma bonne surprise : je le trouvais fade et inintéressant, le stéréotype de l’élève modèle. Il est toujours un peu trop parfait, mais il se comporte en leader (avec tout ce que ça comporte de positif) et ça le rend plus sympathique.
J’ai adoré ce second tome et j’ai tellement envie de lire le prochain !

The Rising of the Shield Hero, tome 02 – Kyû Aiya et Yusagi Aneko

Titre : The Rising of the Shield Hero, tome 02
Oeuvre originale : Yusagi Aneko
Mangaka : Kyû Aiya
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 192
Quatrième de couvertureDans un monde semblable à un jeu de rôle d’heroic fantasy, Naofumi est devenu le héros au bouclier : il possède une arme défensive exceptionnelle, mais qui lui interdit d’attaquer, et donc de gagner en expérience. Pour remédier à cela, il acquiert une jeune esclave, Raphtalia qui deviendra son bras armé… si elle parvient à surmonter les traumatismes de son passé. Sur le plan mental, Naofumi et Raphtalia devront être également bien armés, alors qu’une vague de monstres, les calamités, s’apprête à déferler sur le royaume…

Un second tome un peu moins sympa que le précédent, surtout parce qu’il y a des changements comportementaux, ce qui m’a foncièrement dérangée.
Dès le début, Raphtalia est devenue adulte alors que seulement dix jours se sont écoulés. Naofumi la voit toujours comme une enfant. La croissance de l’esclave peut se déduire facilement : elle a pris de l’xp et ça l’a fait grandir, une explication qui peut tenir la route. Mais comment s’explique son brusque changement de comportement ? Elle est passée de réservée à directive. Sur des mois, je veux bien admettre que c’est possible, ça change progressivement, mais pas en dix jours.
C’est un détail, me direz-vous, mais ça modifie profondément les relations entre les personnages.

Quelque part, c’est nécessaire vu ce qui arrive dans ce tome :
la première vague arrive, si les 3 héros armés s’occupent des monstres sur leur lieu d’apparition, Raphtalia et Naofumi pensent au village qui les a accueillis tantôt, et le protègent. Une réaction cohérente avec son rôle de héros au bouclier.
– pendant les réjouissances organisées pour fêter la victoire des chevaliers, Motoyasu qui s’est épris de Raphtalia défie son maître en duel pour libérer l’esclave.
On en apprend plus sur cette saloperie de Myne, ça explique bien des choses.

L’histoire continue tout doucement à se mettre en place. Ce second tome se penche davantage sur la profondeur de la relation qu’entretiennent nos deux protagonistes. Naofumi nous fait un putain de retour en arrière… ça montre qu’il n’est pas si méchant que ce que les autres pensent, mais j’avoue que je le préfère quand il est mauvais.

Les dessins sont moins sympas que dans le précédent. J’ai tiqué à plusieurs reprises : les yeux qui sont beaucoup trop écartés ou en décalage l’un par rapport à l’autre… y en a eu d’autres couacs, mais ce sont surtout les yeux que j’ai retenus.
J’ai moins aimé ce second tome. Il est bien, y a des passages qui m’ont plu, certains m’ont même captivée, mais j’ai moins accroché sur les personnages et je pense que ça m’a déçue.

Légende de la hache noire
(Médiévale / Chevaleresque / Quête / Épopée / Illustré / Fantasy)

Solo Leveling, tome 11 – Chu Gong

Titre : Solo Leveling, tome 11
Auteur : Chu Gong
Éditeur : Delcourt (Kbooks)
Nombre de pages : 240
Quatrième de couverture : Lorsque d’étranges portails sont apparus aux quatre coins du monde, l’humanité a dû trouver une parade pour ne pas finir massacrée par les griffes des monstres des monstres qui en sortent. Dans le même temps, certaines personnes ont développé des capacités permettant de les chasser. Ces combattants intrépides n’hésitent pas à foncer au cœur des donjons pour combattre les créatures qu’ils abritent.

Décidément, chaque fois que je lis ce manga, je prends une claque ! Chaque fois que je lis un tome de Solo Leveling, la motivation n’est pas là… j’ai la désagréable sensation d’avoir fait le tour et je redoute de m’ennuyer. Pourtant, ça n’arrive jamais et celui-ci ne fait pas exception. Une fois commencé, il m’a été impossible de m’arrêter, surtout qu’on arrive à un moment crucial du récit :

Sung Jinwoo a obtenu la clé pour retourner dans le donjon initial qui a fait de lui ce qu’il est. Quand il est convoqué, il s’y rend.
Pour avoir des réponses à ses questions, il doit passer des épreuves… facile, me direz-vous avec toutes ses ombres surpuissantes ! Eh ben non. Il est nerfé ce qui rend le combat ardu.
En parallèle, des portails de niveaux S ont popé un peu partout dans le monde, on ne suit que celui du Japon et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça pue.

On a enfin quelques réponses à nos questions ; c’est loin d’être complet, mais c’est suffisant pour me satisfaire jusqu’au prochain tome.
Les dessins sont toujours aussi beaux, je pense que la colorisation joue énormément, elle fait très pro et ça contraste d’autant plus que certains webtoons n’ont pas cette qualité graphique.
L’auteur ne s’appesantit pas sur les personnages, il n’a pas le temps. Il développe davantage le côté politique, mais aussi épique. Souvent, ça me dérange et ça me coupe de la lecture. Pas là, bien au contraire, je trouve ça passionnant.

Bref, j’ai adoré ce onzième tome. Vivement le prochain !

Shangri-la Frontier, tome 2 – Katarina (JP) et Ryôsuke Fuji

Titre : Shangri-la Frontier, tome 2
Auteurs : Katarina (JP) et Ryôsuke Fuji
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Sunraku a fait ses premiers pas sur Shangri-La Frontier, l’un des meilleurs jeux du moment, mais il a été battu par Lycaon, un monstre unique !
Une malédiction sévère l’empêche désormais d’équiper son torse et ses jambes. Il continue cependant d’avancer dans le jeu en compagnie d’Emul, une lapine vorpaline qu’il a rencontrée dans un scénario unique ! Cependant, ce scénario pousse des top players à s’unir contre lui… parmi eux se trouve même une de ses amies, fan de bouses comme lui…

Un second tome beaucoup mieux que le premier. Dans le précédent, j’avais passé un bon moment, mais rien de comparable avec celui-là.

Sunraku poursuit sa quête secrète aux cotés du PNJ Emul le lapin vorpalin. Notre héros fait l’erreur de parler à son compagnon en ville et attire l’attention de joueuses qui désirent en savoir plus sur le mignon et rare familier. Sunraku se barre vitesse grand V, mais pas assez vite puisqu’elles ont le temps de prendre une photo à son insu et la publient sur les forums afin d’obtenir des informations sur Emul.
Un geste catastrophique pour Sunraku : beaucoup connaissent son pseudo et l’apparence qui va avec (le masque d’aigle, son impossibilité de porter une armure en raison des marques du lycaon).

Résultats, de grosses guildes le recherchent, mais pas tous pour la même raison : les collectionneurs de familiers pour avoir des infos sur le lapin vorpalin, les pk dirigés par la chevalière Crayon (joueuse despotique rencontré dans le jeu bugué Round Unite auquel jouait Sunraku), le joueur en armure (qui est bien celle que je pensais).
Tout ce petit monde se rejoint et empêche notre héros d’entrer en ville (donc de continuer sa quête cachée)… c’est un beau bordel !
L’histoire n’a rien de transcendant, pourtant, j’ai trouvé son avancée bien faite et passionnante. J’ai eu beaucoup de mal à ne pas tout lire à la suite, c’était très frustrant de faire des pauses dans cette lecture.

J’ai mieux aimé les personnages.
Sunraku est sympathique et amusant, j’ai aussi eu l’impression qu’il prenait plus de plaisir à jouer et de mon côté, c’est communicatif parce que j’ai pris plaisir à suivre sa partie.
Le joueur en armure est bien celle que je pensais, elle rencontre enfin Sunraku dans le jeu et rêve de jouer avec lui, mais son face-a-face avec lui ne se passe pas comme prévu, c’était très drôle.
On en apprend davantage sur la chevalière Crayon qui, sur Shanfro, se fait appeler Arthur Pencilgon (son nom vient de me revenir – ayant une migraine, j’ai pas toutes les lumières allumées là-haut). Elle est bien barrée… à voir ce que ça donne dans les prochains.

C’est un coup de cœur pour ce second tome… et dire que je n’ai pas le trois… grrrr !

Elegant Yokai Apartment Life, tome 4 – Hinowa Kôzuki

Titre : Elegant Yokai Apartment Life, tome 4
Auteur : Hinowa Kôzuki
Éditeur : Noeve grafx
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture : Entre l’entraînement de magie de Yûshi et les visites régulières de Hase, la vie suit son cours à la maison des yôkai. Mais retours de locataires et invités impromptus suffisent à casser la routine et à ouvrir à Yûshi de nouveaux horizons…
Dans son lycée, d’étranges histoires de fantômes commencent à circuler… simples rumeurs ou caprice du destin ? L’entraînement du jeune homme pourrait bien lui servir plus tôt qu’il le pensait !

Un quatrième tome légèrement différent des précédents qui oriente le récit dans une autre direction. Jusqu’à présent, on suivait surtout Yūshi dans la maison des yōkais, mais cette fois, l’action se déroule principalement au lycée.

Notre héros continue son entraînement de magie qui lui permettra de maîtriser le petit Hierozoïcon, mais comme toutes les bonnes choses ont une fin : les vacances se terminent et la rentrée a lieu : il entre en 1ère. L’année est loin de s’annoncer tranquille ; des événements étranges se déroulent au lycée. Il va mener l’enquête.

Je n’ai pas grand-chose à dire sur cette lecture… pourtant, il y a plein de petits événements qui ne me permettent pas pour autant de développer mon avis… c’est très bizarre.
Yūshi se décide enfin à utiliser son grimoire de créatures et pas forcément à bon escient. Il fait des erreurs, il en fera probablement encore, mais il se remet en question, il apprend, ce que j’ai apprécié.
Hase est là plus souvent, à se demander s’il ne s’est pas installé chez Yūshi. Il n’est pas super présent, il est en fond et s’occupe du petit Kuri, c’était très bizarre.
Trois nouveaux personnages apparaissent, des camarades de classe de Yūshi, mais aucune ne m’a marquée. Elles m’ont laissée indifférente.
Le gros point fort reste les illustrations qui me plaisent toujours autant.

Pour l’instant, c’est le tome qui m’a semblé le moins intéressant. Malgré ça, j’ai bien aimé cette lecture, j’ai passé un bon moment.