Beyond The Clouds : La fillette tombée du ciel, tome 5 – Nicke

Titre : Beyond The Clouds : La fillette tombée du ciel, tome 5
Auteur : Nicke
Éditeur : Ki-oon (Kizuna)
Nombre de pages : 212
Quatrième de couverture : Mia et Théo partent en direction de Karatope, la cité aux mille marchands, à la recherche d’un professeur capable d’aider la fillette à maîtriser ses pouvoirs. Sur place, ils consultent un voyant peu coopératif.

Ça fait un moment que ce cinquième tome est dans ma Pile À Lire, j’aurais pu le lire à sa sortie puisqu’il est le dernier de cette saga, mais j’en ai été incapable pour deux principales raisons :
– le précédent m’avait déçue et je redoutais qu’il en soit de même pour celui-ci
– j’aime tellement l’univers que terminer cette saga signifie le quitter définitivement et je n’en avais pas envie.

Théo et Mia quittent la famille de boulanger et reprennent la route pour débusquer un magicien à Holpe afin qu’il apprenne à Mia à contrôler ses pouvoirs. Malheureusement, la poisse les poursuit : le bonhomme est mort et il ne reste plus que son incompétent d’apprenti.

De nouveaux personnages apparaissent : Rag et Gina. J’ai aimé ce duo qui est tout aussi sympathique que les protagonistes rencontrés dans les tomes précédents et chacun apporte quelque chose au récit et permet à nos héros d’évoluer, de grandir et de s’améliorer.
On découvre également le passé de Théo. Il me semble qu’on avait quelques informations au sujet de sa famille et de son frère, mais pas grand-chose. Là, un pan de sa vie et de ses relations familiales nous sont dévoilés, ce qui était pas mal.
Parmi les révélations importantes, on sait enfin qui est Mia. Je n’ai pas trouvé ça surprenant, pourtant, c’était plaisant d’écouter son histoire aussi poétique qu’onirique.

Les dessins sont beaux, surtout le character design. Les paysages sont toujours moins bons qu’au début, mais dans la postface, on a une explication à cette baisse graphique et ce qui me semblait incompréhensible l’est soudain devenu, ce qui est moins frustrant pour moi.
Bref, je conclurai en disant que j’ai passé un excellent moment avec ce cinquième tome que j’ai adoré.

L’enfant du Dragon fantôme, tome 3 – Ichi Yukishiro

Titre : L’enfant du Dragon fantôme, tome 3
Auteur : Ichi Yukishiro
Éditeur : Komikku
Nombre de pages : 176
Quatrième de couverture : Dodo, un dragon fait d’os, et Eve, une petite fille qu’il protège comme sa fille, poursuivent leur travail au bureau des demandes de la sorcière. Toujours dans l’idée de trouver de nouvelles relations pour la jeune fille, le dragon continue de chercher ses enfants pour les lui présenter. C’est alors qu’ils entendent parler d’un village protégé par un dieu dragon.

J’attendais avec beaucoup d’impatience ce troisième tome et j’avoue avec un peu de tristesse que je suis déçue.

Dans la première moitié, il ne se passe rien : Eve, Dodo, Yule et Rosé accomplissent de petites missions sans grande envergure auprès des villageois. Je sais bien qu’ils ont fondé une équipe chargée de résoudre les soucis des uns et des autres (sous peine de rémunération), donc c’est ce qu’ils font, mais ça n’avait étrangement aucun intérêt et pas des masses de sens.
Et puis, je n’ai pas ressenti la complicité entre les personnages comme dans les deux tomes précédents, l’attachement que j’avais développé pour eux avait disparu. C’était perturbant.

Une fois arrivée à la fin, j’ai compris la raison de cette sensation : la mangaka précise en postface qu’écrire ce troisième tome a été laborieux, et ce, jusqu’à l’apparition de Satomori. Et ça se sent : c’était laborieux à lire.
Néanmoins, dès qu’on arrive à la seconde moitié, avec le culte de Satomori, ça roulait et c’était à nouveau plaisant. J’ai retrouvé tout ce qui m’avait plu dans cette saga.
Le contraste entre les deux parties est assez dérangeant et m’a gâché le plaisir. Je l’ai terminé sur un avis positif, mais ce n’en est que plus exaspérant compte tenu d’un début difficile.

Je me suis consolée grâce aux dessins qui sont trop beaux – j’ai l’impression de dire ça pour tous les mangas que je lis ces dernières semaines. Les characters designs sont superbes, j’adore surtout celui de Rosé.
Seul bémol, je commence à trouver que tous les dragons se ressemblent, du moins parmi la descendance de Dodo et j’ai du mal à les distinguer.

Habituellement, je parviens à avoir un avis bien tranché, pas cette fois : c’est en partie une déception, le début m’a laissée indifférente alors que la seconde partie m’a plu… je verrai ce qu’il en est dans le prochain.

Solo Leveling, tome 10 – Chu Gong

Titre : Solo Leveling, tome 10
Auteur : Chu Gong
Éditeur : Delcourt-Tonkam (Shonen)
Nombre de pages : 256
Quatrième de couverture : Lorsque d’étranges portails sont apparus aux quatre coins du monde, l’humanité a dû trouver une parade pour ne pas finir massacrée par les griffes des monstres des monstres qui en sortent. Dans le même temps, certaines personnes ont développé des capacités permettant de les chasser. Ces combattants intrépides n’hésitent pas à foncer au cœur des donjons pour combattre les créatures qu’ils abritent.

Le dixième tome a mis un temps fou à sortir… enfin, c’est l’impression que j’en ai eu.
Il se passe beaucoup de choses :
Sung Jinwoo et Yoo Jinho créent enfin leur propre guilde, il était temps… ça leur a pris plusieurs tomes.
Ils ont besoin d’un employé et c’est Cha Hae-In qui postule. Notre héros n’est pas très chaud donc il la teste.
Puis pendant que Jinwoo participe à un donjon en partenariat avec la guilde des chevaliers, un portail s’ouvre au lycée de Jinah, la soeur de Sung. Des orcs en sortent et tuent tout ce qui bouge.

On a quelques révélations importantes :
– d’après les monstres, Sung Jinwoo serait le roi. Roi de quoi, de qui ? On l’ignore, mais ça confirme ce qui avait déjà été sous-entendu précédemment.
de plus en plus de portails s’ouvrent à travers le monde et pour palier, de nombreux chasseurs s’éveillent.
– Cha évoque ses sentiments et se remémore le moment où elle a failli mourir sur l’île de Jeju.
– Jinwoo négocie avec le président de la guilde afin d’obtenir un passe-droit.
J’ai essayé d’être aussi vague que possible, ce n’était pas évident.

J’ai passé un excellent moment. Ce dixième tome est correctement réparti entre action et scénario, ce qui était plaisant. J’ai pris tout mon temps pour le lire et pour détailler les illustrations que je trouve toujours aussi chouettes.
En conclusion, cette lecture est un coup de cœur, et il me faudra attendre septembre pour le prochain.

Toilet-bound Hanako-kun, tome 08 – Iro Aida

Titre : Toilet-bound Hanako-kun, tome 08
Auteur : Iro Aida
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 176
Quatrième de couverture : Depuis son retour de l’enfer des miroirs, Kô a le moral dans les chaussettes… Nene, voulant aider son ami à se changer les idées, décide de l’inviter à la fête des étoiles. Accompagnés d’Hanako, ils se rendent à celle organisée dans le monde des esprits, normalement interdite aux humains. Une rumeur raconte sur cet événement que celui qui parvient à écrire son souhait sur les cinq papiers à voeux de couleur différente puis à les accrocher au grand bambou verra son voeu assurément réalisé ! Une occasion en or pour Nene et Kô ayant chacun des voeux de la plus grande importance à exaucer !

Quel plaisir ça a été de retrouver Hanako, Nene et Kô ! Mais je ne suis pas sûre de pouvoir dire grand chose sur cette lecture.

On est répartis pour de nouvelles aventures : Mitsuba a rejoint l’équipe de Tsukasa. Depuis, Nene a l’impression que Kô déprime. Elle décide de lui remonter le moral : en plus des traditionnelles pâtisseries qu’elle concocte en cours de cuisine, elle l’invite à le fête de l’été. Ce qui rend Hanako terriblement jaloux et triste de ne pouvoir s’y rendre. Il leur propose une alternative : vivre une telle fête au sein de l’école. Bien sûr, rien ne se déroule comme prévu.
Il y a trois récits : celui de la fête de l’été, un complément déjanté avec des zombonbons et le dernier a pour héros Mitsuba – une porte ouverte sur le prochain tome.

L’ambiance est sereine à souhait, avec une touche d’inquiétude en fond au sujet de ce qu’on a appris dans les tomes précédents, mais ce n’est en rien oppressant. Au final, c’est agréable.
Les dessins sont superbes… comme les sept premiers. J’ai pris un plaisir fou à détailler les illustrations, à parcourir du bout des doigts les contours des visages et des corps, à contempler les vêtements des personnages.

Les relations entre nos héros sont toujours aussi touchantes.
Hanako reste, maintenant encore, un enfoiré sur bien des points et par moment il est même glauque – une réflexion que je ne m’étais plus faite depuis un moment, pourtant je l’apprécie énormément.
Nene est toujours aussi mignonne.
Quant à , plus le temps passe, mieux je l’aime.
Bref, c’est un coup de cœur pour ce huitième tome qui était passionnant.

Death Note, tome 06 – Tsugumi Ohba & Takeshi Obata

Titre : Death Note, tome 06
Scénario : Tsugumi Ohba
Illustrations : Takeshi Obata
Éditeur : Kana (Dark)
Nombre de pages : 215
Quatrième de couverture : L et Light qui ont pu suivre la réunion ultra-secrète tenue par 8 membres de la compagnie Yotsuba ont pu établir avec certitude leur lien avec Kira. Afin de découvrir la vérité, Light envoie Misa pour les espionner ! Elle est consciente du danger, mais lequel des membres de Yotsuba va la contacter ?!

Comme pour les tomes précédents, ce fut une lecture aussi passionnante que dense.

Ryuzaki a réussi à faire placer des caméras dans la salle de réunion des 8 potentiels Kira… enfin, maintenant, ils ne sont plus que 7. Nos héros découvrent donc la manière dont les assassinats profitant à la société Yotsuba sont orchestrés. Ils en viennent à éliminer un suspect et le contactent afin d’avoir un pion de l’intérieur. Petit à petit, ils déduisent l’identité de Kira et lui tendent un piège.

Heureusement que l’actuel Kira est un crétin fini, sinon ils ne l’auraient pas eu si facilement. Le plan monté par Light et Ryuzuke avait quelques failles, c’en est presque décevant venant d’eux.
Au niveau de l’avancée de l’histoire, c’est rythmé, mais par rapport à l’animé, ça va vite. On arrive à la fin du premier cycle c’est-à-dire au 26ème épisode sur 37. Je ne me souvenais pas trop des 11 derniers, donc j’ai cherché et ça m’est revenu : elle était nettement moins sympa, donc je redoute un peu la suite. Peut-être que ça me plaira, après tout, le manga est bien plus développé. Bref, je verrai lors du prochain.

En tout cas, j’ai adoré cette lecture, même si parfois, ça m’a semblé long.