BirdCage Castle, tome 2 – Toutarou Minami


Titre : BirdCage Castle, tome 2
Auteur : Toutarou Minami
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 228
Quatrième de couverture : Quand un parc d’attraction désaffecté abrite le plus cruel des jeux de survie..;
Toujours prisonniers du « Château de la cage aux oiseaux », six lycéens sont désormais divisés en deux groupes : tandis qu’un couple se retrouve au sommet de l’édifice, les deux autres explorent ses fondations et se retrouvent nez à nez avec un binôme sorti de nulle part.
Sauront-ils unir leurs forces pour trouver le chemin de la sortie ? Ou l’apparition de ces nouveaux venus sèmera-t-elle la confusion au sein du groupe ?

Je n’avais pas hâte de commencer cette lecture. J’avais certes aimé le premier, mais ce n’était pas non plus transcendant. Par contre, le second est beaucoup mieux, ce qui est étonnant parce que Gin est très peu présent, seulement sur la fin, alors que c’était mon personnage préféré.

On suit donc les deux duos qui sont descendus dans la cage. Ils parviennent dans une vaste bibliothèque et découvre qu’ils ne sont pas les seuls. On fait donc connaissance avec deux nouveaux personnages : Aki et son petit ami Kimiharu.
La nouvelle venue est toute mimi et plutôt sympathique. Personnellement, elle m’exaspère un peu à minauder devant son amoureux.
Quant à Kimiharu, il est détestable. Il est super intelligent et pourrait être un atout pour le groupe, mais son refus de prendre des décisions ou de participer à la réflexion de résolution des énigmes, sous prétexte de ne pas vouloir endosser de responsabilités, le rend ignoble. L’histoire est plus intéressante de par sa présence, mais lui me déplaît fortement.

En tout cas, j’ai passé un excellent moment. Beaucoup de choses sont en place, des indices sont distillés au fil des pages ce qui relance l’intrigue. Bref, j’ai adoré ce second tome et j’ai hâte d’entamer le prochain.

Ennemis, tome 2 : Blanc – Tristan Josse & Kid Toussaint

Titre : Blanc
Saga : Ennemis, tome 2
Scénario : Kid Toussaint
Illustrations : Tristan Josse
Éditeur : Bamboo
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : C’est une bonne chose que la guerre soit si terrible, sans quoi, nous y prendrions goût.” Général Robert E. Lee Juin 1862. Virginie. L’armée de l’Union fait face à celle du général Lee, retranchée à Yorktown. Le Confédéré Jeb Stuart et sa cavalerie, en reconnaissance, tournent autour des troupes du Nord pour y déceler une faille éventuelle et affaiblir leurs lignes arrière. Devant l’inertie de son général, le Nordiste Philip St. George Cooke monte un escadron qu’il envoie à la poursuite de Stuart… mais sept hommes, mi bras cassés, mi têtes brûlées face à une compagnie faite des meilleurs cavaliers du Sud, c’est peu…

J’avais bien aimé le premier, mais ce n’est rien en comparaison de ce second tome.
On suit toujours la folle équipe de Jonathan Kane qui doit arrêter Jeb et son armée.
Livingston n’est plus avec le groupe, il a été poignardé par Reilly dans le tome précédent, mais il est encore capable de se mouvoir et est bien décidé à se venger. C’est loin d’être la trame principale, mais c’est un détail qui a de l’importance, je trouve.

Il y a deux gros points forts :
au début, il y a un résumé du premier tome, ce qui est toujours sympa quand on met de la distance entre les deux.
on découvre le passé des uns et des autres. Le tome précédent avait laissé entendre que certains personnages étaient liés et on a la confirmation que c’est bien le cas. C’était vraiment génial, ça a fait tout le charme de ce récit ; en tout cas, ça m’a beaucoup plu.

Mon personnage préféré est probablement Elijah : son passé est pour le moins discutable, mais les raisons de ses actes et sa rédemption sont compréhensibles et le rendent sympathique. C’est également le cas pour Joshua.
Les autres sont trop tarés pour que je puisse m’y attacher : entre le psychopathe au couteau, le violeur en série, l’alcoolique notoire ou le fou des explosifs… dur de les apprécier.
Bref, je suis ravie d’avoir emprunté cette lecture que j’ai adorée.

Blue Lock, tome 01 – Muneyuki Kaneshiro & Yûsuke Nomura

Titre : Blue Lock, tome 01
Scénario : Muneyuki Kaneshiro
Illustration : Yûsuke Nomura
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 208
Quatrième de couverture : Coupe du monde 2018, l’équipe de football du Japon est éliminée en huitièmes de finale… Ce nouvel échec incite l’Union japonaise de football à fonder le “Blue Lock” : un centre de formation révolutionnaire rassemblant les 300 meilleurs attaquants lycéens du pays. L’objectif du coach du Blue Lock, Jinpachi Ego, est clair : détecter l’unique attaquant qui écrasera tous ses rivaux par son talent et son hyperindividualisme ! Pour Yoichi Isagi, joueur bouillonnant encore inconnu, il n’y a pas d’alternative… S’il veut survivre au programme hautement sélectif qui l’attend, il devra abandonner le jeu collectif et se transcender pour devenir l’attaquant ultime !

Je ne comptais pas lire ce manga jusqu’à ce que j’apprenne qu’il ferait partie de la sélection « 48h BD ». Mon fils a vu et aimé l’animé donc il voulait le premier tome… autant en profiter pour le lire.
Et je suis contente d’avoir tenté l’aventure, j’ai été agréablement surprise par cette lecture. Je ne m’attendais pas à ce que cette histoire tienne plus de Squid Game que d’Olive et Tom.

Blue Lock est un programme qui réunit 300 jeunes attaquants du Japon. Le but est de dénicher LE buteur d’exception qui manque à l’équipe nationale pour gagner la coupe du monde.
Les participants sont enfermés pendant un temps dans un complexe sportif, ils sont répartis en fonction de leur niveau dans différentes équipes. Et ils affrontent des épreuves qui les élimineront à vie de tout recrutement dans l’équipe nationale de Japon. Alors d’accord, ils ne meurent pas, mais pour ces jeunes gens, ça reste la fin du monde.
On suit Isagi qui est avant-dernier donc 299ème dans le classement.

Le personnage principal est plutôt sympathique et n’importe qui pourra s’identifier à lui sans problème. Il faudra voir comment il tourne par la suite : ce premier tome laisse entendre que pour réussir, il faut être égocentrique, imbu de sa personne et ne pas hésiter à écraser les autres pour réussir… bref, seuls les buteurs se la jouant perso seront hissés au sommet… euh, le football, c’est pas un jeu d’équipe ? -_-
En ce qui concerne l’entraîneur, Jinpachi Ego (il porte bien son nom, lui) est particulièrement antipathique. Ça a l’air d’être un connard fini. Les jeux qu’il invente pour éliminer les uns et les autres semblent un grand n’importe quoi sans rapport avec le foot… et pourtant, ses explications après coup (du moins celles qu’il donne pour le « loup ») font sens.

Ce premier tome n’est pas un chef d’œuvre, mais j’ai passé un bon moment. J’ai beaucoup aimé cette lecture et je lirai volontiers les suivants.

Le journal intime d’un arbre – Didier van Cauwelaert

Titre : Le journal intime d’un arbre
Auteur : Didier van Cauwelaert
Éditeur : Michel Lafon
Format : E-book
Nombre de pages : 245
Quatrième de couverture : « On m’appelle Tristan, j’ai trois cents ans et j’ai connu toute la gamme des émotions humaines.
Je suis tombé au lever du jour. Une nouvelle vie commence pour moi – mais sous quelle forme ? Ma conscience et ma mémoire habiteront-elles chacune de mes bûches, ou la statuette qu’une jeune fille a sculptée dans mon bois ? Ballotté entre les secrets de mon passé et les rebondissements du présent, lié malgré moi au devenir des deux amants dont je fus la passion commune, j’essaie de comprendre pourquoi je survis.
Ai-je une utilité, une mission, un moyen d’agir sur le destin de ceux qui m’ont aimé ? »

Je ne sais pas trop quoi dire sur cette lecture.
Je m’attendais à ce que la trame principale tourne principalement autour d’un arbre, ses rapports avec les autres végétaux, un côté écologique… il y a un peu de ça, mais c’est très succinct. L’histoire tourne davantage autour des humains qui gravitent autour de lui.

Tristan est un poirier. La dernière tempête le met à terre. Une chute qui va terrasser son propriétaire, le docteur Lannes. Cela impactera aussi la jeune voisine Marion pour qui Tristan est devenu son confident.
Que va-t-il lui arriver, maintenant qu’il n’est plus debout ?

On suit Tristan à travers les âges, il se noie dans les pensées de ses proches et passe de l’un à l’autre. On découvre progressivement des pans de son histoire.
Beaucoup de passages m’ont plu, pourtant, je me suis ennuyée.
Je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages, ni à Tristan, pas davantage à Marion ou à Yannis. Les seuls que j’ai appréciés, ce sont Rafik et Toé, malheureusement, ils ne sont là que dans les derniers chapitres.

Je ne vais pas m’étendre sur cette lecture plus sociologique qu’écologique que je n’ai pas aimée.

Coupe des 4 maisons :
 Harvey Ridgebit (Items éphémères du 20 mars au 2 avril) – Lire un roman dont l’intrigue est en lien avec l’écologie100 points

Frieren, tome 5 – Kanehito Yamada et Tsukasa Abe

Titre : Frieren, tome 5
Scénario : Kanehito Yamada
Illustrations : Tsukasa Abe
Éditeur : Ki-oon (Shônen)
Nombre de pages : 188
Quatrième de couverture : Stark, guerrier et disciple d’Eisen, a rejoint les deux mages dans leur périple. Ensemble, ils arrivent dans le comté de Granat, mais une surprise de taille les attend : des démons à l’apparence humaine se baladent comme si de rien n’était en ville ! Frieren n’est cependant pas dupe, elle sait que leur présence n’augure rien de bon…
La suite des événements lui donne malheureusement raison. Tandis que les éclaireurs tentent de briser la barrière magique de la cité de l’intérieur, une armée dirigée par nulle autre qu’Aura la Guillotine, qui fait partie des sept sages du chaos, se tient prête à attaquer à quelques kilomètres de là ! L’elfe parviendra-t-elle à l’arrêter ?

Je ne me souvenais plus de ce qui m’attendait dans ce sixième tome, mais une fois commencé, ça m’est revenue très vite et il m’a été très difficile de mettre en pause ma lecture tant l’histoire m’a captivée.

Fern et Frieren participent aux épreuves pour devenir mage de première catégorie. La première se déroule en groupe, les équipes ont été formées à la fin du tome précédent, donc on sait que nos deux héroïnes ne sont pas ensemble.
Il y a une quinzaine de groupes, chacun composé de trois mages. Tout le monde se retrouve dans une zone délimitée par un bouclier, ils ont des règles à respecter : ils ont pour objectif d’attraper un stille, un oiseau tellement sensible à la magie qu’il la fuit, et ce, dans le temps imparti. Bien sûr, leur épreuve n’est validée que s’ils ont conservé leur proie jusqu’au moment de l’arrêt du test donc rien n’empêche les vols. Et si l’un des membres du groupe meurt, c’est disqualifiant.

C’est l’occasion de découvrir de nouveaux personnages. J’ignore s’ils auront une place importante dans les prochains tomes, ni pour combien de temps on les aura, mais pour le moment, ils ont un rôle conséquent… suffisamment pour me faire une idée à leur sujet.
Lawine et Kanne m’ont laissée indifférente. Elles se connaissent depuis un moment, néanmoins, elles passent leur temps à se disputer, c’est pénible.
Übel me déplaît fortement. Je la sens mauvaise… juste pour le plaisir de faire du mal.
Je ne sais pas trop quoi penser de Land. J’ai aimé sa réaction dans les derniers chapitres, mais il est très froid, ce qui ne le rend pas sympathique.
En ce qui concerne Denken, c’est mitigé. Les autres mages le présentent comme quelqu’un d’intéressé, ce qui est démenti par l’attention paternaliste qu’il a envers ses coéquipiers, surtout Laufen qui ne semble pas très expérimentée. Je réserve mon avis pour lui.
J’adore Wirbel. Non seulement il a la classe, mais il dégage un sacré charisme. Il a l’air fort et ses activités de défense de la frontière nord le rendent sympathique. Il devrait bien s’entendre avec Stark qu’on ne voit quasiment pas au passage.
Les autres personnages ne m’ont pas fait grande impression. Peut-être que ça changera par la suite.

C’est un coup de cœur pour cette lecture et j’ai hâte de lire le septième qui devrait nous proposer la seconde épreuve.