Les sœurs Grimm, tome 2 : Drôles de suspects – Michael Buckley

Titre : Drôles de suspects
Saga : Les sœurs Grimm, tome 2
Auteur : Michael Buckley
Éditeur : Pocket
Nombre de pages : 276
Quatrième de couverture : Fini les vacances et les courses-poursuites avec des géants : Daphné et Sabrina Grimm doivent maintenant aller à l’école de Port-Ferries. Dès le premier jour, Daphné devient la préférée de Blanche Neige, sa maîtresse. Alors que sa sœur s’amuse comme jamais, cette rentrée est un vrai cauchemar pour Sabrina. Et quand le corps de son professeur est retrouvé suspendu dans une immense toile d’araignée,
elle comprend que l’école a un sérieux problème avec ses élèves Findétemps. Les enfants des créatures de contes de fées ont-ils un rapport avec ce crime ? Les sœurs Grimm mènent l’enquête…

Waouh ! Je ne m’attendais pas à une telle lecture ! Je me souvenais que j’avais adoré le premier que j’ai lu il y a plus de sept ans déjà, mais je redoutais que la suite soit moins bien, comme c’est souvent le cas d’habitude. Ce n’est pas le cas et j’en suis ravie.

Ça fait trois semaines que Sabrina et Daphné vivent chez leur grand-mère à Port-Ferries, et elles ne sont pas encore allées à l’école. Cela vient aux oreilles de celle qui s’occupait des filles au foyer (comment ? on l’ignore), elle vient pour reprendre ses pupilles. Finalement, ça ne se fait pas et les deux sœurs Grimm sont inscrites à l’école.
On découvre un pan différent de la ville avec des personnages plus jeunes puisqu’on rencontre les élèves, mais aussi les enseignants, quelques uns sont des Findétemps, mais pas la majorité.

J’aime toujours autant Daphné, par contre Sabrina m’a saoulée : elle est tout le temps en colère ce qui ne me pose pas de soucis compte tenu de la situation, ses parents ayant été enlevés et introuvables, mais elle se montre injuste et pire que tout, étroite d’esprit.
Puck est désagréable. Pour un Findétemps de quatre cents ans, il est puéril ; il est censé être facétieux, ce n’est pas le cas : non seulement il est lourd, mais il n’est pas drôle.

Cette fois encore le récit est fluide, l’intrigue est bien menée et la lecture rapide.
Je n’ai qu’un seul bémol : le peu de personnages apparaissant ne nous laisse pas beaucoup de possibilités quant aux suspects, ce qui a rendu la conclusion prévisible.
J’ai adoré cette lecture. La fin m’a laissée sans voix et il faudra que je lise rapidement la suite pour savoir ce qui se passe.

Nakatomi Tower (enquête)

Elle et son chat – Makoto Shinkai & Yamaguchi Tsubasa


Titre : Elle et son chat
Scénario : Makoto Shinkai
Illustrations : AUTEUR
Éditeur : Yamaguchi Tsubasa
Nombre de pages : 164
Quatrième de couverture : Chobi savoure sa vie de chat auprès de la maîtresse qui l’a recueilli, une jeune femme connaissant à la fois les avantages de l’indépendance et les affres de la solitude. Les yeux du félin assistent à ce quotidien qui s’écoule lentement, oscillant entre moments chaleureux et moments teintés d’amertume, entre jours de soleil et jours de pluie.

Quand j’ai pris ce manga, j’ignorais que le scénariste était Makoto Shinkai connu pour Your Name, et que l’illustratrice était Tsubasa Yamaguchi connue pour la saga Blue Period – même en ne connaissant pas ce détail, j’aurais forcément reconnu son style graphique.

Chobi est un jeune chat qui a été recueilli par une jeune femme qu’il aime particulièrement. En tant que jeune adulte, elle traverse une période difficile de sa vie et même le félin a du mal à lui faire garder la tête hors de l’eau.

Mon seul bémol est que ce que la maîtresse de Chobi vit est mal amené. Sa souffrance est très bien exprimée, mais la raison de ce mal-être est très/trop flou. C’est probablement dû au fait que le récit est retranscrit du point de vue du chat, ce qui est certes original, mais ne m’a pas permis de compatir à la détresse de l’héroïne. Par contre, je me suis beaucoup inquiétée pour elle parce que l’angoisse de Chobi est bien réelle : comme moi, il ne comprend pas ce qu’elle a et il est incapable de l’empêcher de sombrer.

Le texte est très beau, très poétique. Je me suis plu à relire plusieurs fois certains passages et à me laisser porter par les mots.
Les dessins sont tout aussi chouettes que dans Blue period. Chobi est tout mignon, autant que Mimi. Quant à la maîtresse du chat blanc, son character design est réussi : je l’ai trouvée très belle. Je suis toujours aussi fan de la manière dont Tsubasa Yamaguchi dessine les cheveux – c’est fascinant. Et dernier point positif, mais sans surprise : le visage de l’héroïne est très expressif… pas besoin de mots pour comprendre qu’elle est malheureuse.

Je pense avoir dit le principal. J’ai adoré ce manga empli de nostalgie.

Blue Period, tome 07 – Yamaguchi Tsubasa

Titre : Blue Period, tome 07
Auteur : Yamaguchi Tsubasa
Éditeur : Pika (Seinen)
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Yatora a réussi l’exploit d’être admis au concours de Geidai du premier coup. Le cœur vibrant, plein d’attentes et d’inquiétudes à la fois, il fait ses premiers pas à l’Université des Arts de Tokyo pour goûter à sa nouvelle vie d’étudiant. Il va y faire des rencontres surprenantes, mais va également se confronter à la dure réalité des écoles d’art…

J’avais hâte de commencer cette lecture, de débuter cette nouvelle étape pour Yatora, tout en redoutant ses états d’âme.

Notre héros a donc réussi son examen d’entrée à Geidai du premier coup. Il craint de ne pas être à la hauteur et c’est en effet le cas, mais il faut dire qu’il est jeune et a peu d’expérience dans le domaine du dessin puisqu’il ne s’est lancé dans l’aventure que tardivement et son entraînement ne l’a préparé qu’au concours, pas à la suite.
Il se rend alors compte que son succès n’est finalement pas à son avantage : certains premières années ont passé l’examen plusieurs fois, sont donc plus âgés que lui et ont donc un vécu plus riche, une expérience plus étendue.
Yatora se remet une fois de plus en question, sauf qu’au lieu de surmonter ses échec, il se démoralise totalement… ce qui est surprenant, mais je suppose que ça ouvrira la suite du récit à de nouvelles expériences. J’attends de voir.

Il y a de nouveaux personnages, tous plus perchés les uns que les autres, ils sont nombreux donc je ne vais pas tous les énumérer. Seule Maria Hanakage est suffisamment présente pour que je m’attarde sur son cas. Je ne sais pas quoi penser d’elle : elle semble boire beaucoup, elle est bien plus âgée que Yatora, et est cependant de bons conseils ce qui la rend quand même sympathique.

On sent que c’est un tome de transition, pas forcément passionnant, mais il faut bien que tout se remette en place. C’était une bonne lecture, sans plus.

 

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Le grimoire écarlate, tome 3 – A-10

Titre : Le grimoire écarlate, tome 3
Auteur : A-10
Éditeur : Noeve grafx
Nombre de pages : 175
Quatrième de couverture : Wakaba rejoint finalement la Gesellschaft, une organisation internationale de mages. Elle espère ainsi progresser dans la maîtrise de ses nouveaux pouvoirs.
Mais dès sa première mission, elle tombe nez à nez avec le pire ennemi de la Gesellschaft, qui fait disparaître Chaperon Rouge.

Après avoir fini le second tome qui avait été une déception, je n’étais pas certaine d’acheter et de lire ce troisième tome. Pourtant, j’ai décidé de lui donner une chance et j’ai bien fait.

Lors de leur première mission pour la Gesellschaft, Wakaba et Noel tombe sur Senba, le chef de la fraternité. Il fait disparaître Chaperon Rouge et propose à sa contractante de rejoindre son groupuscule. Je ne me souviens plus exactement ce qu’il s’est passé tellement c’était peu marquant -_-
Bref, heureusement, Hoshikawa est là et se bat pour protéger les deux écuyères. Le combat est violent et ne tourne pas à l’avantage de la Gesellschaft.

La bataille était terrible ! Ça m’a beaucoup plu, j’y ai retrouvé l’ambiance du premier que j’avais tant aimé. Non seulement ça bougeait, mais c’était aussi super intéressant : ça m’a permis de réaliser l’intérêt des cartes d’armes et d’uniformes dessinés par leurs possesseurs. D’ailleurs, à ce sujet, Senba est un enfoiré, il est vicieux, c’est un truc de fou.
Après le combat, on retourne au quartier général de la Gesellschaft et le contraste était rude… je redoutais que ce soit à nouveau trop paramilitaire, et finalement non, c’était plus académique donc plus agréable. Et puis, les grimoires prennent à nouveau leur place dans le récit.
J’ai découvert le passé de Noel et ça me l’a rendue sympathique.
J’apprécie de plus en plus la relation entre Wakaba et Xhaperon Rouge, je suppose qu’elle deviendra encore plus intime par la suite.

Je n’ai pas pu profiter de cette lecture autant que je l’aurais souhaité parce que je suis restée sur mes gardes du début à la fin, redoutant une perte d’intérêt pour l’histoire. Ouf, ce n’était pas le cas ; j’ai aimé ce troisième tome.

Le Protectorat de l’ombrelle, tome 5 : Sans âge – Gail Carriger

Titre : Sans âge
Saga : Le Protectorat de l’ombrelle, tome 5
Auteur : Gail Carriger
Éditeur : Le Livre de Poche (Orbit)
Nombre de pages : 445
Quatrième de couverture : Lady Maccon est en pleine béatitude domestique. Une béatitude à peine troublée par la fréquentation de quelques loups-garous de la haute société et celle du second placard préféré d’un vampire, sans oublier un bambin précoce ayant des dispositions incontrôlables au surnaturel…
Mais Alexia vient de recevoir un ordre qu’elle ne peut ignorer. Avec mari, enfant et famille Tunstell au complet, elle embarque à bord d’un bateau à vapeur pour traverser la Méditerranée. Direction l’Egypte, une terre qui pourrait bien tenir en échec l’indomptable Alexia. Que lui veut la Reine vampire de la ruche d’Alexandrie ? Pourquoi un ancien fléau s’abat-il de nouveau sur le pays? Et comment diable Ivy est-elle devenue du jour au lendemain l’actrice la plus populaire de tout l’Empire britannique ?

Ça y est, j’ai enfin terminé le cinquième et dernier tome du protectorat de l’ombrelle. J’ai mis du temps pour le lire, non pas qu’il n’est pas bien, au contraire, mais j’étais prise par mon projet de reconversion professionnelle et le webinaire sur les métiers du numérique, ce qui me prenait la journée entière ainsi que les soirées.

J’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire :
Deux ans ont passé depuis la naissance de Prudence et la vie des Maccon ainsi que celle de lord Akeldama est rythmée par les frasques de la petite fille. Une fois la nuit tombée, cette dernière vole les pouvoirs des surnaturels, et sa mère est obligée d’intervenir.
Tout au long de cette lecture, on découvre les capacités de l’Abomination, mais également ses limites, ce qui était intéressant.
Deux événements marquants se produisent :
– lady Kingair revient d’Écosse pour demander de l’aide. Son Bêta s’est rendu en Égypte pour enquêter sur la momie, mais il a disparu.
– Alexia et Prudence reçoivent une invitation que notre héroïne ne peut pas refuser, venue de Matakara la plus vieille des vampires. C’est ainsi que toute la famille se rend à Alexandrie avec les Tunstell – il faut bien une excuse pour voyager là-bas et quoi de mieux que d’accompagner la troupe de théâtre dont ils sont les mécènes ?

On sent que c’est un dernier tome : beaucoup de révélations sont faites que ce soit sur le Alessandro Tarabotti, sur Floote ou sur Biffy.
D’ailleurs les passages que j’ai préférés sont ceux avec le jeune loup dandy de la meute de Londres : il est tellement attachant que je ne peux m’empêcher de l’adorer. Quand il était là, ça se lisait tout seul et j’avais terriblement envie de savoir la suite.
J’ai eu un peux plus de mal avec les scènes en Égypte. Sûrement parce que j’apprécie énormément le côté anglais du récit et là, je me suis sentie déracinée : le contraste entre les deux cultures était trop violent et ce, malgré le fait que les personnages restent eux-mêmes et un peu guindés.
Malheureusement, l’atmosphère qui se dégage de ce pays m’a déplu : toutes ces étendues arides, ces dunes de sable, la ruche de Matakara tellement différente de celle de la comtesse Nadesky ou de la maison d’Akeldama.
J’ai fini par m’y faire, mais ce n’était pas aussi fluide que d’habitude.

Ça n’empêche que j’ai beaucoup aimé cette lecture, surtout les derniers chapitres qui m’ont fait hurler, l’angoisse totale !

Reine des Neiges (femme de pouvoir, féminisme)

Coupe des 4 maisons :
Multiplettes (4ème année) – Un livre de science-fiction (dystopie, steampunk, space opéra,…)40 points