Endymion 2 – Dan Simmons

Titre: Endymion 2
Saga: Les Voyages d’Endymion – Les Cantos d’Hypérion
Auteur: Dan Simmons
Éditeur: Pocket
Nombre de pages: 350
Résumé: Raul Endymion a été chargé par le vieux poète Martin Silenus, auteur des « Cantos » inachevés, de sauver la petite Enée des hommes de la Pax, lesquels se fient à une sombre prophétie : elle aura des pouvoirs plus qu’humains et persuadera les fidèles d’abandonner Dieu.
L’Église charge donc le père-capitaine de Soya de la capturer, mais Endymion le prend de vitesse et emmène l’adolescente de monde en monde, suivi à la trace par de Soya. De son côté, la Pax est plus qu’étonnée par les échecs successifs du père-capitaine et redoute une nouvelle offensive du Technocentre.
Contre le Dieu Machine, il a fallu créer une variété inédite de guerriers invulnérables, et le premier modèle de la série est prêt. Elle s’appelle Némès.

J’avais prévu de le finir aujourd’hui, mais davantage dans la soirée. Et bien finalement, non! J’ai eu beaucoup de mal hier soir à le quitter et seule la fatigue m’a obligé à lâcher ma lecture, j’ai donc sauté sur l’occasion ce matin pour le continuer et le finir par la même occasion. J’ai bien plus aimé que le premier. Les 250 premières pages sont un peu comme le volume précédent, une introduction, légèrement plus poussée peut-être. L’action et les vraies questions qu’on peut se poser se concentrent sur les 100 dernières pages, ce qui ne m’a pas empêché d’aimer la totalité du bouquin.

Étrangement, pour un livre que j’ai beaucoup apprécié, j’ai mis du temps à le lire, pas loin de 5 jours. Le style de l’auteur reste égal à lui-même: intéressant et facile d’accès. Mais les chapitres contiennent énormément d’informations et la lecture nécessite une attention particulière: si on a le malheur de rater une phrase importante (et elles sont nombreuses), c’en est frustrant et ce, pendant un bon bout de l’histoire par la suite, du moins lorsqu’on est friand de détails. De plus, l’effort de mémoire demandé m’a, comme pour le premier, beaucoup et vite fatigué chaque fois que je me plongeais dans la lecture.
Quant à l’histoire, elle tourne toujours sur la connaissance des personnages principaux (Énée, Raul, A.Bettik, père-capitaine de Soya et son équipe), on retrouve beaucoup de mondes-planètes citées dans les 4 premiers tomes d’Hypérion et bon nombre de questions sont posées quant à ce qui a pu arriver à leur population après la Chute. Dan Simmons excelle toujours dans la description et l’atmosphère des différents mondes traversés, on s’y croirait; on vit l’aventure simultanément avec les protagonistes: on a froid avec eux, chaud lorsqu’ils finissent en plein désert. Dans les moments les plus stressants, on a le cœur qui bat trop vite et qui s’arrête lorsqu’on se retrouve face à l’inquiétant gritche. Je déplore juste que dans ces moments-là, on a droit à de brusques coupures qui font redescendre la pression bien trop abruptement.

La partie que j’ai bien entendu préféré est nettement la fin. Comme le précise le résumé, on y découvre Radamanthe Némès et tous les secrets qu’elle recèle, même si on comprend rapidement ce qu’elle est réellement; pourtant cela soulève encore davantage de questions quant au rôle de la Pax et de l’Église… Et encore plus fabuleux, une bonne partie des interrogations soulevées lors des 2 Endymions est répondue… Ça n’empêche nullement d’avoir puissamment envie de continuer et de commencer rapidement les prochains.
Par contre, j’ai décidé de faire une pause le temps de lire un livre plus simple et moins fatigant nerveusement. Mais je compte reprendre après le week-end et j’ai même hâte de m’y mettre.

Endymion 1 – Dan Simmons

Titre: Endymion 1
Saga: Les Voyages d’Endymion – Les Cantos d’Hypérion
Auteur: Dan Simmons
Éditeur: Pocket
Nombre de pages: 340
Résumé: Raul Endymion est né sur la planète Hypérion à l’ère de la Pax. Il n’a pas accepté le cruciforme, ce qui le voue à une mort définitive. Mais voici qu’il est exécuté (à l’âge de 27 ans) et se réveille vivant…
Pour le vieux poète Martin Silenus, auteur des Cantos inachevés, le jeune homme est marqué par le destin : à lui de retrouver la petite Enée, disparue à l’âge de douze ans dans l’un des Tombaux du Temps, de la protéger de la Pax, et finalement de renverser la puissance de l’Eglise.
Un programme d’autant plus difficile que la Pax se sait menacée : quand Enée sortira des Tombeaux du Temps, trente mille gardes suisses se tiennent prêts à l’intercepter. Pour l’aider à fuir, Endymion aura le Vaisseau du Consul, mais la Pax est prête à les poursuivre, et les voyages d’Enée et d’Endymion ne sont pas près de finir.

J’ai commencé ce livre il y a déjà quelques jours parce que j’avais envie de revenir à une valeur sûre: Dan Simmons. J’adore cet auteur. Je l’ai découvert avec le cycle d’Hypérion, une vraie merveille; je craignais de découvrir d’autres lectures du même auteur – la peur d’être déçue-, mais j’ai quand même tenté l’Échiquier du mal, une merveille également. Et malgré ces deux fabuleuses tentatives, j’ai mis un certain nombres d’années avant de commencer Les Voyages d’Endymion.
Maintenant, je me suis lancée avec ce premier tome. Si j’ai mis plusieurs jours pour le terminer, c’est uniquement parce que je n’ai pas pris beaucoup de temps pour lire cette semaine. Ma lecture de la première quadrilogie Hypérion était lointaine -plus de 10 ans- et je redoutais particulièrement de complétement louper les références à la première saga. Eh bien, pas du tout ! Dès le début, on est averti que ce n’est pas une suite aux aventures des 6 pèlerins d’Hypérion. C’est pas beau de mentir ! Il est vrai que ce n’est pas une suite directe, on ne parle pas souvent d’eux, mais on sait quand même ce qu’ils sont advenus après leur rencontre avec le gritche. Et tout est tellement bien écrit, que même après 10 ans, je me suis souvenue de bon nombre de détails importants, allant parfois jusqu’à me triturer l’esprit lors de pauses pour me remémorer certains événements, certaines relations entre les personnages pour découvrir, quelques pages plus loin, que l’auteur reprenait ces détails pour le moins important; et là, quelle joie de t’apercevoir que ta mémoire ne t’a pas fait défaut ! ^^

Pour le moment, j’estime que c’est un prologue: ça pose les bases des personnages, qui ils sont, comment ils se sont rencontrés, pourquoi, etc… Pas de quoi fouetter un chat. Le style de l’auteur est parfaitement reconnaissable. Ça se lit extrêmement bien. On retrouve une alternance entre des moments tranquilles -trop ! Le calme avant la tempête !- et des parties d’une telle puissance, d’un tel stress qu’on en a carrément le souffle coupé, une pression étouffante qui donne une envie terrible de ne pas s’arrêter.
Je trouve le mélange parfaitement équilibré, pourtant, l’émotion provoquée lors de conflits est tellement plaisante au final, que les instants paisibles sont presque ennuyeux. C’est un peu mon bémol. Mais je sais que, pour les Cantos d’Hypérion, j’avais eu la même sensation pour le premier, le second avait été mieux et les deux d’après n’en parlons pas; donc là, je mise sur le même tableau.
En tout cas, je n’attendrai pas avant de commencer le prochain tome de la saga, j’ai hâte de lire la suite et de voir quels chemins tortueux Dan Simmons va nous faire emprunter.