Titre: Carrie
Auteur: Stephen King
Éditeur: Le livre de poche
Nombre de pages: 282
Quatrième de couverture: A dix-sept ans, solitaire, timide et pas vraiment jolie, Carrie White vit un calvaire, victime du fanatisme religieux de sa mère et des moqueries incessantes de ses camarades de classe. Sans compter ce don, cet étrange pouvoir de déplacer les objets à distance, bien qu’elle le maîtrise encore avec difficulté…
Un jour, cependant, la chance paraît lui sourire. Tommy Ross, le seul garçon qui semble la comprendre et l’aimer, l’invite au bal de printemps de l’école. Une marque d’attention qu’elle n’aurait jamais espérée, et peut-être même le signe d’un renouveau ! Loin d’être la souillonne que tous fustigent, elle resplendit et se sent renaître à la vie. Mais c’est compter sans l’aigreur et la mesquinerie des autres élèves.
Cette invitation, trop belle pour être vraie, ne cache-t-elle pas un piège plus cruel encore que les autres ?
Cela faisait longtemps que je tenais à lire un autre Stephen King que Running Man, j’ai commencé par celui-ci parce que, plus jeune, j’avais adoré le film de 1976, Carrie et le bal du diable ; et dernièrement, j’ai lu une chronique qui m’a grandement donné envie de me lancer.
J’ai été étonnée, je ne m’attendais pas du tout à ça. Je pensais suivre uniquement l’histoire de Carrie comme dans le film, au lieu de cela, le récit est quasiment coupé en 2 : l’avant drame c’est-à-dire la plongée en enfer pour Carrie et l’après drame qui est constitué d’interviews du voisinage, d’articles, de bribes de livre ou encore d’enquête de la commission White, etc.
On parle beaucoup de harcèlement scolaire en ce moment, il est étrange de voir que c’est ce que vit Carrie quotidiennement. Encore plus étrange de se dire qu’avant, on ne collait pas cette étiquette sur les actes des camarades tyranniques pourtant, on est en plein dedans là. Cela, ajouté à l’accumulation du fanatisme religieux maternel qui tend vers la folie, la pauvre Carrie n’est pas aidée.
Jusqu’à la seconde partie portant sur le bal, à aucun moment il n’est spécifié en quoi consiste la catastrophe mais ayant vu les films – oui, il y en a eu plusieurs, j’en ai vu 2 – je le savais. Du coup, ça perd un peu en suspens, c’est dommage. Par contre, dans le livre, le drame est quand même différent et ne se limite pas à l’événement scolaire qui anime les adolescents.
De plus, on n’a pas uniquement la vision de Carrie, l’auteur fait un sacré tour d’horizon des gens qui l’entourent et notamment leurs pensées et leurs ressentis par rapport au personnage éponyme, que ce soit la prof Mme Desjardins ou certaines camarades comme Sue Snell. D’ailleurs, à chaque événement et même en l’absence de l’héroïne, King passe en revue les sentiments de chacun et, en quelques phrases courtes, il parvient facilement à nous les transmettre et c’est super agréable d’avoir une vision complète de l’entourage de Carrie.
Je suis bien incapable de savoir si j’ai aimé ou pas.
J’ai été agréablement surprise mais l’histoire ne m’a nullement passionnée – même si je ne me suis pas ennuyée non plus.
Bref, ça s’est laissé lire.
Challenge Coupe des 4 maisons :
5ème année : Carte du Maraudeur – un livre avec un narrateur omniscient – 30 points