Vertige – Franck Thilliez

Titre: Vertige
Auteur: Franck Thilliez
Éditeur: POCKET
Format: E-Book
Nombre de pages: 345
Quatrième de couvertureCertains secrets sont inavouables, mais serions-nous prêts à mourir pour les cacher ?
Un homme se réveille au fond d’un gouffre, au coeur d’un environnement hostile, deux inconnus et son fidèle chien comme seuls compagnons d’infortune. Il est enchaîné au poignet, l’un des deux hommes à la cheville et le troisième est libre, mais sa tête est recouverte d’un masque effroyable, qui explosera s’il s’éloigne des deux autres. Qui les a emmenés là ? Pourquoi ? Bientôt, une autre question s’imposera, impérieuse : jusqu’ou faut-il aller pour survivre ?

Cela fait très longtemps que je voulais le lire. À la base, c’était une lecture commune que j’avais prévu de faire avec Nymou, Rossignol Livresque. Mais nos vies respectives ne nous ont pas permis de réaliser cet échange. Finalement, après 3 ans, je me suis décidée à découvrir seule ce thriller.

Dès les premières pages, l’auteur a su me captiver. Cela fait longtemps que ça ne m’était plus arrivé. Ça a fait un bien fou : il ne m’a fallu que trois jours pour le terminer.
Le héros, Jonathan Trouvier, est un ancien alpiniste. Il se réveille sous une tente, dans une grotte à flanc de glacier, attaché à une chaîne. Il explore sa prison et découvre rapidement qu’il n’est pas seul dans ce cas. Il trouve d’abord son chien-loup, Pok. L’animal aboie après un jeune arabe, Farid, qui est également enchaîné. Rapidement, un troisième larron fait son apparition : Michel dont le visage est recouvert d’un masque de fer. Aucun de ces trois hommes ne se connaissent, pourtant, un lien les unit…

J’ai dévoré ce roman. Bien avant la fin, j’ai compris ce qui les reliait et qui les avait enfermés. J’avais deviné sans trop de peine un certain nombre de détails finaux… heureusement pas tous, mais les plus importants. Ça n’a cependant pas gâché mon plaisir parce que ce qui compte le plus à mon sens dans ce thriller, c’est la mise en ambiance qui est particulièrement réussie : j’étais aussi stressée que si je vivais moi-même cette séquestration forcée.
J’étais presque triste d’arriver à la fin et de quitter les trois protagonistes.
C’est un coup de cœur pour ce roman. J’en lirai d’autres de cet auteur.

Challenge Tournoi des 3 Sorciers :
Sortilèges : Bloclang (6ème année) – Un livre dont le titre est un seul mot – 60 points

Pumpkin Autumn Challenge :
Automne Frissonnant – Le cri de la Banshee

Être divisé – Blanche Edenn

Titre: Être divisé
Auteure: Blanche Edenn
Éditeur: Plume Blanche
Collection: Plume Noire et Plume de Poche
Nombre de pages: 168
Quatrième de couvertureOn a tous envie de quelque chose, du chocolat pour certains, de l’argent pour d’autres.
Et on fait en sorte que ce besoin soit comblé.
Cat a envie de quelque chose de précis, sa vie à elle, cette vie qui devrait être sienne. Et elle compte bien faire en sorte d’assouvir son désir.
Envier. Désirer. Obtenir.

Cette année, j’ai à nouveau participé à l’Opération Club SummerTime organisé par les éditions Plume Blanche que je remercie chaleureusement pour ce service presse.

La couverture m’intriguait beaucoup. Je la trouvais simple et jolie, mais en même temps, le personnage avait un petit quelque chose de rebutant.
Dès les premières pages, on se retrouve aux côtés de la narratrice.
Elle assiste à la naissance de deux petites filles. Au début, on ne sait pas trop ce qu’est cette observatrice : un fantôme ? un ange ? un démon ? En tout cas, elle semble impliquée personnellement dans cet événement.
Rapidement, l’auteure met le mot d’ombre sur l’héroïne ce qui m’a permis de me libérer de cette première interrogation et de me concentrer pleinement sur le récit. Cette ombre suit la famille des fillettes, elle contemple leur vie et les envie jusqu’au jour où, n’y tenant plus, elle parvient à prendre la place d’une des enfants.
Mais une fois dans la place, tout ne se passe pas comme prévu.

On sent que le personnage principal de Être divisé est torturé. Elle voue une fascination malsaine pour “sa” mère et tout au long de l’histoire, je n’ai pas pu m’empêcher de me demander à quel moment elle allait céder à ses impulsions et de quelle façon. Cela a rendu ce roman particulièrement addictif.
Il n’y a qu’un moment où je me suis un peu essoufflée, c’est lorsque Cat parle de “Ça” : ça tournait un peu en rond et l’histoire en est devenue prévisible.
J’ai également aimé la conclusion parce qu’on a la réponse qu’on se pose depuis le début : Qu’est l’ombre ? Par contre, trois questions restent en suspens : qu’est l’homme en noir ? Pourquoi Cat suit-elle ses “ordres” ? Qu’ont fait les parents pour arriver à une telle situation ? Doit-on s’attendre à une suite ou un spin-off ?

J’ai beaucoup aimé cette lecture que j’ai trouvé un brin addictive. Ce fut une belle découverte.

L’Homme Maigre – Xavier Otzi

Titre: L’Homme Maigre
Auteur: Xavier Otzi
Éditeur: Luciférines
Nombre de pages: 210
Quatrième de couvertureHybride mi-homme mi-bête, Djool dissimule sa nature et vit dans la solitude d’un cimetière de campagne. Quand il ne creuse pas la terre, il explore les plaisirs de la surface, joue du blues sur sa guitare, s’autorise des virées à Lyon, se passionne pour la télévision, découvre la saveur des aliments cuisinés. Sa vie bascule le jour où il croise la route de Konrad, un taxidermiste maniaque à la recherche d’une dépouille humaine pour composer sa plus belle chimère. Convaincu d’avoir trouvé un ami, Djool lui révèle ses souffrances et Konrad lui promet d’y mettre un terme. En échange, il doit l’aider à voler un corps.
Xavier Otzi livre un récit aussi poétique que sombre, un thriller cryptozoologique où le fantastique émerge dans un univers urbain très réaliste. L’Homme maigre est un conte moderne, celui d’un individu rejeté par la ville qui, tenu en marge comme la créature de Frankenstein, cherche sa place en interrogeant notre part d’animalité.

En commençant cette lecture, je savais à quoi m’attendre : une histoire et un univers sombre le tout servi par une ambiance captivante.

Le roman est découpé en deux parties :
Dans la première (T’es quoi, l’albinos ?), on découvre le personnage principal, Djool. On le suit dans son métier de fossoyeur. On ne sait pas exactement ce qu’il est, on comprend rapidement qu’il n’est pas humain, il essaie de leur ressembler et de les comprendre. Il rencontre Konrad, un taxidermiste, avec qui il sympathise, leur relation connait des hauts et des bas.
Dans la seconde partie (Crossroads), l’empailleur a sauvé Djool qui vient habiter chez lui. Et nous offre les conclusions attendues : que voulait Konrad du fossoyeur ? Qu’est Djool ? Qu’est-il advenu de Georges Dimont, père de Toni et Konrad ?

J’ai adoré la première moitié, je suis entrée rapidement dans l’histoire. Pendant un temps, j’ai hésité à m’attacher à Djool ne sachant pas trop à quoi m’attendre avec ce personnage. Finalement, sa loyauté m’a convaincue à l’apprécier. Quant à Konrad, j’ai eu beaucoup de mal à me faire à lui, je ne l’aimais pas et même si les pensées qui nous sont partagées ne le rendait pas antipathique pour autant, je n’ai pas réussi à m’y attacher.
J’ai trouvé la seconde partie un peu plus longue, principalement parce qu’elle se passe principalement en huis-clos, du coup le rythme est plus lent. Ça ne m’a pas empêchée de passer un bon moment et de vouloir le terminer afin d’obtenir le fin mot de l’histoire.
Quant à la plume de l’auteur, elle est très agréable et fluide. Simple sans l’être trop. Les descriptions sont plaisantes et la mise en ambiance réussie.

J’ai beaucoup aimé ce thriller fantastique. Ce fut un plaisir de découvrir l’homme maigre.

Challenge Coupe des 4 maisons :
6ème année : Sombral
– Un livre que vous commencez avec des préjugés60 points

Errances d’un esprit malfaisant (Confessions d’un tueur en série) – Frédéric Rochigneux

errances-dun-esprit-malfaisantTitre: Errances d’un esprit malfaisant (Confessions d’un tueur en série)
Auteur: Frédéric Rochigneux
Éditeur: IS Edition
Nombre de pages: 179
Quatrième de couverture: « Hugo. Trente ans. Célibataire. Professeur de mathématiques. » Voilà une présentation officielle de ma vie. Certes succincte, claire et honnête, mais… incomplète. Un résumé en une ligne de mon existence aurait mérité une petite description supplémentaire : « Hugo. Trente ans. Célibataire. Professeur de mathématiques. Tueur. » Comme vous pouvez le constater, je ne suis effectivement pas un homme comme les autres. Je me diffère par ma grande passion : le meurtre. Pour moi, tuer n’est pas forcément un besoin ou une drogue dure, mais plutôt un plaisir passionnel que j’exécute froidement. À part moi-même, je n’apprécie personne, que ce soit au sein de ma famille, de mes élèves, de mes collègues de travail ou enfin de mes partenaires sexuels, hommes ou femmes, que je méprise et aime maltraiter. Un soir, j’ai décidé de m’installer devant mon ordinateur pour me raconter. Sous mes doigts d’assassin, je vais porter un regard cru, cynique et sans concession sur la société dans laquelle j’évolue, tout en complétant mon récit par les crimes abominables que j’ai commis et le plus appréciés. Que vous soyez choqués ou pas une chose est sûre, vous allez adorer détester mes ignobles confessions…

J’avais gagné ce livre lors d’un vendredi lecture il y a sacrément longtemps, plus de deux ans, je dirais. Le résumé m’avait donné envie de le lire mais comme à chaque fois, je reportais. Je me suis enfin lancée dans cette lecture que je ne regrette pas du tout.

Comme le titre l’indique, il s’agit d’Errance et si l’on ajoute le sous-titre de Confessions, on peut s’attendre à des réflexions et des pensées d’un tueur en série sur de nombreux de sujets ; je n’ai pas été déçu, c’est bien de cela qu’il s’agit. L’auteur à travers différents thèmes nous emporte dans son monde : ce n’est pas une description des actes ignobles qui occupent ses loisirs – c’est ainsi qu’il qualifie les assassinats -, pourtant, chaque pensée qu’il développe est illustrée par des expériences personnelles que ce soit son enfance et son premier meurtre, son travail, ses psychanalyses, etc. Ça ajoute énormément de crédit au récit.
Il n’y a que deux chapitres qui m’ont déplu au point où j’ai même trouvé qu’ils n’avaient rien à faire dans ce livre : un sur la politique et l’autre sur la télévision – le rapport entre ces propos et le narrateur n’ont pas de vraies raisons d’être, le lien entre les deux était un peu bancal.

J’ai adoré cette lecture. Le personnage de Hugo est dérangeant – pas étonnant vu ses activités – mais il est cohérent avec celui de tueur en série ; sans pour autant être stéréotypé ce qui est d’autant plus appréciable.
Je termine le mois de novembre en beauté avec ce roman.

Challenge - Coupe des 4 maisonsChallenge Coupe des 4 maisons :
2ème année : Grimoire poussiéreux
– un livre qui prend la poussière dans ta pile à lire depuis au moins 1 an – 10 points

Hannibal Lecter, tome 2 : Le silence des agneaux – Thomas Harris

le-silence-des-agneauxTitre: Le silence des agneaux
Saga: Hannibal Lecter, tome 2
Auteur: Thomas Harris
Éditeur: France Loisirs
Nombre de pages: 457
Quatrième de couverture: Pour retrouver un tueur psychopathe, Clarice Sterling, jeune recrue du FBI, doit entrer dans la tête d’Hannibal Lecter.
Mais peut-elle en sortir vivante ?

Depuis de très longues années, je suis une grande fan du film Le Silence des Agneaux, je le trouve grandiose, le personnage d’Hannibal Lecter est captivant, les échanges entre Clarice et lui sont fascinants.
Cela fait un moment que je sais que c’est une adaptation d’un livre de Thomas Harris et jusqu’à présent, je n’ai jamais osé le lire, principalement parce que j’avais deux craintes: dans un premier temps, je redoutais qu’il ne soit pas aussi bien que le film (ça n’arrive pas souvent, mais parfois on a des surprises), dans un second temps, je craignais que le bouquin soit si génial que le film en paraisse fade.
J’ai autant aimé l’un que l’autre, les scénaristes ont conservé pas mal de dialogues du roman. Ouf !

On suit une étudiante de Quantico, Clarice Starling, qui se retrouve envoyée à l’institut du docteur Chilton afin d’interroger Hannibal Lecter et remplir un questionnaire pour le programme de profilage de serial killer – quelque chose comme ça. La raison pour laquelle le choix se porte sur elle est simple : déjà tous les agents officiels sont occupés à traquer Buffalo Bill, le chef Crawford également ; de plus, ses deux diplômes en psychologie et en criminologie, ainsi qu’une bonne formation en médico-légal, entrent en ligne de compte dans cette décision.
C’est à ce moment-là que commencent les échanges entre Starling et Lecter ; ce dernier s’amuse avec elle et l’envoie sur les traces du tueur en série qui occupe tout le département du FBI. L’enquête est délicate mais rondement menée ; forcément plus complète que dans le film et tout aussi intéressante.

J’ai eu beaucoup de difficultés à arrêter ma lecture que ce soit pour manger, travailler ou dormir, sachant que pour ce dernier point, j’ai rarement de mal mais l’intrigue me tenait tellement en haleine que j’aurais volontiers sacrifié de longues heures de sommeil si mon corps et la nausée d’épuisement ne m’avaient pas rappelé à l’ordre.
C’est un coup de cœur pour cette lecture et si je n’ai pas encore lu le premier tome, je compte bien y remédier et lire les suivants courant d’année 2017.

Challenge - Coupe des 4 maisonsChallenge Coupe des 4 maisons :
3ème année : Mimi Geignarde – un livre dont vous n’aimez pas la couverture 15 points

Challenge LEAF Le Manège de PsylookChallenge LEAF : 16/50