Grimm Legacy, tome 2 : L’expédition H. G. Wells – Polly Shulman

Titre : L’expédition H. G. Wells
Saga : Grimm Legacy, tome 2
Auteur : Polly Shulman
Éditeur : Bayard
Nombre de pages : 384
Quatrième de couvertureAlors qu’il travaille dans sa chambre, Leo voit surgir un minuscule engin, piloté par une jeune fille dont il tombe aussitôt sous le charme… et, à la place du passager, une version de lui-même en miniature ! Avant de disparaître, son mini-lui lui apprend qu’il vient du futur et lui conseille de lire La machine à explorer le temps de H. G. Wells. Dès lors, Leo n’a qu’une obsession : comprendre ! Ses pas le mène bientôt vers le Dépôt d’Objets Empruntables de la Ville de New York, extraordinaire bibliothèque n’accueillant que des objets qui ont un jour marqué l’histoire ou la littérature. Et si ses rayonnages cachaient une authentique machine à explorer le temps ?

Comme pour le premier tome, j’ai lu celui-ci en lecture commune : j’ai été folle de joie quand Berellyn du blog The Witch Library m’a proposé de reprendre cette saga (vous trouverez sa chronique ici). Comme la fois précédente, on y a été à notre rythme et c’était un plaisir d’en discuter et d’échanger nos impressions.

J’adore toujours autant le principe de base de cette saga : les collections spéciales. Dans le précédent tome, on avait droit à la collection Grimm et ses artefacts magiques. Dans celui-ci, c’est le legs H. G Wells avec sa technologie digne des livres de Science-fiction.

Leo a grandi dans une famille de scientifiques, je n’arrive plus à me souvenir de la profession de ses parents, mais c’est le cas en ce qui concerne ses brillants frère et sœur. Ça donne déjà un peu le ton de ce second tome. Lorsqu’une minuscule machine à remonter le temps débarque dans sa chambre, conduite par un minipouss Leo et une jolie jeune fille tout aussi riquiqui, l’adolescent se lance sur les traces des récits de H.G. Wells. Ses pas le conduisent au Dépôt légal d’objets empruntable de New-York où il fait la connaissance de celle qui a accompagné son minuscule double.
J’adore l’ambiance instaurée au sein du dépôt quand Leo examine les automates. J’ai autant aimé flâner dans ses rayonnages que dans le précédent.

Les premiers échanges entre Jaya et Leo étaient sympas, j’ai apprécié leur complicité naissante, et j’ai trouvé amusant le fait qu’ils remplacent des gros mots par des termes géologiques, malheureusement, ça s’essouffle très vite et leur grossier vocabulaire se résume à deux termes principaux : schiste et quark.
En ce qui concerne ces personnages, c’est la seule chose qui est passé. J’ai détesté les protagonistes de cette histoire.
On connaissait déjà Jaya, c’était la petite sœur d’Anjali dans le premier tome. À l’époque, elle était âgée de 10 ans, dans celui-ci, elle est censée être au lycée, pourtant son caractère est resté le même : elle se comporte comme une sale gamine capricieuse. Elle est la magasinière en chef du dépôt et j’avoue ne pas comprendre ce choix : elle n’a aucune patience, se montre à plusieurs reprises irresponsable et est absolument insupportable, certes pas autant que Simon, mais quand même.
Quant à Leo, il est aussi fade qu’inintéressant. Un comble pour le héros de l’histoire.
Le seul personnage que j’ai apprécié, c’est Francis. Il m’a fait rire quand il clash Simon. Malheureusement il n’est présent que dans les premiers chapitres.

Cependant, les personnages ne sont pas le plus gros souci que j’ai rencontré. Le pire, c’est la trame de l’histoire. Je la trouve cousue de fil blanc, les solutions proposées pour résoudre les problèmes posés par Simon auraient pu aisément se résoudre par un coup de téléphone à la bonne personne, mais non, c’est mieux de n’en faire qu’à sa tête et de bouleverser l’ordre établi.
De plus, l’auteure se perd dans les différents débats à propos du voyage dans le temps, rien de particulièrement innovant et surtout… Leo et Jaya ressassent les mêmes interrogations et réponses sur le sujet – c’était saoulant.
Malgré tout ça, y avait du bon ; j’ai apprécié leurs aventures, l’ambiance immersive au fil des voyages.

Vu tout ce que j’en ai dit, on pourrait croire que c’était une lecture laborieuse, mais même pas. Je n’en attendais pas grand-chose de plus. Du coup, c’était une lecture rapide qui s’est laissé lire.
Si vous avez loupé plus haut l’avis de ma partenaire de lecture, le voici.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Club de duel (7ème année) – Lire deux livres du même auteur 1/2 – 00 points (pour le moment)

Sorcières sorcières, tome 4 : Le mystère des fleurs de tempête – Joris Chamblain & Lucile Thibaudier

Titre : Le mystère des fleurs de tempête
Saga : Sorcières sorcières, tome 4
Scénario : Joris Chamblain
Illustration : Lucile Thibaudier
Éditeur : Kennes
Nombre de pages : 48
Quatrième de couvertureDurant l’hiver, Harmonie semble bien triste et disparaît mystérieusement chaque jour. Miette tente de savoir pourquoi elle agit de la sorte et, à travers son enquête, elle remonte aux origines des fleurs de tempête.

Ce quatrième tome suit d’assez près le précédent puisqu’il est plusieurs fois fait allusion à l’affaire du marché suspendu aux mille lanternes, quelques mois doivent quand même les séparer puisqu’il neige dans ce volume.

Miette fête son anniversaire et tout le monde est joyeux à l’exception d’Harmonie qui semble malheureuse sans raison apparente. Elle s’isole, et fait tristement mumuse avec sa baguette magique, sans grande conviction, jusqu’au moment où un symbole apparaît au bout de son sort et la guide vers un arbre, ouvrant un passage à elle seule vers un havre de paix.
Le côté enquête est moins présent que dans les précédents et laisse davantage la place aux sentiments que peuvent éprouver les personnages en grandissant – l’auteur a des mots très justes qui m’ont parlé et ont fait vibrer la corde sensible -, mais cela n’enlève rien à la qualité de ce tome, bien au contraire.

J’ai adoré l’atmosphère qui se dégageait de cette histoire. Déjà, cela se passe peu avant le solstice d’hiver, ambiance typique de Noël avec la neige, les décorations qui, même si elles sont plus naturelles que dans notre univers, rappellent malgré tout cette période chère à mon cœur. Et là où c’est bien joué de la part de l’auteur, c’est que pour les lecteurs qui n’aiment pas la neige, ils peuvent trouver leur bonheur dans les moments où Nini se réfugie dans le havre de paix où l’atmosphère est complètement différente de Pamprelune, plus printanière.
Les dernières pages présentent à nouveau un petit guide écrit par Miette au sujet de l’histoire de la magie et complète ce qui nous a été révélé au cours de ce quatrième tome. On pourrait se dire qu’on a fait le tour de l’univers magique, mais on en est loin et à chaque numéro, on baigne un peu plus dans ce monde de sorcellerie.

C’est un coup de cœur pour cette lecture que j’ai trouvé captivante mais bien trop courte à mon goût.

Seuls, tome 09 : Avant l’enfant-minuit – Bruno Gazzotti & Fabien Vehlmann

Titre : Avant l’enfant-minuit
Saga : Seuls, tome 09
Auteurs : Bruno Gazzotti & Fabien Vehlmann
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 48
Quatrième de couvertureGrâce à leur victoire dans les arènes, Dodji, Leïla, Yvan et Terry ont gagné le droit de quitter Néo-Salem, laissant derrière eux Camille qui a décidé de rester près de Saul afin de veiller sur lui… et de l’empêcher de nuire, même à distance, à ses amis.
Très vite, les quatre enfants sont bloqués par la neige et un moteur défaillant. Réfugiés dans un chalet, la tension monte. Leïla pète un câble : elle en a marre de suivre aveuglément Dodji sans que celui-ci daigne expliquer à ses amis ce qu’il cherche. Car Dodji a une terrible peur : il craint d’être l’Enfant-Minuit, autrement dit l’élu du Mal. Et il est persuadé que la seule personne qui puisse le renseigner à ce sujet est le Maître Fou qu’il a entraperçu dans la montagne en arrivant à Néo-Salem. C’est donc seul qu’il décide de continuer son enquête. Ce qu’il ignore, c’est que, à peine est-il parti, Leïla, Yvan et Terry tombent entre les mains d’Achille et de ses cruels miliciens.
Les héros de Seuls sont confrontés à un terrible danger qu’ils ne connaissaient pas jusqu’ici : la séparation !

Je viens de terminer le neuvième tome de Seuls et…. Oh la vache ! Je veux la suite !
Après avoir gagné les jeux d’arène, une partie du groupe part dans les montagnes. L’équipe est composée de Dodji, Nadia, Terry, Yvan et Ajza. Mais qui est cette dernière ? J’ignore si vous vous êtes pas posé la question, mais moi oui. Elle est, a priori, une gamine de l’âge de Terry, qui les a suivis depuis Fortville, mais je ne vois pas ce qu’elle fout là. J’ai feuilleté les trois précédents pour me rafraîchir la mémoire : elle est sur quelques rares planches et n’intervient jamais. Et si elle apparaît avant, je n’en ai gardé aucun souvenir, c’est dire si elle m’a marquée. Bref, continuons.
Ils se réfugient dans un chalet, tandis que Dodji les abandonne afin de vérifier s’il est l’enfant Minuit. C’est malheureusement sans compter le vilain Eloi qui n’est pas décidé à les laisser partir tranquillement.

J’ai bien aimé l’ambiance de ce tome-ci. Je trouvais que ça changeait des précédents. C’est toujours aussi intense, et rythmé, mais c’était moins étouffant, une bouffée d’air frais.
On commence à avoir une explication plus précise en ce qui concerne la temporalité des Limbes, mais aussi sur l’apparition de nouveaux lieux et comme j’ai le souci du détail, j’ai apprécié ça.
Un nouveau personnage arrive parmi les dirigeants de Neosalem et dès le début, il m’a fait froid dans le dos. Je suis incapable d’en dire plus sur lui, on ignore jusqu’à son nom, mais il semble être celui qui ordonne et auquel on obéit sans broncher. Quand on voit sa façon d’être et surtout de faire, on comprend…

Le gros point positif c’est que tous ces événements font avancer le schmilblick au point qu’on découvre enfin l’identité de l’enfant Minuit et bordel, quelle surprise !
J’ai adoré cette lecture et je croise les doigts pour trouver le dixième tome lors de mon passage à la médiathèque mardi prochain.

Sorcières sorcières, tome 3 : Le mystère des trois marchands – Lucile Thibaudier & Joris Chamblain

Titre : Le mystère des trois marchands
Saga : Sorcières sorcières, tome 3
Auteur : Joris Chamblain
Illustratrice : Lucile Thibaudier
Éditeur : Kennes
Nombre de pages : 46
Quatrième de couvertureAujourd’hui est un jour très spécial pour Harmonie et Miette. Elles vont passer la journée et une partie de la nuit avec leur oncle Alister dans un lieu fabuleux connu des sorciers du monde entier : le marché suspendu de l’île aux mille lanternes. Là-bas sont vendus les meilleures baguettes de sorciers, les chaudrons les plus solides, les potions les plus infectes…
Mais si les deux petites sorcières se réjouissent de cette visite et des nouvelles rencontres qu’elles vont y faire, très vite, elles vont découvrir que quelque chose de terrible se trame dans l’ombre. Un secret très ancien qui remonte aux origines du marché et qui pourrait bien entraîner sa complète destruction ! Les deux sœurs n’ont que quelques heures pour parcourir les allées de l’île, arpenter les couloirs du marché fantôme et déjouer les embûches sur leur parcours avant que tout ne s’écroule !

J’avais pris ce troisième tome pour ma fille à Livre Paris de cette année. Le scénariste Joris Chamblain était en dédicaces et c’était l’occasion de lui offrir cette BD personnalisée.
On retrouve Miette et Harmonie, mais cette fois, elles se réveillent dans un lieu que le lecteur ne connaît pas : chez leur oncle Alister, Ali pour les intimes. Ce dernier est « libraire » au marché suspendu des mille lanternes », un grand capharnaüm cet endroit,et il emmène les filles la-bas. Elles font la rencontre d’un jeune orphelin, Filéas, qui donne à Ali des livres rares à vendre, une manière pour le garçon de gagner sa vie et de survivre. Mais le dernier volume qu’il a apporté à l’oncle de nos héroïnes est volé, et ce, malgré les protections installées sur l’étal.
Une fois de plus, c’est l’occasion pour Harmonie et Miette de jouer les détectives. Leur enquête les mène au cœur du marché suspendu et elles remonteront jusqu’à ses origines.

J’ai adoré ce troisième tome, un peu facile mais fort sympathique. Les dessins sont chouettes. L’histoire nous plonge davantage dans le monde des sorciers que ce soit par le biais du marché suspendu au mille lanternes et son mystère, du livre changemot, de nouveaux sortilèges, etc.
Les petits plus :
trois énigmes finales sont posées en une page et permettent au lecteur de trouver des réponses logiques.
– des détails sont données sur l’univers : lieu, personnage, évènement, sous forme de journal de bord, une page pour chacun.
Le petit moins : il n’y avait quasiment pas de citrouilles, un tas vaguement empilé au marché, mais pas assez. Sachant que c’est mon personnage préféré surtout niveau character design, je ne pouvais qu’être triste qu’elle n’apparaisse qu’en décor.

J’ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture et j’ai hâte de lire le 4 que j’ai emprunté à la bibliothèque.

Seuls, tome 08 : Les arènes – Fabien Vehlmann & Bruno Gazzotti

Titre : Les arènes
Saga : Seuls, tome 08
Auteurs : Fabien Vehlmann & Bruno Gazzotti
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 56
Quatrième de couvertureÀ peine Dodji, Leïla, Yvan, Camille et Terry ont-ils réussi à quitter la Zone Rouge qu’ils sont faits prisonniers par d’étranges soldats marqués d’un grand 6 dans le cou. Emmenés à Néosalem, une ville ancienne qui possède de magnifi ques arènes romaines, les cinq héros vont devoir gagner le droit d’entrer dans une des « sept familles du Bien ». Pour ce faire, ils vont devoir réussir des épreuves apparemment classiques mais en fait particulièrement tordues. Sans compter que les dirigeants de la ville les soupçonnent de compter parmi eux le futur chef des forces du Mal.

Beaucoup de réponses sans équivoques dans ce huitième tome.
Jusqu’à présent, il avait été stipulé, pas forcément clairement, que nos héros étaient dans les Limbes, mais là, non seulement, on en a confirmation, mais on apprend également ce que sont réellement ces fameuses Limbes et on a des explications sur les 7 familles, leur histoire, etc. En admettant que tout soit vrai,ce qu’on peut douter puisque ces révélations se font, après que Dodji et ses acolytes aient été capturés, enchaînés et emmenés à la nouvelle Salem, par le maître des jeux des arènes où les prisonniers vont devoir prouver par des épreuves, entre autres, qu’ils ne sont pas affiliés au mal.

Un huitième tome plein d’action donc on n’a pas le temps de s’ennuyer, par contre, il est assez angoissant.
Je n’apprécie pas du tout les dirigeants de cette nouvelle ville qui, sous couvert de faire le bien, bafouent les droits et les libertés des hommes.
Une fois de plus, Saul ne brille pas par son altruisme et son fair-play, même si je me suis prise à me demander s’il allait vraiment leur faire un coup fourré ou si l’entraide serait sa priorité.

Au niveau des illustrations, c’est une valeur sûre : toujours aussi sympas à regarder. Le character design des personnages est cohérent d’une page à l’autre, mais également d’un tome à l’autre… Il y a probablement une légère amélioration, mais comme elle est progressive, ça passe bien.
J’ai bien aimé ce huitième tome et je pense lire le suivant dans la semaine.