Seuls, tome 07 : Les terres basses – Fabien Vehlmann & Bruno Gazzotti


Titre : Les terres basses
Saga : Seuls, tome 07
Auteurs : Fabien Vehlmann & Bruno Gazzotti
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 46
Quatrième de couvertureSuite à la véritable guerre de territoire à laquelle se sont livrés les deux clans rivaux, les enfants se sont enfoncés dans la zone rouge qui, elle-même, s’enfonce dans le sol. Trop tard pour faire demi-tour. Seule solution : trouver des parapentes dans un magasin de sports abandonné et sauter d’un immeuble assez haut pour s’envoler vers le sommet de la falaise. Ensuite, jeter des échelles de corde à ceux restés en bas. C’est en tout cas dans ce défi complètement fou que Dodji et Saul, les deux chefs de clan et ennemis intimes, vont se lancer.
Mais le temps presse car les phénomènes inquiétants se multiplient auprès des autres enfants réfugiés au musée : enfant-mystère qu’on ne peut voir que dans les miroirs, enfants du clan précédemment enlevés qui reviennent, hébétés et le regard vide, vers leurs amis, brume au ras du sol qui cache des créatures rampantes et terrifiantes. Les cinq enfants n’en ont pas encore fini avec la sinistre zone rouge…

Dès que je trouve cette saga à la bibliothèque, je les emprunte, c’est la raison pour laquelle mes chroniques et mes lectures sont si espacées. J’aimerais bien pouvoir es lire à la suite, mais je suis tributaire de leur disponibilité… Prenon notre mal en patience. En attendant, j’ai pleinement profité de cette suite.
J’ai été surprise par ce septième tome. Je ne m’attendais pas à ce qu’il soit aussi flippant.

Les héros fuient Saul et son groupe… À moins qu’ils ne l’emmènent jusqu’à la limite de la ville afin qu’ils découvrent par eux-mêmes que la ville s’affaisse. Quelle qu’en soit la raison, il est temps de s’allier pour s’en sortir, et d’échanger les bonnes idées. Chacun y met du sien et c’est étonnant de voir ce qu’ils arrivent à accomplir tous ensemble.

Rien de très effrayant jusque là, sauf que beaucoup de gamins sont transformés en pseudo zombies, au teint jauni et aux yeux rouges, un peu comme Boris à la fin d’un des tomes précédents.
Et le plus inquiétant, c’est « l’esprit » qui les suit, peut-être n’est-ce qu’un gosse invisible que seul Terry peut voir, n’empêche qu’il est super flippant et m’a fait sursauter chaque fois qu’il apparaissait dans les reflets – c’est la première fois que ça m’arrive lors d’une lecture BD, c’est la preuve qu’il est vraiment bien fait.
L’histoire de la tour sombre et des familles commence également à prendre tout doucement forme, à voir ce que ça donne dans le prochain tome, mais je pense que ça devrait se décanter rapidement surtout qu’il ne reste que 4 volumes après cela.

C’est un coup de cœur pour ce septième tome.

Les mondes d’Ewilan, tome 1 : La forêt des captifs – Pierre Bottero

Titre : La forêt des captifs
Saga : Les mondes d’Ewilan, tome 1
Auteur : Pierre Bottero
Éditeur : Audiolib
Durée : 404 minutes
Quatrième de couverture : Dans le premier tome de cette nouvelle trilogie, Ewilan a gagné en maturité. Après avoir été retenue prisonnière de l’Institution, un bâtiment dans lequel des chercheurs dévoyés testent les facultés extrasensorielles de cobayes humains dans un but de domination totale, et torturée par la Sentinelle félonne Eléa Ril’ Morienval, qui en a pris la tête, Ewilan parvient à s’échapper grâce à l’aide de ses amis. Ayant récupéré avec difficulté ses forces physiques et mentales, elle part secourir les enfants demeurés prisonniers et aide à faire la lumière sur les affreux crimes commis par un étrange tueur en série, mi-homme, mi-insecte.

J’ai lu la première trilogie d’Ewilan il y a déjà quatre ans, je n’étais pas certaine que continuer cette saga après tant de temps était une bonne idée, surtout que je n’étais déjà pas fan des trois premiers.
Le début fut laborieux, j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire et à me souvenir de qui était qui. Alors c’est sûr qu’il y a des figures emblématiques : je n’ai eu aucun problème pour Ewilan ou Ehlana, mais pour d’autres… le trou noir. Même Salim ne me parlait plus vraiment.

Dans ce premier tome, Ewilan a été capturée et enfermée au sein de l’Institution, un établissement secret qui se situe dans notre monde. Salim essaie désespérément de la délivrer. Qui est derrière ses enlèvements ? Connaissent-ils les pouvoirs de l’héroïne ? Est-elle la seule captive ?

Je me suis ennuyée dans cet audiobook, je l’ai trouvé super long voire interminable. Je me suis interrogée pour savoir si le format n’était pas le motif de cet ennui, mais je ne pense pas ; si je l’avais lu, ça n’aurait rien changé. Le seule raison qui fait que j’y ai pris du plaisir, c’est parce que j’adore la voix de la lectrice : Kelly Marot. Elle est très belle et pleine d’intonations qui rendaient l’écoute agréable.
L’histoire se situe dans notre monde et c’est dommage parce que j’accroche moins dans ces cas-là ; je préfère nettement lorsque les récits de fantasy se passent dans un autre univers. Et même si j’ai pu m’attacher à quelques personnages, notamment Maximilien, ce n’est pas suffisant pour sauver cet audiolecture.

Je ne vois pas ce que je pourrais dire de plus, je n’ai pas aimé ce premier tome et je ne pense pas lire ou écouter la suite.

Les fées du camping – Susie Morgenstern

Titre : Les fées du camping
Auteur : Susie Morgenstern
Éditeur : L’école des loisirs
Nombre de pages : 87
Quatrième de couverture : Après avoir expérimenté les vacances les plus variées, Club Magimerveille, séjour à New York, croisière en Méditerranée, les parents et les deux grands frères de Xavier ont enfin décidé de lui faire plaisir en choisissant l’été de ses rêves à lui : camping en Écosse ! Hélas, la veille du départ, Xavier attrape une varicelle carabinée.Pas question de sortir pendant huit jours. Sa famille indigne décide de partir sans lui et le confie à un étudiant au pair trouvé sur Internet. Seul chez lui, entouré de sa panoplie complète de parfait campeur, avec un MacBidon refroidi pour tout dîner au lieu des marshmallows au feu de bois dont il rêvait, Xavier déprime et n’arrive pas à dormir. Et s’il plantait sa tente au milieu du salon ? Un livre pour les enfants qui aiment déjà lire tout seuls.

Ça fait un très long moment que j’ai ce petit livre dans ma PàL et hier, l’envie m’a prise de le sortir enfin. Il avait des airs de vacances et me semblait idéal pour me préparer aux miennes qui commencent fin de la semaine.

Cela fait longtemps que Xavier a envie de partir camper en famille, mais jusqu’à présent, cela ne s’était pas fait. Pour une fois ses parents veulent lui faire plaisir et organisent des vacances campées en Écosse. Malheureusement, c’est sans compter le destin qui s’acharne à briser les rêves du jeune garçon : il a la varicelle et ne peut partir. Son père n’a pas pris d’assurance annulation, donc la famille part en laissant leur fils sous la surveillance d’un étudiant.
Étudiant qu’au passage ils ne connaissent pas, ne rencontrent pas puisque leur vol est prévu une heure avant l’arrivée du baby-sitter. J’avoue que ce détail m’a fait grincer des dents. Étant un livre pour enfant, on se doute bien que celui qui gardera Xavier n’est pas un psychopathe… Mais les parents sont totalement inconscients, soyons gentils et n’utilisons pas d’autres termes !

Finalement, le petiot passe les meilleurs vacances de sa vie et j’ai pris autant de plaisir que lui à la situation. Ça ne m’a pas fait rire pour autant, mais je me suis fait mal aux zygomatiques à force de sourire et ça m’a mis la pêche !
Je n’ai eu aucun mal à m’attacher à Xavier. J’avais peur qu’avec un aussi court roman, ce ne soit pas possible, mais le héros est suffisamment bien dépeint pour cela, ses rêves et ses déceptions sont parlants.
La plume de l’auteure est agréable et fluide, comme c’est souvent le cas dans bon nombre de ses romans. Ça s’est lu très vite. Les illustrations sont simples et sympathiques, parfaitement compatibles avec le récit bon enfant.
J’ai passé un excellent moment, je l’ai quasiment lu d’une traite et j’ai beaucoup aimé cette lecture.

Emily – Liz Kessler

Titre : Emily
Auteur : Liz Kessler
Éditeur : Hachette
Nombre de pages : 180
Quatrième de couverture Premier cours de natation : Emily saute dans l’eau et découvre qu’elle est… une sirène ! Les révélations ne s’arrêtent pas là : son père, qu’elle n’a jamais vu, serait un triton devenu poète en prison ; quelqu’un s’amuse à effacer tous les jours la mémoire de sa mère. Mais pourquoi ? En voulant réunir ses parents, Emily va provoquer la colère de Neptune, Roi des Mers…

J’ai pris ce roman pour ma fille. Hormis le fait qu’on aime lire du jeunesse, la couverture a probablement aidé à nous décider : elle est jolie, donne une sensation de fraîcheur et surtout, le titre argenté accroche bien le regard.
À part ça, c’est une lecture plutôt moyenne.

Je déteste la plume de l’auteure surtout au début. Elle est beaucoup trop enfantine, contient trop de répétitions aisément évitables grâce à des synonymes, et surtout un récit faible en vocabulaire. Dans la seconde moitié, ça va mieux… À moins que je ne m’y sois fait.
L’histoire est à la première personne. Emily est donc la narratrice… Elle est censée avoir douze ans et être en sixième, mais je n’y ai pas cru un seul instant : à l’entendre parler, je lui aurais difficilement donné dix ans… Alors sûrement pas plus.

Elle nous raconte comment, lors de sa première séance de natation, elle a réussi à nager merveilleusement bien et surtout a été à deux doigts de se noyer quand ses jambes sont soudainement devenues lourdes. En poussant un peu la réflexion, elle décide de faire des tests… Dans le port et sans surveillance… Quitte à se noyer, autant le faire loin des regards indiscrets, hein !
Bien entendu, elle ne se noie pas et découvre même qu’elle est une sirène. Chouette !
En allant se balader, elle rencontre Shona, une autre sirène. Grâce à elle, Emily visite le monde marin, ce qui éveille des questions sur ses origines.

La découverte de la cité des sirènes aurait pu être sympathique, mais c’était trop succincte et pas assez originale pour être intéressante (par exemple, les créatures marines écrivent à l’encre sur des rouleaux de parchemin en papier, pour ne citer que ce détail, ils ne sont pas assez nombreux pour en dire plus sans éviter les spoils). Et je ne parlerai même pas des aberrations relevées (Emily en sirène boit la tasse).
Je dois bien avouer que l’intrigue est simpliste, les conclusions sont évidentes mais Emily met du temps à arriver aux bonnes déductions… Elle est lente à la détente et pour cette raison, je ne suis pas sûre que ma fille appréciera cette lecture.

En ce qui me concerne, je l’ai déjà dit, c’était assez moyen au début. Ça devient un peu mieux à la seconde moitié du récit. Si je trouve le second à la bibliothèque, je le lirai pour voir si y a du mieux, mais autrement pas.

Escape ! Chi et la chasse au trésor – Fabien Fernandez & Konami Kanata

Titre: Escape ! Chi et la chasse au trésor
Auteur: Fabien Fernandez
Dessin: Konami Kanata
Éditeur: Glénat
Nombre de pages: 112
Quatrième de couvertureChi s’est échappée dans le parc. Sauras-tu la retrouver et découvrir avec elle tous les trésors que Yohei y a cachés ?

Quand j’ai vu ce livret à la médiathèque, je n’ai pas pu m’empêcher de l’emprunter, pour ma fille mais également pour moi.
Ça fait un moment que je vois tourner des livres « Escape » et je m’interrogeais sur leur contenu, est-ce une sorte de Livre dont vous êtes le héros ?
La réponse est oui à quelques différences près en ce qui concerne celui-ci (je ne parlerai pas des autres puisque je ne les ai pas lus). Ça ne se joue pas aux dés contrairement aux livres dont vous êtes le héros des années 80-90. Là, on choisit l’endroit où l’on veut aller, on a une description et on nous fixe un but. Pour ce faire, on a une carte avec des numéros qui nous renvoient à la page désirée et un tableau qui selon notre choix d’utiliser ensemble deux objets, nous dirige vers une page spécifique.

Ce petit livret se compose de deux aventures liées :
– la première qui est plus une introduction et permet au lecteur de découvrir le principe de l’Escape Book nous emmène au parc avec Yohei et Chi. L’espiègle chaton parvient à se détacher de son collier et s’enfuit dans le parc. À nous de le retrouver.
– dans la seconde aventure, Yohei prépare une chasse au trésor maintenant qu’on a retrouvé Chi. On doit chercher trois enveloppes contenant des croquettes pour le félin et de mignonnes photos du chaton ainsi que des cadeaux bonus. J’ai trouvé les enveloppes du premier coup. Malgré cela j’ai un peu continué, mais ça m’a un peu ennuyée.

Ça peut être une bonne idée pour faire lire un enfant qui n’ouvre jamais un bouquin, mais en ce qui me concerne, ça n’a pas convaincu mon âme d’enfant.
L’histoire est un peu comme le manga : gentillet. Et puis c’était vraiment trop facile, aucun challenge.
Ça ne m’a pas passionnée, ça s’est laissé lire, sans plus.