L’épreuve, livre I – Le labyrinthe – James Dashner

Le Labyrinthe - James DashnerTitre: Le labyrinthe
Saga: L’épreuve, livre I
Auteur: James Dashner
Éditeur: POCKET JEUNESSE
Nombre de pages: 408
Quatrième de couverture: Thomas, dont la mémoire a été effacée, se réveille un jour dans un nouveau monde où vivent une cinquantaine d’enfants. Il s’agit d’une ferme située au centre d’un labyrinthe peuplé de monstres d’acier terrifiants. Les ados n’ont aucun souvenir de leur vie passée et ne comprennent pas ce qu’ils font là. Ils n’ont qu’un seul désir, trouver la sortie. Pour ce faire, les « coureurs » parcourent chaque jour le labyrinthe pour en dresser les plans – des plans qui changent sans cesse, puisque les murs se déplacent chaque nuit. Le risque est grand mais, dès son arrivée, Thomas a une impression de déjà-vu, il sait qu’il veut être coureur et résoudre l’énigme du labyrinthe.

Cette chronique sera un peu spéciale : je donnerai dans un premier temps mon avis sur le roman de James Dashner puis sur le film puisque je l’ai regardé avec mon grand.

J’ai beaucoup aimé le début : ça s’est lu très vite, très bien, j’avais hâte de connaître la suite ; la fin m’a laissée plus dubitative avec une impression de facilité : tout se goupille beaucoup trop bien.
J’ai bien accroché à l’ambiance au sein du Bloc, l’envie et le besoin du personnage principal d’en franchir les portes et d’affronter le mystérieux labyrinthe. Parlons plus avant de la petite communauté qui a élu domicile au centre du dédale : chacun a un rôle à jouer du cuistot à l’éleveur. J’ai trouvé ça intéressant, j’étais plus mitigée quant à celui des coureurs, les meilleurs blocards -comme se sont surnommés les habitants des lieux- chargés de trouver une issue à cet emprisonnement en parcourant le labyrinthe. L’idée de base est pas mal mais finalement, on a vraiment l’impression qu’ils ne sont aucunement utiles, ils passent leur temps à courir pour revenir bredouille.
Par contre, j’ai trouvé bien plus débile le concept d’effacement de la mémoire : c’est très discutable à partir du moment où l’on apprend un bout de passé des blocards (le morceau d’histoire avec leurs parents et les Créateurs -dur d’expliquer sans tout spoiler)… c’est n’importe quoi de leur effacer toute la mémoire, aucun souvenir soit mais ne leur laisser aucune connaissance, ça n’a pas de sens, d’autant plus qu’on n’a pas particulièrement l’impression qu’ils marchent à l’instinct donc on ne peut même pas parlé de savoir incrusté dans la chair. Donc plus que discutable.

Quant aux personnages, ils passent à peu près : Thomas m’a laissée relativement indifférente après une phase « on voit que c’est le héros, il va me saouler lui ! », Teresa également. Chuck est en effet chiant mais ça aurait pu être pire s’il s’était réellement comporté comme un gamin de 12 ans ce qui n’est pas trop le cas. J’ai bien aimé Newt et Minho, c’est sûrement pour eux que j’ai le plus tremblé. Alby et Gally même combat : ils jouent les gros durs pour masquer qu’en réalité ils sont terrorisés et faibles, c’est couru et ça se sent très/trop tôt.
J’ai bien apprécié les Griffeurs, je me les suis imaginées comme un mélange entre un Scroutt à pétards d’Harry Potter et le Gritche d’Hypérion. J’ai hâte de voir à quoi ils ressemblent dans le film.

La fin, comme je le disais se déroule un peu trop facilement à mon goût. Ils parviennent à trouver le code, ok. Ils ont un plan qui se déroule pratiquement sans accroc, du moins, c’est la sensation que j’en ai eu parce qu’on suit Thomas alors que les autres luttent et font le plus gros et  le plus intéressant du travail. Et puis, j’ai eu plus de mal à lire les 30 dernières pages que les 350 premières.
Donc j’ai bien aimé ce premier tome et je compte bien lire les prochains.

Challenge LEAF Le Manège de PsylookJe passe à 10/50

Le Labyrinthe

Le labyrinthe - afficheTitre: Le labyrinthe
Saga: Le labyrinthe, tome 1
Réalisateur: Wes Ball
Casting: Dylan O’Brien, Aml Ameen, Will Poulter, Thomas Brodie-Sangster, Ki Hong Lee, Kaya Scodelario, Blake Cooper,…
Date de sortie: 15 octobre 2014
Genre: Science-Fiction
Synopsis: Quand Thomas reprend connaissance, il est pris au piège avec un groupe d’autres garçons dans un labyrinthe géant dont le plan est modifié chaque nuit. Il n’a plus aucun souvenir du monde extérieur, à part d’étranges rêves à propos d’une mystérieuse organisation appelée W.C.K.D. En reliant certains fragments de son passé, avec des indices qu’il découvre au sein du labyrinthe, Thomas espère trouver un moyen de s’en échapper. 

Zut, j’ai terminé le livre avant de voir le film… résultat, je me suis spoilé la fin ! XD
Arrêtons-là la déconnade ! Heureusement que j’ai terminé  le roman avant, c’est la raison pour laquelle j’ai passé l’après-midi à tenter de le terminer : afin de voir le film avec mon fils. Je vais forcément devoir comparer les deux supports, autant dire que le film est loin de remporter tous les suffrages.

Le labyrinthe - Minho et ThomasIl y a forcément un certain nombre de différence : à commencer par la taille du Bloc, nettement plus grand que ce que j’imaginais, le nombre de portes qui s’ouvrent sur le labyrinthe (1 au lieu de 4, du moins dans les débuts), le vocabulaire des lieux est très différents (le terme le nouveau a remplacé le bleu, et l’insulte tocard a carrément sauté alors qu’il est utilisé à chaque page).
Les personnages également : Gally et Alby sont bien plus sympathiques que dans le roman, Chuck est moins énervant, Minho et Newt sont nettement plus effacés donc bien moins charismatique ; du coup, ça laisse toute la place -trop d’ailleurs- à Thomas au point qu’à la fin, c’est lui le petit chef qui dirige et encourage ses troupes ce que j’ai détesté – dans le livre, Minho est le chef des coureurs et en tant que tel, c’est lui qui ouvre la voie dans le Labyrinthe, normal, il le connaît par cœur.
Les rôles des personnages sont pratiquement inexistants, et les coureurs n’ont aucune utilité puisque les sections du dédale s’ouvrent au rythme d’une par jour donc l’asiatique peut sans souci l’arpenter seul… Du coup, les cartes n’ont aucun intérêt non plus – remplaçons-les par une maquette, c’est mieux !

Et ne parlons pas du sérum : il leur est donné au milieu du film alors que dans le roman, il est là bien avant Thomas ce qui fait que le sauvetage d’Alby et de Minho n’a plus aucun sens, pourquoi ramener dans le Bloc ou risquer sa vie pour quelqu’un de condamné par les Griffeurs.
Le labyrinthe - Griffeur vs ThomasEn parlant des créatures du Labyrinthe, j’ai été assez déçue ; elles sont loin d’être comme je les imaginais : un mélange entre araignée pour les pattes, mouche pour le corps, alien pour la tête et dard de scorpion – on est loin des larves qui roulent et dont le corps se gonfle de piquants au rythme de sa respiration.

Bon, j’ai nettement moins aimé le film que le livre.

P’tit Cousu, tome 3 : Le fantôme de Grottegroin – Guy Bass

P'tit Cousu 3 - le fantôme de GrottegroinTitre: Le fantôme de Grottegroin
Saga: P’tit Cousu, tome 3
Auteur: Guy Bass
Éditeur: Bayard Jeunesse
Nombre de pages: 202
Quatrième de couverture: Une nuit, tandis qu’il joue le rôle d’un mort dans la pièce de théâtre inventée par Créature, P’tit Cousu entend une voix qui l’appelle… P’tit Cousu… Rends-le moi ! Terrifié, il comprend qu’il est hanté par un fantôme. Et pas n’importe lequel : celui de Moloss Crackos, l’homme le plus cruel que la petite bourgade de Nubbin Gruber ait jamais connu…

 Comme les deux précédents, j’ai emprunté ce tome-ci à la bibliothèque et je le lisais chaque soir à ma fille : jusqu’à présent, sur cette saga, notre rythme était de 2 chapitres par soir, histoire de faire durer le plaisir, mais on avait tellement envie de découvrir cette dernière aventure de P’tit Cousu que j’ai doublé notre vitesse de croisière et nous n’avons mis que cinq petits jours pour le terminer… Seulement maintenant, il va falloir attendre le prochain qui n’est pas encore sorti… Snif ! T_T

On a été très contentes de retrouver tous les héros : P’tit Cousu, Arabella, Créature et Peste.
Ce troisième tome est tout aussi bien que le précédent, même si l’auteur a un peu trop tendance à jouer (encore) sur le mal-être de son héros : P’tit Cousu est égal à lui-même, il se satisfait de sa presque-vie au début -OK, le rôle de mort dans la pièce de Créature ne l’enchante pas, ça se comprend un peu, 3h immobile au sol c’est peu réjouissant ! – jusqu’à ce que Moloss Crackos parvienne à lui faire entrevoir l’inutilité de son existence et sa présence auprès du professeur Erasmus. J’avoue que j’aime bien le personnage principal mais parfois, il m’énerve à se morfondre, à chercher constamment la reconnaissance de son maître ; les amitiés sincères qu’il a développées devraient lui suffire. Quand s’affranchira-t-il de son créateur ?

Sinon, Arabella était moins présente, dommage, ça veut dire que Peste également – je l’aime beaucoup cette chauve-souris-singe !
Quant à Créature, on la voit bien plus que dans le tome précédent, ce qui me va bien, c’est probablement mon personnage préféré.
Pour le méchant, Moloss Crackos, j’ai trouvé qu’il manquait de subtilité – il est un peu faiblard, pas assez retors à mon goût ; même s’il joue sur les craintes de P’tit Cousu, je comprends difficilement comment le héros a pu se laisser berner si facilement

P'tit Cousu, tome 3 - la fantôme de Grottegroin p113Pour les illustrations, certaines sont aussi soignées que d’habitude, mais d’autres m’ont semblé plus brouillonne, du coup, je m’y suis bien moins arrêtée et ma puce également.

Mais à part cela, on a passé un excellent moment, ravie de revenir à cette saga qu’on aime tant ; j’ai adoré cette lecture… l’attente jusqu’au suivant va paraître longue.

Le Bal des Dragons – Jessica Day George

Le bal des dragonsTitre:  Le Bal des Dragons
Auteur: Jessica Day George
Éditeur: Albin Michel
Collection: Wiz
Nombre de pages: 384
Quatrième de couverture: Dans les contes de fées, les demoiselles sont en détresse et les dragons toujours cruels. Mais Creel n’est pas du genre à se laisser faire. Et les dragons censés la terrifier, sont trop occupés à se disputer ou à collectionner des escarpins ! Creel et les dragons vont sceller un pacte et mettre le royaume sens dessus dessous. Cette fois, l’histoire ne finit pas du tout comme on le croit…

J’avais pris ce livre pour ma fille à la base, il y a déjà un moment, lors d’une vente privée. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en l’ouvrant : le résumé ne me donnait pas plus envie que cela et c’est dommage parce qu’il ne met pas du tout en valeur cette géniale histoire. Loin de là !

Déjà, dans ce roman, les dragons ne passent pas leur temps à se disputer et ils ne collectionnent pas tous des escarpins comme semble le sous-entendre la quatrième de couverture : seul Theoradus, le dragon de Carlieff (village de l’héroïne Creelisel), collectionne les chaussures.
Dans notre monde, les dragons sont connus pour aimer l’or et les joyaux mais à Féravel et alentours, ce n’est pas tout à fait cela : chaque dragon possède une collection différente qu’ils considèrent comme leur trésor (les chaussures, les vitraux, etc…) Ni ma fille ni moi ne nous y attendions donc lorsque le récit nous a mené dans la grotte de Theoradus et qu’on a découvert qu’il collectionnait les souliers en tout genre, ça nous a d’abord décontenancées avant de nous faire éclater de rire.

J’ai adoré les personnages : Creel a un sacré tempérament ce qui la place des fois dans des situations délicates ; Marta, Larkin et Ella ne sont pas ce qu’elles semblent être d’un premier abord ; la princesse Amalia est égale à elle-même, peste jusqu’au bout. Il y a encore un paquet de personnage dont j’aimerais parler mais ils sont vraiment trop nombreux.
Quant aux dragons, étant une grande fan, j’ai été au comble du bonheur : Theoradus est plus sympathique que ce qu’il semble au début, Shardas est attachant au possible, Féniul est très drôle et ne parlons pas des autres. Je reste vague et passe sciemment sous silence leur collection, histoire de laisser la surprise.

On a adoré cette histoire, chaque chapitre terminé était une torture puisqu’il nous fallait attendre le lendemain pour lire la suite. Ces derniers jours, j’ai donné un grand coup parce qu’on voulait le terminer avant la rentrée -pfiou ! On a réussi.
Ça a été une excellente lecture – on a vibré avec les personnages- une très bonne surprise : il est à la fois amusant, divertissant, triste, magnifiquement décrit, passionnant. Un seul regret : il n’y en a qu’un seul en français et je ne pense pas que la suite sera éditée… même si peu importe, la fin est une vraie conclusion en soit donc on ne ressent pas vraiment ce manque à moins de savoir qu’il y a 3 volumes en tout.

Loretta et la petite fée – Gerda Marie Scheidl & Christa Unzner

Loretta et la petite féeTitre:  Loretta et la petite fée
Auteur: Gerda Marie Scheidl
Illustrateur: Christa Unzner
Éditeur: Nord-Sud
Nombre de pages: 63
Quatrième de couverture: Un jour dans le jardin de Loretta apparaît une fée : une drôle de fée, vêtue d’un vieux jean, les cheveux en bataille, qui a encore beaucoup à apprendre avant de devenir une grande fée. Loretta va essayer de l’y aider, en causant quelques catastrophes. Marie, la petite voisine, va aussi s’en mêler, et la petite fée finira par devenir une vraie grand fée, après avoir accompli un exploit ; réconcilier deux petites chipies.

J’ai trouvé cette première lecture dans la boîte à livre qui a été placée près de chez moi. Lorsque ma fille l’a vu, elle a de suite été conquise par les couleurs de la couverture ainsi que par celles des illustrations à l’intérieur.

Personnellement, je trouve qu’elles font un peu vieillottes sans forcément l’être trop, pourtant, elles sont sympathiques, drôles et un peu étranges également.
Plus que les dessins, c’est l’histoire qui m’a plu : je l’ai trouvé amusante, elle m’a fait sourire plus d’une fois.
Loretta et la petite fée p18Déjà, la petite fée ne ressemble en rien à l’image qu’on se fait d’une fée : les cheveux en bataille, elle porte un vieux jean. Et pour pouvoir changer, elle doit grandir. C’est là qu’intervient Loretta qui lui donne les mêmes conseils qu’elle-même a reçu du haut de ses 8 ans, c’est-à-dire manger de la soupe, apprendre à lire et à écrire, etc…
Bref, des instructions qui fonctionnent pour les enfants humains, mais pour les fées… on y est presque mais ce n’était pas encore suffisant.

Lorsque je l’ai commencé, je m’attendais à une lecture douce, calme, sûrement pas à un moment si agréablement drôle. J’ai beaucoup aimé ce petit roman, il était très frais et même si la fin était un peu prévisible quant aux responsabilités des fées qui leur permettent de grandir, le fin mot de l’histoire, lui, ne l’était pas avant l’apparition de Marie dans les derniers chapitres.
Bref, c’était une très bonne surprise.

Je cherche les clés du paradis – Florence Hirsch & Philippe Dumas

Je cherche les clés du paradisTitre: Je cherche les clés du paradis
Auteur: Florence Hirsch
Illustrateur: Philippe Dumas
Éditeur: L’école des loisirs
Nombre de pages: 62
Quatrième de couverture: « Mes amis me disaient souvent : ta maison, on dirait un château. » Cette maison est l’héroïne de cette histoire. Une maison un peu magique qui contient des trésors, abrite des mystères et protège ses enfants.
Un jour, surviennent des inconnus. On parle de déménagement. Les enfants doivent partir. Leur vie entière va changer. Mais ce n’est pas forcément triste. Parce que les enfants vont emporter une chose essentielle, un secret précieux, qui parle de paradis et de bonheur.

Je ne sais pas trop quoi penser de cette lecture.
L’auteur a des mots qui sonnent très justes sur les paradis perdus, les souvenirs d’enfance, mais également la Mémoire et l’Oubli qui s’opposent dans les lieux familiaux, au sein des familles et des histoires d’aïeules. Malheureusement, j’ai trouvé que c’était beaucoup trop court et trop abrupte à mon goût.
Je pense que les enfants ne doivent pas ressentir ce manque : ils lisent le récit que nous fait le narrateur sur sa maison, les aventures inventées avec ses sœurs et ses parents, les anecdotes vécues par son grand-père dans ces lieux emplis de souvenirs ; c’est bien suffisant pour ces jeunes esprits qui ont surtout besoin d’illustration pour comprendre le thème mais pour un adulte, ce n’est pas assez.

Je cherche les clés du paradis p20Les dessins sont principalement crayonnés, ça fait un peu brouillon mais malgré cela, beaucoup de détails sont présents. Ils sont loin d’être parfaits : ils sont simples mais efficaces. Les illustrations sont typiques d’un certain nombre de romans publiés par les éditions L’école des Loisirs : ce style permet de se concentrer davantage sur le texte que sur les dessins et c’est un bon point.

C’est une lecture simple qui plaira probablement aux enfants… Mon avis reste mitigé. ça s’est laissé lire.