Petit guide de la chasseuse de monstres

Titre : Petit guide de la chasseuse de monstres
Réalisateur : Rachel Talalay et Joe Ballarini
Casting : Tamara Smart, Tom Felton, Oona Laurence
Durée : 1h34
Genre : Fantastique, famille
Synopsis : Une lycéenne ayant accepté de jouer les baby-sitters le jour d’Halloween est recrutée par une société secrète spécialiste de la protection contre les monstres.

J’avais prévu de voir ce film l’an dernier avec mes enfants, mais pour je ne sais quelle raison, ça ne s’est pas fait, donc je me suis dit que c’était l’occasion cette année.

L’histoire ne casse pas trois pattes à un canard :
Kelly est baby-sitter. Jacob, le gamin qu’elle garde le soir d’Halloween, est enlevé par des monstres cachés dans son placard. Alors qu’elle sort de la maison pour trouver de l’aide, elle est rejointe par Liz, une ado en moto (il me semble que c’est une moto) ; cette dernière fait partie d’un groupe spécial de baby-sitters chargé de protéger les enfants… enfin un truc comme ça. Les deux jeunes filles se lancent à la recherche de Jacob.

Je m’attendais à ce que film soit « jeunesse », je ne m’attendais pas à ce que ce soit si enfantin. La bande-annonce me plaisait bien, les effets spéciaux semblaient vraiment sympas et les monstres bien faits. Les cauchemars d’enfants étaient suffisamment réalistes pour qu’on y croit.
La trame de l’histoire était prévisible dans les grandes lignes, avec quand même quelques surprises, les gadgets genre l’ours Bouilla qui était amusant, le repère du Grand Guignol, etc.

Le jeu d’acteur était assez basique, pas grand-chose à en dire. En ce qui concerne le grand méchant, tout du long, j’ai eu la sensation de le connaître, mais pas moyen de mettre un nom sur son visage grimé, et ce, jusqu’à la fin : quand j’ai vu Tom Felton, ça a fait tilt ! Drago Malefoy sous les traits du Grand Guignol, j’aurais dû le reconnaître… ou pas.

Bref, le film était loin d’être génial, pas assez divertissant à mon goût, ça s’est laissé regarder, mais je pense qu’il peut plaire à des enfants de 8 à 12 ans.

Automne rayonnant
Le don des Merriwick (aider son prochain, guide)

S.O.S Fantômes (2016)

Titre : S.O.S Fantômes (2016)
Réalisateur : Paul Feig
Casting : Melissa McCarthy, Kristen Wiig, Kate McKinnon, Leslie Jones II, Chris Hemsworth
Durée : 1h57
Genre : Comédie Fantastique
Synopsis : Nouvelle version de la comédie surnaturelle S.O.S Fantômes avec un casting féminin. Les fantômes n’ont qu’à bien se tenir !

J’avais entendu beaucoup de mal de ce film… ben c’est encore très loin de ce que j’en ai pensé.

Suite à la publication du livre qu’elle a écrit, plus jeune, sur la chasse aux fantômes, Erin reçoit la visite d’un type qui veut l’embaucher pour enquêter sur son manoir hanté. Elle va demander des explications sur le bouquin à son ancienne amie et co-autrice, Abby. Cette dernière travaille avec Jillian sur le paranormal. Elles vont toutes trois chasser le fantôme du manoir.
C’est le début des ghostbusters.

Franchement, c’était nul à chier ! Je pensais que ce serait une espèce de suite des S.O.S fantômes, mais pas du tout. La première équipe n’a jamais existé.
Les personnages sont stéréotypés, elles se veulent drôles, mais c’est juste pathétique : les vannes sont éculées. C’était un humour bien gras qui manquait de subtilité, ça m’a saoulée.

Il n’y a que trois points positifs :
– la présence de Chris Hemsworth, il a rendu le film plus plaisant à regarder, mais son personnage est stupide, à l’extrême et c’était trop.
l’apparition d’acteurs originaires des deux premiers film, on sent le fan service.
– de nombreuses références à des films de geeks.
Ça ne sauve malheureusement pas ce film qui est une grosse bouse. Je me suis ennuyée, je l’ai détesté.

 

Automne frissonnant
Ghost Hunt (exorcisme, chasseur de fantôme, possession, enquête)

Cargo

Titre : Cargo
Réalisateur : Ben Howling & Yolanda Ramke
Casting : Martin Freeman, Anthony Hayes, Caren Pistorius
Durée : 1h45
Genre : Thriller, Epouvante-horreur
Synopsis : Quand il se retrouve infecté, Andy sait qu’il a 48 heures avant de se transformer. Deux jours durant lesquels il va tenter de trouver une personne de confiance pour s’occuper de son bébé…

Ce film rentre bien dans la catégorie « post-apocalyptique » du Pumpkin Autumn Challenge. Même si le monde n’est pas vraiment détruit, il a quand même changé puisque les humains sont touchés par un virus qui les transforme en zombie. Donc on est bien dans le thème.

Andy survit dans sa maison avec sa femme Kay et son bébé Rosie. Quand son épouse est mordue, ils décident d’aller chercher de l’aide, ils ont 48h devant eux avant qu’elle ne devienne un monstre. Ils ne vont pas très loin avant d’avoir un accident de voiture, elle est blessée et ça la transforme plus rapidement. Elle mord Andy qui, à son tour, n’a plus que 48h à vivre. Il parcourt les terres australiennes à la recherche d’une nouvelle famille pour Rosie… enfin, vous me direz, dans le laps de temps qu’il lui reste et vu la taille de l’Australie, les territoires explorés sont plutôt proches.

Le jeu d’acteur est réussi.
J’ai aimé retrouver Martin Freeman, qui jouait Bilbon dans le Hobbit. Le rôle est différent, mais ça lui va bien. Le second rôle marquant est celui de Thoomi qui joue tout aussi bien, ce qui ne doit pas être évident parce qu’elle est jeune.
À signaler quand même que les zombies ne font pas très peur avec leur espèce de mucus qui tient plus du miel qu’autre chose, donc ça va…

Pour moi, le scénario de Cargo n’est pas une grosse surprise.
Il y a quelques années, j’avais vu passer sur les réseaux sociaux un court métrage vantant l’amour d’un père pour sa fille, la force de cet amour et l’ingéniosité dont faisait preuve ce papa pour que sa fille survive après sa transformation en zombie. Un petit film bien marquant.
Il y a quelques semaines, en voyant la bande-annonce de Cargo, je me suis dit que le petit spot que j’avais vu quelques années auparavant était tiré du film et ça me fâchait parce qu’il y avait un gros spoiler sur la fin. Rien de foncièrement dramatique, sauf que lorsque je suis arrivée à ce passage dans le film, au lieu de me dire : waouh ! Quelle idée géniale !… ben ça ne m’a fait ni chaud ni froid. Une chose quand même qui me dérangeait dans le long métrage lors de cette scène : la présence de Thoomi qui n’était pas là dans le court métrage.
J’ai donc fait des recherches en écrivant cette chronique et j’ai appris qu’en fait, le court métrage éponyme avait été tourné en 2013 et que les réalisateurs, Ben Howling et Yolanda Ramke, avait fait un remake : le film Cargo de 2017.
Si vous voulez le voir, le voici :

Le film était bien et j’ai relativement aimé, mais il avait quelques longueurs : certains passages étaient intéressants et surtout nécessaires puisqu’on découvre ce qu’est devenu le monde ainsi que les hommes qu’Andy et Rosie rencontrent, mais sa marche à travers le désert paraissait interminable.
J’ai préféré le court métrage, il était certes rapide (7 minutes), mais bien fait et contenait l’essentiel.

Automne rayonnant
“You cannot eat the money” (post-apocalyptique)

Incantation

Titre : Incantation
Réalisateur : Kevin Ko
Casting : Hsuan-yen Tsai, Ying-Hsuan Kao, Sean Lin, etc.
Durée : 1h50
Genre : Epouvante, horreur
Synopsis : Il y a six ans, Lee Jo-nan était frappée d’une malédiction après avoir brisé un tabou religieux. Aujourd’hui, elle doit protéger sa fille des répercussions de ses actes.

Il y a quelques mois, j’avais vu la bande annonce de ce film, et j’avais bien envie de le regarder. Niveau ambiance, ça me semblait typique des films asiatiques.

Li Ronan est une mère célibataire. Après s’être fait soigner pour troubles mentaux, elle récupère sa fille. Mais la gamine voit et parle avec un « méchant » au plafond qui lui fait peur. Est-elle atteinte des mêmes hallucinations que sa mère ou les deux protagonistes sont-elles frappées par une malédiction ?

Tout est filmé à la manière de Blair Witch pour rendre le tout plus angoissant. Ça se passe sur trois époques de la vie de Li Ronan, ce qui m’a forcée à me concentrer et à m’adapter, une gymnastique de l’esprit qui n’était pas évidente parce que je ne me sentais déjà pas très bien à la base.
Donc les trois périodes :
– 6 ans auparavant quand elle était chasseuse de fantômes avec deux amis
– quand elle récupère sa fille et leur déchéance psychique
– le point culminant de l’histoire qui devrait se situer à la fin, mais on commence par ça sans le savoir.

C’est un film qui aurait pu être effrayant, il y a d’ailleurs trois ou quatre scènes qui ont commencé à faire monter la peur, mais c’est davantage parti sur le côté malsain et malaisant de la situation, donc ça a coupé court à l’épouvante. C’est dommage.

Je n’ai pas trop aimé ce film, mon fils non plus d’ailleurs : il avait un côté prévisible, notamment sur la signification de l’incantation, la partie secte rituelle était bizarre. Bref, il m’a laissée une sensation désagréable.

Automne frissonnant
Le portrait du mal (une affiche sur laquelle un visage -sinistre- est dessiné)

To the bone

Titre : To the bone
Réalisateur : Marti Noxon
Casting : Lily Collins, Keanu Reeves, Carrie Preston, Alex Sharp (II), Lili Taylor
Durée : 1h47
Genre : Drame
Synopsis : Ellen a 20 ans et est anorexique. Elle a passé la plus grande partie de sa vie à suivre différents programmes afin de se soigner. Déterminée à l’aider, sa famille l’envoie dans un centre spécialisé dirigé par un médecin non conventionnel. Surprise par les règles du centre et charmée par son nouvel entourage Ellen va tenter de se reconstruire et s’accepter.

Même si je n’avais pas vu ce film pour les besoins de mon Pumpkin Autumn Challenge, je l’aurais regardé, rien que parce que Keanu Reeves joue dedans… oui, je suis faible.
Le thème n’est vraiment pas facile.

Ellen est anorexique. Elle suit différents traitements pour s’en sortir, sans résultats. Elle intègre alors le programme du Dr Beckham : elle vit dans une maison avec d’autres jeunes qui ont des désordres alimentaires. Elle se lie d’amitié avec certains des pensionnaires, mais ça ne l’aide pas : elle lutte contre une possible guérison.
C’est un résumé un peu simpliste et qui ne me satisfait pas, mais je ne peux pas mieux faire sans spoiler.

J’ai bien aimé le personnage d’Ellen. Sa façon d’appréhender la réalité est semblable à la mienne, ses paroles sont pleines de sens ce qui fait peur parce qu’elle s’en sert pour justifier son état.
Heureusement, ce n’est pas le seul personnage censé dans ce récit. Les paroles du Dr Beckham portent tout autant et Luc qui a adopté sa façon de penser en est le parfait exemple de « réussite », je modère mes mots parce que les succès restent toujours très fragiles avec les désordres alimentaires.

En tout cas, le sujet est bien traité. Il n’y a rien de nouveau dans ce film, on sait que c’est beaucoup une histoire de contrôle, mais les difficultés rencontrées et la lutte sont bien réelles et ne cessent jamais.
Les images peuvent choquer, en effet ça a été réalisé avec l’aide d’anorexiques et certaines scènes montrent des corps squelettiques, c’est une vision terrible.

Le jeu des acteurs est superbe que ce soit Lily Collins dans le rôle d’une Ellen torturée par ses démons intérieurs ou les membres de la famille qui sont totalement impuissants et désemparés face à cette maladie destructrice.
J’ai bien aimé ce film, il est bien réalisé et sonne juste quant à ce que j’en sais de l’anorexie.

Automne rayonnant
“We’re all born naked and the rest is drag” (Amour de soi)