S.O.S Fantômes (2016)

Titre : S.O.S Fantômes (2016)
Réalisateur : Paul Feig
Casting : Melissa McCarthy, Kristen Wiig, Kate McKinnon, Leslie Jones II, Chris Hemsworth
Durée : 1h57
Genre : Comédie Fantastique
Synopsis : Nouvelle version de la comédie surnaturelle S.O.S Fantômes avec un casting féminin. Les fantômes n’ont qu’à bien se tenir !

J’avais entendu beaucoup de mal de ce film… ben c’est encore très loin de ce que j’en ai pensé.

Suite à la publication du livre qu’elle a écrit, plus jeune, sur la chasse aux fantômes, Erin reçoit la visite d’un type qui veut l’embaucher pour enquêter sur son manoir hanté. Elle va demander des explications sur le bouquin à son ancienne amie et co-autrice, Abby. Cette dernière travaille avec Jillian sur le paranormal. Elles vont toutes trois chasser le fantôme du manoir.
C’est le début des ghostbusters.

Franchement, c’était nul à chier ! Je pensais que ce serait une espèce de suite des S.O.S fantômes, mais pas du tout. La première équipe n’a jamais existé.
Les personnages sont stéréotypés, elles se veulent drôles, mais c’est juste pathétique : les vannes sont éculées. C’était un humour bien gras qui manquait de subtilité, ça m’a saoulée.

Il n’y a que trois points positifs :
– la présence de Chris Hemsworth, il a rendu le film plus plaisant à regarder, mais son personnage est stupide, à l’extrême et c’était trop.
l’apparition d’acteurs originaires des deux premiers film, on sent le fan service.
– de nombreuses références à des films de geeks.
Ça ne sauve malheureusement pas ce film qui est une grosse bouse. Je me suis ennuyée, je l’ai détesté.

 

Automne frissonnant
Ghost Hunt (exorcisme, chasseur de fantôme, possession, enquête)

Contes grinçants et grimaçants

Titre : Contes grinçants et grimaçants
Réalisateur : Audrey Velichka
Casting : Raini Rodriguez, Andre Robinson, Nicole Byer
Durée : 10 épisodes de 30 minutes
Genre : Contes revisités, aventure
Synopsis : En quête de meilleurs parents, Hansel et Gretel quittent la maison et s’aventurent dans d’autres contes des frères Grimm. Des narrateurs inattendus nous guident à travers le récit de leurs nouvelles rencontres peuplées de sorcières, de dragons ou du diable en personne.

C’est une série d’animation en 10 épisodes, adaptée de la trilogie de roman d’Adam Gidwitz. Chaque fois que je voyais le nom à la fin du générique, je me demandais où je l’avais déjà vu… puis dans les trois derniers, j’ai réalisé : c’est l’auteur du roman La terrifiante histoire et le sanglant destin de Hansel et Gretel que j’ai lu l’an dernier.

Trois corbeaux nous racontent l’histoire de Hansel et Gretel. Comment Leurs parents les ont décapités avant de leur recoudre la tête avec un fil d’or, ce qui les a ramenés à la vie. Malheureusement, les deux gamins se souviennent de ce que les adultes lui ont fait, prennent peur et fuient le palais à la recherche de meilleurs parents.
Ils traversent bon nombre d’épreuves et chaque aventure est une réécriture de conte des frères Grimm.

Les trois corbeaux sont amusants, ils m’ont plus d’une fois fait rire.
Au début, je n’aimais pas trop Hansel et Gretel, mais au fil de leurs aventures, ils prennent de la bouteille. Ils changent et deviennent plus imprévisibles et plus sympathiques.

J’ai adoré l’univers, il est grinçant. Ça m’a un peu fait penser à celui de Soul Eater en beaucoup plus soft.
L’animation est pas mal, un peu semblable à celle de Dragons.
Le character design des héros est chouette, même si la différence physique de Hansel et Gretel m’a dérangée : il est typé afro-américain, elle est blanche et blonde. Difficile de les prendre pour un frère et une sœur.
Mon personnage préféré est indéniablement le diable. J’adore son apparence, il est trop classe.

J’ai bien aimé cette série d’animation. Elle n’avait rien d’exceptionnel, mais elle a rempli son office : j’ai passé un bon moment.

Automne de l’étrange
“Sois vent, rêve, cendre et néant
Sois nuit, noir, âme et souhait”
(conte, sorcière, sauvetage, disparition)

Octobre

Titre : Octobre
Réalisateur : Soren Sveistrup
Casting : Esben Dalgaard Andersen, Danica Curcic, Mikkel Boe Folsgaard, David Dencik, Iben Dorner, Lars Ranthe
Durée : 50 minutes/épisodes
Nombre d’épisodes : 6
Genre : Policier, Thriller
Synopsis : Une jeune femme assassinée gît sur une aire de jeux de Copenhague. Au-dessus d’elle est suspendu un bonhomme fabriqué avec des marrons.

C’est une série danoise en 6 épisodes adaptée du livre de Søren Sveistrup, et à priori, l’auteur a participé à la création de la série.

Deux enquêtes se croisent : celle de Christine Hartung, fille de la ministre des familles qui a disparu, l’affaire est classée. Et celle des bonshommes en marron où des mères sont tuées et amputées, pas forcément dans cet ordre-là. Qu’ont en commun ses deux affaires ? C’est ce que vont devoir découvrir l’agent Thulin et son nouveau coéquipier, Hess.

Je dois bien avouer que ce ne sont pas des super flics : Thulin n’a aucun instinct policier, y a plein de détails qui auraient dû faire tilt ; Hess n’est pas mauvais, mais il fait bande à part et se prend pour un super-héros en intervenant tout seul plus d’une fois et en se mettant en danger (je suppose que c’est ce qu’il cherchait, mais quand même). En fait, ils auraient pu être bons s’ils avaient partagé et croisé leurs informations.
Par contre, humainement les personnages sont top, je les ai bien aimés.

Dans le rythme, ça m’a beaucoup fait penser aux films les enquêtes du département V. C’est lent, mais intéressant : plus on avance, plus ça le devient ; les liens entre les personnages et les intrigues apparaissent au fil des minutes et tout se fait jour. Certaines révélations étaient prévisibles, d’autres pas.
J’ai adoré cette série, et mon homme également.

Automne douceur de vivre
La maison Slanghsters (série audio)

Cargo

Titre : Cargo
Réalisateur : Ben Howling & Yolanda Ramke
Casting : Martin Freeman, Anthony Hayes, Caren Pistorius
Durée : 1h45
Genre : Thriller, Epouvante-horreur
Synopsis : Quand il se retrouve infecté, Andy sait qu’il a 48 heures avant de se transformer. Deux jours durant lesquels il va tenter de trouver une personne de confiance pour s’occuper de son bébé…

Ce film rentre bien dans la catégorie « post-apocalyptique » du Pumpkin Autumn Challenge. Même si le monde n’est pas vraiment détruit, il a quand même changé puisque les humains sont touchés par un virus qui les transforme en zombie. Donc on est bien dans le thème.

Andy survit dans sa maison avec sa femme Kay et son bébé Rosie. Quand son épouse est mordue, ils décident d’aller chercher de l’aide, ils ont 48h devant eux avant qu’elle ne devienne un monstre. Ils ne vont pas très loin avant d’avoir un accident de voiture, elle est blessée et ça la transforme plus rapidement. Elle mord Andy qui, à son tour, n’a plus que 48h à vivre. Il parcourt les terres australiennes à la recherche d’une nouvelle famille pour Rosie… enfin, vous me direz, dans le laps de temps qu’il lui reste et vu la taille de l’Australie, les territoires explorés sont plutôt proches.

Le jeu d’acteur est réussi.
J’ai aimé retrouver Martin Freeman, qui jouait Bilbon dans le Hobbit. Le rôle est différent, mais ça lui va bien. Le second rôle marquant est celui de Thoomi qui joue tout aussi bien, ce qui ne doit pas être évident parce qu’elle est jeune.
À signaler quand même que les zombies ne font pas très peur avec leur espèce de mucus qui tient plus du miel qu’autre chose, donc ça va…

Pour moi, le scénario de Cargo n’est pas une grosse surprise.
Il y a quelques années, j’avais vu passer sur les réseaux sociaux un court métrage vantant l’amour d’un père pour sa fille, la force de cet amour et l’ingéniosité dont faisait preuve ce papa pour que sa fille survive après sa transformation en zombie. Un petit film bien marquant.
Il y a quelques semaines, en voyant la bande-annonce de Cargo, je me suis dit que le petit spot que j’avais vu quelques années auparavant était tiré du film et ça me fâchait parce qu’il y avait un gros spoiler sur la fin. Rien de foncièrement dramatique, sauf que lorsque je suis arrivée à ce passage dans le film, au lieu de me dire : waouh ! Quelle idée géniale !… ben ça ne m’a fait ni chaud ni froid. Une chose quand même qui me dérangeait dans le long métrage lors de cette scène : la présence de Thoomi qui n’était pas là dans le court métrage.
J’ai donc fait des recherches en écrivant cette chronique et j’ai appris qu’en fait, le court métrage éponyme avait été tourné en 2013 et que les réalisateurs, Ben Howling et Yolanda Ramke, avait fait un remake : le film Cargo de 2017.
Si vous voulez le voir, le voici :

Le film était bien et j’ai relativement aimé, mais il avait quelques longueurs : certains passages étaient intéressants et surtout nécessaires puisqu’on découvre ce qu’est devenu le monde ainsi que les hommes qu’Andy et Rosie rencontrent, mais sa marche à travers le désert paraissait interminable.
J’ai préféré le court métrage, il était certes rapide (7 minutes), mais bien fait et contenait l’essentiel.

Automne rayonnant
“You cannot eat the money” (post-apocalyptique)

Incantation

Titre : Incantation
Réalisateur : Kevin Ko
Casting : Hsuan-yen Tsai, Ying-Hsuan Kao, Sean Lin, etc.
Durée : 1h50
Genre : Epouvante, horreur
Synopsis : Il y a six ans, Lee Jo-nan était frappée d’une malédiction après avoir brisé un tabou religieux. Aujourd’hui, elle doit protéger sa fille des répercussions de ses actes.

Il y a quelques mois, j’avais vu la bande annonce de ce film, et j’avais bien envie de le regarder. Niveau ambiance, ça me semblait typique des films asiatiques.

Li Ronan est une mère célibataire. Après s’être fait soigner pour troubles mentaux, elle récupère sa fille. Mais la gamine voit et parle avec un « méchant » au plafond qui lui fait peur. Est-elle atteinte des mêmes hallucinations que sa mère ou les deux protagonistes sont-elles frappées par une malédiction ?

Tout est filmé à la manière de Blair Witch pour rendre le tout plus angoissant. Ça se passe sur trois époques de la vie de Li Ronan, ce qui m’a forcée à me concentrer et à m’adapter, une gymnastique de l’esprit qui n’était pas évidente parce que je ne me sentais déjà pas très bien à la base.
Donc les trois périodes :
– 6 ans auparavant quand elle était chasseuse de fantômes avec deux amis
– quand elle récupère sa fille et leur déchéance psychique
– le point culminant de l’histoire qui devrait se situer à la fin, mais on commence par ça sans le savoir.

C’est un film qui aurait pu être effrayant, il y a d’ailleurs trois ou quatre scènes qui ont commencé à faire monter la peur, mais c’est davantage parti sur le côté malsain et malaisant de la situation, donc ça a coupé court à l’épouvante. C’est dommage.

Je n’ai pas trop aimé ce film, mon fils non plus d’ailleurs : il avait un côté prévisible, notamment sur la signification de l’incantation, la partie secte rituelle était bizarre. Bref, il m’a laissée une sensation désagréable.

Automne frissonnant
Le portrait du mal (une affiche sur laquelle un visage -sinistre- est dessiné)