L’Ogre et sa princesse aux petits oignons – Sabrina Inghilterra

Titre : L’Ogre et sa princesse aux petits oignons
Auteur : Sabrina Inghilterra
Éditeur : DIdier Jeunesse
Nombre de pages : 105
Quatrième de couverture : Félicitations, M. L’Ogre!
Vous avez été tiré au sort pour vous présenter au grand concours annuel de gastronomie ogresque.
L’épreuve se tiendra le 23 janvier prochain à la tour Nedos des Carpates.
Nous comptons sur votre présence.
Le grand gagnant se verra remettre la coquette somme de 20 000 galons d’or.
Un concours de cuisine, une coquette somme à gagner… et une princesse à cuisiner.
Un roman à déguster sans trembler!

Quand j’ai vu ce livre à la médiathèque, j’étais partagée : j’avais bien envie de m’y essayer parce que la couverture me plaisait bien, mais je redoutais le thème de la cuisine – les derniers que j’ai lus du genre ne m’ont pas plu.
Finalement, j’ai couru le risque et l’ai emprunté en me disant que dans le pire des cas, ce serait une lecture rapide vu qu’il n’a qu’une centaine de pages.

Ventrerond est un demi-ogre. Il vit seul à la rue de Bagnolet et se passionne pour la cuisine. Malheureusement, vient un moment où il manque d’argent, n’a plus d’ingrédients à préparer. Alors qu’il dépérit, il reçoit une confirmation de son inscription à un concours de cuisine ogresque. Donc il retourne chez lui, dans les Carpates.

La lecture était en effet très rapide. Malgré cela le personnage principal est bien dépeint. Je n’ai eu aucun mal à m’y attacher. C’était un peu plus dur pour les autres, même si j’ai bien apprécié les échanges verbaux entre la princesse Finefleur de Sel et la mère de Ventrerond : c’était assez drôle, mais ces passages sont peu nombreux.
J’ai été étonnée de constater qu’il n’y avait pas de pages illustrées. Seulement un petit dessin amusant en tête de chapitre et c’est tout. C’est rare pour un tel roman.

J’ai bien aimé ce petit roman jeunesse. C’était plaisant à lire et pas prise de tête.

Cœur d’encre, tome 2 : Sang d’encre – Cornelia Funke

Titre : Sang d’encre
Saga : Cœur d’encre, tome 2
Auteur : Cornelia Funke
Éditeur : Gallimard jeunesse
Format : Ebook
Nombre de pages : 671
Quatrième de couvertureMeggie et ses parents savourent leurs retrouvailles lorsque Farid apporte une nouvelle bouleversante: prêt à tout pour revoir les fées et sa famille, Doigt de Poussière a regagné le Monde d’encre, ignorant qu’un grand danger l’attend. Farid et Meggie décident de partir à sa recherche. C’est le début d’un voyage incroyable.., et terrifiant. Le deuxième tome d’une magnifique trilogie fantastique par l’un des plus célèbres auteurs contemporains pour la jeunesse.

Waouh ! Ça fait déjà deux ans que j’ai lu le premier tome ! Je me doutais que cela faisait un moment parce que j’ai eu un peu de mal à replacer les événements, mais je ne pensais pas autant. Comme souvent dans ces cas-là, le début fut un peu laborieux et j’ai eu des difficultés à me plonger dans l’histoire. Du coup, ça m’a pris beaucoup plus de temps pour le finir que le précédent.
Au fil des pages de ce second tome, j’ai réussi à replacer les personnages et certains faits. Ça a fini par rendre ma lecture plus sympathique à mesure que j’avançais, au point que dès la seconde moitié le récit devient passionnant.

Doigt de Poussière et Farid se rendent chez Orphée, un talentueux conteur, afin qu’il les renvoie tous deux dans le monde de Cœur d’encre. Il est tellement brillant qu’il y parvient en inventant un nouveau texte. Mais il s’arrange pour que le jeune garçon ne le suive pas.
Farid va donc demander de l’aide à Mo et Meggie. Si Langue Magique est incapable de répondre à la demande de Farid dans le livre, par contre Meggie, elle, réussit l’exploit non seulement d’envoyer le jeune apprenti de Doigt de Poussière dans cet univers qui n’est pas le sien, mais de l’y accompagner, misant sur le fait que l’auteur, Fenoglio, y vit et pourra la ramener chez Elinor.

Mon résumé est plus que succinct et ne couvre qu’une toute petite partie du livre. Le plus gros de l’histoire se passe dix ans après la fin du roman Coeur d’encre (attention, je parle du livre écrit par Fenoglio, pas le premier tome de cette saga), dans le monde d’où viennent Doigt de Poussière, Basta ou Mortola, partagé en trois : d’un côté Ombra et le royaume du Prince insatiable, de l’autre le Château de la nuit gouverné par le terrible Tête de Vipère. Les deux zones sont séparées par la forêt où se cachent les saltimbanques dirigés par le Prince Noir.

J’ai un peu moins aimé ce deuxième volet, principalement parce que la surprise n’est plus là, mais Cornelia Funke a quand même réussi à me captiver par la puissance de ses mots, ils sont d’une telle justesse lorsqu’elle parle des livres, de la créativité, du lien entre l’auteur et ses personnages. Je suis fan de sa plume.
J’ai adoré ce second tome. Je ne vais pas attendre longtemps avant de lire le dernier volume,parce que j’ai très envie de continuer l’aventure et de découvrir si les plans des héros vont se réaliser ou pas.

Princesse Libellule, tome 1 : Cherche prince désespérément – Alexandre Arlène & Stéphanie Bellat

Titre : Cherche prince désespérément
Saga : Princesse Libellule, tome 1
Scénario : Alexandre Arlène
Dessins : Stéphanie Bellat
Éditeur : La boîte à bulles
Nombre de pages : 64
Quatrième de couvertureEnfermée dans une haute tour, la princesse Libellule rêve de son prince charmant, qui se fait attendre.

Quand j’ai emprunté cette petite bande-dessinée, je m’attendais à une histoire toute mignonne, gentillette avec un brin d’humour… Bref, un récit pour de jeunes enfants puisqu’il était dans cette case. Quel n’a donc pas été mon étonnement en découvrant que c’est davantage une lecture pour plus grands !

Princesse Libellule est enfermée dans sa tour et attend désespérément un prince charmant qui ne vient pas. Comme toutes les princesses, elle parle aux oiseaux (qui m’ont étrangement fait penser aux Angry Birds), d’ailleurs sa conscience, envoyée par sa marraine la fée, est un volatile à lunettes qui se compare à Jimini Criquet, mais qui au final tient plus du Schtroumpf à lunettes. Un ours nain du nom de Plumeau fait son ménage et elle suit les cours de sa tutrice qu’elle n’écoute absolument pas.

Dans cette bande-dessinée, les références et clichés relatifs aux contes de fées se multiplient, sauf que l’auteur prend un malin plaisir à les tourner en dérision. Rien ne nous est épargné, pour mieux nous faire rire : la tour inaccessible dont la porte de sortie est tellement visible qu’on se demande encore comment Libellule a pu ne jamais la voir, les baisers aux crapauds qui ne les transforment pas en princes mais a d’autres conséquences pour notre héroïne, le miroir simple-d’esprit, la pomme ce fruit diabolique, et j’en passe des meilleurs.

Les dessins sont sympathiques. Le character design des personnages se marie bien avec le scénario humoristique. Les couleurs sont lisses, mais harmonieuses.
J’ai lu cette bande-dessinée à deux fillettes de 5 et 7 ans qui y tenaient absolument. Elles ont apprécié cette lecture, je leur avais proposé d’arrêter au milieu, mais elles voulaient la suite donc on a continué.
Si pas mal de blagues très basiques les ont fait rire, il est certain que les plus subtiles, notamment les nombreux seconds degrés qui parsèment le récit, leur ont échappé, mais c’est loin d’être mon cas.
C’était plaisant et super drôle. J’ai passé un excellent moment.

The Promised Neverland, tome 06 – Kaiu Shirai & Posuka Demisu

Titre : The Promised Neverland, tome 06
Auteurs : Kaiu Shirai & Posuka Demisu
Éditeur : Kazé
Nombre de pages : 200
Quatrième de couvertureDésormais pris en chasse par les démons, Emma et le reste des fuyards tombent nez à nez avec un autre être humain, qui leur promet de les aider…

Quand on a quitté nos héros lors du tome précédent, on les a trouvés en assez mauvaise posture : Ray a joué l’appât pour éloigner un démon sauvage du groupe, mais s’est retrouvé face à leurs poursuivants. Quant à Emma, restée avec les autres enfants, elle s’est évanouie. C’est à ce moment qu’est apparu une mystérieuse femme.
Ray va-t-il s’en sortir ? Vu le nombre des chasseurs, il y a de quoi douter. Qui est la jeune fille qui apparaît soudainement ? Est-elle amie ou ennemie ?

Le dénouement de cette intrigue est assez rapide, ce qui est une très bonne chose, ainsi, ça ne casse pas le rythme instauré.
Le stress continue… J’ai passé toute ma lecture à me poser des questions sur Sonju et Mujika : quel est leur camp ? Quel est leur but ? Et surtout où est le piège ? S’il y a bien une chose que m’a apprise cette saga, c’est que dans le monde de the Promised Neverland rien n’est tout blanc ni tout noir (c’est tellement bon de lire une histoire tout en subtilité) le danger n’est jamais loin et surtout qu’il prend différentes facettes.

C’est un tome crucial pour l’avancée de l’histoire parce qu’on apprend enfin ce qui est arrivé au monde, davantage également sur les fermes d’élevage. Par contre, j’ai trouvé ces révélations presque décevantes, pourtant elles collent bien au scénario… Elles sont logiques… Peut-être un peu trop, je pense que je m’attendais à un truc énorme ! Finalement, peu importe… L’aventure des personnages est déjà énorme en soi, je m’en contente aisément.

Pour les dessins, même constat que précédemment… Le mangaka a vraiment un souci avec les tronches des humains, par contre, il déchire quand il s’agit des monstres… Je regrette presque que les démons ne soit pas omniprésents, mais qui sait, ça viendra peut-être.
J’ai adoré ce sixième tome et j’ai hâte de découvrir le prochain.

Alice au pays des merveilles, tome 2 – Jun Abe

Titre : Alice au pays des merveilles, tome 2
Auteur : Jun Abe
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 164
Quatrième de couvertureAlice a réussi à s’introduire dans le château de la terrible Reine rouge, où le Chapelier est gardé en otage. Elle voudrait l’aider à s’échapper mais elle doit avant tout trouver l’épée Vorpaline, seule arme capable de tuer le Jabberwocky, le monstre ailé de la Reine rouge. Le Chapelier, condamné à mort, attend son exécution tandis qu’Alice doit se débarrasser du Bandersnatch qui garde l’épée… Saura-t-elle se trouver des alliés dans sa difficile quête ?

J’avoue qu’après avoir lu le premier, j’ai longuement hésité à ouvrir le second tome. Mais comme je l’avais emprunté, autant le lire… Et le lire rapidement pour mettre l’ennui derrière moi, comme un pansement qu’on arracherait le plus vite possible, histoire de ne pas faire durer la torture plus que nécessaire…

À la fin du tome précédent, on laissait Alice au château de la reine rouge. Cette dernière avait l’intention de partir à la recherche de l’épée Vorpaline. Le chapelier, prisonnier, avait proposé à la reine de cœur de lui confectionner un chapeau, le meilleur moyen de gagner du temps.

Cette fois encore, le manga suit fidèlement le film de Tim Burton… bien trop scrupuleusement à mon goût. Peut-être parce que je n’aime pas plus que cela l’œuvre cinématographique.
Le seul point qui m’a semblé légèrement différent est la relation entre Alice et le chapelier : je n’ai pas le souvenir qu’ils aient des sentiments amoureux dans le premier volet, au point que ça m’avait étonnée dans le second film « Alice de l’autre côté du miroir« . Dans le manga, c’est quand même flagrant et de plus en plus à mesure qu’on arrive à la fin.

J’ai préféré les dessins dans ce deuxième tome : les personnages paraissent tout de suite plus fous avec leurs yeux exorbités, mais en contrepoids, ça m’a donné la sensation que leur character design était moins travaillés, surtout chez les méchants où le visage de la reine rouge n’est parfois qu’un assemblage de traits gribouillés, surtout à la fin.
Contrairement au tome précédent, ce n’était pas une déception puisque je m’attendais à cette lecture insipide. Vous l’aurez compris, je n’ai pas non plus aimé.