Un roman de Noël victorien, tome 1 : Une guirlande de neige – Liz Curtis Higgs

Titre: Une guirlande de neige
Saga: Un roman de Noël victorien, tome 1
Auteur: Liz Curtis Higgs
Éditeur: ADA
Nombre de pages: 212
Quatrième de couvertureTout ce que Margaret Campbell veut pour Noël est un voyage de retour sans encombre à la maison. Quand son projet de passer les fêtes avec sa famille à Stirling est saboté par l’amertume de son frère, la jeune institutrice n’a d’autres désirs que de retrouver les élèves qu’elle aime et sa maison de ville d’Édimbourg. C’est alors qu’un concours de circonstances inattendu la met en présence de Gordon Shaw, un séduisant journaliste de Glasgow, lui-même accablé de honte et de remords. Quand le secret de leur histoire commune est révélé, les laissera-t-il enchevêtré dans un noeud de regrets? Ou leur passé détiendrait-il les fils qui lieront leur avenir ensemble? Aussi chaud qu’une écharpe de laine par une froide soirée d’hiver, Une guirlande de neige est une tendre histoire d’amour et de pardon, enveloppée dans la célébration de tout ce qui est écossais, de tout ce qui est victorien, de tout ce qui est esprit de Noël.

Je cherchais un livre avec le mot Noël dans le titre, je suis tombée sur celui-ci et la couverture m’a interpelée, elle colle assez bien avec cette période festive (neige, train, pole express, quoi !)
Je redoutais un peu le fait qu’il soit classé dans le catégorie romance, c’est un genre que je lis rarement principalement parce que je les trouve prévisibles et plein de stéréotypes. Dans celui-ci, ça n’a pas été le cas, je l’ai donc lu rapidement et avec beaucoup de plaisir.

Lors des chapitres, on alterne entre un récit tourné vers Meg puis Gordon, cela nous permet de nous mettre dans la peau de l’un puis de l’autre et surtout de nous attacher aux deux avec leurs défauts et leurs qualités.
Elle est institutrice, lui est journaliste. Trois ans les séparent mais c’est surtout le drame survenu douze ans auparavant qui pose problème. On apprend progressivement que Gordon a joué au con à l’âge de 17 ans, blessant gravement le frère de Meg transformant ainsi en cauchemar la vie des membres de la famille Campbell.
Quand ils se rencontrent, ils ne se reconnaissent pas. Ils semblent avoir une attirance mutuelle mais l’époque, rappelons que cela se passe en 1894, fait qu’ils restent sur la réserve. Et c’est tant mieux.
Pour qu’il y ait une histoire, il faut bien qu’à un moment, ils découvrent leur identité et c’est là que les choses se corsent.

J’ai beaucoup aimé cette lecture : malgré le fait que l’histoire se déroule à Noël, elle n’est pas très gaie ni très festive et elle n’est pas non plus atrocement sombre mais elle est cohérente : avec les règles sociales de l’époque dans laquelle elle se situe, avec de possibles mésententes dans les familles, etc.
Les personnages sont attachants… presque tous, je dirais. Y en a un que j’aurais volontiers claqué mais cela reste un problème de culpabilité et de limites non fixées.
J’ai donc passé un très bon moment, l’auteure a su capter mon attention, son récit était suffisamment passionnant pour que j’arrête de jouer tôt dans le but d’avancer dans ma lecture.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Item éphémère : Pullover Weasley – lire un livre dont le titre comporte le mot « Noël » (toutes les langues sont acceptées) avant le 24 décembre à 23h59 –  100 points

Yôsei : Le cadeau des fées – Shiitake & Alice Brière-Haquet

Titre: Yôsei – Le cadeau des fées
Auteur: Alice Brière-Haquet
Illustrations: Shiitake
Éditeur: Nobi Nobi
Nombre de pages: 64
Quatrième de couverture:
Les fées sont partout. Partout autour de nous, dans le miracle du jour, de la nuit, et de nouveau du jour… Elles veillent précieusement sur la nature sous toutes ses formes. Mais leurs merveilles sont aussi EN nous. Ne l’avez-vous jamais senti ? Bien sûr que si. C’est cette envie de savoir, ou ce besoin de croire, ou encore ce moment de beauté qui vous a ému aux larmes. Nous sommes riches de tous ces trésors : la sagesse, l’inspiration, la fantaisie ou encore le courage… Et cela, ce sont les dons que les fées nous offrent en cadeau à notre naissance, et qui font de nous ce que nous sommes. Une fois ces graines distribuées, à nous de bien nous en occuper, de les arroser de larmes et de rires, pour qu’elles puissent fleurir notre vie !

Si le premier tome de Yôsei nous dépeignait les lieux et les éléments dans lesquels les fées existent, celui-ci nous propose de découvrir les dons que les fées offrent.
Ces talents se divisent entre création, raison, beauté, émotion et force. Bien sûr, cela reste très générique, chaque catégorie a ses spécificités : ainsi, sagesse,  curiosité, connaissance et intuition sont répertoriées dans la section Raison.

Pour le premier, j’avais adoré les dessin, un peu moins le texte.
Dans celui-ci, j’ai trouvé les poèmes beaucoup plus intéressants : ils m’ont davantage parlée. Comme dans le précédent, certaines rimes étaient bien choisies, d’autres pas, les pieds ne correspondaient pas mais cela avait du sens, c’est un bon point.
Par contre, j’ai moins accroché sur les illustrations.
Pourtant, la couverture est juste magnifique : l’azur en est harmonieux et la tenue détaillée à souhait.
Certaines sont toujours aussi sublimes, d’autres le sont bien moins et m’ont laissée indifférente : c’était souvent celles dont les couleurs s’harmonisaient plus difficilement ou dont les contours apparaissaient trop bruts.

Dans l’ensemble, j’ai bien aimé. Si en ce qui me concerne, j’ai trouvé les dessins un peu moins attrayants, les textes ont largement rattrapé. Ça s’est lu très rapidement et j’ai passé un bon moment.
J’ai vu qu’il y avait un troisième tome, il faudra que je me le procure pour avoir la collection complète mais aussi parce que ma fille aime beaucoup ces albums – ce que je peux largement comprendre.

Kasane, la voleuse de visage tome 01 – Daruma Matsuura

Titre: Kasane, la voleuse de visage tome 01
Auteur: Daruma Matsuura
Éditeur: Ki-oon
Nombre de pages: 194
Quatrième de couverture: Kasane est une fillette au visage repoussant, presque difforme, régulièrement insultée et maltraitée par ses camarades de classe. Sa mère, actrice de premier plan célèbre pour son immense beauté, lui a laissé pour seul souvenir un tube de rouge à lèvres et une consigne mystérieuse : “Si un jour ta vie devient trop insupportable, maquille tes lèvres, approche l’objet de ta convoitise et embrasse-le.”
Quand, au bord du désespoir, Kasane s’exécute, elle fait une découverte incroyable : le rouge à lèvres légué par sa mère lui permet de s’approprier le visage de ses victimes ! À la fois malédiction et bénédiction, cet héritage va offrir à la jeune femme un avenir auquel elle n’osait rêver jusqu’alors…

Je tenais à remercier Babelio et les éditions Ki-oon pour ce partenariat.
Je trouve la couverture vraiment superbe pourtant, elle ne cadre pas avec le résumé : elle est beaucoup plus lumineuse que ne le laisse supposer l’histoire. Si ce contraste m’a intriguée, c’est bien la quatrième de couverture qui a été déterminante dans mon choix et non la jaquette.

Les premières pages donnent le ton du récit : on découvre la vie de Kasane, une fillette de CM1 qui est exclue et maltraitée par ses camarades sous le seul prétexte qu’elle est laide. Ils l’accusent notamment de mentir lorsqu’elle affirme que sa mère est une célèbre actrice non seulement belle mais également talentueuse.
Sa vie est devenue un enfer et cela ne s’améliore pas ni lorsque sa maman meurt ni au fil des années. Pourtant, elle hérite d’un rouge à lèvres qui lui donne le pouvoir de voler le visage de celles qu’elle embrasse. Une aubaine qui lui permet de monter sur les planches et de se découvrir une passion et un talent certain pour les rôles qu’elle interprète.

L’héroïne Kasane est un personnage torturé comme je les aime tant.
L’attitude des autres la place constamment au bord du gouffre mais en est-ce réellement la raison ou se tenait-elle déjà à la limite de la folie bien avant cela ? C’est une question que je me suis posée tout du long.
C’est sûr qu’à côté de ses camarades, elle est loin d’être jolie : elle a des yeux trop larges et tombants d’une forme particulière, sa bouche est immense dans son visage d’enfant et m’a fait pensé à celle d’un crapaud, son nez semble être absent, perdu dans sa frange trop longue. Pourtant, je ne l’ai pas trouvée aussi hideuse que ce qu’en dise les élèves de sa classe et la preuve, c’est qu’Iku Igarashi, une élève plus âgée et appréciée pour sa beauté, ne la fuit pas et la prend même sous son aile.
Kasane est un personnage qui souffre beaucoup du succès de sa mère mais aussi de son apparence monstrueuse, elle a tout pour qu’on se prenne d’affection pour elle, cependant, il n’en a rien été. Dès les premières pages, on sent qu’elle a quelque chose de mauvais au fond d’elle mais l’était-elle à la base ou l’est-elle devenue à force de brimades ? C’est possible, quoiqu’il en soit, je ne l’ai pas pris en pitié ; ce qui ne m’a pas empêché d’apprécier cheminer à ses côtés, sa folie a quelque chose de fascinant.

J’ai aimé chacune des pages tournées, les dessins sont vraiment chouettes mais j’ai surtout adoré l’ambiance que l’auteur Daruma Matsuura est parvenu à instaurer : elle est sombre à souhait. C’est tout à fait ce à quoi je m’attendais, c’est une grande réussite et je suis ravie d’avoir pu m’essayer à Kasane, la voleuse de visage.
Il ne me reste plus qu’à me procurer les suivants.

Un fiancé pour Noël

Titre: Un fiancé pour Noël
Réalisateur: Ron Underwood
Casting: Melissa Joan Hart, Mario López, June Lockhart, Timothy Bottoms, etc.
Origine: Américain, canadien
Durée: 1h24
Genre: Comédie, romance
Synopsis: La veille de Noël, Truddie se fait larguer par son petit ami, Nick alors qu’ils devaient passer les fêtes avec la famille de la jeune fille. Désemparée, dans un moment de folie, elle kidnappe un des clients du café dans lequel elle bosse et ce, dans le but qu’il joue le rôle de Nick devant ses parents.

Un film avec Melissa Joan Hart et Mario López, je ne pouvais pas louper ça ! Il n’est pas passé cette année, il a été diffusé l’an dernier et je l’ai tellement aimé que je l’ai enregistré pour le faire voir aux enfants – si Mario López ne leur dit rien, ils connaissent son acolyte dans le rôle de Sabrina, l’apprentie sorcière.

Il est très drôle et j’ai beaucoup ri.
Dès le début, la tête toute frisée de l’héroïne donne le ton. Elle fait vraiment cinglée et c’est fait pour. Le fait d’être larguée, la pression des fêtes de fin d’année et surtout le comportement de sa famille vis à vis d’elle la pousse à faire une folie : elle kidnappe un des clients de son café, David. Tout au long du film, elle sait qu’elle a fait une connerie et aimerait revenir en arrière, mais pas moyen. Lui est furieux, ce qui est normal et il a beau essayer d’appeler de l’aide auprès de la famille de Truddie, elle parvient à leur faire croire que c’est le stress de cette rencontre qui le fait divaguer.

Dans un tel contexte, on a forcément droit à pas mal de situations cocasses.
Je l’ai pris pour ce que c’était : une comédie.
A côté de cela, j’ai trouvé qu’éthiquement parlant, il avait un côté assez peu moral voire malsain : la fin est plus que prévisible et on se doute bien qu’ils vont tomber amoureux, mais ça part quand même d’un enlèvement !
Heureusement, les choses sont bien menées : on comprend rapidement qu’elle n’est pas méchante, juste prise à la gorge, elle regrette ce qu’elle a fait mais c’est trop tard, elle doit donc aller jusqu’au bout, ayant parfaitement conscience des conséquences pour elle. Quand à David, en observant la façon dont la famille traite la pauvre Truddie, il prend pitié de la demoiselle et finit par comprendre ce qui l’a poussé à faire cela ; après avoir joué le jeu à l’excès histoire d’embêter sa kidnappeuse, il apprend à la connaître et bon sang, ce qu’elle est attachante sous ses airs de folle-dingue.

Bref, j’ai beaucoup aimé ce film, le jeu des acteurs est fort, l’animosité des personnages qui se transforme progressivement rend l’histoire touchante.
Quant aux enfants, ils ont adoré et ont beaucoup ri aussi.

Ewen et le dieu patte de cerf – Jean-Louis Jouanneaud

Titre: Ewen et le dieu patte de cerf
Auteur: Jean-Louis Jouanneaud
Éditeur: [MiC_MaC]
Nombre de pages: 95
Quatrième de couvertureEwen, jeune Gaulois Parisi poursuit en compagnie de son père, les sangliers qui dévastent ses champs. Hélas, il se perd puis se fait enlever par la tribu rivale des Carnutes. Entre les deux tribus, le désaccord règne depuis plusieurs générations. A l’origine : une mystérieuse statue représentant le dieu Patte de cerf.
Ewen et sa nouvelle amie, la jeune Carnute Enola, vont tenter de réconcilier les deux clans au péril de leur vie. Y parviendront-ils malgré le druide Cotuatos et la pluie qui ne cesse de tomber, comme une malédiction ?

J’ai pris ce petit roman pour mes enfants à la base mais avant, je tenais à le lire : il a traîné un peu plus d’un an dans ma Pile à Lire, il était donc temps que je le lise avant qu’ils ne soient trop grands pour en profiter.

La couverture réalisée par Jérémy Masson m’a beaucoup plu et j’ai trouvé le résumé plutôt intéressant. Seulement, 95 pages, c’est court ! Tellement que tout est quasiment révélé sur la quatrième de couverture, du coup, il ne reste plus beaucoup de place pour le mystère et c’est bien dommage.

On découvre vaguement la tribu Parisi qui s’organise pour faire fuir les sangliers qui dévastent leurs terres. Très vite, l’histoire se tourne vers le jeune Ewen âgé d’une douzaine d’années. Lors de cette traque nocturne, il se blesse et les chasseurs de son clan ne s’en rendent pas compte ; ainsi, il est abandonné par mégarde. Il passe la nuit dans la forêt et son chien, venu d’on ne sait où, le retrouve. Deux hommes issus de la peuplade ennemie le trouve et le font prisonnier.

La première moitié m’a laissée totalement indifférente : je ne me suis attachée à aucun personnage, j’ai trouvé Ewen plutôt fade et même l’affection qu’il éprouve pour son chien semble superficielle.
La seconde moitié devient plus intéressante parce que j’ai bien aimé la relation que le héros développe avec le père d’Enola. Sans compter la fin qui devient bien plus intéressante et ce, malgré le fait qu’elle soit prévisible.

Dans l’ensemble, c’est une histoire qui s’est laissée lire, sans plus. Un mieux dans le dernier tiers, heureusement que le roman est court, on y arrive donc rapidement.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Chasse aux dragons : Dent-de-vipère du Pérou – lire le livre le plus court de votre PAL – 40 points