Akira, tome 10 : Revanche – Katsushiro Otomo

Titre: Revanche
Saga: Akira, tome 10
Auteur: Katsushiro Otomo
Éditeur: Glénat
Nombre de pages: 183
Quatrième de couvertureAkira, la grande saga de Katsuhiro Otomo, prend de plus en plus d’ampleur. Ne se contentant pas d’être un excellent manga de science-fiction (souvent élu le meilleur), la série Akira pose de nombreuses questions philosophiques sur les fondements et sur le devenir de l’humanité. Attention, chef-d’œuvre !

La petite démonstration de force que Tetsuo a effectué à la fin du neuvième tome a eu des conséquences dramatiques pour la Terre mais également sur son propre corps.
Ce volume-ci sert plutôt d’interlude : chacun se prépare à tenter une attaque contre Tetsuo, malheureusement, aucun des partis ne s’allie, ils restent très individualistes et sont loin de voir que l’union peut faire la force ; du coup, les préparatifs se font chacun dans son coin (Kay et les mutants, Kaneda et la bande du bouffon, le colonel, Yamada et l’armée américaine, etc.)
Les révélations continuent : on a enfin l’explication sur Kay et la raison pour laquelle Kiyoko est parvenue à prendre possession d’elle dans les premiers volumes, ainsi que ce qui provoque la transformation de Tetsuo.
Les personnages prennent tous leurs marques, certains restent en second plan mais on sent bien que chacun a son rôle à jouer.
Celui qui me fait délirer, c’est le bouffon : à chaque nouvelle scène, il a un maquillage différent sur le visage et j’ai beau trouver ça ridicule (mon moi d’il y a 20 ans également, d’ailleurs), ça me fait quand même sourire.

En ce qui concerne les soucis scénaristiques et de colorisation – oui, on y revient à nouveau – ce n’est pas le top. Je m’explique :
Au début de ce tome, un détail semble confus lors de la discussion des mutants : ils veulent d’abord utiliser les pouvoirs du numéro 41 pour contrer Akira puis cinq vignettes plus loin et sans réelle transition, ils attendent de Kay qu’elle neutralise Tetsuo afin de leur permettre d’affronter Akira… bref, leur plan fait un peu brouillon… est-ce un souci de scénario ? Ou de traduction ? Je l’ignore…
Et le plus risible reste une énoooorme erreur de colorisation : le t-shirt de Chiyoko est vert sur une page et violet sur toutes les suivantes; je trouve hallucinant qu’une erreur si grossière soit passée…

Comme pour les précédents, il y a des scènes cultes, des images très fortes et entêtantes. On a un peu de mal à imaginer dans le détail ce qu’il va arriver parce que les personnages principaux sont tellement imprévisibles qu’on est sûr de rien.
Un numéro que j’ai adoré. J’entame de suite le onzième 🙂

Akira, tome 09 : Visions – Katsushiro Otomo

Titre: Visions
Saga: Akira, tome 09
Auteur: Katsushiro Otomo
Éditeur: Glénat
Nombre de pages: 179
Quatrième de couvertureAkira, la grande saga de Katsuhiro Otomo, prend de plus en plus d’ampleur. Ne se contentant pas d’être un excellent manga de science-fiction (souvent élu le meilleur), la série Akira pose de nombreuses questions philosophiques sur les fondements et sur le devenir de l’humanité. Attention, chef-d’œuvre !

Maintenant que j’ai lu ce neuvième tome, je comprends la raison pour laquelle je ne me souviens plus de celui-ci… A part les passages avec Kaneda, Kai, Kay et le colonel, je me suis plutôt ennuyée. Ce qui est pour le moins étonnant quand on sait à quel point je n’appréciais pas le personnage principal dans les débuts de cette saga.
Akira reste toujours aussi mystérieux et effacé. Il se comporte comme un gamin dont Kaori doit constamment s’occuper au point de lui donner à manger à la petite cuillère. La relation de cette dernière avec Tetsuo a également évolué d’un coup, c’est assez étrange mais touchant malgré tout.
Et puis, c’est à partir de ce tome-là que Tetsuo m’énerve plus où moins – je le préfèrais drogué, en fait : sous cachetons, il était déjanté, sa tension était à plus de 2 et il ne me donnait pas envie de lui foutre des claques pour le réveiller !

En ce qui concerne la colorisation, cela fait longtemps que je n’en ai plus parlé, principalement parce que, jusqu’à présent, c’était assez égal à elle-même. Dans ce neuvième tome, un certain nombre d’illustration déconnent : que ce soit la teinte d’une pupille qui dépasse – ce qui n’aurait pas dérangé outre mesure, excepté en gros plan, du coup, on ne voyait que ça – ou le visage de l’élite des soldats laissé en blanc – c’est assez laid et dérangeant surtout que ce n’est pas le cas la planche suivante…
Ce ne sont certes que des détails mais quelques uns m’ont suffisamment perturbée pour que j’en parle.

Comme dit au début, je n’ai pas particulièrement aimé ce volume, il ne s’y passe pas grand chose et le peu d’événements qui s’y déroule est prévisible. Donc petite déception pour ce neuvième tome. Oublions-le rapidement pour passer au suivant ^_^

Akira, tome 08 : Déluge – Katsushiro Otomo

Titre: Déluge
Saga: Akira, tome 08
Auteur: Katsushiro Otomo
Éditeur: Glénat
Nombre de pages: 173
Quatrième de couvertureAkira, la grande saga de Katsuhiro Otomo, prend de plus en plus d’ampleur. Ne se contentant pas d’être un excellent manga de science-fiction (souvent élu le meilleur), la série Akira pose de nombreuses questions philosophiques sur les fondements et sur le devenir de l’humanité. Attention, chef-d’œuvre !

On reprend là où on s’en était arrêté : les hommes de Tetsuo attaquent le sanctuaire de Miyako s’en prenant aussi bien aux réfugiés qu’aux moines. Ces derniers tentent bien de résister mais étant non violents, ils ont le tort de ne pas se débarrasser de leurs ennemis et quand ces enflures reviennent, armés jusqu’aux dents, cela se complique grandement pour les pacifistes.
Parmi les grands événements, on notera également le grand retour de Kaneda qui ignore tout ce qui est arrivé depuis sa disparition et même l’endroit où il était d’ailleurs – ce qui nous met sur un pied d’égalité avec lui.
Mais également la réapparition de Kai, un des camarades du centre où Kaneda et sa bande zonaient lors de leurs cours ; ce qui n’est pas plus mal parce que même si les événements le mettent en colère, il est quand même sacrément optimiste et rend parfois le ton un peu plus léger : ça nous permet de souffler un peu niveau stress et angoisse.
Un autre détail important : pour une fois, on découvre ce qui se passe à l’extérieur de Néo-Tokyo. On savait déjà que des bateaux étaient positionnés non loin des côtes, mais là, l’auteur introduit doucement ce qu’il s’y passe – je ne vous en dit pas davantage, autant que vous le découvriez par vous-même.
On est sans nouvelles de Chiyoko et ça m’embête. Je ne me souviens plus de la manière dont cela termine pour elle et la savoir entre les mains de ce couard de scientifique m’ennuie… on devrait être fixé bientôt.

J’avais gardé un bon souvenir de ce 8ème volume principalement parce que l’action est bien dosée et l’alternance avec les côtés plus calmes s’effectue et s’emboîte merveilleusement, c’est-à-dire sans interruption frustrante pour le lecteur. Je n’ai donc pas été déçue.
J’ai beaucoup aimé ce manga, et j’ai hâte de lire la suite d’autant qu’à partir de celui-ci, je ne me souviens quasiment plus de ce qui va arriver dans les prochains… Argh !

Akira, tome 07 : Révélations – Katsushiro Otomo

Titre: Révélations
Saga: Akira, tome 07
Auteur: Katsushiro Otomo
Éditeur: Glénat
Nombre de pages: 172
Quatrième de couvertureAkira, la grande saga de Katsuhiro Otomo, prend de plus en plus d’ampleur. Ne se contentant pas d’être un excellent manga de science-fiction (souvent élu le meilleur), la série Akira pose de nombreuses questions philosophiques sur les fondements et sur le devenir de l’humanité. Attention, chef-d’œuvre !

Dans ce septième volume, les confrontations continuent, les course-poursuites vont bon train et les révélations sont de mises.
Tetsuo rencontre pour la première fois Lady Miyako afin d’obtenir des réponses et elle lui offre sur un plateau d’argent ce qu’il souhaite : les clefs lui donnant la maîtrise de ses pouvoirs. C’est à se demander à quoi elle joue.
Les hommes du Grand Empire de Tokyo continuent à semer le chaos et leur loi à travers la ville : ils pourchassent Kiyoko et Masaru, les deux mutants, et s’en prennent donc à leurs protectrices, Kay et Chiyoko. Heureusement que cette dernière était là, parce qu’elle assure toujours autant.
De plus, le second de Tetsuo dont on ignore le nom parce qu’il n’est dit à aucun moment – ce qui est quand même très étrange – décide de prendre les choses en main et cela se termine mal pour le plus grand monde.

Hormis le fait que Tetsuo apprenne la raison pour laquelle ses pouvoirs ne sont pas aussi puissants que ceux d’Akira, les buts des uns et des autres se dévoilent : le colonel qui semblait avoir abandonné la partie dans le tome précédent n’en a rien fait en réalité, le lieutenant Yamada qui a débarqué avec une équipe de commando divulgue ses réelles intentions, lady Miyako explique dans les grandes lignes la manière mais aussi les causes qui ont entraîné la naissance des numéros ainsi que leur évolution, le second de Tetsuo se montre perclus d’ambition et se révèle au grand jour, etc.
Bref, une fois de plus, ce volume porte bien son titre.

J’ai adoré cette lecture, c’est toujours aussi passionnant, donc difficile d’arriver à la fin  et de s’arrêter sans avoir le temps de lire la suite.

Un impossible conte de fées – Yujoo Han

Titre: Un impossible conte de fées
Auteure: Yujoo Han
Éditeur: Decrescenzo
Nombre de pages: 260
Quatrième de couverture: Mia et La môme se côtoient sans se connaître. Elles sont camarades de classe. Mia possède tout ce qu’un enfant peut désirer dans la vie, sauf l’essentiel. Quant à La môme, elle n’a pas cette chance. Autant dire que les deux écolières n’ont en apparence aucun point commun. Pourtant, ce soir-là, un jeu innocent et cruel débute. C’est ce que La môme attendait…
Ce roman est un tour de force. En mettant en scène une gamine et son ombre, Han Yujoo rappelle, à nous adultes, combien l’enfance nous poursuit, sous une forme ou une autre, toute notre vie.

Cet impossible conte de fées, une fois ouvert, ne peut plus être lâché. Il convoque tous nos sens : la vue, l’ouïe, la parole, le toucher sont remis en cause dans leur efficacité à approcher la vraie vie. Et si la narratrice et l’auteure ne font qu’une, c’est pour mieux nous rappeler que notre vie est une éternelle enfance.

Je tiens tout d’abord à remercier Babelio  ainsi que les éditions Decrescenzo qui m’ont permis de découvrir cette lecture si particulière.

Mon choix s’était porté  sur ce roman notamment, en raison du résumé qui m’a interpellée et donnée grandement envie de voir ce que l’auteure nous réservait : comment pouvait-elle allier le fait que notre vie est une éternelle enfance avec le fameux jeu innocent et cruel qui débute ?
Je dois bien avouer que je n’ai pas la réponse. Tout au long de ma lecture, je me suis souvent demandée si la quatrième de couverture correspondait réellement à ce que je lisais et je l’ai relue à plusieurs reprises sans réussir à me faire une idée.
Je suis plutôt hétéroclite au niveau de mes lectures, même si j’ai une nette préférence pour ceux issus de l’imaginaire. J’ai souvent découvert des romans étranges mais aucun n’a été aussi déplaisant que celui-ci. Je pense que je suis malheureusement passée complètement à côté.

Comme dit dans le résumé, on suit deux personnages principaux, Mia et la môme – même si cette dernière prend rapidement de l’ampleur au point qu’on retient principalement sa présence à elle. Elle a un côté dérangeant pour une fillette : elle est discrète, effacée, limite invisible. Elle a l’air d’envier les autres mais rien n’est moins sûr. Elle fait des trucs bizarres, inutiles et ce, sans réelle raison. Je l’ai trouvée obsessionnellement parano et elle fait des trucs insensés pour justifier ses hantises. Ça, c’est pour la première partie.
Dans la seconde, on suit au début l’auteure qui a écrit la section précédente, d’abord à travers des rêves aussi étranges qu’intéressant, puis elle finit par avoir des hallucinations et parler à ses créations en justifiant notamment ses choix.

Alors raconté comme ça, ça me donnerait presque envie de le lire… presque.
Je pense que le style d’écriture de l’auteure est à l’origine des soucis que j’ai rencontrés.
Déjà, elle use et abuse des effets d’insistance en multipliant les répétitions. Ça passe de temps en temps, mais là, c’est constamment ; ça alourdit le récit et ça rend la lecture ennuyeuse et laborieuse.
De plus, on a droit à un certain nombre de passages très flous, principalement lors d’actions. Je me souviens d’une scène où une camarade de classe, Kim In-jung, suit la môme qui possède le double des clés de sa classe – détail hyper important dans le récit -, les deux finissent par rouler dans l’herbe sur la pelouse (on ne sait pas trop comment), avec un couteau (objet qui a également son importance) et ça finit avec du sang… J’ai relu le passage trois fois et pas moyen de savoir ce qu’il s’est passé – je subodore que la môme ait saigné du nez, uniquement parce que ses nombreux saignements sont évoqués dans la seconde partie. Bref, tout au long du roman, on trouve un paquet de passages du genre… c’est exaspérant et ça m’énerve, ça rend une fois de plus la lecture laborieuse…
Par contre, il faut laisser à l’auteure le fait que lorsqu’elle décrit des scènes de bout en bout, elles deviennent impressionnantes : que ce soit les moments avec les poussins, le chaton sur le toit-terrasse ou l’événement final, c’était dérangeant, oppressant, génial au final… Je m’attendais à ce que la totalité du livre soit ainsi mais non.

Du coup, c’est malheureusement une déception pour cette lecture, certes poétique par moment, mais nébuleuse la majorité du temps.

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7ème année : Cho Chang – un livre où le héros est asiatique – 60 points