Au cœur du Yamato, tome 5 : Yamabuki – Aki Shimazaki

Titre : Yamabuki
Saga : Au cœur du Yamato, tome 5
Auteur : Aki Shimazaki
Éditeur : Babel
Nombre de pages : 123
Quatrième de couverture : Cela fait maintenant cinquante-six ans que Aïko Toda a connu le coup de foudre pour celui qu’elle acceptait d’épouser dès leur premier rendez-vous. Aux côtés de cet homme, un cadre dévoué de l’importante compagnie Goshima, elle a été aux premières lignes de la reconstruction économique de son pays dévasté par la guerre. Toujours aussi amoureux, tous deux profitent aujourd’hui de leur retraite. Au fil des jours de pluie et des promenades, Aïko songe à ce demi-siècle passé auprès de Tsuyoshi Toda, son samurai ; un bonheur dont elle prend la mesure alors que remontent aussi à sa mémoire les années qui ont précédé cette rencontre, celles d’un premier mariage raté.
Au plus près de l’intimité de ses personnages, Aki Shimazaki clôt avec cette histoire le cycle romanesque Au coeur du Yamato.

Ça y est, je suis enfin arrivée au dernier tome de cette saga et je ne m’attendais pas du tout à découvrir ce personnage : Aïko, la femme de monsieur Toda.

Elle nous raconte sa vie : son première mariage avec monsieur H., son divorce et les conséquences que ça a eues mais aussi celles que ça aurait pu avoir dans une société et à une époque où c’était rarement admis.
Nous avons également le récit de sa rencontre avec monsieur Toda, leur premier rendez-vous, ainsi qu’un résumé de leur vie ensemble, la manière dont leur couple a tenu plus d’un demi-siècle.

C’est ce que j’appelle une lecture tranche de vie : c’est-à-dire un roman qui m’a laissée une sensation de bien-être semblable à celle que dégage et qu’a éprouvé le personnage. Je n’ai pas eu autant cette impression dans les quatre précédents.
C’était plaisant et en même temps angoissant parce que j’ai su assez rapidement comment le récit allait se finir et plus j’avançais, moins j’avais envie d’arriver aux dernières pages.

J’aime beaucoup Aïko, elle est douce et posée. Sa relation avec monsieur Toda est tendre tout en étant respectueuse – c’est un contraste très bizarre et pourtant sain.
Certains des personnages qui gravitent autour d’elle sont tout aussi attachants :
– sa première belle-mère, une femme sévère mais juste ;
– madame T. sa patronne et maîtresse de la cérémonie du thé, un peu brut de décoffrage mais juste également ;
– Tsuyoshi Toda qu’on a découvert dans le deux et qui est tout aussi sympathique.

J’ai beaucoup aimé ce dernier tome. Il me reste la dernière saga de cette autrice à découvrir. Je pense la lire en septembre pour pouvoir la rendre à mon ancienne collègue.

Tsugumi project, tome 1 – Ippatu

Titre : Tsugumi project, tome 1
Auteur : Ippatu
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture : Léon, soldat d’élite d’une Europe militariste, est embarqué de force dans une expédition secrète. Dans un Japon en ruine, abandonné depuis plus de 200 ans, lui et ses compagnons d’infortune doivent récupérer une arme terrifiante. Son nom de code : Tsugumi. Tout ce qu’on sait d’elle, c’est que son potentiel de destruction est tel que le monde a préféré écraser l’archipel sous une pluie de bombes atomiques plutôt que de voir son développement mené à terme… Mais l’opération tourne court : l’avion s’écrase, et Léon se retrouve seul dans la baie de Tokyo. Affamé, à bout de forces, avec pour unique protection une combinaison antiradiations, il découvre vite que la métropole n’est pas aussi déserte que prévu… Sa course pour la survie commence !

J’ai pris ce manga pour deux raisons :
– il faisait partie d’un pack découverte
– le thème post-apocalyptique que mon fils et moi affectionnons particulièrement.
La couverture ne me bottait pas, la tête du héros ne me revenait pas… et je ne comprends pas ce choix pour illustrer ce manga : la couverture ne rend pas honneur aux illustrations que j’ai trouvées splendides. Celles colorées du début m’ont fascinée : le style, la couleur… il faudrait que je regarde si un artbook existe.
Le character design de Léon n’est pas aussi sombre, les « monstres » sont dérangeants à souhait. Quant aux décors, ils m’ont scotchée tant ils sont impressionnants.

L’histoire n’est pas très originale :
Léon fait partie d’un contingent de prisonniers. Afin d’annuler les charges contre lui et regagner sa liberté, il est envoyé avec d’autres condamnés à mort au Japon, un pays détruit par une guerre nucléaire et abandonné à la radioactivité. Ils doivent trouver des informations sur le projet Toratsugumi qui a priori est une arme.
Mais rien ne se passe comme prévu, l’avion se crash et Léon semble être le seul survivant.
Il va essayer de traverser Tokyo pour rejoindre Shinjuku, mais les créatures qui peuplent la ville ne sont pas décidées à lui simplifier la tâche.
Le gros point fort de ce manga est cet univers post-apocalyptique qui m’a tant attirée. Qui sont ces monstres ? Des singes, des hommes mutés ? En 260 ans (époque où a eu lieu la guerre nucléaire au Japon), il a pu s’en passer des choses.

J’ai bien aimé Léon. Je déplore de ne pas en savoir davantage sur lui : à part l’existence de sa femme enceinte, on ignore tout. Il est réfléchi et se montre stratégique. Et il a l’air de savoir se battre dans une certaine mesure.
Par contre, je l’ai trouvé lent d’esprit sur une chose : une révélation qui nous est faite en deux temps… et il ne tilte pas.
En ce qui concerne le tigre et la fillette à pattes de poulet qu’on voit sur la couverture, je ne sais pas trop quoi penser d’eux. J’apprécie leur duo, mais je réserve mon avis. Lui est un fauve et se comporte comme tel ; quant à elle, elle a un côté inhumain, des réactions qui m’ont fait froid dans le dos.

J’ai adoré cette lecture et je suis ravie d’avoir le second dans ma pile à lire.

L’attaque des Titans, tome 01 – Hajime Isayama

Titre : L’attaque des Titans, tome 01
Auteur : Hajime Isayama
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture : Le monde appartient désormais aux Titans, des êtres gigantesques qui ont presque décimé l’Humanité. Voilà une centaine d’années, les derniers rescapés ont bâti une place forte, une cité cernée d’une haute muraille au sein de laquelle vivent aujourd’hui leurs descendants. Parqués, ignorants tout du monde extérieur, ils s’estiment au moins à l’abri de ces effroyables êtres qui ne feraient d’eux qu’une bouchée. Hélas, cette illusion de sécurité vole en éclats le jour où surgit un Titan démesuré, encore bien plus colossal que tous les autres. S’engage alors un combat désespéré pour la survie du genre humain..

Mon fils adore l’animé de l’Attaque des Titans, j’ai vu quelques épisodes avec lui, mais pas tous et surtout pas dans l’ordre, donc je me suis dit que le manga serait l’occasion de découvrir correctement cette saga.

Eren, Misaka et Armin vivent dans une ville fortifiée dont le mur s’élève à 50m et protège ainsi les humains des Titans bouffeurs d’homme. Cela fait 100 ans que ça dure, seul l’escadron des explorateurs sort de la cité et organise des raids afin de tuer quelques géants… et c’est plus souvent un jeu de massacre qu’autre chose.
Malheureusement, la tranquillité ne dure pas : un immense Titan, aussi grand que les murs de la ville, attaque et la première enceinte tombe. Une partie des habitants se retranche derrière la porte suivante.
Cinq années passent et nos trois héros ont terminé leur formation au sein de la garde. Il ne leur reste qu’à choisir leur affectation. En auront-ils le temps ?

L’histoire est ce qu’elle est. Je m’attendais à ça : aucune surprise ni bonne ni mauvaise (si ce n’est la fin qui m’a laissée sans voix), mais je ne suis pas dans le jugement, c’est un tome introductif, il faudra voir par la suite ce qui se rajoute et si l’intrigue prend de la profondeur.

Par contre, les dessins sont immondes ! Le character design est laid – pour les Titans, c’est normal et ça faite presque partie de leur charme, mais pour les humains…
Les illustrations sont brouillonnes
et on ne comprend pas toujours les actions effectuées par les personnages. Je pensais que le style de l’auteur se rapprocherait de celui de l’animé… pas du tout, dommage. Alors d’accord, ce premier tome a 13 ans dans les dents, mais quand même. Ça m’a choquée. J’espère qu’il y aura une amélioration dans les suivants.

Je ne vais pas m’étendre d’avant sur le sujet. C’était une bonne lecture, sans plus. Je verrai ce que me réserve le prochain tome.

A Fantasy lazy life, tome 01 – Tsunehiko Watanabe

Titre : A Fantasy lazy life, tome 01
Auteur : Tsunehiko Watanabe
Éditeur : Delcourt-Tonkam
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Zenshirô Yamai est un employé ordinaire cumulant les heures supplémentaires. Un jour, il se retrouve invoqué dans un autre monde par une reine à la peau mate et aux formes généreuses. Après lui avoir expliqué qu’il est le descendant d’une famille royale, elle lui propose une vie de confort et d’oisiveté, s’il accepte de l’épouser et de rester dans ce monde pour les 30 prochaines années.

Je redoutais cette lecture… la couverture ne me donnait pas plus envie que ça… encore une énième série harem sans scénario ? Pour le manque d’histoire, je ne suis pas loin de la vérité, mais le scénariste le sait et tourne ce détail en dérision, ce que j’ai grandement apprécié.

Zenshirô est transporté dans un autre monde pseudo-médiéval. Il est reçu par la reine, dame Aura, qui lui propose de l’épouser en échange d’une vie de farniente.
J’ai apprécié que le héros n’accepte pas tout de but en blanc et qu’il se pose des questions : où est le piège ? Quel est le prix à payer ? Bon, il aurait davantage pu creuser, il s’est contenté de réponses très basiques. Et c’est là qu’on sent toute la faiblesse du scénario.
Finalement, Zenshirô accepte, il amène plein d’affaires électriques de son monde et a pensé/réfléchi à tout. Je m’attendais à ce qu’il se fasse avoir, mais finalement pas et il commence à utiliser ses appareils pour le bien de la couronne.

Ce n’était pas une lecture transcendante, l’auteur joue sur des scènes sexy et des poses lascives de dame Aura, mais j’ai passé un bon moment et quelques passages m’ont fait rire.
Pour l’instant, je n’ai pas trouvé les personnages plus attachants que ça, mais ils sont malgré tout sympathiques et j’ai apprécié ça.
J’ai beaucoup aimé ce premier tome et je me demande ce que le réserve le suivant.

Au cœur du Yamato, tome 4 : Tsukushi – Aki Shimazaki

Titre : Tsukushi
Saga : Au cœur du Yamato, tome 4
Auteur : Aki Shimazaki
Éditeur : Babel
Nombre de pages : 128
Quatrième de couverture : Lors de la fête qui Souligne le treizième anniversaire de sa fille Mitsuba, Yûko découvre une boîte d’allumettes décorée d’une image de tsukushi. Cette figure symbolique, qu’elle trouve « artistique et érotique », sera le déclencheur d’une série de révélations qui pourraient compromettre l’existence de Yûko et la sérénité de son sentiment familial. Est-il possible que. derrière le rideau de son mariage, « l’apparence d’être un couple importe plus que l’amour » ? Trahisons, doubles vies enfouies dans un silence impénétrable risquent bientôt de bouleverser sa vision du bonheur et le cours de sa vie.

Ce quatrième tome est la suite quasi-directe avec le premier tome : Mitsuba, puisque le personnage principal de cette histoire est Yûko, la femme dont Takashi était amoureux.
On a donc la version de Yûko sur ce qu’il s’est passé. Globalement, ça coïncidait avec ce qu’on en savait, mais on découvre le fameux rival : le fils de la famille Sumida et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il est charmant, bon, compréhensif et humble.
C’est un personnage que j’aime beaucoup et j’adore la relation de parfaite entente qu’il entretient avec Yûko.

Ce couple s’est créé une vie parfaite et au fil des pages, on prend connaissance de leur existence dorée : ils sont riches, s’entendent à merveille, s’aiment et intègrent leurs amis et leur famille à leur bonheur.
Néanmoins, ça paraît trop beau pour être vrai et plus le récit avançait, plus je sentais que son mari, Takashi, lui cachait quelque chose qui les brisera à tout jamais. Aucune surprise quant à son terrible secret, mais la révélation est bien amenée, et l’angoisse monte crescendo, ça m’a rendue nerveuse.

On navigue entre deux époques au travers des  souvenirs de Yûko : lorsqu’elle travaillait à Goshima et sa vie actuelle d’épouse. C’est bien fait, c’est super agréable de retrouver certains des personnages des autres romans.
Et puis ce qui m’a plu est qu’on en apprend plus sur la femme qu’a finalement épousée Takashi Aoki : la fameuse Yuriko – dans le premier, je me demandais si c’était celle qu’il connaissait à Tokyo et là, on a la réponse… pfiou, il était temps.

C’est un coup de cœur pour ce quatrième tome. Plus qu’un et j’ai terminé cette saga – j’ai hâte de savoir qui sera le dernier personnage mis en valeur.